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Les Vraies Voix avec Albert Szulman, co-fondateur de Scale Up booster, accélérateur de start-ups dans l’IA ; Anthony Pinet, fondateur et CEO chez Wise Building ; Alain Rolland, président fondateur de Stations-e ; Gautier Dhaussy, co-fondateur de Delivrone, la start-up de livraison par drone pour les établissements de santé ; Amandine Vole, juriste à Hexadrone, autrice d'une thèse sur la réglementation des drones, elle a récemment participé à une table ronde à Marseille avec Delivrone.
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Judith Belaire.
00:04Et le jeudi soir, c'est une spéciale dite dédiée à l'innovation.
00:08Tous les jeudis duillet à 19h sur Sud Radio, ce soir focus sur les objets connectés
00:12et les nouvelles technologies qui transforment notre quotidien.
00:15C'est le retour d'Albert Schulman.
00:17Bonsoir.
00:18Vous êtes cofondateur de Scale Up Booster, c'est un accélérateur spécialisé dans le développement international des start-up,
00:23notamment dans l'IA, et à impact positif, c'est important, dans votre description.
00:28Et puis, on est aussi avec un de vos petits protégés, est-ce que je peux le dire comme ça ?
00:31Allez.
00:32Voilà.
00:33Alors, dans la boîte IA Connecté, focus sur Wise Building, justement, la télécommande du bâtiment
00:37qui est destinée à l'ensemble des acteurs de la vie de l'immeuble.
00:40Ça repose sur l'IA aussi.
00:41Et puis, alors, j'ai appris un truc, moi, sur l'IOT, Internet of Things.
00:45En français, ça donne Internet des objets.
00:47Vous êtes son fondateur, Anthony Pinay, et vous êtes avec nous.
00:49Bonsoir et bienvenue.
00:50Bonsoir.
00:51Alors, du coup, puisque vous avez la parole, je vous la laisse, Anthony.
00:55Oui, j'ai appris donc ce nouveau terme, Internet of Things, IOT.
01:01Qu'est-ce que c'est, exactement ?
01:03Et en quoi, justement, cette télécommande que vous développez s'inscrit dans cette globalité ?
01:08En fait, il y a deux étapes.
01:10Donc, l'IOT, tous les objets connectés vont être...
01:15Rapprochez-vous du micro, s'il vous plaît.
01:16Tous les objets connectés vont permettre de nous renvoyer des informations
01:22ou d'actionner des éléments dans l'immeuble pour qu'on puisse, en fonction de l'usage,
01:30avoir un meilleur confort ou un meilleur bien-être par rapport à son utilisation.
01:35Donc, nous, en gros, qu'est-ce qu'on fait ?
01:37On se sert de ces connecteurs-là.
01:39Ils vont nous renvoyer tout un tas d'informations.
01:42Ces informations, nous, on va pouvoir les capitaliser, les traiter
01:46et les renvoyer au gestionnaire de l'immeuble pour qu'ils puissent éventuellement régler au mieux l'immeuble.
01:52Ou alors, on va avoir des capteurs qui vont servir vraiment d'actionneurs
01:57pour, par exemple, avoir un autre attribut avec notre application.
02:04Donc, c'est vraiment une solution digitale tout en un.
02:06Voilà.
02:07Pour avoir un cas concret, par exemple, vous avez de l'IoT, des capteurs de présence qui sont mis sous une table.
02:13Nous, on a un module de réservation.
02:15Imaginons, la pièce, elle n'est pas réservée.
02:18Il y a quelqu'un qui s'installe à la place de cette position-là.
02:21Bon, ben, dans notre...
02:23Autoréservation, quoi.
02:24Autoréservation.
02:25Incroyable.
02:26Dans notre module, la réservation n'est plus possible.
02:29Alors, vous, Albert Schulman, chez Scalop Booster, justement, vous valorisez les startups françaises.
02:35Vous les ouvrez à l'international.
02:37Pourquoi vous choisissez...
02:39Vous avez choisi, par exemple, Wise Building dans ce cadre-là ?
02:42Alors, dans ce cadre-là, en fait, il n'aura échappé à personne qu'il y a un mouvement aux Etats-Unis depuis janvier dernier
02:47qui est « On va tous retourner au bureau. »
02:50Et après le télétravail.
02:52Et le problème, c'est que les uns et les autres, et les Américains comme les autres,
02:54ont pris les habitudes de fonctionner sur l'ensemble de leur vie de chez eux.
02:58Donc, de faire leurs courses, de passer leurs coups de fil, de s'occuper de leurs enfants.
03:02Les ramener au bureau, ce n'est pas si simple.
03:04On a le même problème en France, d'ailleurs.
03:05Absolument, ça commence à venir.
03:07Il y a déjà des grands groupes qui commencent à dire qu'il faut retourner au bureau.
03:10Eh bien, Wise Building est une solution qui va vite devenir indispensable pour ça,
03:15que ce soit ici ou aux Etats-Unis,
03:16parce que ça permet, effectivement, de pouvoir gérer l'ensemble des choses qu'on a gérées,
03:20que ce soit par rapport au bâtiment.
03:21Je veux plus de lumière, moins de lumière, je fais trop chaud, trop froid, tout ça, évidemment.
03:25Ou mon badge dématérialisé.
03:27Par exemple, si je voulais monter la clim dans le studio.
03:28Exactement. Je peux le faire tout seul.
03:30J'ai mon téléphone, je peux le faire.
03:31Mais même, je vois un défaut, je vois un problème de fissure, je peux l'indiquer tout de suite.
03:35Donc, ça sert aussi à l'endroit du bâtiment.
03:37Mais je peux aussi commander à manger, mais je peux aussi aller gérer mes choses extérieures.
03:40Je peux tout faire à partir de cette application.
03:42Et donc, c'est un peu comme si on était à la maison au bureau, quoi.
03:44C'est exactement ça.
03:45C'est pour ça que, un peu abusivement, j'appelais ça la télécommande.
03:50Mais c'est parce que ça permet d'avoir une interface qui nous permet de faire tout ce qu'on a besoin de faire
03:53dans le retour de chez soi au bureau.
03:56Oui, bien sûr.
03:57Alors, Anthony Pinet, est-ce que face à cette baisse du télétravail dont on entend parler,
04:01vous êtes plus sollicité par les entreprises, du coup ?
04:04Alors, nous, on est de plus en plus sollicité, oui, pour plusieurs raisons.
04:07Parce que, d'ailleurs, il faut qu'on simplifie l'accès et qu'on motive les employés aussi à retourner au bureau
04:13sans qu'on les y force.
04:15Donc, du coup, les...
04:16C'est un peu ludique aussi, quoi.
04:18Voilà, que ça soit plus ludique.
04:19Et puis, du coup, on met de plus en plus de services dans les immeubles.
04:22Mais c'est toujours difficile d'y accéder.
04:25Et donc, on va essayer de simplifier tout ça.
04:27Oui.
04:28Alors, comment vous garantissez la sécurité des données et des objets connectés dans l'immeuble ?
04:32Que ce soit un immeuble d'habitation ou un bureau, d'ailleurs.
04:35Oui. Alors, ça, c'est toujours la question qui se répète à chaque fois.
04:40Oui, mais c'est normal. On se pose tous des questions comme ça en ce moment.
04:43Tout à fait.
04:43Il y a quand même un gros, gros souci de hacking en général et de cybersécurité, quoi.
04:48Exactement. C'est pour ça que, bon, déjà, nous, en interne, on fait des tests
04:54pour éviter des tests d'intrusion et autres, pour voir que notre solution continue à être fiable.
04:59Ensuite, on a hébergé tous les codes et toutes les données sont hébergées en France
05:07sur des serveurs situés en France avec des systèmes de backup.
05:13Et toutes ces données-là, même si c'est nous qui les traitons, nous sommes sous-traitants
05:18parce qu'elles sont à disposition de nos clients.
05:20D'accord.
05:20On n'est pas propriétaire de ces données-là.
05:21Ok. Et alors, comment vous avez eu cette idée, vous, Anthony Pinay, de monter ce Wise Building ?
05:26D'où ça vient ? C'est quoi votre parcours ?
05:28Alors, avant de créer Wise Building, j'étais dans l'exploitation multitechnique d'immeubles.
05:34Ok. Donc, j'ai vu...
05:35Donc, c'est votre dada, j'ai envie de dire.
05:36Voilà. J'avais plusieurs responsables de sites et j'ai vu tout un tas de problématiques.
05:44Et en 2014, quand il y a eu une effervescence des applications mobiles,
05:50j'ai dit, bon, en fait, une application mobile pour un immeuble, pourquoi pas,
05:53ça pourrait résoudre tout un tas de problématiques.
