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  • il y a 4 mois
Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, était l'invitée du Grand Entretien de France Inter, mercredi 20 août. Elle appelle "tous ceux qui sont en colère contre la politique du gouvernement à participer aux différentes actions" organisées par le mouvement "Bloquons tout" le 10 septembre.

Retrouvez « L'invité de 8h20 » sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien

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Transcription
00:00France Inter, Hélène Filly, le 6-9.
00:07Bonjour Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale,
00:11députée du Val-de-Marne, invitée d'Inter ce matin alors que la rentrée politique se profile.
00:17J'attends vos questions, chers auditeurs, vos réactions au 01 45 24 7000 et via l'application Radio France.
00:24La rentrée politique Mathilde Panot, c'est vous qui ouvrez le bal des universités demain jusqu'à dimanche à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme.
00:35Les écologistes seront à Strasbourg demain, les communistes vendredi à Montpellier.
00:39Et où serez-vous le 10 septembre prochain ?
00:42Eh bien le 10 septembre nous participons et nous appelons tous ceux qui sont en colère à la fois contre la politique budgétaire injuste et dangereuse de ce gouvernement,
00:51qui sont en colère contre l'autoritarisme de ce gouvernement, qui sont en colère contre l'inaction écologique de ce gouvernement,
00:58à participer aux différentes actions qui auront lieu autour du 10 septembre.
01:02Les modes d'action seront décidés par le mouvement lui-même, un mouvement qui s'appelle « Bloquons tout ».
01:07À ce stade encore très peu de choses, les modes d'action et même ce mouvement qui émane au départ de comptes souverainistes, proches de l'extrême droite.
01:18Vous êtes sûre de vouloir vous rallier à ce mouvement dont on connaît encore peu de choses ?
01:23Alors d'abord, nous connaissons les revendications.
01:26Les revendications, quelles sont-elles ?
01:27Elles sont d'abord d'avoir une mobilisation populaire d'ampleur contre le budget qui est le pire budget de la Ve République qu'on ait vu dans ce pays,
01:37avec notamment, alors on a beaucoup parlé de la suppression de deux jours fériés,
01:41après avoir volé deux ans de vie aux Français,
01:43et bien maintenant, on veut enlever deux jours fériés, dont le jour de commémoration contre le nazisme,
01:48à l'heure où ressurgissent partout des saluts nazis dans le monde.
01:51On va revenir sur le budget de François Bayrou, Mathilde Panot,
01:54mais vous n'êtes pas capable de mobiliser par vous-même ?
01:56Il faut s'adosser à un mouvement dont on ne connaît rien ?
01:59Et bien nous, nous participons à l'ensemble des mouvements qui permettront de faire tomber le gouvernement Bayrou
02:04et d'arrêter, de stopper la politique d'Emmanuel Macron qui est en train de détruire le pays.
02:09Vous savez, sur la question de l'extrême droite, c'est exactement ce qu'on avait dit à l'époque sur le mouvement des Gilets jaunes.
02:15Et nous, la France Insoumise, je rappelle la date du début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018,
02:21nous avions appelé dès le 12 novembre 2018 à participer au mouvement des Gilets jaunes,
02:25qui a été souvent sali et qui pourtant a porté une question de dignité des gens,
02:30des questions démocratiques notamment sur le référendum d'initiative citoyenne.
02:34Et donc moi, j'invite toutes celles et ceux qui nous écoutent à participer à un mouvement de censure populaire
02:40parce qu'il faut arrêter la politique d'Emmanuel Macron d'urgence.
02:43Il faut accompagner la colère populaire, c'est le message que vous voulez faire passer ce matin.
02:49Les partis n'ont pas le pouvoir de mobiliser par eux-mêmes ?
02:54Bien si, nous l'avons fait, je crois, à de nombreuses reprises lors de marches que nous avons nous-mêmes organisées.
02:59Mais vous savez, nous avons participé aux manifestations des Gilets jaunes,
03:03nous avons participé aux manifestations contre la retraite à 64 ans,
03:07qui est une autre des revendications notamment de ce mouvement du 10 septembre
03:10d'abroger cette réforme de la retraite qui a été battue aux élections dernières.
03:15Donc nous participons à l'ensemble des mobilisations du peuple
03:18qui rappellent que dans ce pays, ce n'est pas le roi Macron qui gouverne seul,
03:21mais que c'est bien le peuple qui est souverain et lui seul qui est souverain,
03:25comme il l'a montré dans les urnes en juin et en juillet dernier,
03:28en décidant qu'il fallait tourner la page de la politique macroniste.
03:31Emmanuel Macron, ni même François Bayrou n'ont le pouvoir de gouverner seul.
03:35Aujourd'hui, le projet de budget que le Premier ministre a dévoilé mi-juillet,
03:41il est en cours de construction.
03:43Est-ce que vous êtes prêt à négocier avec François Bayrou ?
