00:00C'est-à-dire que selon, pour l'origine déjà des violences, il n'y a pas à choisir entre une cause ou une autre.
00:06La délinquance d'opportunité, c'est-à-dire s'en prendre effectivement plus facilement une mairie qu'une gendarmerie ou un commissariat, c'est évident.
00:12C'est comme ça qu'on fait passer plus facilement son message.
00:14Maintenant qu'il n'y ait pas de dissuasion parce qu'il n'y a pas de sanction, c'est aussi évident.
00:19C'est-à-dire que c'est la peur de la sanction qui éteint l'infraction.
00:23Si vous avez peur de ce que la justice va vous faire, il n'y a pas besoin qu'il y ait des gendarmes partout,
00:28des policiers municipaux partout dans la rue.
00:31Donc cette sanction, il faut qu'elle s'adresse à tous ceux qui sont responsables.
00:34Là, on parle vraisemblablement de mineurs.
00:36C'est bien souvent ces profils-là àquels on a affaire pour ce type de fait.
00:40Donc il y a la question de la responsabilisation des parents qui laissent leurs enfants faire n'importe quoi.
00:45Donc quand on les prend en défaut, il n'y a aucune raison s'ils ne respectent pas le contrat social de base
00:49qu'ils continuent à bénéficier d'avantages sociaux payés par les Français et ceux des temps passants.
00:53Et au niveau de la sanction qui n'impacte jamais le mineur, parce que le mineur, on ne peut pas lui mettre d'amende,
00:58et il ne va jamais en prison.
00:59Donc il y a un moment où il faut pouvoir agir aux racines de la violence avec ce que nous nous réclamons,
01:04c'est-à-dire des ultra-courtes peines pour les primo-délinquants.
01:07Dès les premiers faits de violence, dès qu'il y a un acte grave, il y a une sanction qui passe réellement.
01:11Je pense à Béatrice Brugère et d'autres, pour ne pas être caricatural sur la main.
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