Le 11 juillet, dernier jour de la session extraordinaire du Parlement, 77 élus du RN et d'UDR, le parti d'Éric Ciotti, déposent une proposition de loi « autorisant l'utilisation des surplus électriques pour le minage de cryptoactifs ». Le parti est hostile aux monnaies virtuelles. Marine Le Pen proposait de les interdire il y a moins de dix ans, et elle entendait les réguler en 2022. La triple candidate à l'élection présidentielle s'est toujours méfiée des « cryptos ». « C'est totalement contradictoire avec leur doctrine », relève une figure nationaliste.