03:46Et sur quel point ?
03:47Alors, vous avez raison de dire qu'ils ne peuvent pas gouverner seuls.
03:50Et si on a un gouvernement aujourd'hui qui est illégitime démocratiquement,
03:55c'est parce que le PS, pendant six motions de censure,
03:58et maintenant uniquement le Rassemblement National,
04:02donc l'extrême droite, permet à la politique macroniste de continuer.
04:05C'est pour cela, et c'est à cause de Marine Le Pen,
04:08que nous avons ce budget-là, qui est un budget extrêmement austéritaire.
04:11Nous n'irons rien négocier.
04:14Nous, nous demandons une session extraordinaire du Parlement
04:16pour pouvoir déposer une motion de censure immédiatement.
04:19Il ne vous a pas échappé qu'ils ont arrêté le Parlement le 11 juillet,
04:23et moi ça fait huit ans que je suis élue,
04:24je n'ai jamais vu une session du Parlement qui se termine aussitôt.
04:28Pourquoi l'ont-ils fait ?
04:29Parce qu'ils ont peur justement de se faire censurer.
04:32Eh bien nous, nous demandons à ce que le plus tôt possible,
04:34on arrête ce budget et qu'on puisse en proposer à un autre,
04:37ce que nous avions fait l'année dernière,
04:38en trouvant des milliards de recettes
04:41qui montraient que si on allait chercher l'argent dans des bonnes poches,
04:44dans la septième puissance économique au monde,
04:46il est possible de répondre aux besoins des Français et des Françaises.
04:49En refusant la discussion aujourd'hui,
04:50vous laissez la porte ouverte aux négociations du gouvernement
04:53avec le Rassemblement National.
04:55Vous savez, on a entendu beaucoup de leçons de morale
04:58sur le fait qu'il fallait être responsable,
05:01qu'il fallait avoir de la stabilité.
05:02J'ai même vu qu'Emmanuel Macron fait un chantage aux parlementaires
05:05dans son interview hier,
05:07en disant justement qu'il fallait faire très attention
05:10et qu'il y avait besoin de stabilité.
05:12Eh bien je vais vous dire,
05:12ce que montre notamment le mouvement du 10 septembre,
05:15mais aussi la colère des taxis,
05:17la colère des pharmaciens,
05:18la colère des centaines de milliers de salariés
05:21qui sont en train de perdre leur poste un peu partout dans le pays,
05:24les 650 000 personnes
05:25qui sont tombées sous le seuil de pauvreté
05:27en seulement une année,
05:29ce que montre toute cette colère
05:30qui s'accumule un peu partout,
05:32eh bien c'est que les gens n'ont pas envie de stabilité,
05:34ils ont envie que ça change.
05:35Et c'est ce pourquoi ils ont voté l'année dernière.
05:38Ça veut dire que vous êtes prêtes effectivement
05:40à aller à la censure,
05:41que vous croyez cette fois-ci,
05:43c'est ce que j'entendais entre les lignes
05:45de ce que vous venez de dire,
05:46que le PS vous suivrait sur cette question ?
05:48Ça sera à eux de le dire,
05:51mais en tout cas je note juste
05:52que le Parti Socialiste a déposé une motion de censure
05:54le 1er juillet,
05:55suite à l'échec total du conclave,
05:57où on nous avait fait aussi...
05:59Le conclave sur les retraites.
06:00Sur les retraites,
06:01où on nous avait fait un peu la même leçon
06:03pour dire, regardez, c'est possible que des choses changent
06:05et à la fin rien n'a changé.
06:07Donc vouloir censurer et faire tomber un gouvernement
06:09le 1er juillet et le refuser en septembre
06:12serait assez absurde, je crois.
06:13Pour expliquer, pour défendre son budget,
06:15François Bayrou parle de dernière chance pour le pays,
06:17de dernière station avant la falaise, a-t-il dit.
06:21Vous ne croyez pas à la situation si grave,
06:22Mathilde Panot ?
06:23Je pense que c'est leur politique
06:25qui nous a menés à une situation aussi grave.
06:27Ce qui est incroyable dans ce qui est en train de se passer,
06:30c'est que vous avez Emmanuel Macron qui est responsable
06:32de mille milliards de dettes.
06:34Vous avez Emmanuel Macron qui a mené le pays au chaos.
06:37Notamment, je parlais du nombre de gens
06:40qui sont tombés sous le seuil de pauvreté.
06:41Nous n'avons jamais eu autant d'enfants à la rue.
06:44Nous avons une personne sur trois
06:45qui ne mange pas à la fin dans ce pays.
06:47Et maintenant, il ose venir nous dire
06:48que toutes ces politiques qui ont été un échec,
06:51tous les cadeaux qui ont été faits
06:52aux plus riches et aux multinationales,
06:54il ose venir présenter l'addition au peuple
06:56et expliquer qu'il faut en faire encore plus
06:58et en faire encore davantage alors que
07:00les mêmes effets produiront les mêmes causes.
