Notre série "La Provence en auto-stop" (2/5). Deux journalistes de La Provence - une rédactrice, un vidéaste - sont partis pendant 4 jours en auto-stop sur les routes provençales, 10€ en poche pour tout le séjour, avec pour défi d'être hébergés chez l'habitant. L'objectif ? Aller à la rencontre de l'hospitalité des Provençaux. Pour ce deuxième jour d'aventure, ils rallient les Saintes-Maries-de-la-Mer à Sault. Récit. Une musique orientale nous réveille aux Saintes-Maries-de-la-Mer (https://www.laprovence.com/bouches-du-rhone/saintes-maries-de-la-mer-13096). Recueilli par la Genévoise Sarah et son compagnon Thierry, c'est en jouant de deux instruments indiens que le couple nous sort de notre nuit. Installés sur la terrasse, ils nous ont concocté un petit-déjeuner gargantuesque. Leur hospitalité nous touche. Sarah nous a même acheté deux parts de pizza pour notre futur repas du midi. Il est temps que nous reprenions la route, en direction de Sault (https://www.laprovence.com/vaucluse/sault-84123). C'est avec le cœur un peu serré que nous nous disons aurevoir. "Vous êtes les bienvenus à Genève", "vous aussi à Marseille !". Nous revoici sur les routes à la rencontre de l'hospitalité des provençaux avec 8,8€ en poche pour nous deux et pour tout le reste de l'aventure. Sac à dos sur les épaules, nous relevons le pouce pour partir vers de nouvelles rencontres, vauclusiennes cette fois. Mais d'abord, direction Arles (https://www.laprovence.com/bouches-du-rhone/arles-13004) indiquée sur notre pancarte. En quelques minutes, Grégoire, un Varois en vacances avec sa famille aux Saintes-Maries-de-la-Mer, devient notre premier pilote. A l'étape suivante, nous connaîtrons notre seule crainte de l'aventure. Un jeune homme d'une vingtaine d'années nous propose de nous emmener directement à Avignon (https://www.laprovence.com/vaucluse/avignon-84007).Difficile à refuser tandis que nous avons à coeur de réussir notre défi. Notre instinct nous parle dans le creux du ventre. Un pistolet à bille traîne sur la banquette arrière, son regard dans le vague nous fait douter. Nous nous laissons tenter.
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