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  • il y a 5 jours
Pour ce nouveau numéro du "Plus d’Éléments" sur TV Libertés, l’équipe de la rédaction, rassemblée autour d’Olivier François, se penche sur le dernier numéro d’Éléments qui cartographie la bêtise contemporaine. Bêtise wokiste ou militante, technoïde ou victimiste, sociale ou universitaire : partout, elle prospère, règne et mutile la pensée. Un panorama décapant d’une société en marche forcée vers la débilocratie. Avec Xavier Eman, Daoud Boughezala, Rodolphe Cart et François-Xavier Consoli.
Également au sommaire : immersion dans les hauteurs de la pensée avec Jean-Claude Milner, philosophe inclassable et saboteur du prêt-à-penser.
Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.
Pour commander Éléments : www.revue-elements.com/

Catégorie

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Éducation
Transcription
00:00Générique
00:00Chers amis, bonjour, bienvenue dans cette nouvelle édition du Plus d'Enamants,
00:18l'émission de la revue des idées pour la civilisation européenne.
00:21J'ai le plaisir d'avoir autour de moi quelques têtes nouvelles.
00:24Je commence par notre invité qui est pour la première fois sur ce plateau,
00:28François-Xavier Consoli, vous êtes maintenant un collaborateur régulier de notre revue,
00:32vous êtes l'auteur de déjà deux livres, je cite La République contre la France,
00:38qui est une sorte un peu de panorama contre-révolutionnaire,
00:41de la pensée contre-révolutionnaire,
00:44et puis un livre sur un autre sujet, sur les aventuriers,
00:47de Ungern à Zike, en passant par d'autres fous d'aventure.
00:51J'ai le plaisir de recevoir aussi notre ami Rodolphe Karte,
00:54bien connu des téléspectateurs de TV Liberté.
00:57Vous préparez, je crois, vous allez prochainement faire paraître un livre,
01:01d'ailleurs, sur un personnage que nous aimons beaucoup,
01:04qui est Jean-Luc Mélenchon.
01:04– Oui, une biographie intellectuelle.
01:06– Une biographie intellectuelle.
01:06– Je trouvais que ça manquait un petit peu à droite,
01:08donc là c'est une biographie critique, bien évidemment,
01:10mais avec un aspect quand même assez fouillis.
01:13– Je crois que nous aurons le plaisir d'en reparler sur TV Liberté.
01:17Xavier Aiman, notre cher rédacteur en chef,
01:21quel est votre dernier livre ?
01:22Parce que vous avez, je crois que vous préparez un livre
01:26qui va paraître prochainement.
01:27– Alors oui, c'est le troisième volume des chroniques
01:31d'une fin du monde sans importance,
01:33et le dernier ouvrage que j'ai publié,
01:34c'est l'enquête sur les écoles de journalisme.
01:36– Oui, sur les écoles de journalisme.
01:38– On va parler quand nous parlons de la pensée unique le mois prochain.
01:41– Tout à fait, c'est l'occasion.
01:42– Merci de votre présence.
01:44– Merci à vous.
01:45– Cher Daoud Bourrezala, que je ne présente plus,
01:48collaborateur très lié d'éléments,
01:51vous avez particulièrement participé au dernier numéro
01:55que je montre à la caméra,
01:57notre dernier numéro d'été qui est très riche.
01:59Je reprends le sommaire, nous allons parler d'abord
02:02du dossier principal, les 13 familles de la bêtise contemporaine,
02:05mais vous avez aussi un article sur l'histoire du nudisme
02:08par notre ami David Lépée, sur le nucléaire iranien,
02:12donc il y a peut-être un lien entre le nudisme et le nucléaire iranien,
02:14je n'en sais rien, je ne crois pas, nous vous verrons.
02:17Et un entretien avec Jean-Claude Milner,
02:19qui n'est pas nudiste, mais qui est un, on va dire,
02:21quelqu'un qui a un parcours intellectuel tout à fait intéressant,
02:24puisqu'il est passé de la gauche prolétarienne au fond à la réaction,
02:28avec une pensée qui a une…
02:29– C'est plus complexe que ça.
02:30– C'est plus complexe que ça, mais avec une pensée…
02:31– D'aucun le classe comme un néoconservateur.
02:34– Comme un néoconservateur, mais qui affronte un certain nombre
02:36d'idoles et de fétiches progressistes aujourd'hui, nous en reparlerons.
02:40Et puis, un entretien, depuis le temps que nous en parlions,
02:43avec Sylvain Guggenheim, dont l'intitulé,
02:47ça fera d'ailleurs plaisir à nos amis byzantins,
02:50« Non, les croisés n'étaient pas des barbares ».
02:52Voilà, et un entretien avec le groupe slovéne L'Aïbar.
02:55Alors, je rentre dans le vif du sujet,
02:57dans le vif du dossier principal du dernier numéro d'élément,
03:01les 13 familles de la bêtise contemporaine.
