Sabrina Medjebeur : «Nous pourrions d'abord nous interroger sur les causes de cette criminalité.»

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Sabrina Medjebeur : «Nous pourrions d'abord nous interroger sur les causes de cette criminalité. [...] Si déjà, on arrivait à endiguer les souches qui amènent cette criminalité, ça serait déjà une première option.»

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00:00Peut-être que nous pourrions nous interroger déjà sur les causes de cette criminalité ?

00:03Commencer par revoir notre politique migratoire, commençons par revoir le code de nationalité,

00:09puisque la binationalité, qui autrefois était une addition aujourd'hui, devient une division,

00:13puisqu'il y a une double allégeance chez les gens qui arrivent ici en France.

00:17Revoir la politique de peuplement dans les logements sociaux, par exemple,

00:21où il y a des quartiers, vous savez très bien, M. Guénaud, que l'île de France

00:24concentre un quart des logements sociaux à l'échelle européenne.

00:27Il y a des villes où il y a 80, 90% de logements sociaux

00:31et qui forment malheureusement des clusters ethnico-religieux,

00:35vous qui parliez d'assimilation, se heurtent littéralement à ce que nous sommes en tant que France

00:41et pas en tant que modèle républicain avec ces valeurs de la République.

00:44Si déjà on arrivait à endiguer les souches qui amènent cette criminalité,

00:48ce serait déjà, je pense, une première option.

00:50Vous avez tout à fait raison.

00:51Ensuite, il me semble que les arbitrages sur le plan du budget doivent être revus.

00:55Quand vous avez 44% de la dépense publique et dédiée aux prestations sociales

00:59et très très peu sur le régalien,

01:01c'est difficile justement d'outiller nos forces de l'ordre

01:03afin qu'ils puissent endiguer le phénomène de criminalité.

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