05:56Et j'ai essayé de fabriquer et construire Wise Building dans cet objectif-là.
06:03Donc, vous avez fait appel à l'ingénierie, on imagine, et à des spécialistes, quoi ?
06:06Oui, oui, parce que, bon, je suis parti d'une feuille blanche, je ne connaissais rien en développement.
06:11J'ai fait appel à une agence de développement et puis après, j'ai internalisé.
06:15Et vous avez levé des fonds, on imagine ?
06:17Alors, j'ai levé des fonds très tardivement.
06:20Donc, j'ai créé en 2017 et j'ai levé des fonds en fin 2023.
06:24Pourquoi vous avez attendu aussi longtemps ? Parce que vous arriviez très bien tout seul, en fait ?
06:27Alors, pourquoi ? Parce que d'abord, avant de partir sur un produit en grande...
06:33Enfin, de le commercialiser à un plus grand nombre, vous savez, le digital, c'est une rupture technologique.
06:37Donc, il a fallu qu'on fasse tout un tas de tests avant d'avoir une solution fiable.
06:43C'est ce qu'on a fait.
06:44On a pris un peu de retard par rapport à nos concurrents en ayant ce choix-là.
06:47Mais aujourd'hui, on le rattrape.
06:48Et là, on va aller sur notre deuxième...
06:49Parce qu'on imagine qu'avec une technologie qui est en constante évolution,
06:52il faut vous tenir absolument tout le temps au courant de ce qui se passe.
06:55Et que donc, si vous commencez en 2017 et que vous levez des fonds en 2023,
06:57il y a quand même un gap entre le moment où vous avez commencé et le moment où vous levez les fonds en question.
07:01Tout à fait.
07:01Donc là, on a été aidé quand même par la BPI et par...
07:05Et par Scalop Booster.
07:07Et Scalop Booster, bien évidemment, qui nous a aidé à trouver aussi ces fonds-là.
07:12Et donc, pour se diluer le moins possible.
07:14Et puis après, ce qu'on a fait, on a eu aussi...
07:17J'ai fait un...
07:19Comment dire ? Un love money.
07:21Donc, des gens de mon entourage qui nous ont aidé.
07:23Ce que vous menez, c'est les gens de votre entourage qui vous adouinent.
07:25D'accord.
07:25Et alors, Albert Schumann, justement, Scalop Booster se différencie aussi comme ça des accélérateurs traditionnels
07:31en aidant les startups à aller chercher des fonds, notamment Wise Building.
07:34On peut parler de ce dossier-là, effectivement.
07:36Oui, en fait, notre métier, c'est d'aider les entreprises à croître plus vite.
07:40Croître plus vite, ça veut aussi avoir les moyens de le faire.
07:43Et donc, ça veut dire obtenir de l'argent qui soit dilutif, donc levée de fonds, ou non dilutif,
07:47que ce soit par les systèmes de BPI, par le support bancaire, etc.
07:51Donc, effectivement, on a cet ensemble de services que nous offrons à nos startups.
07:56Pas tout seul.
07:57On a beaucoup de partenaires qui sont spécialisés.
07:59Par exemple ?
08:00Eh bien, je ne vais pas en citer parce que je ne veux pas faire tout.
08:02D'accord.
08:02Parce que ça mettrai...
08:03Enfin, le problème de citer des partenaires, c'est que ça en...
08:06Vous êtes obligé d'en citer trois d'un coup.
08:07C'est ça.
08:08Voilà.
08:08Donc, mais dans la recherche de financement spécifique BPI ou européen, etc., on a des
08:13partenaires qui sont très qualifiés là-dedans et qui, justement, c'est eux qui traitent
08:16les dossiers parce qu'à un moment, il faut être spécialisé.
08:18Et alors, avec ce marché qui est quand même dominé par la Chine et les Etats-Unis en
08:22ce moment, est-ce que la France, elle a quand même les moyens de faire émerger ces
08:24futures licornes sans trop de difficultés ?
08:27Alors, oui.
08:28En fait, pour moi, il y a deux sujets.
08:30Dans le domaine de l'IA, parce que c'est un peu le sujet, il y a d'abord l'IA générative.
08:34On va avoir trois gros au maximum.
08:37C'est un peu comme le Windows, etc.
08:38C'est des operating systems et tout le monde va les utiliser.
08:41Après, la fiabilité de l'information, ça va être un vrai sujet.
08:44Là où on va pouvoir se différencier, c'est dans les solutions comme Waste Building ou d'autres.
08:47C'est-à-dire des solutions opérationnelles qui sont adaptées à une problématique
08:51et qui vont s'appuyer sur toute cette IA pour offrir des services prédictifs,
08:55des services temps réels d'adaptation parce que l'IA, ça permet également
08:59d'avoir tellement de remontées de la part des utilisateurs, des usagers
09:03que l'on peut adapter en temps réel l'offre que l'on fait pour qu'elle soit parfaitement.
09:07C'est ce que fait par exemple Waste Building qui utilise l'IA en particulier
09:10pour les remonter en permanence de l'usage réel qui sont faits des différents services
09:14pour pouvoir les adapter à cet usage.
09:16Et bien on va continuer à en parler de cette internationalisation
09:19et puis de ces très belles idées de nos start-up françaises.
09:22Avec vous, Albert Schumann, vous êtes cofondateur de Scale Up Booster
09:25et puis avec vous, Anthony Pinay, fondateur de Waste Building.
09:28Restez avec nous, chers auditrices, chers auditeurs, à tout de suite.
09:30Sud Radio
09:31Parlons vrai
09:32Les vrais voix Sud Radio
09:3517h-20h, Judith Bélair
09:38Pour cette spéciale innovation, nous sommes toujours avec Albert Schumann
09:41qui est cofondateur de Scale Up Booster, l'accélérateur spécialisé dans le développement international des start-up.
09:46Et puis, sa start-up justement, pardon, on va y arriver, Waste Building avec Anthony Pinay.
09:52Anthony Pinay, vous avez fondé cette start-up qui est spécialisée en fait,
09:56alors ça c'est Albert qui m'a soufflé, ça c'est une télécommande du bâtiment
09:59destinée à l'ensemble des acteurs de la vie de l'immeuble.
10:02Alors en fait, plutôt qu'une télécommande, c'est une interface quoi.
10:04Oui, c'est une application mobile.
10:06Voilà. Alors, justement, pour parler de l'internationalisation,
10:09vous, chez Scale Up Booster, le but c'est d'internationaliser en fait vraiment les start-up
10:14que vous incubez en fait, c'est ça ?
10:18Qu'on accélère, parce que les incubateurs ne sont pas dans nos locaux.
10:21D'accord, donc elles sont incubées ailleurs, mais vous, vous intervenez en plus par-dessus
10:25pour ouvrir l'international.
10:27Alors sur un truc comme Waste Building, justement, on est quand même sur du savoir-faire franco-français en plus,
10:31pour le coup. Le but, c'est aussi d'exporter notre savoir-faire à l'international.
10:35C'est ça. En fait, l'accélération internationale a un objectif.
10:39C'est souvent que dans ce qu'on appelle, dans le monde des start-up, le Product Market Fit,
10:42donc l'adaptation entre un problème que je veux résoudre et la solution que je peux apporter,
10:46ce n'est pas forcément la société qui est à côté de moi en France,
10:50qui a un problème le plus criant.
10:53Et donc, il vaut mieux aller chercher ceux qui ont un problème tellement criant
10:55que ma solution va être achetée le plus rapidement possible,
10:57plutôt que ceux qui disent c'est intéressant, c'est ce que les Américains appellent un nice to have.
11:01C'est intéressant, mais on verra plus tard.
11:03Et donc, c'est là où il faut se poser la question, dès le départ, quand on montre sa start-up,
11:07quelles sont les cibles qui sont les plus adaptées, qui ont le plus besoin d'une solution comme elle-même.
11:12Exactement.
11:13Et vous, chez Westbuilding, c'est un peu ce que vous faites, en fait.
11:15Il y avait ce problème du retour au bureau, il y avait ce problème de la gestion, en fait, en global,
11:20des immeubles, et tant particuliers d'ailleurs, je crois, que les immeubles professionnels.
11:25Et c'est votre solution, en fait, Westbuilding.
11:27C'est comme ça que vous avez réfléchi le projet ?
11:29C'est comme ça qu'on a réfléchi.
11:30Bon, au début, il n'y avait pas ce problème de retour au bureau,
11:33mais du coup, après, on s'est adapté, puisque le marché avait changé.
11:37Et du coup, ça nous a créé encore plus d'opportunités,
11:41et surtout les nouveaux modes de travail,
11:43parce que tout a été révolutionné dans les immeubles de bureaux.