03:03Et j'ai retenu alors une phrase qui m'intéresse,
03:06que j'ai trouvée tout à fait intéressante,
03:07c'est, que je ne retrouve plus, peu importe,
03:09au fond, la bêtise aujourd'hui n'a jamais été aussi intelligente.
03:14Voilà, j'ai retrouvé.
03:15Alors, je donne la parole à Xavier Aymant.
03:17Pourquoi la bêtise n'a jamais été aussi intelligente ?
03:19– Oui, c'est un peu là aussi la fameuse phrase de Cocteau,
03:24le drame de la modernité, c'est que la bêtise s'est mise à penser.
03:27On a décidé de faire ce dossier d'été sur les familles de la bêtise
03:31pour, en fait, faire une sorte de panorama de ce qu'est la bêtise aujourd'hui.
03:38Et justement, on s'est rapidement aperçu que la bêtise ne concerne évidemment pas
03:42que des gens qu'on a l'habitude de présenter comme incultes, peu cultivés, etc.
03:46Mais qu'il y a aussi une bêtise des élites.
03:48Il y a une bêtise de nos politiciens, de nos représentants médiatiques
03:53qui étaient intéressantes à étudier.
03:56Donc, c'est pour ça qu'on s'est lancé dans ce panorama
03:58sous la forme d'un dossier qui se veut à la fois relativement léger,
04:02puisque c'est un numéro estival.
04:04Donc, il y a une partie un petit peu d'ironie caustique, évidemment.
04:08Mais il y a aussi des choses plus sérieuses.
04:09On parlera sans doute avec François-Xavier sur les questions de baisse du QI,
04:13de baisse de l'intelligence générale.
04:17Donc, voilà, il y a ces deux aspects dans ce dossier du numéro.
04:20– Et alors, quelles sont les 13 familles ? Est-ce qu'on peut les citer ?
04:23Et quelles sont leurs singularités ?
04:24Qu'est-ce qui réunit ces 13 familles ?
04:25Est-ce qu'entre les libéraux libertaires, les geeks et les islamo-bobos, c'est…
04:31– Alors, très honnêtement, je serais incapable de les citer les 13 familles.
04:33– Oui, non, non, j'imagine.
04:34– Mais l'idée, c'était en effet de faire ce panorama
04:37de façon assez ludique et assez ironique sur, par exemple, la famille Antifa,
04:42la famille libérale-libertaire avec chaque fois la figure du père,
04:47de la mère, du grand-père, de la grand-mère, le fétiche,
04:50l'objet symbolique, etc.
04:53– Et même dans la famille Antifa, le fils indigne qui s'est révolté…
04:57– Voilà, parfois, il y a des ratés, le fils indigne qui a basculé du côté obscur
05:01et qui se met à lire des livres interdits, etc.
05:04– Cher François-Xavier Consoli, Peggy disait qu'au fond,
05:09le pire était la pensée toute faite, une pensée qui, au fond,
05:12n'est qu'une mécanique plaquée sur du vivant,
05:15qui essaye de ne plus comprendre la réalité,
05:17mais qui appuie sur un bouton et puis on a la réponse.
05:19Une pensée aussi en gramophone, pour parler comme Orwell.
05:23Comment vous définiriez, vous, la bêtise, cher François-Xavier ?
05:26Et je voudrais m'arrêter sur l'article que vous avez consacré à la bêtise
05:30à travers la littérature, la manière dont les écrivains ont évoqué la bêtise.
05:33– Ah oui, si on prend littérature, c'est plus simple,
05:37parce que tout de suite, je trouvais difficile de m'embarquer
05:39dans une grande définition, mais j'ai fait une sorte de généalogie
05:44d'Aristophane à John Kennedy Tool, en passant par Jean-Paul, etc.
05:49Ce qui est bien avec la bêtise, c'est que ça ne vieillit pas,
05:52c'est un sujet inépuisable, et d'Aristophane à Kennedy Tool,
05:58on a des exemples absolument fabuleux.
06:01Et pour reprendre un peu ce que disait Xavier,
06:05je trouve que la bêtise, en plus, ne se démoche jamais.
06:09La différence près, si on parle d'aujourd'hui,
06:12c'est que la bêtise aujourd'hui est cool.
06:15J'ai noté quand même, en faisant le papier,
06:18en bossant aussi sur l'effet fling,
06:20qu'aujourd'hui, la bêtise, c'est une valeur.
06:23On pouvait en avoir honte dans les années 50, 60,
06:26parce qu'être bête voulait dire finalement être inadapté,
06:31être un abruti, ce n'était quand même pas très glorieux.
06:35Mais aujourd'hui, être un abruti, c'est quelque chose
06:39qui est fêté à la télévision.
06:41Je me souviens, il y a longtemps, il y avait eu une couverture d'éléments
06:43justement avec Hanouna.
06:45Et c'était un peu ça.
06:46Tout ce crétin.
06:46Tout ce crétin.
06:48Finalement, ça ne se démote pas.
06:49La preuve, même si Hanouna a un petit peu du plan dans l'aile aujourd'hui,
06:52mais il n'empêche que la bêtise, c'est toujours vendeur.