07:02Vous avez la responsabilité de l'avenir, Mathilde Panot.
07:05On laisse la situation comme ça ?
07:06On est dans un moment où la France
07:08s'endette presque plus cher que la Grèce
07:11ou que l'Italie ?
07:12Eh bien, c'est justement pour ça
07:14qu'il faut arrêter avec une politique
07:15qui ne cesse de nous endetter.
07:17Je vais vous dire, ce qui est grave
07:18dans le budget qui est en train de nous être présenté,
07:20en plus de faire souffrir
07:22l'immense majorité du peuple de France,
07:24ce qui est grave,
07:25c'est que vous allez vous retrouver dans une situation
07:28qui peut mener à une régression économique de la France.
07:31Il faut comprendre que l'économie française
07:32est basée énormément sur la consommation populaire.
07:36Et donc, lorsque la consommation populaire
07:38chute, comme c'est le cas actuellement,
07:40avec des revenus qui ne cessent de baisser,
07:42eh bien, vous allez avoir derrière
07:44des effets de récession
07:46qui sont extrêmement graves.
07:47Vous avez quand même noté
07:48qu'il y a eu 66 000 défaillances d'entreprises,
07:51record l'année dernière,
07:52qu'il y a à peu près, en moyenne,
07:5420 restaurants qui ferment chaque jour,
07:56que vous avez des prix de l'électricité
07:58qui ne cessent de grimper.
07:59Donc, à un moment, ça suffit.
08:01Il faut les arrêter
08:02et changer de logique économique.
08:04Voilà ce que nous proposons.
08:05Je vous entendais tout à l'heure
08:06parler de chantage d'Emmanuel Macron.
08:09Oui, c'est un chantage.
08:10Parce que vous avez d'un côté
08:11un président de la République
08:12qui a demandé une dissolution
08:14sur demande du Rassemblement National.
08:16pour clarifier la situation politique.
08:18Je cite les mots
08:19qu'il utilisait à l'époque.
08:21Et lorsque le nouveau Front Populaire
08:23arrive en tête
08:24de l'élection législative
08:25qui devait clarifier la situation,
08:27il refuse de nommer la force
08:29qui est arrivée en tête.
08:30Donc, je parle, oui,
08:31d'un chantage,
08:32d'un président de la République
08:33qui tente coûte que coûte
08:34de maintenir une politique
08:36dont personne ne veut dans le pays
08:37et qui crée du malheur
08:39dont, là aussi,
08:40je pense que le peuple
08:41va largement se mobiliser
08:43pour le refuser
08:43le 10 septembre prochain.
08:44Emmanuel Macron qui refuse,
08:46qui écarte
08:47toute nouvelle dissolution,
08:49c'est ce qu'il disait
08:50hier dans une interview
08:52après le sommet à Washington
08:54sur l'Ukraine
08:55au nom de la stabilité.
08:57Ça, c'est faire du chantage
08:58pour vous ?
08:59Je parlais du chantage
09:00sur le fait
09:01de ne pas censurer le gouvernement.
09:02Mais je vais vous dire,
09:03moi, j'espère qu'il y ait
09:05une dissolution,
09:06en tout cas un nouveau vote
09:06parce que nous ne pouvons pas
09:07rester dans une telle situation.
09:09Vous comprenez que
09:10lorsque vous avez
09:11un président de la République
09:11qui ne reste pas
09:12qu'il ne dit plus...
09:13On écarte la dissolution.
09:14Parce que ça amènerait
09:15de l'instabilité
09:16et que dans ce moment,
09:17dans ce contexte international
09:18très fragile,
09:20très compliqué,
09:21ça ne serait pas
09:23une bonne image
09:23pour la France.
09:24Vous savez,
09:24la démocratie,
09:25ce n'est ni une perte de temps,
09:26ni un problème de stabilité.
09:28Demander au peuple
09:29de choisir
09:30entre des grandes options,
09:31ce n'est pas un problème.
09:32Et vous savez,
09:33en 2022,
09:34il y a déjà eu
09:34une tentative
09:35de la part d'Emmanuel Macron
09:36d'éteindre
09:37l'élection présidentielle
09:38justement en instrumentalisant
09:41la situation
09:41qu'il y avait
09:42avec la guerre en Ukraine.
09:43Et je trouve ça déplorable
09:45qu'on utilise ainsi
09:47un contexte international
09:48où l'ordre international
09:49est en train de changer
09:50pour essayer
09:51d'éteindre
09:51la démocratie en France.
09:52Vous parlez de la guerre
09:53en Ukraine.
09:54Ils font ce qu'il faut,
09:54les Européens,
09:55ces derniers jours,
09:57pour tracer
09:58un processus
10:00vers la paix ?
