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L'ancien député Alexis Izard à propos des points de deal : «Lorsque vous attaquez les gros points de deal, vous ouvrez ensuite des guerres à ceux qui souhaitent récupérer ces points.»

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Transcription
00:00La vraie problématique, c'est que les points de deal, effectivement, il y en a beaucoup, c'est 3 000 points de deal, pas 30 000, mais ça reste énorme.
00:04Et la réalité, c'est que dedans, c'est plein de petits points de deal et des gros.
00:08Et lorsque vous attaquez à certains gros points de deal, vous ouvrez ensuite des guerres pour ceux qui souhaitent récupérer cette clientèle,
00:13parce que la clientèle, elle reste malheureusement, le point de deal, il s'efface, mais les personnes qui consomment vont juste aller acheter ailleurs.
00:18Et c'est là où la violence commence à prendre jour, parce que justement, il y a ces batailles de gangs qui essayent de récupérer les points de deal.
00:25Et ça, c'est justement l'inverse du pas de vague.
00:28C'est pour ça que les opérations Placnet, les opérations mettant, depuis Gérald Darmanin jusqu'à aujourd'hui Bruno Retailleau,
00:35mettant vraiment le trafic de stupes au cœur de la politique menée, ça crée de la violence.
00:39C'est vrai, c'est parce qu'on s'attaque aux points de deal, mais ça ne veut pas dire qu'il faut arrêter de le faire.
00:42Il faut continuer à le faire pour diminuer ces gros points de deal et il faut aussi sensibiliser les consommateurs,
00:47parce que tant qu'il y aura des consommateurs, les points de deal auront bon se fermer.
00:53Les gens iront dans d'autres points de deal et donc le trafic continuera.
00:55C'est important de le dire, c'est un peu populaire de le dire, mais c'est important que tant qu'il y aura de la consommation, il y aura des points de deal.

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