06:55Et justement, on parlait d'élite, il y a la bêtise d'en bas, si je puis dire,
07:00et puis il y a la bêtise d'en haut.
07:01Mais c'est un petit peu comme la délinquance, l'une a besoin de l'autre.
07:04Oui, mais d'ailleurs, à propos des élites, il m'est arrivé,
07:06je me permets de parler d'une expérience personnelle à la terrasse d'un café
07:10où je voyais quelques personnalités sans doute qui travaillaient dans le management
07:14et qui me disaient, ah mais ce soir, j'ai envie de me laver le cerveau.
07:17Ce qui est assez fascinant pour des gens qui appartiennent soi-disant à une élite.
07:21On rentre, on se met devant la télé ou devant TikTok ou que sais-je,
07:25et puis on déconnecte.
07:26Mais précisément, ça en dit long sur les soi-disant sachants.
07:31Si on a du niveau, si on est Bac plus 12, si on est responsable RH
07:35dans je ne sais quelle entreprise privée, etc.,
07:37qu'on a besoin de se déconnecter, peut-être que finalement, dans le fond,
07:40on n'a pas besoin de déconnecter grand-chose.
07:41– Est-ce que vous pensez que les formes de la bêtise ont changé ?
07:44Il y a eu une bêtise religieuse, il y a eu une bêtise athée et anti-religieuse,
07:48ou est-ce qu'au fond, c'est superficiel,
07:52et qu'au fond, la bêtise reste un même rapport à la réalité ?
07:57Est-ce qu'au fond, entre la bêtise pseudo-émancipée et la bêtise religieuse,
08:02il y a plus de liens qu'entre l'intelligence religieuse et l'intelligence philosophique ?
08:07– Si on se base sur l'intelligence, pardon, pas l'intelligence,
08:11mais la bêtise religieuse, étant donné que nous vivons dans un monde sécularisé
08:16où il n'y a plus de religieux, mais le religieux s'infiltre partout, quoi qu'il arrive.
08:21Le nouveau religieux aujourd'hui, qui est l'image, qui est la popularité,
08:27la starification, etc., a bien remplacé la fameuse bêtise religieuse,
08:32puisqu'aujourd'hui, finalement, on communie devant la télé, devant TikTok,
08:36devant Instagram ou que sais-je, mais la bêtise est toujours là.
08:40Mais elle est cool.
08:41– Oui, et elle est parodique, aussi.
08:43– Elle est parodique, parodique.
08:44– Oui, et la bêtise, c'est aussi une forme, entre guillemets,
08:47c'est-à-dire que quel que soit le contenu, c'est par exemple la certitude,
08:52la certitude absolue, la doxa, que ce soit en effet la bêtise religieuse
08:57ou anti-religieuse, elle s'exprime souvent par le fait de refuser le débat,
09:02de refuser la contradiction et d'être persuadée de son fait, de son savoir.
09:09Et ça, ça peut en effet avoir tous les contenus possibles,
09:11mais cette forme de refus du débat et de, comment dire,
09:16d'excommunication de toute contestation de sa pensée est sans doute,
09:20à mon sens, la forme de bêtise la plus répandue à l'heure actuelle.
09:23C'est-à-dire que les gens sont persuadés de savoir et ne veulent pas
09:26qu'on remette en cause leur certitude, on le voit sur les réseaux sociaux,
09:29ou dès qu'il y a la moindre contestation, on tourne tout de suite
09:32à l'invective ou à l'agressivité, parce que plus personne n'admet
09:35pouvoir avoir simplement tort.
09:38Et pour moi, ça, c'est vraiment une forme de bêtise,
09:41et elle peut avoir en effet toutes les étiquettes politiques possibles.
09:44Mais c'est cette forme de pensée qui est pour moi, en effet,
09:47l'expression de la bêtise contemporaine.
09:49– Ne peut-on pas dire que la bêtise contemporaine est aussi une bêtise
09:52très heureuse d'elle-même.
09:54Moi, je suis fasciné par un personnage qui est presque un personnage comique,
09:57d'ailleurs, qui s'appelle Mathieu Slama.
09:59Et Mathieu Slama, non seulement est heureux des fadaises qu'il peut dire
10:04ou des slogans qu'il répète, un peu d'ailleurs servilement,
10:07mais si on lui parle de la bêtise aujourd'hui, mais non,
10:10on lui parle, par exemple, de l'effondrement du système scolaire.
10:13Non, les enfants n'ont jamais été aussi intelligents.
10:15Ils sont beaucoup plus intelligents que leurs ancêtres
10:18qui étaient prisonniers des dogmes religieux, de la tradition,
10:22de la famille, etc.
10:23Est-ce que ce qui singularise la bêtise contemporaine,
10:27c'est cette, vous l'avez dit un peu, cette absence complète de doute,
10:30mais c'est ce bonheur, ils lâchent dans le bonheur.
10:32Ils sont heureux d'être bêtes et ils ne se rendent pas compte, sans doute.