10:01Je crois que
10:02ce qu'on a vu
10:03ces derniers jours,
10:04notamment avec Trump,
10:05est assez déplorable.
10:06puisque l'Europe puissance
10:08qui est tant vantée
10:09n'est absolument plus là.
10:11Ils se sont imposés
10:12quand même à Washington
10:13auprès de Volodymyr Zelensky.
10:15Vous avez l'Union européenne
10:16qui a été humiliée
10:17par un traité commercial
10:19qui est désastreux
10:20pour l'Union européenne
10:21l'été dernier.
10:23Les droits de douane
10:24et aussi les 600 milliards
10:25de dollars
10:26que nous devons acheter
10:27de produits américains.
10:28Les 750 milliards
10:30de produits énergétiques
10:31que nous nous sommes engagés
10:32à acheter aux Etats-Unis,
10:33notamment gaz de schiste,
10:34pétrole,
10:35qui est une catastrophe.
10:36Donc nous nous faisons
10:37humilier par un accord commercial
10:38et nous accourons
10:39devant le président Trump
10:40en se réjouissant,
10:41je cite le président français,
10:44d'avoir peut-être
10:45une résolution
10:45d'un conflit en Europe,
10:46donc d'une guerre
10:47en Ukraine.
10:47Il ne fallait pas s'imposer.
10:48Il ne fallait pas s'afficher.
10:49Attendez, je termine juste ça
10:50et je réponds à votre question.
10:51D'une guerre en Ukraine,
10:53sans sa présence,
10:54vous vous rendez compte
10:55que les Européens
10:55ne seront pas autour de la table.
10:58Donc c'est quand même
10:58extrêmement grave.
10:59Ensuite, sur la deuxième question
11:00que vous posez
11:01qui est une question intéressante.
11:02Moi, je me rappelle
11:04que depuis plus de trois ans
11:06que cette guerre a lieu
11:07contre le peuple ukrainien,
11:09nous n'avons eu de cesse
11:11de répéter
11:12qu'il n'y aurait pas
11:12de solution militaire
11:14mais qu'il y aurait
11:14une solution diplomatique
11:16et politique.
11:17Et nous n'avons eu de cesse
11:18d'appeler le président
11:19de la République
11:19à prendre des initiatives
11:21diplomatiques,
11:22notamment avec une conférence
11:23au sein de l'OSCE.
11:25Le président Emmanuel Macron
11:27n'a rien fait
11:28et il a réussi l'exploit
11:30de faire disparaître
11:31la France
11:31de la scène internationale.
11:33Donc, je dois dire
11:34que tous les vat-en-guerre
11:35qui, pendant des mois
11:36et des mois,
11:37nous ont dit
11:37l'Ukraine va gagner la guerre,
11:39nous ont fait
11:39non seulement perdre du temps,
11:41perdre aussi des vies précieuses
11:42parce que, je veux le dire,
11:43on parle d'un million de morts
11:44en Ukraine.
11:45Emmanuel Macron
11:46et Friedrich Merce
11:47ont été deux déchets d'État
11:48à insister sur le cessez-le-feu
11:49hier à Washington.
11:51Oui, mais l'Ukraine
11:51se trouve dans une situation
11:52aujourd'hui
11:53qui est extrêmement défavorable
11:55pour négocier.
11:56Donc, vous me permettez
11:57de ne pas applaudir
11:58Emmanuel Macron
11:58et l'Union Européenne.
11:59Extrêmement défavorable
12:00sur le plan militaire
12:01ou sur le plan politique ?
12:03À lire le dernier billet de bloc
12:04de Jean-Luc Mélenchon,
12:05rien ne se fera
12:05avec Volodymyr Zelensky
12:06au pouvoir.
12:07Pour quelles raisons ?
12:08Parce que Jean-Luc Mélenchon
12:10fait une analyse.
12:11Une analyse,
12:12vous avez peut-être vu
12:12que nous étions
12:14dès le début
12:14sur le fait
12:15qu'il fallait
12:16une solution diplomatique
12:17négocier
12:18sur la guerre en Ukraine,
12:20que nous sommes
12:20les premiers à avoir parlé
12:21du danger
12:22des réacteurs nucléaires,
12:24nous avons parlé
12:24du fait qu'il fallait
12:25rétablir
12:26le traité de missiles
12:27à portée intermédiaire
12:28qui devait supprimer
12:30ces missiles-là
12:31et qui a été ensuite
12:32abrogé.
12:33Donc, nous avons été
12:34les premiers à parler
12:35d'un certain nombre
12:35de choses.
12:36Là, on se retrouve
12:37dans une situation
12:38où, en Ukraine,
12:39il n'y a pas eu
12:40d'élection
12:40du fait de la guerre
12:42avec des partis politiques
12:43qui sont interdits,
12:44avec des syndicats
12:45qui sont interdits.
