«On ne peut plus accueillir 500.000 personnes par an car nous n’avons plus les moyens»

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Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes sont marquées par des violences urbaines de plus en plus fréquentes. Ce week-end elles ont été particulièrement intenses et généralement liées au trafic de stupéfiants. Pour Guillaume Vastel, membre du Conseil national UDI, «la France ne peut plus accueillir 500.000 personnes par an car elle n’a plus les moyens».

Transcript

00:00J'ai écouté attentivement l'extrait que vous venez de passer.

00:04Il fait effectivement un lien entre l'immigration et la délinquance.

00:09Mais si on écoute bien, il ne fait pas qu'un lien avec l'immigration.

00:12Il fait aussi un lien, alors on ne va pas parler d'indigence,

00:16mais de situation financière compliquée,

00:19des gens qui sont concernés, des familles qui sont concernées par cette délinquance.

00:23Et là où je peux peut-être vous rejoindre,

00:26une fois dans la soirée, ça ne sera pas beaucoup, mais ça sera déjà un début.

00:28Attention, ça peut être dangereux.

00:30C'est un début.

00:31Je vous rejoins sur quelque chose, et je ne suis pas le premier à le dire,

00:35déjà un communiste, Georges Marchel, a dit bien avant moi,

00:39on ne peut plus accueillir 500 000 personnes par an.

00:43Il a dit ça il y a 50 ans.

00:45Pourtant, il n'y a 50 ans.

00:46Il l'a dit au début des années 90.

00:48Il allait passer la main à Robert-Ruc.

00:51Mais ce qui est important derrière ça, c'est quoi ?

00:53C'est qu'on ne peut plus accueillir 500 000 personnes par an

00:56parce qu'on n'a à peine, et voire on n'a plus les moyens,

00:59de traiter décemment ceux qui sont...

01:00Mais pourtant, on le fait.

01:01Pourtant, on le fait.

01:02C'est la première erreur.

01:03Mais là, pour le coup, c'est peut-être aussi une responsabilité...

01:06L'UDI est allié du macronisme, je crois.

01:08C'est l'Assemblée nationale.

01:09Mais vous êtes allié avec les macronistes aujourd'hui.

01:11Vous êtes allié avec eux.

01:13Aujourd'hui, c'est Macron.

01:14Je vous rappelle que sous Jospin, il y avait 100 000 immigrés par an.

01:16Sous Sarkozy, 200 000.

01:17Sous Hollande, 300 000.

01:18Et aujourd'hui, on a 500 000 par an.

01:20Et vous êtes aujourd'hui allié avec les macronistes.

01:22Donc, vous êtes d'accord avec la politique du macronisme ?

01:25Alors, on participe à un gouvernement qui est dirigé par François Bayrou.

01:28D'accord.

01:28Dans lequel est l'UDI, le Modem et les LR aussi.

01:32Est-ce que l'immigration a baissé depuis qu'il y a ce gouvernement Bayrou ?

01:34Non, mais c'est pas le point.

01:34Le point, c'est qu'on ne peut plus les accueillir.

01:36D'accord.

01:37Parce que, justement, on est déjà sous pression.

01:39Que aujourd'hui...

01:40Et c'est là, le lien, en fait, il est ténu.

01:42Parce que, certes, la facilité de Sandrine Rousseau, c'est de dire

01:45ils sont pauvres.

01:46Vous comprenez ?

01:46Les pauvres.

01:47C'est vrai qu'il y a une sur-représentation de la délinquance

01:49chez les classes sociales les moins favorisées.

01:51Mais, force est de constater qu'aujourd'hui,

01:54ce sont aussi des personnes immigrées qui sont dans ces classes sociales.

01:57Vous voyez, il y a des frappes.

01:57Sous-titrage Société Radio-Canada

01:58Sous-titrage Société Radio-Canada

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