11:47On n'opère pas du tout de la même façon,
11:50donc il a fallu qu'on s'adapte assez rapidement par rapport à ça.
11:52Alors, c'est quoi les changements majeurs, par exemple ?
11:54Le flex office, depuis avoir son propre bureau.
11:59Maintenant...
12:00Il y a beaucoup d'entreprises qui font ça, effectivement.
12:01Une majorité, puisqu'ils ont réduit de toute manière,
12:04ils ont optimisé le nombre de bureaux par rapport au nombre de collaborateurs.
12:08On a ce qu'on appelle un foisonnement.
12:10Donc, du coup, si tous les employés devaient venir le même jour, en même temps,
12:13il n'y aurait pas suffisamment de postes de travail pour eux.
12:15Donc, ils sont obligés de rester en télétravail, finalement, en partie, quoi, quand même ?
12:19Oui, ils sont obligés.
12:20Après, ce qu'on a pu voir, c'est aussi qu'avant la crise du Covid,
12:25malgré qu'il n'y avait pas forcément de télétravail,
12:27quand on ajoute les congés payés, les RTT, les maladies,
12:31bon, il y avait un taux d'absentéisme suffisant aussi.
12:34Avec le nouveau budget 2026, on en a parlé pendant toute cette émission des vrais voies.
12:38Il y a quand même pas mal de choses qui vont sauter.
12:41Alors, quand on parle, justement, de cette télécommande du bâtiment,
12:44qu'on parle des professionnels, ça en a bien compris,
12:46comment ça s'adapte au particulier ?
12:48Au particulier, ça va être plutôt dans les immeubles de copropriété, par exemple,
12:53où là, ça va être vraiment un outil central pour la plupart des résidents,
12:59et donc, du coup, pour le report d'incidents...
13:01Pour faire remonter des choses au syndic et tout ça.
13:02Voilà, exactement.
13:03Et aussi, la chose qu'on a rajoutée, c'est le côté vraiment sûreté-sécurité,
13:08où on est connecté s'il y a une alerte d'incendie.
13:10On sait qu'encore, les immeubles ne sont pas encore super bien équipés dans le résidentiel
13:14de détecteurs d'incendie.
13:15Bon, ben là, dès qu'il y a une alerte d'incendie, ça communique à vraiment tout le monde,
13:20et de façon pertinente.
13:22Et d'un point de vue de l'internationalisation,
13:24bon, là, pour l'instant, vous n'êtes qu'en France ?
13:26Alors, on est en France, on a quelques pas aux US...
13:29Grâce à Skylab Booster ?
13:30Exactement, exactement, qui nous ont accompagnés depuis 2021, quand même.
13:34Donc, c'est plus qu'un accélérateur.
13:37Albert, ils nous tiennent quand même un peu par la main,
13:40et puis ils nous habituent vraiment à se familiariser avec l'international,
13:45parce que ce n'est pas du tout les mêmes approches,
13:48et vraiment, les bénéfices qu'on peut mettre en avant en France,
13:53ce n'est pas forcément ceux qu'on va mettre aux US,
13:55ou pas forcément de la même façon.
13:56Alors, il y a les US, et puis il y a le reste du monde.
13:59Oui.
13:59C'est quoi votre ambition ?
14:01Mon ambition, c'est à l'international, mais après, il faut faire en fonction.
14:04Quel marché en premier ?
14:05Alors, en premier, déjà, le nord-américain,
14:08et après, l'Asie, parce que l'Asie, il faut qu'on puisse aller aussi dans des pays où...
14:13Par exemple, la Chine, notamment.
14:16Par exemple, le Japon.
14:17Oui, d'accord, plus le Japon au départ.
14:19Et après, un gros cheval de bataille.
14:21Ça vous fait sourire, le Japon, avant la Chine, Albert Schulman ?
14:24Moi, je suis fan de plutôt aller au Japon qu'aller en Chine.
14:27Oui ? Pour quelles raisons ?
14:29Je pense qu'à un moment, il faut faire des choix.
14:31Et faire le choix de la Chine, je ne suis pas sûr que ce soit toujours le meilleur choix aujourd'hui.
14:35Oui.
14:36Il y a beaucoup de pays où on peut aller.
14:37Ils sont un peu partout, déjà, dans la technologie, on va dire.
14:39Oui, et puis, ils ont une capacité à copier, qui est quand même proverbiale.
14:47Il y a plein d'autres endroits où on va aller se développer avant de se frotter à un pays dans lequel on ne comprend pas tous les codes,
14:54et dans lequel la culture est suffisamment différente pour que ce soit plus compliqué.
14:58C'est déjà compliqué d'aller aux Etats-Unis.
14:59On pense qu'on connaît, parce qu'on a vu des séries américaines,
15:02mais en fait, on ne sait pas faire du business aux Etats-Unis comme le font les Américains.
15:05Donc, ce n'est déjà pas si simple.
15:07Je pense que ce n'est pas la peine de vouloir monter l'Everest face noire avec une petite cuillère.
15:10On peut se faire un peu moins compliqué.
15:12J'adore l'image.
15:13Et alors, quand vous tenez la main à une start-up, comme vient de nous le dire Anthony Pina,
15:16en tout bien et en tout honneur.
15:17On l'experte bien.
15:19Attendez, parlons vrai sur ce radio.
15:20Pourquoi ? Il y a des trucs à planquer dans l'histoire ?
15:22Pas du tout.
15:22Non, jamais.
15:23Donc, quand vous tenez la main à une start-up, comme celle d'Anthony Pina,
15:26que je rappelle Wise Building,
15:28vous le conseillez aussi sur comment, effectivement, ce qu'il nous expliquait,
15:30comment il doit s'adapter au marché auquel il va proposer sa solution.
15:34Donc, par exemple, entre le marché français et le marché américain
15:37sur une solution telle que la sienne, qu'est-ce qui diffère ?
15:40On va prendre un exemple.
15:41C'est la proposition de valeur qui n'est pas exactement la même.
15:44Jusqu'à il y a encore un an et demi,
15:47une des propositions de valeur, c'est toutes les économies...
15:49En France, c'était toutes les économies qu'on peut faire en termes d'énergie,
15:51en termes d'impact environnemental, etc.
15:53Vous pouvez toujours essayer aux Etats-Unis...
15:55Non, ils s'en foutent.
15:57C'est combien je viens de l'argent, j'ai envie de dire.
15:59Non, ça a toujours été comme ça avant ?
16:01En fait, c'est plus officiel depuis Trump,
16:05mais c'était quand même très là avant.
16:08C'est-à-dire qu'officiellement,
16:09on est à fond pour l'environnement,
16:11mais j'économise combien ?
16:13La différence, c'est plutôt le côté un peu blunt,
16:17le côté direct où ils disent les choses...
16:19Ils sont détendus avec l'argent, on peut le dire aussi,
16:21ce qui n'est pas forcément notre cas en France.
16:23Ils ont toujours été.
16:24Il n'y a pas la même relation à l'argent.
16:27Donc, on n'amène pas le projet de la même manière forcément.
16:28On parle tout de suite de chiffres, en fait, c'est ça ?
16:31En fait, on parle tout de suite de
16:32qu'est-ce que j'y gagne ?
16:33À quoi ça me sert ?
16:35Et donc, on ne perd pas de temps.
16:37On a des rendez-vous...
16:38Une des grandes différences entre les Etats-Unis et la France, par exemple,
16:41c'est qu'en France, pour travailler avec un grand groupe,
16:42il va falloir un certain nombre de réunions
16:44avec un certain nombre de personnes pour que les gens se disent que...
16:46Oui, et puis il y a des validations à étage aussi, oui.
16:48Exactement.
16:49Et d'ailleurs, on a fait une étude...
16:50Moi, je suis le conseil numérique de la région Île-de-France,
16:52même si on ne voit pas beaucoup,
16:54enfin, j'y étais.
16:54Et on a fait une étude sur 192 cartes...
16:57Avec Mme Chappaz.
16:59En B2B.
17:01On leur a posé une question très simple.
17:03À partir du premier rendez-vous avec un corporate,
17:05combien de temps vous a-t-il fallu pour signer,
17:07je ne crois pas d'être payé,
17:07votre premier POC payant ?
17:10Oui.
17:10Ça a aussi eu les réponses entre 8 et 18 mois.
17:12La moyenne qu'on a trouvée sur cet échantillon,
17:14très prudent, était de 14,3 mois.
17:17Aux Etats-Unis, il faut entre 3 et 5 mois.
17:19Bon, mais quand on entend ça,
17:21on se dit qu'on va avoir du mal à les rattraper
17:22dans le développement, quand même.
17:23Alors oui, on va avoir du mal à les rattraper,
17:26mais c'est pour ça que toutes les startups
17:29qui, comme Westbuilding, sont dans l'IA,
17:30ont vraiment des choses à raconter.