12:46Et donc,
12:47Jean-Luc Mélenchon
12:47fait une analyse
12:48qui est que,
12:49très probablement,
12:50M. Zelensky
12:51ne pourra pas rester
12:51qu'un, je pense.
12:52Les syndicats ne sont pas interdits.
12:52On ne peut pas organiser
12:53une élection
12:54en temps de guerre.
12:56Comment faites-vous
12:57voter les populations
12:58sur des zones occupées ?
12:59Entendez que,
12:59dans cette analyse,
13:00il est souhaitable,
13:01et je pense que tout le monde
13:02peut le souhaiter,
13:03qu'à un moment,
13:04le peuple ukrainien puisse
13:05reprendre son avenir démocratique.
13:07Les mots comptent.
13:08On peut dire
13:09que Volodymyr Zelensky
13:10se maintient au pouvoir,
13:12comme le dit
13:12Jean-Luc Mélenchon ?
13:13C'est un fait.
13:15Et qu'avec lui,
13:15on ne négocie pas la paix ?
13:17Non, il explique que Poutine
13:19n'acceptera pas
13:20de négocier avec Zelensky.
13:21C'est une analyse
13:22de la situation qui est faite.
13:23Écoutez,
13:24nous, nous sommes
13:25le seul mouvement politique
13:26en France
13:27qui avons non seulement
13:28sorti des opposants russes
13:30à Poutine
13:31et des opposants russes
13:32à la guerre,
13:33non seulement sorti,
13:35mais accueilli
13:35depuis plus de trois années
13:36des opposants russes.
13:38Donc,
13:38le procès
13:39qui nous est fait
13:40très régulièrement
13:40de dire
13:41que nous aurions
13:44des affinités
13:45avec Poutine
13:46est un procès
13:46absolument faux.
13:47Ce que je suis en train
13:48de dire,
13:48c'est que pour avoir la paix,
13:49il faut mettre
13:50un certain nombre
13:50de conditions
13:51et pour avoir la paix,
13:53il faut pour cela
13:54avoir des initiatives
13:55diplomatiques
13:56et non se lancer
13:57dans des initiatives
13:58guerrières à tout va,
13:59comme l'ont fait
13:59un certain nombre
14:00des politiques ici en France.
14:01Mathilde Pannot,
14:02à 8h36,
14:04Jean-Louis est avec nous
14:05au Standard.
14:06Bonjour Jean-Louis.
14:08Oui, bonjour.
14:09Merci de prendre ma question.
14:10Je voulais poser une question
14:11à Mathilde Pannot
14:12qui propose
14:13de faire tomber le gouvernement,
14:14ce qu'on peut comprendre.
14:15Mais si ce gouvernement tombe,
14:17nous aurons de nouvelles
14:18élections législatives
14:19avec de forts risques
14:20et je dis bien risques
14:21que le RN l'emporte
14:23et est une majorité.
14:24Et donc nous aurions
14:24un gouvernement RN
14:25avec Bardella
14:26et Marine Le Pen.
14:27Donc ma question,
14:29c'est est-ce que c'est ça
14:29que souhaite Mathilde Pannot
14:31car elle en a
14:32parfaitement conscience
14:33et l'EFI
14:34le sait parfaitement
14:35et la question subsidiaire
14:37c'est que ferons-nous,
14:38que feront l'EFI
14:39et la gauche
14:39lorsque le RN
14:40sera au pouvoir ?
14:42Merci.
14:42Mathilde Pannot.
14:44Alors merci Jean-Louis
14:45pour cette question
14:46que je trouve
14:46un poil défaitiste.
14:47Je vais expliquer pourquoi.
14:49Cela fait des années
14:50et des années
14:50et notamment l'année dernière
14:51où on nous explique
14:52que le RN
14:53et le Rassemblement National
14:55va arriver au pouvoir.
14:56Il se trouve que
14:57s'il y avait
14:58une nouvelle élection législative
14:59du fait des procès
15:00avec des tournements
15:01d'argent public
15:01dans lesquels
15:02et Marine Le Pen
15:03et plusieurs d'ailleurs
15:04des membres
15:05du Rassemblement National,
15:06elle ne pourra pas
15:07se représenter.
15:09Et ce qui a été démontré
15:10en juillet et en juillet dernier,
15:12c'est que lorsque le peuple
15:13va aux urnes massivement,
15:15alors l'extrême droite
15:16est battue.
15:17Donc ce qu'il faut faire,
15:19c'est submerger dans les urnes
15:20à la fois les macronistes
15:22dont plus personne ne veut,
15:23mais surtout l'extrême droite
15:24et c'est comme ça
15:25que nous pouvons gagner
15:26les élections.
15:27J'en reviens
15:27à cet autre enjeu
15:28électoral de l'année,
15:29les municipales
15:302026,
15:31Mathilde Panot.
