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  • il y a 3 mois

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00:00Alors, content de retrouver celle qui a la gentillesse de venir nous voir chaque année pour une petite visite de courtoisie.
00:06Bonjour Michel Bernier.
00:07Bonjour tout le monde. Je connais l'adresse, donc j'ai dit, allez, un petit café avec les copains, c'est bien.
00:14Et on l'adore, Michel Bernier. Et c'est vrai, j'ai l'impression que tout le monde l'adore.
00:17Je ne connais pas une personne qui n'aime pas Michel Bernier.
00:18C'est vrai.
00:19Si vous en connaissez une, d'ailleurs, si vous-même n'aimez pas Michel Bernier.
00:23Non, non, ne faites pas ça.
00:25Vous connaissez des gens qui ne vous aiment pas ou pas ?
00:27En tout cas, ils ne me le disent pas.
00:28Oui, c'est ça.
00:29Il y en a sûrement, mais ils ne le disent pas.
00:30Quelle popularité, c'est incroyable.
00:32Bon, alors, avant de parler de la dixième saison de La Stagiaire, parce que ça y est, La Stagiaire revient ce soir sur France 3.
00:37Il faut dire que c'est quand même un carton.
00:39Chaque année, 5 millions de téléspectateurs, c'est assez incroyable le succès.
00:44D'abord, on va évoquer quelques souvenirs avec des petits sons pour mieux vous connaître.
00:48Et je propose qu'on commence par un petit peu de déprime.
00:50Toi, mon frère, que je n'ai jamais eu, sais-tu si tu avais vécu ce que nous aurions fait ensemble ?
01:02Un jour après moi, tu serais né.
01:06Maxime Le Forestier, mon frère.
01:09Parce que vous êtes enfant unique, Michel Bernier, et vous avez passé beaucoup de temps seul dans votre enfance.
01:15Vous le racontez, si bien que vous avez créé un frère.
01:17Vous vous êtes imaginé un frère.
01:19Longtemps, oui.
01:21Qui s'appelait ?
01:21Qui s'appelait François, je crois.
01:23Pourquoi François ?
01:24Bon, j'aimais bien Spineau.
01:25Et François Mitterrand ?
01:26Oh non, je ne crois pas.
01:28J'étais trop jeune.
01:29Oui, bien sûr, bien sûr.
01:31C'était un grand frère ou un petit frère ?
01:32Plutôt grand.
01:34Oui, c'est ça.
01:34L'idée, c'était d'avoir un protecteur.
01:36Oui, oui.
01:37En tout cas, j'ai toujours eu envie d'avoir un frère Windsor.
01:41C'était un garçon parce que, voilà, ça avait un petit côté comme ça, effectivement, protecteur.
01:47Mais bon, je n'ai pas eu cette chance et ça m'aura toujours manqué.
01:52Donc, j'ai passé mon temps à essayer d'avoir des amis qui sont devenus ma famille au fur et à mesure.
01:59C'est moi qui ai voulu aller en pension parce que je voulais être avec des gens.
02:03Moi, j'aime être avec les gens.
02:05Pour une fille unique, c'est embêtant.
02:07En plus, ce n'est au mois d'août où il n'y a jamais personne le chanson d'anniversaire.
02:11Oui, j'aime bien vous faire pleurer le matin.
02:15Ma joyeuse anniversaire, Michel.
02:16Oui, c'est gentil.
02:17Merci, merci.
02:18Non, non, mais c'est vrai que c'est quelque chose qui m'a manqué.
02:22Moi, j'ai deux enfants et je trouve ça formidable de les voir ensemble.
02:26Je trouve ça merveilleux.
02:27Après, est-ce que ça n'a pas joué finalement sur votre créativité ?
02:30Le fait de s'ennuyer, on dit que c'est très bon pour la créativité.
02:33C'est très bon de s'ennuyer.
02:34Mais bien sûr, il faut s'ennuyer.
02:36Après, je n'ai jamais eu l'impression de m'ennuyer.
02:39Moi, j'aimais la présence.