17:32On a une réelle capacité d'innovation et de créativité
17:34qui est franchement, pour moi,
17:36une des plus importantes au monde.
17:40Il faut juste qu'on les aide à accélérer
17:42la qualité et la vitesse de leur exécution
17:43pour qu'elles puissent prendre leur envol plus vite.
17:45Et c'est ce qu'on essaie de faire.
17:46Allez, Anthony Pignon va vous laisser le mot de la fin.
17:48Quelques mots sur l'IA, justement.
17:49Comment vous l'intégrez dans votre solution Westbuilding ?
17:52Alors, comment on l'intègre ?
17:53On l'intègre déjà progressivement,
17:55parce que du coup, on ne veut pas faire non plus n'importe quoi.
17:57Et puis après, il faut quand même démystifier l'IA
18:00parce qu'on en entend parler dans tous les sens.
18:03Et aujourd'hui, il y en a qui l'utilisent aussi
18:05de façon très commerciale.
18:07Et quand on creuse un peu, derrière, il n'y a rien.
18:09Donc nous, plutôt que de véhiculer énormément de notions là-dessus
18:14et un peu de bullshit dessus,
18:18on y va progressivement et à tâtons.
18:21Et c'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai intégré aussi
18:22la commission IA de la Smart Building Alliance
18:25pour qu'on puisse intégrer l'IA dans les immeubles
18:28au travers des solutions numériques
18:30de la façon la plus pérenne et durable possible.
18:38Merci à tous les deux.
18:39Albert Schumann, je rappelle que vous êtes cofondateur
18:41de Scale Up Booster
18:41et que d'ailleurs, ceux qui nous écoutent,
18:43s'ils ont une start-up qui cartonne
18:45et qu'ils ont envie de se développer à l'international,
18:46il faut qu'ils viennent vous voir.
18:47On est d'accord.
18:48Avec plaisir.
18:48Voilà, et puis vous, Anthony Pinet,
18:50vous êtes le fondateur de Wise Building
18:52et d'ailleurs, c'est une solution,
18:55une application connectée
18:56destinée à l'ensemble des acteurs
18:58de la vie de l'immeuble et du bâtiment.
19:00Merci beaucoup.
19:01Merci à tous les deux.
19:02Je crois qu'on se retrouve jeudi prochain,
19:04Albert Schumann, si je ne m'avise.
19:05Si vous m'invitez, ça sera écouté.
19:06Je vous invite.
19:07Allez, à tout de suite.
19:08Restez avec nous.
19:10Sud Radio.
19:11Sud Radio.
19:11Parlons vrai.
19:12Parlons vrai.
19:13Sud Radio.
19:13Parlons vrai.
19:14Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h,
19:17Frédéric Brindel,
19:18Judith Beller.
19:19Eh non, c'est Judith Beller toute seule
19:21qui est là, mais ce n'est pas grave.
19:22On l'embrasse, Frédéric Brindel.
19:23Nous sommes avec Alain Roland
19:24qui est président fondateur de Station E.
19:27Bonsoir, Alain.
19:28Bonsoir.
19:29Alors Alain, j'ai vu que vous aviez
19:30près de 500 stations en France.
19:32Vous êtes parmi les plus grands
19:33réseaux de bornes français.
19:35Alors, des départs en vacances,
19:37roulez-vous, vous, en électrique ?
19:39Enfin, roulez d'ailleurs en électrique.
19:40Est-ce que c'est facile ?
19:42Oui, alors ça fait déjà 8 ans
19:44que je roule avec des véhicules électriques
19:46et on en trouve partout
19:48maintenant des chargeurs.
19:48Donc, ce n'est plus du tout un problème.
19:50D'accord.
19:51Et donc, les stations E, évidemment,
19:52elles proposent ça comme service, notamment.
19:56Alors, nous, on a des chargeurs.
19:58On a 500 stations.
19:59Et puis, sur ces stations,
20:00pour payer, on a soit la carte de crédit
20:02puisqu'on a un lecteur de cartes,
20:04mais aussi un badge station E.
20:05Voilà, vous avez un badge universel
20:07pour recharger, c'est ça ?
20:09C'est ça.
20:09Donc, en fait, il a des différences
20:11par rapport à d'autres
20:11puisqu'il y en a plusieurs.
20:12Le nôtre, il est offert.
20:14Donc, quand vous le commandez,
20:14vous l'avez gracieusement.
20:16Et puis, derrière,
20:17il va se charger partout.
20:19Et puis, la particularité,
20:20c'est que sur nos stations,
20:21quand vous chargez avec notre badge,
20:23pour ceux qui sont encore à l'essence,
20:25vous payez 70 centimes le litre d'essence
20:27en équivalent électrique,
20:29si je peux dire.
20:29Bon, il faut vite passer à l'électrique, quoi.
20:32Est-ce que c'est simple de recevoir
20:34ce badge station E, justement ?
20:36Alors, comment ça se passe ?
20:38Il y a un site web station E,
20:40enfin, station avec un S-e.com.
20:42Puis, en trois jours,
20:43on reçoit son badge à son adresse.
20:45Encore une fois, c'est offert.
20:47Et puis, après, on peut activer son badge
20:49avec du prépayé,
20:50comme on le connaît dans la téléphonie mobile,
20:51ou encore le mettre sur sa carte bleue.
20:54Alors, j'ai vu que vous aviez également
20:55une application qui est très utile
20:57pour les utilisateurs de véhicules électriques
20:58et hybrides rechargeables.
21:01Alors, on a un réseau,
21:03on a des badges qui vont évidemment partout
21:05sur tous les autres réseaux.
21:06Donc, le badge marche partout.
21:07Évidemment, on ne prend pas de marge.
21:09On est au prix de ce que vous constatez
21:12sur les autres réseaux.
21:13Et puis, notre application,
21:14elle va sur Apple et Android.
21:16Et puis, elle a une particularité,
21:17c'est que sur tous les sites compatibles,
21:20alors il y en a évidemment plus de 150 000 points,
21:22vous avez le prix de la recharge.
21:24Donc, par exemple, vous partez en vacances en ce moment,
21:25vous avez le chiffre de la cadeau.
21:28Vous avez toutes les stations qui sont autour
21:30et vous allez comme ça pouvoir voir les prix.
21:33Alors, ne bougez pas trop, Alain,
21:34parce qu'on ne vous entend pas très bien.
21:35J'ai appris que vous étiez ce matin à l'Elysée.
21:37En quelques mots, qu'est-ce qui s'est passé ?
21:39Qu'est-ce que vous avez dit ?
21:39Qu'est-ce que vous faisiez à l'Elysée ?
21:42On a surtout expliqué qu'on était une société
21:46qui contribuait à l'effort national
21:48sans utiliser d'argent public
21:50et de déployer des chargeurs.
21:52C'est le sujet en ce moment.
21:55Et donc, ça permettait de prendre le badge de Station E,
21:58c'est contribuer au déploiement de nos stations
22:00sans l'argent public
22:01et donc dans l'intérêt de tous.
22:03C'est notre humble contribution.
22:05Eh bien, merci beaucoup pour votre venue aujourd'hui, Alain Roland.
22:09Je rappelle que vous êtes fondateur et président de Station E.
22:12Alors, Station E, c'est la start-up française
22:14spécialisée dans les stations multiservices connectées,
22:17recharge notamment pour les véhicules électriques.
22:19Il y a des casiers, connectivité 4G, 5G.
22:22On vous souhaite justement une belle route
22:25et une belle continuation.
22:26On espère que ça va continuer à se développer.
22:29Merci.
22:29Je n'ai plus bougé.
22:30Vous n'avez plus bougé, c'est bien.
22:32Restez là surtout.
22:33Sud Radio, Station Multiservices.
22:37Vous a été présenté par
22:38les bornes électriques Station E
22:40et son badge universel
22:41pour des usagers libres et heureux.
22:44Informations et conditions.
22:45Station avec un S-E.com
22:48Et on continue cette spéciale innovation
22:50avec Gauthier Dossi
22:52qui est ici présent en studio
22:54cofondateur de Deliveroon
22:55qui est une start-up spécialisée
22:56dans la livraison par drone
22:57pour les établissements de santé.
23:00C'est ça ?
23:00C'est exactement ça.
23:01Bonsoir.
23:01Merci pour l'invitation.
23:02Et on est aussi avec Amandine Voll
23:04qui est juriste à Hexadrone
23:05et qui conçoit des drones modulaires
23:07fabriqués en Haute-Loire.
23:09Bonsoir.
23:10Bonsoir.
23:11Alors, Gauthier Dossi, justement,
23:14votre drone, il est capable de transporter
23:16donc jusqu'à 3 kg,
23:17ce qui est pas mal.
