00:00Le début de l'acceptabilité c'est la justice, c'est ce que vous disiez il y a un instant, c'est-à-dire qu'en effet vous avez un François Bayrou qui est très clair sur
00:05telle prestation sera gelée, telle malade sera bien...
00:08Il faut plus de précision sur la taxation des plus riches, c'est ça ?
00:11Déjà, de point de départ, il n'y a en fait eu aucune précision sur la taxation des plus riches et nous nous attendons toujours.
00:16Madame de Monchal nous avait promis un mini-Zuchman, la ministre du Budget, une mini-taxe Zuchman sur les hauts revenus qui n'est jamais...
00:222% sur les patrimoines.
00:23Voilà, qui n'est jamais arrivé. Donc si vous voulez, on est dans cette situation-là.
00:27Deuxième point, l'effort doit être réduit. C'est-à-dire qu'aujourd'hui vous avez une proposition qui est tellement importante dans les montants qui sont en jeu
00:36qu'elle va casser l'économie française. Pourquoi ? Parce que la dépense publique c'est quoi ? C'est de la commande publique pour les entreprises.
00:41C'est des salaires. Donc si vous voulez, si vous cassez l'économie française en deux, vous allez vous retrouver dans un scénario qui est très défavorable.
00:47Vous allez avoir une spirale négative entre une croissance qui va être de plus en plus basse, un chômage qui monte et des comptes publics qui se dégraderont à nouveau.
00:53C'est ce qui s'était passé pendant la crise des dettes souveraines en zone euro.
00:57Il y a quelques années. Donc si le Premier ministre n'a rien appris de ce moment de crise-là, il y a un problème.
01:02Donc il faut réduire l'allure, réduire le volume et le faire dans la justice.
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