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  • il y a 2 mois
On a reçu Juan Branco, avocat et docteur en droit.

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Transcription
00:00Ça, c'est la réalité aujourd'hui de la promesse républicaine qui consiste à prétendre que chacun aurait une égalité de chance.
00:05Pour moi, c'est fondamental, si vous voulez, faire croire que cette société existe et résorber les fractures qui commencent à se développer,
00:11que les meilleurs profs ne soient pas tous concentrés sur la montagne Sainte-Geneviève ou des lycées privés des centres-villes,
00:16mais qu'au contraire, les meilleurs profs soient envoyés dans les patelins les plus perdus de la République.
00:20Et donc, il faut faire une révolution pour changer ça ?
00:21Ça, ça justifie une révolution.
00:23Ça, ça justifie une révolution.
00:23Bien sûr, ça, ça justifie une révolution.
00:25Les gamins qui étaient dans une banlieue, qui était à l'époque un peu difficile, c'est-à-dire que le lycée venait de sortir de zone ZEP.
00:30ZEP à l'époque, pardon, parce que je commençais à vieillir.
00:32Bon, c'est les lycées prioritaires, qui en général, théoriquement, sont un peu agités.
00:35Je n'ai pas entendu une mouche voler tellement ils étaient terrorisés, parce que je récupérais ceux qui étaient en terminale générale,
00:41qui avaient fait l'effort de s'extraire de tous les conditionnements sociaux.
00:44En termes statistiques, ils étaient minoritaires dans leur classe d'âge, de très loin.
00:47Donc, ils avaient fait tout ça pour se retrouver depuis trois mois sans cours, et donc en fait, en train de se voir obérer leur destin.
00:52Il n'y avait pas l'hypothèse de la rigolade un instant, ils étaient en panique.
00:56Donc, on fabrique du traumatisme et on fabrique du dégoût, et on fabrique des envies de révolution.
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