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Interrogée sur la loi agricole Duplomb vendredi 11 juillet, l’élue écologiste de Paris Sandrine Rousseau a suscité la polémique en déclarant : «J’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs». Une prise de position qui intervient alors même que le secteur agricole connaît d’importantes difficultés économiques. Interrogé sur le sujet, le journaliste Alexandre Devecchio affirme préférer «débattre avec une gauche qui a des arguments et qui s’intéresse aux classes populaires».

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Transcription
00:00Absolument d'accord. Je crois que c'est ce que révèle cette vidéo.
00:04Effectivement, parce qu'elle était dans une forme d'entre-soi,
00:07donc elle a dit ce qu'elle pensait profondément,
00:10c'est-à-dire un profond mépris de classe et des électeurs qui ne pensent pas comme elle.
00:13Et c'est révélateur de ce qui est devenu la gauche,
00:16une gauche qui était censée, dont la vocation était de s'adresser aux classes populaires.
00:21On voit que c'est très compliqué depuis des années,
00:23mais là on a une gauche qui désormais assume qu'en réalité les classes populaires sont d'extrême droite.
00:28Donc il ne faut plus leur parler.
00:29Ce sont des bouseux, des péquenots et on les emmerde.
00:32En fait, c'est ce qu'elle dit, des beaufs.
00:34Et peut-être qu'on pourrait les remplacer aussi par d'autres.
00:37Et la vie serait plus simple.
00:39Donc c'est extrêmement révélateur et je suis d'accord, je trouve que c'est dommage.
00:42Je préférerais débattre avec une gauche qui a des arguments,
00:46qui s'intéresse aux classes populaires et qui ne réduit pas comme ça,
00:51qui n'essentialise pas pour le coup,
00:52puisque c'est un grand mot qu'ils ont à la bouche, l'adversaire.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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