23:18et puis il est utilisé pour acheminer
23:20prélèvements biologiques,
23:21médicaments,
23:21les maternels ou défibrillateurs
23:23entre les CHU.
23:25Oui, c'est ça.
23:26Alors, comment vous avez eu cette idée ?
23:28Alors, pour la petite histoire,
23:32en 2020,
23:34on a commencé à travailler
23:35sur la livraison du dernier kilomètre,
23:38la livraison de plats préparés
23:40dans les zones rurales.
23:41On avait vu une étude Amazon
23:43qui disait que 80% des colis dans le monde
23:46faisaient moins de 3 kg.
23:49Les grands distributeurs nous disaient
23:51en fait, nous,
23:52tout le monde veut le faire
23:54mais ça coûte trop cher
23:56et le consommateur final,
23:58il veut pas,
23:59il est pas content du service
24:00et il est pas prêt à payer.
24:02Donc, assez vite,
24:03on est arrivé sur de la technologie,
24:04assez vite,
24:04on s'est dit
24:05en fait, le drone, c'est super
24:06parce que ça permet de livrer les gens
24:07quand ils sont chez eux,
24:08hyper rapidement
24:09et de façon décarbonée.
24:10Donc, on est arrivé là-dessus.
24:11On monte un POC
24:12en se disant
24:13ça va être les Leclerc,
24:15les Carrefour,
24:15les Auchan qui nous appellent
24:17et en fait, pas du tout.
24:18D'accord.
24:19Pas du tout ça qui s'est passé.
24:20C'est le CHU qui vous ont appelé ?
24:22C'est le CHU de Rouen
24:22qui nous appelle
24:23et qui nous dit
24:24nous les prépéparés
24:26ça nous intéresse pas
24:27par contre,
24:27si vous voulez sauver des vies,
24:28appelez-nous.
24:29Incroyable.
24:30Alors là,
24:31on découvre un nouveau monde,
24:32forcément,
24:32on connaissait pas du tout.
24:34On comprend
24:35la problématique des urgences,
24:38on touche du doigt
24:39les flux logistiques
24:40hospitaliers
24:41et on s'est dit
24:43mais oui, bien sûr,
24:44les drones doivent servir
24:45à ne pas livrer des pizzas
24:45mais sauver des vies.
24:47Et donc,
24:47fin 2021,
24:48on monte la boîte
24:49en se disant
24:49il faut les drones
24:51pour la santé
24:51et on va travailler
24:52pour les établissements de santé.
24:54Et alors,
24:54vous transportez,
24:55parce que c'était une question
24:55que je vous ai posée hors antenne
24:56mais je vais vous repenser
24:57à l'antenne
24:57parce qu'on se dit
24:58par exemple,
24:59les organes,
25:00ça serait pas mal
25:01de pouvoir les transporter
25:03par drone,
25:03ça irait plus vite.
25:04Alors,
25:04vous pouvez pas encore,
25:05c'est trop lourd,
25:05c'est ça ?
25:06Oui,
25:06alors,
25:07nous,
25:07comme toute jeune entreprise,
25:11on essaie
25:11d'être très bon
25:14dans un domaine
25:15en particulier,
25:16un ou deux domaines
25:16en particulier,
25:18et nous,
25:18on s'est focussés
25:19en priorité
25:21sur les prélèvements biologiques.
25:22Ce qui est prélèvements biologiques,
25:23c'est les analyses de sang.
25:24Vous savez,
25:25un tube de sang,
25:26ça fait 12 grammes.
25:27Incroyable.
25:27On n'y pense pas en fait.
25:30Ça fait rien du tout.
25:32Et par contre,
25:33derrière un tube de sang...
25:33C'est-à-dire qu'on peut en transporter
25:34beaucoup en 3 kilos.
25:35Ouais, 250.
25:36Ouais, c'est énorme.
25:37Du coup,
25:38parce qu'effectivement,
25:39il y a aussi des conditions
25:40de transport à respecter,
25:41mais ce que ça veut surtout dire,
25:43c'est que derrière un tube de sang,
25:44il y a un patient,
25:44il y a un médecin
25:45qui attend un diagnostic,
25:46il y a un patient
25:46qui a besoin de soi
25:47d'être rassuré très vite,
25:49le plus vite possible,
25:50on est tous passés par là.
25:51Même si on se dit
25:52tout va bien,
25:52on a quand même
25:53une petite appréhension.
25:54Et en fait,
25:57ce flux-là,
25:59si on arrive à gagner du temps
26:00sur ce flux,
26:02qui est extrêmement régulier...
26:04Ça facilite tellement
26:05la vie des hôpitaux, quoi.
26:06C'est considérable
26:08l'avantage qu'il y a derrière.
26:09L'avantage qu'il y a derrière,
26:10c'est qu'on va réduire
26:11le temps d'attente aux urgences.
26:13Direct.
26:13Eh bien, ça, il faut.
26:14Et ça, c'est...
26:15Mais même si c'est
26:16quelques dizaines de minutes,
26:17par patient,
26:18ça a un impact énorme
26:20sur l'ensemble de la chaîne.
26:22Ça permet d'avoir
26:23un diagnostic plus rapide.
26:25Parce qu'aujourd'hui,
26:26forcément,
26:27le flux, il est routier.
26:28Donc, qui dit routier,
26:29dit qu'il y a beaucoup d'aléas.
26:30Il dit que c'est un flux
26:31qui est lent,
26:32en réalité,
26:33extrêmement carboné.
26:35Et de ce fait-là,
26:36aujourd'hui,
26:36dans l'immense majorité des cas,
26:39ce qui se passe,
26:39c'est que le tube
26:42attend le livreur.
26:43Et donc, le patient,
26:44il est là
26:45pendant plusieurs heures,
26:47potentiellement,
26:48dans beaucoup d'endroits.
26:49Pour attendre son résultat.
26:50Exactement.
26:50Et donc, le médecin,
26:51il attend aussi.
26:51Et c'est améliorable.
26:55On entend, effectivement,
26:56les conditions en urgence
26:57qui sont améliorables globalement.
26:59Donc, si vous y participez,
27:02même à un niveau réduit,
27:04c'est déjà énorme.
27:05Alors, Amandine Voll,
27:06vous, chez Hexadrone,
27:07vous concevez des drones modulaires.
27:09Alors, avant de commencer
27:10à en parler,
27:10parce que je vais quand même dire
27:11qu'il y en a un
27:12qui a participé au 14 juillet,
27:13vous allez nous expliquer comment.
27:14Déjà, expliquez-nous
27:15ce que c'est un drone modulaire,
27:16s'il vous plaît.
27:17Et à savoir,
27:18est-ce que, par exemple,
27:19vous pourriez, Gauthier,
27:20vous en servir ?
27:21Allez-y, Amandine.
27:23Donc, un drone modulaire,
27:25c'est un drone
27:25sur lequel on peut
27:27installer à peu près
27:29n'importe quel charutile.
27:30C'est un drone
27:30sur lequel on peut aussi,
27:32si vous voulez,
27:33il y a des interfaces.
27:34On a des interfaces
27:36sur les côtés,
27:37sur le dessus,
27:37sur le dessous.
27:38Les bras sont aussi
27:39des interfaces.
27:39D'accord.
27:40Donc, on peut changer
27:40n'importe quelle partie
27:41du drone
27:42et installer quelque chose
27:44qui va être développé
27:45soit par Exadrone,
27:46soit par un partenaire.
27:48Et de ce fait,
27:49on va pouvoir changer
27:50la capacité d'emport,
27:52changer ce qu'on va mettre
27:53sur le drone.
27:54Ce qui nous permet
27:54de travailler
27:55sur énormément de cas d'usage
27:59et avec différents partenaires.
28:00Et notamment,
28:01on est partenaire
28:02avec Deliverone
28:03d'une expérimentation
28:04qui va avoir lieu
28:05au sud
28:05dans la région
28:06d'Aix-Marseille
28:07et dans laquelle
28:09on va transporter
28:10des échantillons sanguins
28:12entre deux hôpitaux.
28:13D'accord.
28:14Donc, ça peut devenir
28:15une transportation,
28:16si ça se dit,
28:17100% française.
28:19Oui.
28:20C'est ça qui est génial.
28:21Et alors,
28:21votre drone,
28:22il a participé
28:22au défi du 14 juillet.
28:24Pourquoi ?
28:24Comment ?
28:25Et racontez-nous ça.
28:27Alors,
28:27notre drone,
28:29il est utilisé par
28:30les formes,
28:33forces par les militaires.
28:34Force militaires.