15:33Quel est votre objectif
15:34à la France Insoumise ?
15:36Notre objectif,
15:37c'est de porter
15:38partout
15:38des programmes
15:39de rupture.
15:40Il y aura des listes
15:41partout ?
15:41Oui,
15:42alors dans des formes
15:43différentes à des endroits,
15:44mais oui,
15:45nous avons l'ambition
15:46de nous présenter partout
15:47et d'avoir des listes
15:48qui portent des programmes
15:49de rupture
15:50qui déclinent localement
15:51ce qui est notre
15:52programme national
15:53et qui permettent
15:54d'inventer
15:54à l'échelle des communes
15:56le monde nouveau
15:57auquel nous aspirons.
15:58Donc les Insoumis
15:59seront présents
16:00en nombre
16:01dans ces élections
16:02municipales
16:03et nous irons
16:04évidemment chercher
16:05là aussi
16:05celles et ceux
16:06qui trop souvent
16:07s'abstiennent
16:08et qu'on exclue
16:10de la politique,
16:10qu'on dégoûte
16:11de la politique
16:11en leur disant
16:12que justement
16:13ce sont leurs affaires
16:14et que lorsque
16:16ils et elles
16:17s'expriment,
16:18nous arrivons à gagner
16:19et à faire basculer
16:20des politiques.
16:20Des listes insoumises,
16:22pas d'union à gauche.
16:23On entendait dans le journal
16:25de 7h,
16:25de 8h,
16:26un certain nombre
16:27de villes
16:27où les forces de gauche
16:28partent en ordre dispersé.
16:31Montpellier,
16:31Toulouse,
16:32Grenoble,
16:32pour ne citer qu'elle.
16:33Eh bien ça dépendra
16:34des endroits.
16:36Il y aura des endroits
16:37où il y aura
16:37des listes d'union,
16:38des endroits où il y aura
16:39des listes insoumises,
16:40des endroits,
16:41donc ça sera différent.
16:42Mais je vais vous dire,
16:43nous la question
16:43n'est pas tellement
16:44de savoir si c'est
16:45l'union ou pas l'union,
16:46la question est de savoir
16:47pourquoi faire
16:48nous allons aux élections
16:49municipales.
16:50Et nous,
16:50nous voulons aller
16:51aux élections municipales
16:52non pas pour porter
16:53juste une politique
16:54de gestion,
16:55y compris de gestion
16:56de l'austérité
16:57vu aujourd'hui
16:58le budget des communes,
17:00mais nous voulons
17:00faire en sorte
17:01qu'il y ait
17:02un programme de rupture
17:03qui puisse s'appliquer
17:04et c'est ce
17:05à quoi nous aspirons.
17:06Et qu'est-ce que vous portez ?
17:07Je reviens aux universités
17:08d'été demain
17:09dans la Drôme.
17:10Quel est le thème
17:11qui se dégage ?
17:12Eh bien il y a
17:13250 intervenants
17:14qui viennent
17:15avec beaucoup
17:15d'associations,
17:16de syndicats.
17:17il y a des débats
17:18contradictoires,
17:19il y a des événements
17:19culturels.
17:20Donc ce qui se dégage
17:21c'est que nous sommes
17:22déterminés et mobilisés
17:23pour la rentrée,
17:24évidemment autour
17:25du 10 septembre.
17:26Je le dis aussi
17:27autour de Gaza.
17:28Du 10 septembre,
17:29attendez je vous coupe
17:30juste parce qu'on a
17:31pas mal de messages
17:31au standard.
17:32Nicolas de Toulouse,
17:33Joséphine de Paris
17:34qui s'inquiète quand même
17:35de voir la gauche,
17:38la France insoumise
17:39en particulier,
17:40s'associer à un mouvement
17:41et défiler
17:44aux côtés de membres
17:45d'extrême droite.
17:46Vous avez vu
17:47ce qu'a dit
17:48le Rassemblement National
17:49sur le 10 septembre
17:50qu'il n'y participerait pas.
17:51D'ailleurs ce n'est pas
17:52très étonnant
17:53puisque vous avez vu
17:54que le Rassemblement National
17:55n'avait jamais participé
17:56ni à la bataille parlementaire
17:57ni à la bataille dans la rue
17:59contre la retraite à 64 ans
18:00et que la seule fois
18:01où ils ont défilé
18:02c'était pour défendre
18:03leurs propres intérêts
18:04c'est-à-dire
18:04contre l'inéligibilité
18:07de Marine Le Pen.
18:09Donc ce sont
18:10sur leurs propres intérêts.
18:11Donc non,
18:12nous ne défilerons pas
18:13avec des gens d'extrême droite,
18:14nous défilerons
18:15avec le peuple.
18:15Voilà.
18:16Et d'ailleurs je ne sais pas
18:17exactement quelle forme d'action
18:19on prendra le 10 septembre.