10:34– Ce qui est fabuleux avec des gugus, parce que c'est exactement ça,
10:38des gugus comme Slama, c'est que là, on est dans la caricature au carré.
10:41C'est-à-dire qu'on a des gens qui posent un constat,
10:45qui posent une soi-disant pensée, qui disent c'est comme ça,
10:48et on peut leur mettre sous le nez une tartine en disant
10:51mais regardez, c'est pas la même expression,
10:53mais c'est de la merde qu'il y a sur la tartine.
10:54Ah non, non, c'est de la fraise, c'est de la fraise.
10:57Et quoi qu'il arrive, ça sera de la fraise parce que je l'ai décidé.
10:59Donc c'est ça, c'est-à-dire que, comme tu disais Xavier,
11:02on a des gens qui invectivent, et de l'autre, on a des gens qui refusent
11:06qu'on leur explique qu'ils ne savent pas,
11:08parce qu'en fait, ils ne veulent pas apprendre.
11:09Et c'est ça aussi la bêtise. La bêtise aujourd'hui, c'est reconnaître,
11:12enfin ne pas reconnaître justement qu'on ne sait pas.
11:15Et il faut être assez intelligent finalement pour savoir qu'on est un peu bête
11:19et qu'on est limité. Et aujourd'hui, non, on n'accepte pas d'être limité,
11:22on n'accepte pas de ne pas savoir.
11:24Au fond, la bêtise est liée aussi à une forme d'orgueil très contemporain.
11:27L'homme qui se prend pour un dieu, et au fond un homme profondément limité et idiot.
11:32Est-ce que vous avez ajouté quelque chose sur le dossier sur la bêtise ?
11:35Est-ce que vous pensez qu'il faut renouveler, tous les dix ans,
11:37faire un dossier sur la bêtise ?
11:38Puisque comme la bêtise, il y a des formes inédites qui naissent.
11:42Je crains qu'on puisse le faire en effet assez longtemps dans l'avenir,
11:46assez régulièrement.
11:48Encore une fois, on a aussi fait ce dossier pour nous abuser,
11:51parce que si on parle de la bêtise de façon trop componctueuse,
11:56on risque nous-mêmes de tomber un peu dans la fatuité.
11:58Donc ce n'était pas le but de l'opération.
12:01Mais c'est vrai que c'est un problème contemporain.
12:05On a l'impression que la bêtise aujourd'hui est en effet encouragée.
12:08Elle est développée, à mon sens, volontairement.
12:11L'effondrement, par exemple, de l'éducation nationale n'est pas du tout fortuit,
12:15ou n'est pas du tout inattendu.
12:18C'est une volonté politique qui est en place,
12:22puisqu'il est évidemment beaucoup plus facile de régner et de dominer
12:27une population de gens incultes et crétins que de gens un minimum cultivés,
12:32et en tout cas un minimum éclairés.
12:34Donc un des drames, pour moi, de notre époque,
12:37c'est que cette bêtise qui a toujours existé,
12:40dont on a tous en nous une part de bêtises, etc.,
12:43mais qui était très longtemps combattue,
12:45elle est aujourd'hui encouragée par les institutions,
12:48par l'environnement culturel,
12:50et c'est ça qui, je trouve, est une spécificité de notre époque.
12:53– Eh bien, écoutez, cher Xavier, j'encourage, oui…
12:58– Non, peut-être aussi mentionner un article intéressant
13:00de M. Devoyer sur le complotisme.
13:02– Ah oui, alors ça fait intéressant, oui.
13:03– Justement, c'est un article qui va peut-être faire un peu jaser.
13:06– Là, on peut parler de tous les articles, cher Rodolphe,
13:08que le temps nous est compté, mais en effet,
13:09le très bon article où il y a cette formule
13:11qui peut peut-être intéresser nos téléspectateurs,
13:15c'est qu'au fond, il dit le complotisme.
13:17– Et le « woke ».
13:17– Il faudrait le définir, d'ailleurs,
13:19parce que c'est un terme très vague.
13:20Le complotisme est à la droite, ce que le « woke » est à la gauche.
13:24Je trouve que c'est…
13:25– Oui, alors il va, à mon avis, faire jaser.
13:29Mais peut-être un point intéressant,
13:30c'est que, bien évidemment, il faut critiquer la doxa,
13:34on va dire, la parole autorisée
13:36que peuvent nous déverser les médias dits de grand chemin.
13:39Mais par contre, dire l'inverse de ce qui se dit,
13:42on va dire, à la télévision,
13:43ou justement dans ces médias autorisés,
13:46ne nous fait pas automatiquement tomber aussi dans le vrai.
13:49Donc là aussi, c'est peut-être une paresse
13:51qu'on peut retrouver parfois dans nos milieux.
13:52Il ne suffit pas de parler en négatif de nos élites
13:55pour tomber sur le vrai.
13:56Donc c'est un article, à mon avis, assez intéressant
13:58parce qu'il nous oblige, entre guillemets, à l'exigence
14:02et peut-être à nous sortir parfois d'une certaine paresse,
14:05même si, comme vous le dites très bien, Olivier,
14:07la notion de complot est aussi critiquable en soi.