02:40Voilà, j'aime ça, je n'aime pas les portes fermées, je n'aime pas être dans le noir, j'aime le bruit, tout ça.
02:48Et puis, vous avez eu quand même une liberté aussi assez inouïe dans votre enfance.
02:51C'est sûr.
02:52J'ai vu par exemple qu'à six ans, vos parents, ils vous emmenaient déjà en boîte de nuit.
02:55C'est vrai ça ?
02:56Oui, alors bon, ce n'était pas genre, allez, viens chéri, on va en boîte, on emmène la petite.
02:59En fait, mes parents, à l'époque, vendaient des journaux dans la rue.
03:05Les tout débuts d'Arakiri, c'était comme ça.
03:07Et une fois, à peu près une fois par mois, le samedi soir, on allait dans un endroit
03:13qui s'appelait La Question, qui était dans le côté de Maubert Mutualité.
03:18Et c'était un endroit où le patron, il aimait bien les recevoir.
03:23Alors, toute la bande, Cavana, Réserve, Ski, toute cette bande-là.
03:27Ils allaient fêter la semaine ou le mois, voilà.
03:31Mon père a toujours été un...
03:33Et vous embarquez, il ne prenait pas une baby-sitter.
03:35C'est-à-dire qu'à l'époque, ça ne se faisait pas beaucoup.
03:38C'était chez les bourgeois qu'il y avait des nounous.
03:41Mais chez nous, ça n'existait pas trop.
03:44Donc, ils emmenaient la petite.
03:46Oh bah, très tôt même.
03:49Et donc, moi, je voyais tous ces gens incroyables.
03:52J'écoutais de la musique.
03:54Et puis, au bout d'un moment, je m'endormais sur le canapé.
03:57Et puis après, je suis devenue un peu copine avec les filles du patron.
04:02Et je montais à l'étage et je dormais à l'étage.
04:04Et mes parents, à 5h du mat', me récupéraient.
04:08Et on passait par les Halles de Paris.
04:10Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans.
04:12Et puis, on rentrait à la maison.
04:14Et c'est vrai que, pendant qu'ils faisaient la sieste, moi, je regardais la télé.
04:18Et puis après, je refais les films et tout ça.
04:20C'est vrai que ça apporte des choses aussi, la solitude.
04:23Mais alors, il y avait beaucoup de liberté, on l'a compris.
04:25Mais il y avait quand même un interdit, notamment à la télé.
04:27Justement, c'était ça.
04:28C'est le générique des films Disney.
04:41Il paraît que votre père vous interdisait de regarder les films Disney.
04:43Alors, interdit, pas conseillé.
04:47Il trouvait que c'était un peu cul-à-praline.
04:50Il disait que les animaux n'ont pas de sexe, c'est n'importe quoi.
04:53Donc, ça n'est pas la réalité de la vie.
04:57Donc, bon, ben, tant pis.
05:00Après, je crois que c'était Jean Telé, regretté Jean Telé,
05:04qui m'avait dit, c'est drôle parce que toi, t'as passé une enfance
05:06où tes parents t'interdisaient Disney
05:10ou les petits bouquins, les petites BD de filles,
05:13genre Lisette, genre tout ça,
05:15et que tu allais lire en cachette
05:17et que nous, on avait un rinqueri en cachette.
05:20C'est ça qui est drôle.
05:20Et donc, Disney, finalement, vous l'avez découvert
05:23quand vous êtes devenue mère, quoi.
05:24Voilà, avec ma fille.
05:25Alors là, c'était...
05:26Alors, je me suis...
05:27Rattrapa.
05:29Rattrapa.
05:29Bon, après, avec les enfants,
05:30le problème, c'est qu'ils aiment regarder 1700 fois le même truc.
05:34Donc, au bout d'un moment,
05:35Mary Poppins, que j'ai tellement aimé,
05:37je commençais à la voir en peinture.
05:39Mais, bon, voilà, c'était comme ça.
05:41Et alors, on a fouillé un petit peu dans les archives d'Europe 1.