18:20Tout cela est encore
18:21à construire
18:22avec des appels
18:23à bloquer tout
18:24qui vont prendre
18:26probablement
18:27des formes différentes
18:28selon les endroits.
18:30Donc j'invite
18:30toutes celles et ceux
18:31qui le peuvent
18:32à se rapprocher
18:32des comités d'organisation.
18:34Je le disais aussi
18:34pour la rentrée
18:35évidemment le thème de Gaza
18:37puisque nous avons
18:39toujours un génocide
18:40qui est en cours
18:40avec Netanyahou
18:41qui passe encore
18:43un seuil
18:43dans son entreprise génocidaire
18:45en annonçant
18:45l'annexion totale
18:47de Gaza
18:47vous en parliez
18:48à l'instant
18:49et qui continue
18:50d'affamer
18:51et de bombarder
18:51les palestiniens
18:52avec pour vos collègues
18:54journalistes
18:54je le dis
18:55un nombre de journalistes
18:57tués aujourd'hui
18:58à Gaza
18:58qui dépassent
18:59les journalistes tués
19:00lors de la première guerre mondiale
19:01la seconde guerre mondiale
19:02la guerre de Corée
19:03la guerre du Vietnam
19:04la guerre de l'Afghanistan
19:06et la guerre d'Irak
19:07cumulées
19:08tout ça pour qu'on ne puisse
19:09pas raconter
19:10ce qui est en train
19:10de se passer
19:11dans la bande de Gaza
19:12et que dites-vous
19:13de cette lettre
19:13de Benyamin Netanyahou
19:15ce matin
19:15le premier ministre
19:16israélien
19:17adressé à Emmanuel Macron
19:18le chef de l'état français
19:20après qu'il ait dit
19:21qu'il porte
19:22la volonté désormais
19:24de la France
19:24de reconnaître
19:25un état de Palestine
19:26Benyamin Netanyahou
19:27l'accuse d'alimenter
19:28je cite
19:29un feu antisémite
19:31je pense que
19:33ce que Netanyahou
19:34n'a pas compris
19:35c'est que c'est lui
19:36qui est en train
19:36de propager la haine
19:38partout dans le monde
19:39et instrumentaliser
19:41l'antisémitisme
19:41comme une arme diplomatique
19:43est absolument honteux
19:45non seulement
19:45parce que ça affaiblit
19:46la lutte nécessaire
19:47contre l'antisémitisme
19:48mais surtout
19:49parce que cela vise
19:50à assimiler
19:51nos concitoyens juifs
19:52et les juifs dans le monde
19:54à une politique génocidaire
19:55d'un criminel
19:56qui est poursuivi
19:56par la Cour pénale internationale
19:58et je crois que c'est ça
19:59qui est particulièrement honteux
20:00mais je veux le dire aussi
20:01cela montre aussi
20:04à Emmanuel Macron
20:05ce qui se passe
20:05lorsque la France
20:07ne cesse de condamner
20:08mais ne pose aucun acte
20:09vous aurez peut-être remarqué
20:10que la France
20:10a un respect du droit international
20:12à géométrie
20:13et à géographie variable
20:14il y a eu 18 trains de sanctions
20:16contre Poutine
20:17pour avoir violé
20:18le droit international
20:18en Ukraine
20:19zéro contre Netanyahou
20:21M. Macron permet encore
20:24à M. Netanyahou
20:25de survoler le territoire national
20:26il ne dit rien
20:27quand des parlementaires
20:28sont arrêtés
20:29dans des prisons israéliennes
20:30il continue
20:31de livrer
20:32des armes
20:33à Netanyahou
20:34et à un régime génocidaire
20:35désormais diplomatiquement
20:36et j'imagine que vous vous en félicitez
20:38la reconnaissance
20:39de l'état de Palestine
20:40oui
20:40oui
20:41mais chaque heure compte
20:42vous comprenez
20:44que
20:44il y a un risque
20:45que l'état
20:47à la reconnaissance
20:47de l'état de Palestine
20:48par la France
20:49arrive lorsqu'il n'y a plus
20:50de palestiniens
20:51donc
20:52la reconnaissance
20:53de l'état de Palestine
20:54est un préalable
20:54évidemment très important
20:56il n'y aura pas d'effet immédiat
20:57qu'est-ce que ça ne peut rien changer
20:58concrètement
20:59si
20:59je veux le dire
21:01parce que nous le demandons
21:02depuis des années
21:02je veux le dire
21:04symboliquement
21:04c'est très important
21:05pour que la France
21:06se place du côté
21:07du droit international
21:08du côté de la solution
21:09à deux états
21:10c'est très important
21:11c'est un préalable
21:12qui est indispensable
21:13mais le fait
21:14qu'il n'y ait
21:14aucune sanction
21:15toujours pas d'embargo
21:17sur les armes
21:17toujours pas de suspension
21:19de l'accord d'association