14:10Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, c'est un stigmate,
14:12c'est un stigmate qu'on nous oppose, justement.
14:14Et il faut continuer à apporter une voix opposée,
14:17voire dissidente aux élites,
14:19mais ne tombons pas dans certaines facilités
14:21où si nos élites disent blancs,
14:22il suffit de dire noirs pour être dans le bon.
14:24Et bien, savoir penser contre soi-même
14:26est une hygiène intellectuelle de bave.
14:28Et lire aussi les adversaires,
14:30et essayer de les lire bien,
14:31pour devenir moins bête, évidemment,
14:32lire Élément tous les deux mois, cher Xavier Aymans.
14:35Tout à fait.
14:35Je pense que c'est aussi une hygiène intellectuelle
14:39de lire Élément.
14:40Alors, nous allons parler maintenant de Jean-Claude Milner.
14:42Alors là, on n'est plus dans la bêtise.
14:44On peut critiquer, contester la pensée de Jean-Claude Milner.
14:47Mais là, on a un intellectuel, un savant même,
14:50un certain Veigar, en tout cas.
14:52Oui, c'est un homme qui sait penser.
14:53C'est un très bel esprit, un être suprêmement intelligent.
14:56Vous pourriez le présenter un petit peu ?
14:57Son parcours peut…
14:58Le présenter en deux mots,
14:59c'est quelqu'un qui a aujourd'hui,
15:01qui est octogénaire,
15:03très vert intellectuellement,
15:04qui a une formation de normalien.
15:06Donc déjà, on en parle dans l'entretien,
15:08au début des années 60,
15:09en tant que normalien, philosophe,
15:12qui allait introduire linguistique en France.
15:14Il avait déjà une certaine assise intellectuelle
15:16à son échelle à Rue-Dulme.
15:18Et c'est quelqu'un qui, notamment,
15:21à partir de ses années de normalien,
15:23a milité dans un premier temps
15:26auprès des étudiants communistes,
15:28un cercle dont il a été exclu.
15:30On le raconte d'ailleurs pour déviation lacanienne,
15:33puisqu'il a aussi frayé un temps avec Lacan.
15:35Il a fréquenté même le propre Jean de Lacan,
15:38Jacques-Alain Miller.
15:39Et dans ses cercles,
15:40il a rencontré un certain Benny Lévy,
15:42avec qui il allait cheminer
15:44au sein de la gauche prolétarienne
15:45dans les années 70,
15:47ce groupuscule maoïste tristement célèbre.
15:50Et puis, comme vous le savez,
15:51chacun ensuite a poursuivi son chemin.
15:54Benny Lévy, qui s'est tourné vers l'étude juive,
15:56on en parle.
15:57Et puis Jean-Claude Milner,
15:58qui est devenu un intellectuel un peu inclassable,
16:00avec certains éléments
16:02qui peuvent le rapprocher
16:03d'un certain conservatisme.
16:06Et en même temps,
16:07avec quelques angles morts,
16:08par exemple,
16:08il réfute totalement la notion d'identité.
16:10Il a cette boutade dans l'entretien,
16:12mais qui est tout à fait sincère dans sa bouche,
16:13lorsqu'il dit l'identité,
16:15il y a des papiers pour ça en fait.
16:17Il y a toute une réflexion,
16:18à la fois sur l'identité de l'Europe,
16:20la place des Juifs en Europe,
16:23sur le Moyen-Orient aussi,
16:26sur l'État d'Israël,
16:27et puis aussi des rapports
16:29entre la France et l'Algérie,
16:30et même il se permet d'analyser aussi
16:33certains pans de l'histoire de France.
16:35C'est un entretien assez décoiffant
16:37pour les lecteurs d'éléments.
16:38Je pense que certains des propos
16:41de Jean-Claude Milner
16:42vont soit les choquer,
16:44soit les heurter.
16:45Oui, et d'ailleurs lui-même
16:46a été tout à fait ouvert à la contradiction,
16:49y compris de manière assez rude,
16:51notamment sur des questions comme Gaza,
16:54la question
16:55« Y a-t-il des civils innocents à Gaza ? »
16:57Lui prétend que non,
16:58en reprenant justement
16:59un vieil adage de Mao
17:00sur lequel le partisan
17:02pour type Hamas,
17:05pour avoir un certain succès,
17:07doit être comme un poisson dans l'eau
17:08dans son milieu.
17:09Donc,
17:09il en conclut que finalement,
17:12il n'y a pas de civils innocents à Gaza,
17:14puisque tout le monde est
17:15peu ou prou aux côtés du Hamas,
17:16c'est sa conclusion.
17:18Moi, je lui oppose l'argument inverse,
17:19qui est de dire,
17:20mais finalement,
17:21vous reprenez l'argument
17:22des mouvements radicaux
17:24anti-Israël,
17:24type Hamas,
17:25Hezbollah,
17:25qui prétendent qu'il n'y a pas
17:26de civils israéliens innocents,
17:28à mesure où tout israélien
17:30est astreint au service militaire.
