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00:00Georges Venec, j'aimerais votre avis sur cette information Europe 1 pour peser sur les libérations de nos compatriotes qui sont emprisonnés actuellement en Algérie.
00:07Le ministère de l'Intérieur pourrait imposer des contraintes de déplacement aux diplomates algériens.
00:11L'idée serait de contraindre l'ensemble des personnels diplomatiques qui travaillent pour l'Algérie en France à signaler tous leurs déplacements.
00:17Vraiment tous leurs déplacements hors de Paris ou alors qui s'éloignent de leur lieu de travail.
00:21Est-ce que juridiquement c'est tenable et est-ce que ça peut vraiment gêner le pouvoir algérien ?
00:26Écoutez, je crois que Bruno Retailleau a le mérite, en tout cas, d'essayer quelque chose.
00:32Dans cette fameuse réponse graduée, il y a la question des déplacements et des visas.
00:36Il l'utilise, je ne crois pas qu'on puisse le lui reprocher.
00:39Enfin, en tout cas, de mon point de vue, voyez-vous ?
00:41Surtout que je rappelle que cette règle, elle est déjà en vigueur à Alger, chez nos diplomates français.
00:46C'est d'ailleurs faire une réciprocité, finalement.
00:48Complètement.
00:48Voilà, donnant-donnant, si je puis dire.
00:51Mais n'oublions pas qu'au milieu, il y a la vie et la liberté d'un homme.
00:54Et qu'il faut tout faire, effectivement.
00:57Et pas qu'un d'ailleurs.
00:58Pas qu'un, ils sont déjà deux, au moins avec Christophe Glees, bien sûr.
01:01Mais on pense, à Boislem sans salle, compte tenu de son état de santé.
01:0480 ans, vraiment malade.
01:05On ne parle pas de la vie de Christophe Glees, sa liberté, mais lui, c'est sa vie qui est en jeu.
01:09Donc, c'est encore plus grave.
01:10Donc, il faut que ça cesse tout cela.
01:13Il faut vraiment que le gouvernement, qui avait annoncé par la bouche de son premier ministre, d'ailleurs,
01:18qu'il y aurait des réponses gratuites.
01:20Pourquoi attendre, alors justement ?
01:21Mais parce qu'il y a un frein qui vient de l'Elysée, c'est évident.
01:25Encore une fois, la diplomatie, elle est du domaine exclusif, réservé du chef de l'État,
01:30et qu'il a mis son veto pour toute discussion sur les accords de 68, etc.
01:34Donc, c'est un désaveu, non seulement pour Bruno Retailleau, mais également pour son premier ministre.
01:39Et nous sommes bloqués face à une Algérie qui ne cesse d'humilier la France,
01:44et qui ne cesse de compliquer.
01:45D'ailleurs, nous n'avons quasiment plus de relations diplomatiques.
01:47Il n'y a même plus d'ambassadeurs d'Alger en France.
01:51Oui, il n'y a plus d'ambassadeurs, comme vous le disiez, en France.
01:54Et donc, il y a d'autres mesures graduées qui peuvent être mises en place par le ministère de l'Intérieur ?
01:59On va attendre comme ça de nouvelles informations ?
02:02Si vous prenez quelques mesures qui touchent au porte-monnaie, je pense que ça ferait peut-être réfléchir quelques hiérarques du régime.
02:09Je pense à tous ceux qui ont des biens immobiliers, qui ont des comptes, des fonds, en France, des maisons et autres.
02:16Je pense que si on commençait effectivement à geler quelques avoirs,
02:19et à compliquer aussi les mouvements financiers avec l'Algérie...
02:24Ça pourrait peut-être contraindre l'Algérie à pouvoir revenir sur la détention de Boalem Sansal.
02:30Merci beaucoup, messieurs.
02:31On se retrouve juste après les informations de 45,
02:34avec notamment ce qui s'est passé en milieu de semaine à Nice,
02:37où une personne, des actes antisémites ont été entendues.
02:40On en reparle juste après les infos de 45 avec Adrien.

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