28:35Et donc,
28:35on a eu cette opportunité
28:36absolument exceptionnelle
28:38qui est une première
28:38dans l'histoire
28:40du défilé du 14 juillet
28:41de pouvoir montrer
28:43ce qu'on est capable
28:44de faire avec le drone.
28:45Donc là,
28:45le drone,
28:46il était attaché
28:47à une fibre optique
28:48pour défiler
28:50avec l'effort spécial
28:52le long du...
28:53pendant le défilé
28:54du 14 juillet.
28:55Amandine Voll,
28:55vous portez bien votre nom.
28:57Vous volez.
28:58Pardon,
28:59j'étais obligée
28:59de vous la faire.
29:00Est-ce que vous pensez
29:01que la France,
29:01elle peut devenir
29:02un leader européen
29:03dans la fabrication
29:03de drones souverains
29:04et pourquoi pas
29:05un leader mondial
29:05à un moment donné ?
29:07Mon cas,
29:08je ne sais pas.
29:09On va avoir
29:10des grandes ambitions
29:11dans la vie !
29:13En tout cas,
29:14au niveau européen,
29:16oui,
29:17pourquoi pas.
29:17En tout cas,
29:18nous,
29:18on est le fer de lance
29:19de ça,
29:20c'est-à-dire qu'on prône
29:21le 100% français.
29:23Le drone est fabriqué
29:24en Haute-Loire
29:25avec le plus de composants
29:27français possible
29:27par des équipes françaises
29:31et avec une vision souveraine
29:33où on a la volonté
29:35de fabriquer le drone
29:36en France.
29:37C'est très important
29:38ce savoir-faire
29:38à la française,
29:39de le valoriser,
29:40ce savoir-faire,
29:40faire savoir
29:41le savoir-faire français.
29:43D'ailleurs,
29:43Gauthier Dossi,
29:44vous,
29:45on se pose des questions
29:46sur la navigation
29:46et la sécurité aérienne
29:48quand vous transportez,
29:49notamment,
29:49évidemment,
29:49au milieu urbain
29:50et quand vous survolez
29:51des zones sensibles.
29:52Comment vous faites ?
29:53Alors,
29:54effectivement,
29:55c'est un enjeu clé.
29:56La sécurité,
29:57c'est évidemment
29:58un facteur
30:00qui est tout en haut
30:02de toutes nos priorités.
30:05Déjà,
30:05il y a un certain nombre
30:06de choses.
30:06Déjà,
30:07un,
30:07on source
30:08des drones
30:09qui sont extrêmement sécurisés.
30:11Déjà,
30:12c'est un premier critère.
30:13Ce qui est le cas
30:14de chez l'hexadrone.
30:15C'est le cas d'hexadrone.
30:16Deux,
30:17on met les drones
30:19dans des capacités,
30:20dans des conditions
30:21dans lesquelles
30:21on respecte scrupuleusement
30:23le cahier des charges
30:24qui nous est imposé,
30:26qui est donc imposé
30:27par la direction
30:28de la sécurité
30:28de l'aviation civile.
30:30Trois,
30:31c'est une histoire
30:32de niveau,
30:33on imagine,
30:33de vol,
30:34de quel type de...
30:36C'est une hauteur de vol.
30:37Alors,
30:38il y a deux critères.
30:38La hauteur de vol,
30:40l'usage,
30:42l'intégration
30:43dans un espace aérien
30:44et le survol
30:46ou non
30:47de zones habitées.
30:48D'accord.
30:49Donc,
30:49des densités,
30:49ce qu'on appelle
30:50les densités de population.
30:51Donc ça,
30:52c'est un certain nombre
30:52de critères
30:53et on va matcher
30:53ces critères-là
30:55par rapport
30:55aux capacités
30:56et aux certifications
30:58de chaque drone.
30:59D'accord.
31:01Ensuite,
31:02on a, nous,
31:03des équipes formées,
31:04expertes
31:05dans l'utilisation
31:06de ces drones
31:08et on va créer,
31:10nous,
31:10pour le compte
31:11des hôpitaux,
31:12on va créer
31:12des couloirs aériens
31:13dédiés
31:14qui vont justement
31:15être dédiés
31:16pour cette opération-là,
31:18pour le compte
31:19des hôpitaux
31:20et de façon
31:21à ce que ça soit
31:22extrêmement régulier
31:23et ultra sécurisé.
31:25D'accord.
31:26Alors,
31:26justement,
31:27chez Exadrone,
31:28il y a un truc
31:28qui est marrant,
31:29c'est quand même
31:29que votre fondateur,
31:30il a créé l'entreprise
31:31en partendrie
31:32dans son garage.
31:33Qu'est-ce qu'il a fait ?
31:34Il a créé un drone
31:34tout seul
31:35avec ses petites mains
31:36et c'est de là
31:36que vous êtes parti.
31:37C'est ça ?
31:38C'est ça.
31:39Il a commencé
31:41par assembler
31:41des drones.
31:42C'était un drone
31:43à un usage,
31:44un drone à un client
31:45et puis au fur et à mesure,
31:47le drone s'est standardisé.
31:48Aujourd'hui,
31:49on essaie d'avoir,
31:50via les interfaces,
31:51mais aussi le drone
31:52dans son ensemble,
31:53un drone qui soit
31:53le plus standard possible,
31:55ce qui permet aussi
31:56d'avoir des éléments
31:57de sécurité
31:57qui soient standards
31:58et d'obtenir
31:59des autorisations
32:00plus facilement
32:01quand on est sur un drone
32:02qui est standardisé.
32:02Alors la question
32:03qu'on va vous poser forcément
32:04parce qu'on entend
32:04beaucoup parler
32:05du conflit en Ukraine
32:07en ce moment
32:07avec la Russie
32:08et de tous ces drones
32:09qui portent des bombes
32:10et autre chose,
32:11est-ce que Exadrone
32:12pourrait devenir
32:13un drone guerrier ?
32:15Guerrier,
32:18je ne sais pas.
32:18C'est une manière
32:19de parler.
32:20Voilà,
32:21on vend des drones
32:23aux militaires,
32:24je pense qu'on ne s'en cache pas.
32:25Maintenant,
32:26on a aussi
32:27des applications civiles.
32:28Ok.
32:29Vous n'avez pas le droit
32:30de trop en parler
32:30a priori,
32:31c'est ça,
32:32Amandine ?
32:32Ok.
32:35Les protocoles
32:36que vous mettez
32:37en place
32:37chez Deliverone Gauthier
32:39pour éviter
32:39la contamination
32:40ou l'altération
32:41de ce que vous transportez
32:43en général ?
32:44Oui.
32:45Nous,
32:45on respecte
32:49des conditions aéronautiques
32:50et des conditions médicales.
32:51On a les doubles normes
32:53à respecter
32:54et avant,
32:55évidemment,
32:55de s'assurer
32:56que...
32:56Avant de commencer
32:57à transporter
32:58les prélèvements biologiques,
32:59il fallait déjà
33:00qu'on s'assure
33:00que c'est un nouveau
33:02moyen de transport.
33:02Est-ce qu'il y a
33:03des vibrations
33:03plus importantes
33:04qu'en voiture,
33:05en pneumatique,
33:06dans les hôpitaux,
33:07en moto,
33:08en vélo ou autre ?
33:09On a fait des tests médicaux,
33:11on s'assurait
33:11que tout est ok.
33:12On a fait des tests
33:13de transport.
33:15Effectivement,
33:15là aussi,
33:16on a comparé
33:16par rapport à...
33:17on a travaillé
33:17avec le CHU de Caen
33:18pour s'assurer
33:20qu'il n'y a pas d'impact.
33:21Avant,
33:22dans toute notre phase
33:24de recherche et développement,
33:25on s'est assuré de tout ça
33:25et on respecte également,
33:27on a fait certifier
33:28des sacoches
33:28de transport
33:29spécifiques
33:30pour du transport
33:30par eau
33:30pour s'assurer
33:32qu'effectivement,
33:32on respecte
33:33et on transporte
33:34en toute sécurité
33:35l'ensemble
33:35des prélèvements
33:36qui nous sont confiés.
33:37Cet échange
33:38est passionnant,
33:38c'est un spécial innovation
33:39pour vous,
33:40chers auditrices,
33:41chers auditeurs.
33:41Ce soir,
33:42vous restez avec nous
33:42pour la fin de l'émission.
33:43On arrive dans un instant
33:44après une courte pause.
33:45A tout de suite.
33:46Sud Radio,
33:48c'est votre opinion
33:48qui compte.
33:49Je vous écoute
33:50depuis des années,
33:51tous les matins,
33:53dès que je pose le pied,
33:55j'allume Sud Radio.
33:56Sud Radio,
33:57parlons vrai.
33:59Les vrais voix Sud Radio,
34:0017h-20h,
34:01Judith Bélair.
