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  • il y a 2 mois
Le 17 mars dernier, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, était à Troyes (Aube) pour les Assises de la sécurité routière. Au micro de L'Est éclair, elle a évoqué les causes principales des accidents de la route. Images : Mattéo Clochard

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Transcription
00:00On est en train de parler d'accidents de la route, on parle de morts, on parle de blessés
00:03et on parle aussi de ce qu'on peut faire pour éviter ces accidents, pour éviter de se retrouver dans cette situation.
00:12Et je crois très profondément, quand on y réfléchit bien, il y a assez peu d'accidents qui sont liés à la fatalité.
00:18Des accidents mortels, la plupart du temps, on retrouve de la vitesse, on retrouve de l'alcool, on retrouve des stupéfiants,
00:24on retrouve aussi parfois le téléphone, où on minore le temps qu'on a à regarder un écran plutôt que regarder la route.
00:31Et tout ça, ce sont des choses dont il faut prendre conscience.
00:34Et je pense que cet après-midi d'échange, elle a permis de prendre conscience de tout ça,
00:38que finalement, il pouvait y avoir aussi une fragilité de la vie, qu'on pouvait corriger des comportements
00:46et qu'en aucun cas, il ne fallait blâmer la fatalité, mais au contraire, se relever les manches et agir.
00:50Et ce qui est formidable aussi, d'ailleurs, c'est la diversité des acteurs.
00:54Et ça, c'est important aussi, parce que d'une part, en tant qu'homme ou femme, on a tous les moyens d'agir,
01:01mais également, collectivement, on a différents leviers pour agir.
01:04Les employeurs, ils peuvent faire de la sensibilisation.
01:07Bien évidemment, à l'école, on apprend des choses, les forces de sécurité intérieure, porter des projets de prévention.
01:13C'est vraiment une mobilisation collective qui correspond aussi au fait que la sécurité routière, c'est un bien commun.
01:18C'est pas le bien seulement de l'État, c'est pas le bien seulement d'une commune, ça appartient à tout le monde
01:23et qu'il y ait cette, j'irais quelque part, énergie collective pour pouvoir faire des choses et pour dire
01:28non, moi, je refuse qu'on ait une augmentation du nombre de morts dans l'aube
01:32parce que c'est pas ce que je veux pour mon département, c'est pas ce que je veux pour ma commune.
01:36Je trouve ça extrêmement intéressant et c'est ça l'objet des assises aujourd'hui.
01:39Merci.
01:40Merci.
01:41Merci.
01:42Merci.
01:43Merci.
01:44Merci.
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