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  • il y a 3 mois
Martin Garagnon était l'invité de 100% Politique Week-end sur CNews ce samedi 30 août. Interrogé sur l'insécurité grandissante en France, il a pris la défense d'Emmanuel Macron : «Laisser entendre que le chef de l'État est insensible à la cause des femmes et à la violence sexuelle et sexiste serait faire preuve d'assez peu de mémoire»

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Transcription
00:00Je vais le rappeler quand même parce que laisser entendre que le chef de l'État est insensible
00:05et notamment à la cause des femmes et aux violences sexuelles et sexistes
00:08serait quand même assez, enfin, serait faire preuve finalement d'assez peu de mémoire.
00:14Je rappelle qu'il en a fait une cause nationale.
00:16Je rappelle qu'il a mis en place des dispositifs qui n'avaient jamais été mis en place pour lutter.
00:21C'est l'empathie qui voit.
00:23Attendez, on a assez dénoncé les hommes politiques qui ne faisaient que de l'empathie,
00:28que de l'explication et qu'il n'avait aucun acte.
00:31Emmanuel Macron, il s'est exprimé sur ces questions-là et pas qu'une fois, à de multiples reprises.
00:35Il a mis en place une politique qui a apporté des fruits, des résultats très concrets.
00:40Malheureusement, il y aura toujours des agressions.
00:42Il y aura toujours des femmes qui seront agressées sexuellement, indépendamment de la tenue qu'elles portent
00:46parce que, effectivement, votre collègue a raison de le rappeler.
00:49Ce ne sont pas les femmes qui sont en cause, c'est les agresseurs.
00:51Une femme a le droit de se balader en jupe, en mini-jupe, en robe, en ce qu'elle veut
00:56tant que ça respecte, effectivement, le cadre légal.
00:59Le sujet, il n'est pas là et elle peut se balader partout.
01:02Il n'y a pas des quartiers qui sont interdits aux femmes et, encore moins, aux jolies femmes.
01:05Donc, ça, une fois de plus, il faut aussi que...
01:06Mais ça, c'est une question d'éducation aussi.
01:08Mais sur cette question-là, laisser entendre qu'il y aurait, on va dire,
01:12un désintérêt de la classe politique ou du chef de l'État, c'est quelque chose qui...
01:17Je crois que le mot employé par Olivier Vial est très important, l'empathie.
01:21Je veux dire, toutes ces femmes-là, elles ont un point commun,
01:24c'est qu'elles ne se sentent ni écoutées ni soutenues par le politique
01:27et notamment le chef de l'État.
01:29Parce que quand il vous arrive quelque chose de très grave,
01:31eh bien, vous vous adressez à la personne la plus importante.
01:34Pardon, mais pire que ça, il a des mots qui blessent.
01:35Il parle de Brian Washington, qu'on a vécu, ce qu'a vécu Isabelle.
01:39C'est un déni.
01:41C'est un déni de ce qui s'est passé.
01:42Son amie a reçu sept coups de couteau dont certains au thorax.
01:46Il aurait pu mourir, ça s'est passé devant ses yeux.
01:48Elle, il y a quelques mois, elle le dit publiquement pour la première fois à la télévision.
01:51Elle a été agressée sexuellement, elle en a eu honte.
01:55Et tout ça, le chef de l'État l'écarte.
01:58Mais c'est vrai pour ce sujet, c'est vrai pour d'autres sujets.
02:02Pourquoi il ne répond pas parfois ?
02:04Les filles de Boilem Sansal ne lui écrivent rien.
02:08C'est un sujet national.
02:09Ce sont des filles qui sont apeurées.
02:11Elles parlent de leur père, elles attendent quelque chose.
02:14Rien.
02:14Parce qu'il n'est capable, le chef de l'État.
02:16Souvenez-vous.
02:17Il peut prendre la parole.
02:18Il peut prendre la parole sur les choses, absolument.
02:20Ce soir, il prend la parole pour un truc fou, le chef de l'État.
02:25Il ne répond pas à Isabelle.
02:26Il ne répond pas aux filles de Boilem Sansal.
02:28Il répond à un concours international de jeux en ligne, de cartes.
02:34Voilà.
02:35De cartes.
02:36Je ne comprends même pas ce que c'est comme jeu.
02:38C'est un truc japonais.
02:39C'est un truc organisé, une compétition.
02:42Je ne sais pas pourquoi il prend la parole.
02:43Mais ce soir, il prend la parole pour dire, je suis très fier que ça se passe.
02:45Mais ce n'est pas là qu'on l'attend, le chef de l'État.
02:48Je suis désolé, ce n'est pas là.
02:49Moi, j'attends qu'il réponde à Isabelle.
02:51J'attends qu'il réponde aux filles de Boilem Sansal.
02:52J'attends qu'il réponde lorsqu'il est interpellé sur des sujets importants.
02:56Mais ça a l'air de l'ennuyer totalement.
02:57Et quand il a été alerté après Naël, lorsque le policier a fait usage de son arme, Magali Vicente,
03:02il a réagi très rapidement.
03:03en parlant d'un geste inexcusable, inexplicable.
03:08Donc, il peut réagir aussi quand la situation le commande.
03:13Et quand la situation est rieuse.
03:16C'est le cas.
03:17Vous voyez bien qu'on n'est pas en train de parler de la même chose.
03:21En tout cas, on ne parle pas sur la même fréquence.
03:23Et Olivier avait raison, il parle d'empathie.
03:25Mais il ne s'agit pas...
03:26Sous-titrage Société Radio-Canada
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