17:31Et c'est quelqu'un
17:32qui a l'honnêteté intellectuelle
17:33de répondre « c'est vrai ».
17:35Voilà.
17:35– Ça m'étonne quand même
17:36sur l'identité,
17:37parce qu'il pense aussi
17:39sa judéité,
17:40en tout cas l'identité juive,
17:41Jean-Claude Milner,
17:42et il montre que la figure du juif
17:44est une figure de contradiction,
17:46parce qu'il incarne
17:47une forme de sens de la limite,
17:49on ne peut pas le réduire.
17:50– Absolument.
17:51Alors, pour simplifier à l'extrême…
17:53– Simplifier, évidemment.
17:54– Non, non, mais moi aussi,
17:54je vais simplifier pour ne pas entrer
17:56dans tous les méandres
17:56de sa pensée assez riche.
17:58Il explique que dans l'Europe
18:00des droits de l'homme
18:01post-hitlérienne,
18:02paradoxalement, le juif,
18:03comment dit-il,
18:05le juif de conviction,
18:06c'est-à-dire quelqu'un
18:07qui est vraiment à appliquer
18:08les 613 commandements,
18:10pas simplement quelqu'un
18:10qui est d'extraction juive,
18:12mais un juif religieux
18:13type Béni Lévi,
18:14n'a plus vraiment sa place,
18:15de mesure où lui incarne
18:16une certaine limitation,
18:18il incarne aussi
18:19le poids de l'héritage,
18:21c'est quelqu'un qui va s'isoler aussi,
18:23qui ne peut pas manger
18:23avec les autres,
18:24enfin, je simplifie à l'extrême,
18:25et donc il y a une espèce
18:26de hiatus.
18:28Après, il a aussi
18:29des thèses très radicales
18:30sur la question juive,
18:32le problème juif,
18:33entre guillemets,
18:33et la solution,
18:35entre guillemets,
18:36qui a été apportée par Hitler,
18:38qui voit comme une espèce
18:39de père spirituel inavouable
18:41de l'Europe démocratique
18:42aujourd'hui,
18:43je renvoie les lecteurs
18:45que ça intéresse
18:45à un de ses meilleurs livres,
18:47absolument,
18:48les penchants criminels
18:49de l'Europe démocratique,
18:50et puis on parle aussi,
18:52alors c'est peut-être
18:52le point sur lequel,
18:53finalement,
18:54on est le plus d'accord,
18:56à mon avis,
18:56il fait mouche sur l'Algérie,
18:57en expliquant qu'il y a
18:59une espèce de malentendu
19:00insoluble,
19:01d'un côté,
19:02on a des gouvernants français
19:03type Macron
19:04qui s'agenouillent,
19:05qui sont dans la repentance,
19:06la génuflexion,
19:08voilà,
19:08postcoloniale,
19:09et finalement,
19:10il explique que le pouvoir algérien
19:11ne veut pas du tout
19:12de repentance,
19:13il voudrait,
19:14lui,
19:14il est dans l'héroïsme,
19:15il est dans l'héroïsme
19:16du mythe FLN
19:17qu'il essaie de glorifier,
19:18la fameuse victoire militaire
19:20du FLN qui n'a jamais eu lieu,
19:22en fait,
19:22ils ont gagné politiquement,
19:23et donc,
19:24il y a une espèce de,
19:25et j'ai trouvé cette lecture
19:27très simple
19:27des relations franco-algériennes
19:31aujourd'hui,
19:31assez rafraîchissante,
19:32et je ne l'avais jamais vue
19:33sous cet angle-là,
19:34parce que ça paraît évident.
19:35– Oui,
19:35alors certains le disent aussi
19:37avant Milner,
19:37le fait que la lecture
19:39pro-FLN,
19:41enfin,
19:42du pouvoir algérien,
19:42est une lecture,
19:43en effet,
19:44complètement,
19:44une reconstruction
19:45de la vie.
19:47– Oui,
19:47et de l'autre côté,
19:48tous les gages que peuvent donner
19:48Macron et les autres
19:49sont en pure perte,
19:51dans la mesure où
19:52ce n'est pas ce que veut l'Algérie.
19:54L'Algérie veut être traité
19:55comme le gagnant de la guerre,
19:57un héros,
19:57et non pas une victime,
19:58qui est la glorification
19:59de la victime,
20:00c'est quelque chose
20:00de tout à fait occidental
20:01et post-moderne,
20:02finalement.
20:02– Bien sûr.
20:04Je vais repasser,
20:05parce qu'on parle de Milner,
20:06il parle beaucoup,
20:07une partie de l'entretien
20:08est consacrée
20:08à ce qui se passe
20:10en ce moment
20:10au Moyen-Orient,
20:11notamment à Gaza,
20:12mais aussi à la récente,
20:14non, il n'en parle pas,
20:15mais à la récente intervention
20:16israélienne en Iran.