34:03Nous poursuivons
34:04cet échange
34:05avec Gauthier Dossi,
34:06cofondateur de Deliveron,
34:07une start-up spécialisée
34:08dans la livraison par Drôme
34:09pour les établissements
34:11de santé
34:12et aussi Aurélie,
34:13Livrol.
34:14Je vais y retrouver
34:14ma petite fiche,
34:15pardonnez-moi.
34:16Exadrone,
34:17qui conçoit des drones
34:18modulaires
34:19qui sont fabriqués
34:19en Haute-Loire.
34:21On a assez peu de temps
34:21pour terminer cet échange,
34:23mais quand même,
34:23c'est important
34:24de continuer
34:25à dire quelques petites choses,
34:27notamment sur vos projections.
34:28D'ailleurs,
34:29chez Deliveron,
34:30vous avez des projets,
34:31on imagine,
34:31pour augmenter
34:32la capacité de charge
34:33ou diversifier aussi
34:34les types de produits
34:35que vous transportez.
34:36Le but,
34:36c'est peut-être
34:36de réussir à transporter
34:37notamment des organes
34:39à un moment donné.
34:40Oui,
34:40pour vous donner
34:42quelques chiffres aujourd'hui,
34:43on a déjà fait,
34:45depuis 12 mois maintenant,
34:46on est déjà
34:47à 50 000 kilomètres
34:48réalisés en drone
34:49pour les établissements
34:51de santé
34:51et exclusivement
34:52pour la santé.
34:54On a une quinzaine
34:56d'établissements de santé,
34:57donc des groupes hospitaliers
34:58de territoire
34:58qui nous font confiance
34:59pour démarrer des projets
35:01et finalement changer
35:03leur logistique.
35:05Et d'où,
35:05notre vocation,
35:06c'est de travailler
35:06avec l'ensemble
35:07des établissements
35:07de santé de France
35:09et à moyen terme,
35:12commencer à la regarder
35:12un petit peu aussi ailleurs.
35:13À l'international ?
35:15Bien sûr.
35:15Je vais vous mettre
35:16en contact
35:16avec Albert Thomas
35:18de Scale-up Booster.
35:20Et puis vous,
35:20Amandine,
35:21pardonnez-moi,
35:22j'ai écorché
35:22votre prénom tout à l'heure.
35:24Amandine,
35:25justement,
35:25où est-ce que vous en êtes
35:26vous dans la projection
35:27et dans le développement ?
35:28Où est-ce qu'on peut
35:28vous retrouver par exemple,
35:29je ne sais pas,
35:29dans une projection à un an
35:30ou peut-être même avant ?
35:33Est-ce que le but,
35:34c'est aussi d'ouvrir
35:34effectivement à l'international
35:35et de proposer ailleurs ?
35:37Oui.
35:38Chez Exadrone ?
35:39Nous,
35:40nos objectifs,
35:41c'est sur le plan
35:42du développement
35:43au niveau européen,
35:45donc toucher de plus en plus
35:46de pays,
35:47avoir des revendeurs.
35:48On a déjà une dizaine
35:49de revendeurs
35:50qui vendent
35:51le drone d'Exadrone
35:53à travers l'Europe.
35:54L'idée,
35:54c'est de développer
35:55encore plus ce réseau
35:56et en parallèle,
35:59sur les aspects réglementaires,
36:01faciliter toujours plus
36:02la vie de nos clients
36:03et donc d'obtenir
36:05des marquages
36:07ou des autorisations
36:08réglementaires
36:09qui nous permettent
36:10d'utiliser le drone
36:11dans toujours plus
36:12de situations
36:13et à des niveaux de risques
36:14qui vont être
36:15de plus en plus importants.
36:16Alors,
36:16sur cette question-là,
36:17comment est-ce que
36:17vous garantissez
36:18votre indépendance
36:18technologique,
36:19justement ?
36:20Est-ce que vous allez
36:21réussir à un moment donné
36:22à faire un drone
36:22vraiment 100% français,
36:24quoi ?
36:25Sans composants étrangers ?
36:26C'est l'objectif.
36:28Après,
36:28ce n'est pas évident
36:29sur certains composants.
36:33Mais on y travaille.
36:34On a de plus en plus
36:34de contacts
36:35avec des industriels,
36:37que ce soit français
36:38ou européens,
36:39pour pouvoir avoir
36:40au moins des composants
36:42qui soient de plus en plus
36:43européens
36:44et qu'on puisse sourcer
36:46des composants souverains
36:49ou au niveau européen.
36:51D'accord.
36:51Et vous,
36:52j'imagine,
36:52Gauthier et Dossier,
36:53chez Deliveron,
36:54le but,
36:54c'est aussi de travailler
36:55avec la France,
36:56pour développer
36:57l'international ensuite,
36:58pour aussi exporter
36:59ce savoir-faire
37:00dont on parlait tout à l'heure.
37:02Oui, absolument.
37:04Déjà,
37:04nous,
37:04effectivement,
37:05notre focus,
37:05dans les prochains mois,
37:06c'est vraiment de travailler
37:07avec l'ensemble
37:07des hôpitaux de France.
37:09On se rend compte
37:09que partout dans les territoires,
37:11le besoin,
37:12il est évident.
37:13Surtout dans les endroits
37:14en plus ruraux,
37:15on imagine,
37:16etc.
37:16D'autant plus,
37:17parce que c'est
37:18d'autant plus compliqué,
37:18quand il y a
37:21de la désertification médicale.
37:23Totalement évident
37:24dans la désertification
37:25et dans les déserts médicaux.
37:27Clairement,
37:28c'est là
37:29où on a un impact
37:29significatif.
37:31Maintenant aussi,
37:31dans les villes
37:32qui sont de plus en plus
37:33congestionnées.
37:35Notamment les villes médianes
37:36aussi,
37:37on imagine.
37:38Absolument.
37:38En fait,
37:39dans les villes aussi,
37:40intra-villes,
37:43il y a vraiment
37:43des gros sujets
37:44parce que les délais
37:45d'intervention
37:45sont de plus en plus longs.
37:48Nous,
37:48on apporte aussi
37:49une solution décarbonée.
37:51Par rapport à la voiture,
37:53on va éviter
37:53une voiture thermique,
37:54on est à 95%
37:55d'émissions en moins
37:56grâce au drone
37:57parce qu'il est électrique,
37:58il est extrêmement léger.
38:00Donc,
38:00il y a un vrai enjeu aussi
38:01de pouvoir rentrer
38:02dans les villes
38:02pour servir aussi
38:04et pour avoir régulièrement
38:05des discussions
38:07avec des hôpitaux
38:07au sein même
38:08de grandes villes françaises.
38:11Ils nous disent
38:11mais quand est-ce
38:12que vous arrivez ?
38:14Donc,
38:14il faut accélérer quoi.
38:15Il faut accélérer,
38:16il faut développer
38:17la filière drone
38:19au maximum.
38:21C'est ce qu'on s'attache
38:23à faire.
38:24Le plus développé
38:25de technologies
38:26souveraines
38:27et des solutions
38:28souveraines.
38:30C'est notamment
38:31avec Exadrone
38:32ce qu'on s'attache à faire.
38:33Et chez Exadrone,
38:34très rapidement
38:34parce qu'il nous reste
38:35très peu de temps,
38:35vous travaillez
38:36avec beaucoup d'entités publiques
38:37qui ne veulent justement
38:37pas être dépendantes
38:38des Chénaux
38:38et des Américains.
38:39c'est très important
38:40chez vous.
38:41Oui.
38:42Oui,
38:42c'est tout ?
38:44Oui,
38:44c'est quelque chose
38:45oui,
38:45pardon,
38:45oui.
38:45Ça,
38:46c'était court
38:46comme réponse.
38:48Non,
38:49c'est quelque chose
38:49auquel on s'attache
38:50à faire.
38:51C'est aussi,
38:52clairement,
38:53on a aussi à cœur
38:53comme Gauthier
38:54de développer
38:55la filière française,
38:57de travailler
38:57sur rendre
38:59le drone
38:59100% souverain
39:01possible,
39:02de se détacher
39:03des composants
39:03étrangers
39:04et d'avoir
39:06un drone
39:06qui puisse être utilisé
39:07par toutes les entités
39:09qui souhaitent aussi
39:09avoir un drone souverain.
39:11Eh bien,
39:12bravo et merci
39:13à tous les deux.
39:13Gauthier Dossi,
39:14je rappelle que vous êtes
39:14cofondateur de Deliverone,
39:16la start-up spécialisée
39:16dans la livraison par drone
39:17pour les établissements
39:18de santé
39:18et que s'il y a des établissements
39:20de santé qui nous écoutent,
39:21il faut absolument adopter
39:23cette solution
39:23qui change la vie
39:24des patients.