05:43Est-ce que ça, ça vous parle ?
05:45Écoutez.
05:45Toute l'équipe est là, solide et unie.
05:49Je ne vais pas me lâcher deux minutes avec ton machin, là.
05:52Oh, quoi, je vais te enregistrer un truc.
05:54Écoute, on est en train de...
05:55Je viens toujours t'asseoir là sur le bureau,
05:57alors que je suis en train de lire.
05:58Mais d'abord, Xavier, pousse-toi.
05:59C'est autant, même, ça met ta vue.
06:02Je n'en peux plus de toi, de toi, je n'en peux plus.
06:05Ah, c'est pas vrai.
06:06Corinne, tu décroches ton téléphone, bordel.
06:08C'est pas de gros mots, on a dit qu'à l'antenne, les gros mots.
06:11En cette veille de week-end,
06:13vous vous apprêtez à vivre deux heures de folie
06:16avec celui que vous aimez par-dessus tout.
06:19Et là, tel le lion dans la joue.
06:24Les dames et messieurs,
06:26Arthur, le roi de la vie.
06:29C'était quand même quelque chose de générique à l'époque.
06:32Ce générique de Nirvana.
06:34Ce qui était fou, c'est qu'il y avait quand même un décor.
06:37Il y avait un décor pour l'émission.
06:39Un décor en radio.
06:40À l'époque, on n'était pas filmés.
06:42Et il y avait un bateau de pirates.
06:44Arthur et des pirates, il y avait un vrai décor dans le studio.
06:46Mais ça s'entendait, parce que moi, j'étais auditrice,
06:48j'étais de l'autre côté.
06:49Et en fait, on entendait que ce n'était pas une émission classique,
06:51ce n'était pas une table avec six micros.
06:53Et en fait, ce décor qu'on ne voyait pas,
06:55on le ressentait dans cette émission qui était folle.
06:57Et puis nous, ça devait nous apporter quelque chose aussi,
06:59le fait d'avoir cet espèce de côté un peu spectacle.
07:03C'était rigolo à faire.
07:04On a beaucoup ri quand même.
07:05Et quand même, Arthur, après...
07:07Alors vous, vous aviez déjà fait le petit théâtre de Bouvard,
07:09vous aviez fait votre trio, Les filles, on se souvient.
07:12Mais c'est un peu lui qui finalement vous a mis le pied à l'étrier
07:16pour une carrière solo, Michel Bernier.
07:18Il y a un peu de ça, non ?
07:19Il y a un peu de ça.
07:20Mais en fait, nous, on faisait de la radio avec Les filles.
07:24Et puis c'est au moment où on se sépare, toutes les trois.
07:28Et c'est au moment où, je ne sais pas, Arthur m'appelle.
07:33Et vous vous connaissiez ou pas du tout ?
07:35Pas du tout.
07:37J'ai besoin d'une autre fille dans mon équipe, avec Princesse Jade.
07:44Et donc, on se rencontre et je ne comprends pas pourquoi c'est moi.
07:50On était trois filles.
07:51Et il me dit, ah mais moi, je me suis fait passer les cassettes
07:54et j'ai entendu...
07:55Moi, je m'occupais beaucoup de la revue de presse dans l'émission des filles.
07:58Et ça me fait rire et j'ai envie que tu y sois avec nous.
08:02Ah bon, d'accord ?
08:02J'ai dit oui, évidemment.
08:04Et il m'a dit, bon, on fait 15 jours d'essai.
08:06Et puis après, on verra.
08:07Et puis, j'étais contente puisque le jour même,
08:12il m'a dit, bon, on n'aura pas à faire des 15 jours d'essai.
08:14C'est bon, c'est bon.
08:16T'es avec nous, mais voilà.
08:17Arthur et les pirates, ça aussi, ça fait partie de l'histoire d'Europe 1.
08:21Allez, dans un instant, Michel Bernier, on va parler de votre série
08:24La Stagiaire, dixième saison, qui démarre ce soir sur France 3.
08:28A tout de suite sur Rempas.
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