21:20entre l'Union Européenne
21:21et Israël
21:21alors que l'Union Européenne
21:22est le premier partenaire
21:24commerciale d'Israël
21:24je crois
21:25montre
21:26que nous sommes
21:27dans une inaction
21:29qui est coupable
21:30au vu du premier génocide
21:31filmé en direct
21:32de l'histoire de l'humanité
21:33cette reconnaissance
21:34elle oblige à agir
21:35désormais
21:36bien sûr
21:36mais elle oblige à agir
21:37dès maintenant
21:38ce qui est incroyable
21:39c'est que
21:40rappelez-vous
21:41que Emmanuel Macron
21:42a déjà dit
21:43il y a plus d'un an
21:44que la reconnaissance
21:45de l'état de Palestine
21:46n'était pas un tabou
21:47qu'il ferait la reconnaissance
21:48de l'état de Palestine
21:49lorsque ce serait utile
21:50je ne vois pas
21:51à quel autre moment
21:52ce serait plus utile
21:54que maintenant
21:54donc
21:55c'est ça qui est en jeu
21:57et je crois que
21:59nous sommes placés
21:59devant une étape
22:00de l'histoire
22:01de l'humanité
22:02qui nous oblige
22:03toutes et tous
22:03et je crois que
22:04les peuples du monde entier
22:05l'ont bien compris
22:06en manifestant partout
22:07avec Netanyahou
22:08et son gouvernement
22:09qui sont de plus en plus isolés
22:10Un dernier mot Mathilde Panot
22:12après les incendies dévastateurs
22:15en Espagne
22:16le Premier ministre socialiste
22:18Pedro Sanchez
22:18annonce un plan
22:20un pacte national
22:21face à l'urgence climatique
22:24on n'a pas connu d'incendies
22:25aussi dévastateurs en France
22:27mais on en a quand même
22:27connu en 2022
22:29et puis dans l'Aude
22:30quand même
22:31ça a été très virulent
22:34qu'est-ce que vous proposez
22:36Mathilde Panot
22:36est-ce qu'il faut
22:37ce même pacte national
22:39face à l'urgence
22:41de la situation
22:42et aux températures caniculaires
22:44qu'on vient de ressentir
22:45quelle est la proposition
22:46de la France insoumise ?
22:47Nous avons fait
22:48plusieurs propositions
22:49notamment sur
22:50la manière de faire bifurquer
22:52le système de production
22:54et de consommation
22:54c'est cela
22:55devant lequel
22:56nous sommes placés
22:57avec le dérèglement climatique
22:58et la première des choses
23:00c'est d'arrêter
23:01d'enlever des moyens
23:02à la question écologique
23:04d'arrêter
23:04pire que ça
23:05de faire des projets
23:06d'un autre siècle
23:07je pense notamment
23:08à l'A69
23:09qui va artificialiser
23:10des terres agricoles
23:11et des terres humides
23:12puisque nous savons
23:13que ça a un lien
23:14avec les incendies
23:15directement dont vous parlez
23:16d'arrêter de détruire
23:17le service public forestier
23:18l'ONF
23:19dont les effectifs
23:20ont été divisés par deux
23:21en quelques décennies
23:22il faut arrêter
23:24par exemple
23:24d'avoir des projets de loi
23:26comme celui
23:27des propositions de loi
23:28comme celui de Duplon
23:29sur lequel
23:30fait jamais vu
23:32cet été
23:32plus de 2 millions
23:33de personnes
23:34se sont mobilisées
23:35à travers une pétition
23:36donc ce qu'on appelle
23:37des permis de tuer
23:39données à des multinationales
23:40comme on l'a fait
23:41avec l'amiante
23:41comme on l'a fait
23:42avec le chlordécone
23:42comme on le fait
23:43avec le glyphosate
23:44donc nous devons
23:45faire une rupture
23:46dans le modèle
23:47de production et de consommation
23:48nous n'avons eu de cesse
23:49de dire cela
23:49et vous verrez que
23:51dans le budget
23:51si nous n'arrivons pas
23:52à le faire tomber
23:53il y a notamment
23:54des coupes drastiques
23:55dans le budget
23:56de l'écologie
23:56ce qui est évidemment
23:57dramatique
23:58donc nous avons besoin
23:59juste de faire partir
24:00Emmanuel Macron
24:01et le gouvernement Bayrou
24:02ce sera aussi un sujet
24:03de débat
24:03de vos universités
24:04d'été dans la Drôme
24:05aujourd'hui
24:06l'urgence climatique
24:07merci beaucoup
24:08Mathilde Panot
24:09députée du Val-de-Marne
24:10d'avoir été avec nous
24:12en direct ce matin
24:13présidente du groupe
24:14La France Insoumise
24:15à l'Assemblée Nationale
24:16Merci d'avoir regardé cette vidéo

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