39:26Et puis vous,
39:26Amandine Voll,
39:27vous êtes juriste
39:28pour Exadrone
39:28qui conçoit des drones
39:29modulaires.
39:30Il y en a un
39:30qui a participé
39:31au défi du 14 juillet,
39:32c'est pas rien.
39:33Merci à tous les deux
39:34et excellente soirée.
39:35Merci beaucoup.
39:36Merci.
39:37On retrouve Laurie Leclerc
39:38tout de suite.
39:39Avec Sud Radio
39:39et le réseau des chambres
39:40de commerce et d'industrie.
39:427h46 sur Sud Radio
39:43tout l'été,
39:44nous mettons à l'honneur
39:44les commerçants
39:45qui participent
39:46au trophée du commerce
39:46organisé par CCI France,
39:48la chambre de commerce
39:49et d'industrie.
39:50Nous sommes avec
39:51Aurélie Cause,
39:52fondatrice et gérante
39:53de deux instituts
39:54Instant des Faits.
39:56C'est en Bretagne,
39:56à Plabenec et à Brest
39:58dans le Finistère
39:59des instituts
40:00et une gérante
40:02distinguée par les trophées
40:03du commerce
40:04dans la catégorie
40:04entrepreneuriat.
40:05Bonjour Aurélie.
40:07Bonjour à tous.
40:08Alors,
40:09on va découvrir
40:09Instant des Faits,
40:10vos instituts.
40:11Vous les avez voulus
40:13tourner vers l'expérience
40:14client surtout.
40:16Exactement,
40:16on les a voulus
40:17vraiment tourner vers
40:18un accueil chaleureux,
40:20de la bienveillance,
40:21surtout prendre soin
40:22des gens
40:22et les gens aujourd'hui
40:23nous le rendent
40:24formidablement bien
40:26puisqu'en 5 ans
40:27j'ai agrandi 3 fois
40:28mes instituts.
40:29Donc c'est super.
40:30Oui,
40:30et puis les débuts
40:31n'ont pas été faciles
40:32pour vous
40:32puisque vous avez ouvert
40:33votre premier institut
40:34juste avant la crise
40:34du Covid.
40:35Ah,
40:36juste avant,
40:37le 2 septembre 2019,
40:38je m'en souviendrai.
40:39Après avoir travaillé
40:41tout l'été
40:42pour ouvrir l'institut,
40:44c'était le 14 mars.
40:4514 mars,
40:45on nous annonce
40:46la fermeture
40:47et il a fallu rebondir.
40:49On était créatifs,
40:50on avait de l'envie.
40:52Donc,
40:52il n'y avait pas
40:53trop de soucis.
40:53Et ça a été quoi
40:54cette recette
40:55qui vous a permis
40:56justement
40:56de rebondir
40:57avec autant de succès ?
40:59Alors,
41:00je pense que c'est
41:01la passion,
41:01déjà la passion
41:02d'avoir envie
41:03d'aller plus loin.
41:05L'entrepreneuriat,
41:05pour moi,
41:06c'était quelque chose
41:06de très réfléchi.
41:07J'étais d'abord
41:09éducateur spécialisé,
41:10moi,
41:11avec des enfants
41:12et des adolescents
41:13en situation
41:13de handicap
41:15ou situation fragile.
41:16Et c'est vrai
41:16que d'avoir
41:18un petit peu
41:18élaboré, moi,
41:19déjà des projets
41:20autour de l'enfant,
41:21des adolescents
41:22ou des adultes,
41:23moi,
41:24j'étais déjà
41:24prête depuis
41:25une bonne dizaine
41:26d'années
41:26à avoir,
41:28allez,
41:28on va dire,
41:29la voie facile
41:30n'était pas forcément
41:31mon choix.
41:32J'ai toujours bien aimé
41:33les défis.
41:34Et des défis
41:35relevés.
41:36L'ASC,
41:37Jourdan aussi,
41:38c'est qu'avec
41:38cette première carrière,
41:39le handicap,
41:41il y a eu
41:41cette attention
41:41portée au corps.
41:42Vous avez vraiment
41:43mis le son du corps
41:44au centre
41:45de votre travail.
41:47Tout à fait.
41:47J'ai toujours mis
41:48au cœur
41:50de mon travail
41:51la passion
41:52d'être à l'écoute
41:53du corps,
41:54d'être à l'écoute
41:55des autres.
41:55Et ça,
41:56c'est quelque chose,
41:57je pense,
41:57aujourd'hui,
41:58que les gens
41:58nous le rendent
41:59beaucoup,
41:59beaucoup,
42:00parce que c'est vrai
42:00que les gens
42:00ont besoin
42:01de prendre soin d'eux.
42:02Et puis,
42:03je pense qu'on a ouvert
42:05aussi, nous,
42:05une petite spécialité.
42:06On était vraiment
42:07multi-accueil.
42:08On accueille aussi
42:09des partenariats
42:10autour de nous
42:11avec des associations
42:13sportives,
42:14des gens qui vont bien,
42:14des gens qui vont moins bien.
42:16On a des enfants
42:17ou des adolescents
42:18aussi en situation
42:18de handicap
42:19qui viennent à l'Institut
42:20puisque tout est PMR.
42:22Et puis,
42:22voilà,
42:23de tout venant,
42:24en fait,
42:24je voulais vraiment
42:25un accueil,
42:26multi-accueil,
42:27vraiment tout à fait
42:27ouvert à tous
42:28et centré sur soi.
42:31Ça,
42:31c'est le plus important,
42:32je crois.
42:32Vous nous avez parlé
42:33de cette création
42:34d'entreprise,
42:35pas forcément facile.
42:36vous avez pu vous agrandir
42:37petit à petit,
42:37vous avez deux instituts.
42:38Est-ce que c'est votre souhait
42:40de continuer à vous développer
42:41et même au-delà de la Bretagne,
42:42au-delà du Finistère ?
42:44Alors,
42:45c'est des propositions
42:45qui se passent
42:46un petit peu en ce moment.
42:47On ne dit pas grand-chose,
42:49mais bon,
42:49on réfléchit.
42:51Alors,
42:51c'est vrai qu'après,
42:52la gestion de l'humain,
42:54on va dire,
42:55c'est encore autre chose.
42:56Donc,
42:56c'est vrai que pour l'instant,
42:57on réfléchit
42:58à déjà pérenniser
42:59et avancer
43:00sur celui de Brest,
43:02qui n'a même pas un an encore.
43:04Et puis,
43:04celui de Plévenec a cinq ans.
43:06Donc,
43:06c'est vrai que pour l'instant,
43:07mais je crois que les défis
43:09ne s'arrêteront pas là,
43:10je ne pense pas.
43:11Je n'ai pas l'impression.
43:12En tant que chef d'entreprise,
43:13vous allez avoir,
43:13vous avez déjà pas mal d'employés
43:15et vous allez en avoir
43:15de plus en plus.
43:17Bah oui,
43:17voilà,
43:18le but,
43:18c'est aussi,
43:19voilà,
43:19plus on emploie,
43:20on se dit que plus ça marche
43:21et plus,
43:22parfois,
43:22c'est un peu grisant.
43:23L'entrepreneuriat,
43:24c'est ça aussi.
43:25Je crois qu'il faut savoir
43:25prendre des risques
43:26et puis,
43:27être une femme aussi,
43:28aujourd'hui,
43:29en 2025,
43:29qui entreprend,
43:30ce n'est pas toujours simple,
43:33même si je ne dis pas
43:34pour les marmines,
43:35mais parfois,
43:36les défis féminins,
43:38c'est quelque chose
43:39de mener à bien
43:39des équipes,
43:41sa famille,
43:41avoir un équilibre
43:42entre professionnel
43:43et personnel.
43:45Je crois que je suis en train
43:46d'élaborer ça pour l'instant.
43:47En tout cas,
43:48premier défi relevé.
43:49Merci beaucoup,
43:50Aurélie Cos,
43:50de votre témoignage.
43:52Fondatrice et gérante
43:53des instituts
43:53de beauté
43:54et de bien-être.
43:55Instant des faits,
43:56c'est en Bretagne,
43:56à Plabenec,
43:58Plabenec et à Brest,
43:59dans le Finistère.
44:00Très bonne journée.
44:00Merci.
44:01Du côté des commerces,
44:03avec Sud Radio
44:04et le réseau des chambres
44:05de commerce et d'industrie.
44:06Ensemble,
44:07soutenons nos commerçants.
44:09Sud Radio.
44:10Parlons vrai.
44:10Parlons vrai.
44:10Sud Radio.
44:11Parlons vrai.
44:11Sud Radio.
44:12Parlons vrai.
44:13Parlons vrai.
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