20:18Vous avez justement,
20:20cher Daoud,
20:21vous êtes entretenu
20:22avec un géopoliticien,
20:23géopolitologue,
20:25j'arrive pas à dire…
20:26– Irano-américain,
20:27– Arthamoeni,
20:28voilà.
20:28Et alors,
20:29il y a une phrase
20:29qui m'a étonné,
20:30beaucoup de gens en France
20:32disent que l'intervention israélienne
20:34a mis interne
20:35à la menace iranienne
20:36et lui a cette phrase,
20:38au contraire,
20:39cette guerre a revitalisé
20:41la République islamique.
20:42– Oui,
20:43dans la mesure,
20:44il y a différents plans,
20:45il y a le fait que
20:46sur un plan politique
20:47et idéologique,
20:48le régime peut,
20:49à bon droit,
20:50jouer la carte patriotique
20:51en expliquant
20:52la patrie a été attaquée,
20:54vous mettre du côté
20:55de nos agresseurs,
20:56comme par exemple
20:56le fils du chat d'Iran
20:57relève de la haute trahison
20:58et il se trouve
20:59que la quasi-unanimité
21:00des opposants,
21:02lorsque la patrie est en feu,
21:04soutient non pas le régime,
21:05mais se porte
21:06et est solidaire
21:07en fait des habitants.
21:08Et puis à plus long terme,
21:10peut-être que,
21:11pour je ne sais
21:11combien de mois ou d'années,
21:12Israël a retardé
21:13un programme nucléaire,
21:14mais on a beau tuer
21:15des ingénieurs nucléaires
21:16sans prendre
21:17à des sites
21:18d'enrichissement
21:19de l'uranium,
21:20la recherche continue
21:21et surtout,
21:21l'argument massue,
21:22c'est que si l'Iran
21:25jugeait
21:27l'accession
21:29à l'arme nucléaire
21:30comme une espèce
21:30d'assurance-vie
21:31indispensable
21:32pour ne pas être attaquée,
21:33démonstration
21:34en a été faite
21:35par Israël
21:36qu'ils avaient raison,
21:37c'est-à-dire que
21:38s'ils étaient détenteurs
21:39de l'arme nucléaire
21:40comme la Corée du Nord
21:41par exemple,
21:41ils n'auraient certainement
21:42pas été attaqués,
21:44leur territoire
21:44n'est pas sanctuarisé,
21:46c'est le moins qu'on puisse dire,
21:46on l'a vu,
21:47et donc finalement,
21:49finalement,
21:50l'Iran a tout intérêt
21:51le plus vite possible
21:52à se doter
21:53de l'arme nucléaire.
21:54– Oui,
21:54alors je sais,
21:56ce qui est assez terrible
21:57c'est de voir
21:58que ces choses-là
21:59devraient sembler
22:01pas mainstream,
22:02mais c'est des choses
22:03qu'on n'entend pas
22:03dans la presse
22:04ou dans les médias
22:07de grand chemin
22:07comme dit notre ami
22:08– Disons qu'il y a,
22:09pour reprendre un peu
22:10une partie de la critique
22:11de Rodolphe
22:12sur le néoconservatisme,
22:13j'ai été surpris
22:14pendant la guerre
22:15de voir à quel point
22:15cette vision du monde
22:17a quand même de beau reste,
22:18c'est-à-dire qu'au motif
22:20que la société iranienne
22:22est très éduquée,
22:23ce qui est vrai
22:23et en grande partie
22:25opposée au régime,
22:25ce qui est vrai aussi,
22:26on pense qu'on peut
22:28aboutir à un changement
22:29de régime,
22:30finalement comme on change
22:31d'appartement
22:32ou que voilà,
22:35qu'on peut de l'extérieur
22:38via des bombardements
22:39israéliens
22:39démocratiser un pays,
22:41voilà.
22:43– C'est un peu
22:43le précédent,
22:44Rodolphe.
22:45– Oui, d'ailleurs…
22:45– On sait quelle catastrophe
22:46d'ailleurs ça provoque,
22:47que ce soit en Libye ou…
22:48– D'ailleurs, oui,
22:49vous avez tout à fait raison,
22:50Daoud,
22:50parce que les nouveaux
22:53néoconservateurs
22:54donnent à fond
22:54dans la bêtise,
22:55par exemple si on prend
22:56l'équipe de Franc-Tireur,
22:58ils reprennent directement
22:59les éléments de langage
23:00de Tsaal, par exemple,
23:01alors qu'on sait qu'à l'époque,
23:02on avait quand même
23:02des intellectuels
23:04un peu plus profonds,
23:06le père Glucksmann,
23:08bien évidemment,
23:08ou même, j'ai envie de dire,
23:09un ancien BHL
23:11qui était un peu plus intéressant
23:12que le récent,
23:13mais on voit que même ici,
23:15la bêtise a fait son œuvre,
23:17je pense aussi à l'équipe
23:17de Rudi Reichstadt,
23:18Conspiracy Watch,
23:20où là, on a carrément
23:21une meute anonante
23:23qui répète des éléments
23:24de langage sans aucune lecture
23:26et on en arrive à des arguments
23:28comme disait Daoud,
23:29où en fait,
23:30on souhaite le changement
23:31de régime comme si cela
23:32pouvait amener
23:33un changement profond
23:35de l'Iran.
