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  • il y a 6 semaines
Après la violente bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe vendredi soir dans le vestiaire lors de la défaite à Rennes (0-1), la direction de l'OM a annoncé mardi placer l'international français ainsi que l'Anglais sur la liste des transferts. Présent sur le plateau de L'Equipe du soir, Loïc Tanzi a apporté un éclairage sur cette affaire.

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Sport
Transcription
00:00Mais comment le club, voilà on voit qu'il y a des prises de parole maintenant du président, du directeur sportif,
00:04comment Marseille depuis l'annonce, via Véronique Rabiot qui vous a contacté pour dire qu'Adrien Rabiot était sur la liste des transferts,
00:12depuis la prise de parole de la mère et agent du joueur, comment ça se passe au club ?
00:16Alors c'est intéressant de parler de la prise de parole de Véronique Rabiot parce que le club assure depuis ce matin
00:22que toute cette affaire aurait été un peu minimisée si jamais elle n'avait pas pris la parole.
00:27On les croit, on les croit pas. Le fait est qu'ils allaient annoncer qu'ils souhaitaient que Rabiot partait avant la prise de parole de Véronique Rabiot.
00:36Mais eux disent en gros, puisqu'elle a décidé de tout faire fuiter dans la presse, nous aussi on va donner notre version
00:42et on va faire fuiter ce qui s'est passé, leur réalité, en disant que jusqu'à maintenant ils avaient souhaité être un peu plus calme
00:49sur la version de ce qui s'est passé dans les vestiaires vendredi.
00:52Le club estime que tout le tapage médiatique entre guillemets est de la responsabilité de Véronique Rabiot.
00:56C'est leur version.
00:57C'est leur version, d'accord. Par rapport justement à Adrien Rabiot, vous l'avez dit hier, Anthony Clément également nous l'a confié.
01:04Il est très étonné de cette situation. Comment il se sent ? Comment lui vit cette tragédie ?
01:10Le mot est fort, mais en tout cas toute l'actualité qu'il y a autour de lui.
01:14Oui, c'est pas une tragédie, mais clairement il est tombé de haut.
01:18Il ne comprend pas, déjà la communication du club, parce qu'on lui dit au début que le club ne veut pas de lui
01:23parce qu'il y a un manque d'investissement. Ensuite on lui dit bah non, c'est parce qu'il y a eu des coups échangés
01:28vendredi dans le vestiaire à Rennes. Donc lui il ne comprend pas vraiment aujourd'hui quelle est la position réelle du club.
01:34Il dit manque d'investissement, mais c'est pas possible. En fait, moi je suis arrivé à l'OM, j'ai montré que j'étais investi dans ce club-là.
01:41J'ai tout fait pour rester, j'ai eu des offres financièrement plus importantes cet été, pourtant je suis encore une fois resté.
01:48Et derrière tout ça, il y a une théorie aujourd'hui autour d'Aden Rabiot, c'est de dire, c'est pas possible en fait.
01:53C'est ni la bagarre, ni le manque d'investissement. Il y a quelque chose derrière.
01:56Ils ont utilisé ça comme excuse. Et eux, la théorie, c'est de dire aujourd'hui, ok, peut-être que comme j'ai refusé de prolonger
02:02pour l'instant, jusqu'au bout, les négociations n'avancent pas pour prolonger, il me reste un an de contrat.
02:06Voilà, peut-être que l'OM veut rentrer dans ses frais et réaliser une opération financière à la fin.
02:11On rappelle que l'Olympique de Marseille demande 15 millions d'euros pour son milieu de terrain.
02:17Par rapport à cette affaire de la prolongation de contrat, certains évoquent qu'ils parlaient pour une prolongation de contrat de 3 ans.
02:23Est-ce que vous avez des éléments par rapport à ça ?
02:25Oui, alors ce qui est sûr, c'est que Rabiot ne signifie jamais de contrat de très longue durée.
02:29Donc 3 ans, je pense que ça ne peut pas le faire. Il accepterait 2 ans peut-être, mais 3 ans ou une année supplémentaire pour essayer de ne pas partir libre.
02:36Mais 3 ans, c'est très rare de le voir signer des contrats entre 3 et 5 ans. Je crois que ça ne lui est jamais arrivé en club.
02:42Donc oui, ça n'avançait pas. Ce qui est une certitude, c'est que l'OM lui a fait une proposition avant même l'été.
02:48Et que lui, pour l'instant, il n'a jamais accepté cette proposition.
02:51Selon le club, c'est une proposition irrefusable.
02:54Plus gros salaire du club et peut-être même de l'histoire du club, selon l'OM.
02:58Ah oui, carrément.
