La bataille contre les incendies dans le sud de la France continue. Les Bouches-du-Rhône sont en vigilance rouge aux feux de forêt. Les pompiers font face à 23 départs de feu dans le département en une seule journée.
00:00Non, on n'est pas fatigué, on a été particulièrement mobilisé, plus sollicité bien évidemment, mais notre dispositif pour l'instant tient le choc.
00:08On a traité 23 feux depuis 7h ce matin en limitant les surfaces malgré des feux comme vous le comprenez au travers de ce qu'on vous a rapporté du feu de septembre.
00:20Il y a des feux particulièrement complexes dont celui-ci. On continue à agir, on a encore des départs de feu, le vent est extrêmement violent et je dois encore appeler à la responsabilité, à la vigilance de chacun avant qu'il y ait une situation qui puisse être bien plus grave.
00:42Vous parlez de vigilance plus précisément. Quels sont les conseils peut-être extrêmement simples que vous pouvez donner à ceux qui nous regardent, ceux qui vivent dans les Bouches-du-Rhône ou ailleurs dans les départements touchés par ces alertes au feu ?
00:57Quelles sont les consignes simples que vous pouvez donner ce soir ?
01:00C'est celles qu'on répète inlassablement depuis le début de la saison. C'est bien évidemment respecter les consignes d'accès dans les massifs,
01:08respecter les consignes relatifs à l'interdiction des travaux en bordure de massif. C'est interdit aujourd'hui dans les Bouches-Rhône et il y aura encore des restrictions dans les jours qui viendront.
01:19C'est le mégot de cigarette. Je ne sais plus et on ne sait plus comment le dire parce qu'un mégot de cigarette peut déclencher aujourd'hui un départ de feu catastrophique.
01:29Et puis c'est une vigilance de tous les jours sur ce que l'on fait. La moindre étincelle aujourd'hui peut enflammer une végétation sèche soumise au vent depuis trois jours
01:39et sur des zones qui sont en sécheresse forte à très forte. Donc le bon sens. Comment dire mieux que le bon sens est l'appel à la responsabilité ?
01:50Pour toutes celles et ceux qui sont dans nos départements, parce qu'on n'est pas les seuls concernés, cette vigilance doit être culturelle à présent.
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