23:36– Il y avait d'ailleurs
23:37des propos
23:37complètement absurdes,
23:39où j'entendais,
23:39je ne sais plus
23:39quel carré l'une fourrête,
23:40nous dire,
23:41mais si on est féministe,
23:42il faut embarquer l'Iran,
23:43quel est le rapport
23:45où on comprend qu'on peut…
23:46– Oui, c'est tout à fait
23:46conforme à son idéologie.
23:47– Oui, oui, bien sûr,
23:48mais c'est-à-dire,
23:49c'est qu'on peut évidemment
23:50ne pas souhaiter…
23:51– D'ailleurs,
23:52on peut voir,
23:53ne serait-ce que sur un plan écologique,
23:55le deux poids de mesure,
23:56toute l'hystérie
23:57qui avait été faite,
23:58peut-être à raison,
23:59autour de la centrale
23:59de Zaporizhia
24:00au début de la guerre en Ukraine
24:01et là,
24:02il semble que bombarder
24:03des centrales nucléaires,
24:04ça n'effraie personne.
24:05– Oui, c'est au Moyen-Orient
24:06peut-être
24:06que ce soit une autre humanité.
24:09Je m'en profite,
24:10il reste quelques minutes
24:11et je profite de la présence
24:12de François-Xavier Consoli
24:13et de Xavier Aiement
24:14qui évidemment collabore à Aiement
24:16mais collabore aussi
24:16à cette excellente revue
24:17qui est Livre-Arbitre.
24:19Le numéro vient de paraître
24:20et j'aimerais que vous en parliez
24:22parce que Livre-Arbitre,
24:24ce sont des amis
24:25de la revue Aiement.
24:26Vous avez consacré
24:27un dossier à Jean Raspail.
24:31– Oui.
24:31– Il y a une actualité
24:32de Jean Raspail
24:33avec la publication
24:34d'un de ses romans de jeunesse,
24:36la publication
24:37d'une biographie d'Emcel
24:38quelques mots
24:39sur Livre-Arbitre
24:40peut-être François-Xavier Consoli.
24:42– Sur le numéro en particulier ?
24:43– Sur le numéro en particulier.
24:44– Très, très, très riche.
24:46– Toujours très riche.
24:47C'est presque une gageur
24:49aujourd'hui
24:50de faire une revue
24:51de cette épaisseur.
24:53– 120 pages pour 120 pages.
24:55– Mais bon,
24:57quelque part,
24:58c'est une volonté.
25:00Plus c'est inutile,
25:01plus c'est beau.
25:03Mais non,
25:04mais ce qui est vraiment bien
25:04avec cette revue,
25:05c'est qu'on peut parler
25:07à fond du sujet.
25:09On peut creuser,
25:09quand on aime un auteur,
25:11que ce soit Raspail,
25:12que ce soit d'autres,
25:12il y a eu Lovecraft avant,
25:13il y a eu Jack London,
25:14etc.
25:15On peut passer par plein
25:18de biais différents.
25:19et ça, c'est très intéressant.
25:22Et en plus,
25:22à chaque fois,
25:23on a quand même des retours
25:24qui sont vraiment…
25:26C'est très, très…
25:27Ça fait vraiment plaisir
25:29quand même de se dire
25:29c'est un travail de qualité,
25:32en tout cas,
25:33je pense que c'est un travail
25:34de qualité,
25:35mais à la fin,
25:37ça se vérifie.
25:38– Ça se vérifie,
25:39donc je rappelle
25:40le dernier numéro d'élément,
25:42mais ça n'empêche pas
25:42de lire aussi
25:43le dernier numéro
25:44de la revue livre-arbitre
25:46dossier principal
25:47Jean Raspail,
25:47ça va peut-être
25:49l'écran apparaître à l'écran.
25:51Merci,
25:52je vous retrouve,
25:53je vous retrouve d'ailleurs,
25:54normalement c'est Patrick Luzinqui,
25:56mais c'est moi
25:56qui animerai son émission
25:57pour des raisons de vacances,
25:58je crois que notre ami Patrick
25:59est à Dubaï,
26:01voilà exactement,
26:02pour des vacances élégantes
26:04et de bon goût,
26:05comme Dubaï est quand même
26:06vraiment le pays
26:07le plus sympathique
26:08de cette planète.
26:09Et je vous retrouve
26:10à la rentrée
26:11pour un autre numéro
26:13du Plus d'éléments
26:13et d'ici là,
26:15cette année-là,
26:16exceptionnellement
26:17avec votre serviteur.
26:19Merci à vous,
26:20au revoir,
26:20bonne journée,
26:21bonnes vacances
26:22si vous êtes en vacances.
26:23Au revoir.
26:23Sous-titrage Société Radio-Canada
26:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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