02:59Et de dire que c'était difficile pour lui de refuser.
03:02Sauf que pour l'instant, il n'avait jamais accepté cette offre-là.
03:04Par rapport à Adrien Rabiot, et c'est vrai que c'est le sens un peu de toutes les déclarations de Mehdi Benatia, de Pablo Angoria,
03:10même Anthony Clément et vous-même, lorsque vous rapportez cette affaire, tout le monde parle d'une violence inouïe dans la bagarre.
03:16Est-ce que vous, c'est aussi les retours que vous avez ou c'est un accrochage peut-être qu'on ira voir, Fred, après, comme il y a dans beaucoup de vestiaires ?
03:23Non, après, chaque camp essaie aussi aujourd'hui de se défendre.
03:28Et violence inouïe, non, il y a eu des coups échangés.
03:30Alors, on peut dire que c'est une violence qui est inhabituelle dans un vestiaire de foot, parce que vraiment, il y a eu des coups.
03:35D'habitude, quand il y a une bagarre dans un vestiaire, c'est très vite séparé par les joueurs et les joueurs n'ont même pas le temps d'en venir aux mains.
03:41Là, il y a eu des coups.
03:41C'est ce qu'on voit, par exemple, parfois en match où il y a un front contre front et ça s'arrête.
03:45C'est exactement ce qui s'est passé dans le vestiaire.
03:46Il y a eu un coup de poing échangé de Rabiot envers Rho.
03:50Les joueurs ont été séparés.
03:52Rho a quitté le vestiaire.
03:53Il a fini par revenir dans le vestiaire et échangé des coups.
03:56Il a remis des coups à Rabiot par derrière.
03:58Et ça, il s'est rééchangé des coups derrière.
04:00Et les joueurs sont séparés.
04:02Si ça, c'est violence inouïe, je pense qu'on peut aller plus haut et plus loin dans la violence pour parler de violence inouïe.
04:08Même si c'est déjà largement congénable.
04:09C'est condamnable, il n'y a aucun problème.
04:10Mais je pense que violence inouïe, c'est un peu fort.
04:12C'est un peu fort.
04:13Par rapport à tout ce qui s'est passé, par rapport à cette affaire de bagarre,
04:18il y a aussi ce que veut faire passer l'Olympique de Marseille,
04:22c'est le respect de l'institution.
04:24C'est le sens des déclarations de Pablo Longoria.
04:26C'est aussi le sens du communiqué qui est sorti hier.
04:29Est-ce que ça, selon vous, c'est quelque chose de compréhensible
04:32et c'est quelque chose qu'entend le clan Adrien Rabiot ?
04:34Ah non, alors qu'ils ne l'entendent pas du tout.
04:37Vraiment, ils ne comprennent pas cette décision.
04:38Ils estiment que c'est un manque de respect envers Adrien Rabiot.
04:43Ce qui est une certitude, c'est que forcément,
04:45cet épisode-là arrive après des petites choses
04:48qui ont dû se passer dans tout l'été.
04:50Alors, Benedi Malassian l'a dit aujourd'hui chez le confrère d'RMC.
04:53On peut l'afficher, cette déclaration.
04:56D'ailleurs, Romain Gégou, qui est en régie potentiellement,
04:58ce n'était pas prévu aussi haut,
04:59mais on s'adapte aux propos de Loïc.
05:01Il a évoqué cet été olympien
05:03où il a déclaré que certains joueurs arrivaient en retard,
05:06qu'on avait demandé à ces joueurs de régler les amendes
05:09avant la première rencontre de championnat face à Rennes
05:12et que les joueurs n'avaient pas joué le jeu.
05:14Clairement, il estime qu'il y a un relâchement
05:16depuis la qualification en Ligue des Champions
05:18chez beaucoup, beaucoup de joueurs.
05:19Voilà, vous, ce n'est pas les retours que vous avez.
05:21Donc, si, sur le relâchement, on peut le croire.
05:23Mais forcément, c'est donc là, ce qui s'est passé vendredi,
05:26c'est le point final de tout ce qui s'est passé pendant l'été.
05:29Donc, ils ne prennent pas une décision, finalement,
05:31quand on l'écoute, qui n'est pas que sur ce qui s'est passé vendredi,
05:34mais aussi pour dire, OK, là, on est allé trop loin.
05:36On a laissé passer trop de choses pendant l'été.
05:38Là, vous allez trop loin.
05:39Il faut une sanction exemplaire vis-à-vis de tout le groupe.
05:44Je pense que s'il n'y avait que vendredi,
05:45que cet épisode dans le vestiaire,
05:46peut-être qu'ils auraient réglé différemment.
05:48Merci beaucoup, Loïc.
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