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00:00On va parler de Madame Rousseau et nous sommes avec Jérôme Bale, l'agriculteur en Rhône-Garonne.
00:06Bonjour Jérôme Bale, tout le monde connaît son visage avec sa casquette à l'envers.
00:13C'est un vrai personnage Jérôme Bale avec votre franc parler.
00:16Je voulais absolument vous avoir ce soir sur Europe 1 et sur CNews parce qu'il y a eu une sortie de Sandrine Rousseau
00:23et je le disais avant de vous accueillir, c'est vrai, est-ce qu'on doit être l'écho à chaque fois
00:29quand Sandrine Rousseau s'exprime ?
00:31Et moi j'aime les agriculteurs, sur CNews on aime les agriculteurs et on aime les défendre
00:36et je trouve que sincèrement, à la franchie des bornes, on va écouter ce qu'elle a dit
00:42puisqu'elle a évoqué la loi Duplon qui est une loi et on le sait ô combien importante pour vous.
00:49Est-ce qu'on peut écouter Sandrine Rousseau et ensuite vous allez réagir ?
00:55Sandrine Rousseau.
00:55Il y a des agriculteurs, eux, pour un autre argument, cette loi c'est une nécessité selon eux pour leur rentabilité.
01:04Qu'est-ce que vous leur répondez ?
01:04Mais j'en ai rien à péter de leur rentabilité.
01:06Et puis je pense qu'en fait c'est pas le sujet quoi.
01:09La rentabilité de l'agriculture par des produits chimiques au détriment des sols,
01:14de la biodiversité, de notre santé, c'est pas de la rentabilité en fait.
01:17C'est de l'argent sale.
01:18Jérôme Bell, vous avez le micro, j'ai aucune question à vous poser, j'ai juste envie de vous entendre.
01:27M'entendre, je pense que je ne vais pas dire tout ce que je pense parce qu'autrement vous allez me censurer et je vais passer pour les...
01:34La parole est libre, vous avez sur CNews, vous avez le droit de vous dire.
01:38Mais au bout d'un moment, mes mots peuvent dépenser, mais c'est ahurissant, c'est ahurissant qu'une députée puisse tenir des propos comme ça.
01:48Mais c'est à la mode en ce moment avec les écologistes,
01:50puisque il y a 15 jours, nous avons eu une sortie de Lisa Bellucco, aussi députée écologiste,
01:56qui trouvait légitime que les militants écologistes aillent saboter le matériel d'irrigation des agriculteurs.
02:01Donc ça prouve leur niveau, ça prouve leur compréhension, ça prouve leur implication sur la destruction du monde agricole.
02:09Et moi je vais aller même plus loin, c'est aujourd'hui un parti qui est tout simplement là,
02:14face à nous, face au peuple français pour détruire notre histoire et détruire notre paysage.
02:20Mais c'est d'une inélégance et d'une violence extrême.
02:23J'en ai rien à péter de leur rentabilité, quand on connaît les difficultés qui sont les vôtres.
02:28Mais on le savait, vous n'embrassez pas sur la bouche avec les écologistes,
02:32mais là c'est un véritable divorce, mais c'est pire qu'un divorce.
02:36Mais le divorce, je vais vous dire, il n'y a pas que les agriculteurs qui l'ont fait avec les écologistes,
02:40parce qu'on peut voir en 2019, pour les européennes, ils avaient fait 15%
02:46et en 2024, ils ont fait à peine 5%.
02:51Donc c'est peut-être aujourd'hui toute la population française qui en a marre de ces écologistes.
02:57Je ne dis pas de l'écologie, je vais parler de ces écologistes totalement extrémistes
03:01qui aujourd'hui n'ont qu'une seule idéologie,
03:05c'est d'imposer leur vision, leur vision de leur cerveau qui doit leur manquer sûrement de viande.
03:10Il faudrait qu'ils mangent de la viande, ces gens-là,
03:12parce que je pense qu'ils ont des neurones grillés pour pouvoir tenir des propos comme ça,
03:16surtout quand on connaît le contexte de notre pays,
03:18quand on connaît le contexte politique, le contexte économique.
03:22Et je pense qu'au lieu de se refédérer, au lieu que ces gens-là,
03:26qui sont des élus quand même de la République, qu'on soit bien d'accord,
03:29disent qu'il faut s'asseoir autour du table, qu'on discute.
03:32Non, ils tiennent des propos incohérents,
03:34mais ce qui est bien en ce moment, c'est que le Parti écologiste ne brille pas par leur acte,
03:39mais il brille tout simplement par leur débilité.
03:41Alors, une réaction, celle de Yael Bonne-Pivet quand même,
03:45qui prend votre défense.
03:47Que dit Yael Bonne-Pivet ?
03:49Non, on s'en a une rousseau, on n'en a pas rien à péter de leur rentabilité.
03:54Ils se lèvent tôt, ils travaillent dur, ils nous nourrissent,
03:57ils sont notre fierté, ils doivent pouvoir vivre dignement de leur travail.
04:00C'est plus qu'une exigence, c'est un devoir pour la nation.
04:03Voilà ce que dit Yael Bonne-Pivet.
04:06Je la rejoins, mais aujourd'hui, on ne parle même plus de vivre dignement,
04:09on parle tout simplement de vivre, de pouvoir vivre,
04:13parce que je pense que les agriculteurs, cette année,
04:15on va connaître une année très, très difficile.
04:17On l'a vu avec des moissons qui sont catastrophiques,
04:19des récoltés qui sont catastrophiques, le manque d'eau,
04:22quand il y en a, on ne l'en retient pas,
04:24tout ça grâce aux écologistes, encore une fois.
04:26Là, je viens d'apprendre d'un eurodéputé
04:28que la commissaire à l'agriculture, Amtsen,
04:33vient d'annoncer à Bruxelles que 22% de budget de la PAC va être réduit.
04:39Donc, ça va être tout simplement la faillite de l'agriculture française, européenne.
04:43Mais dites-vous un truc, et je peux le dire fièrement,
04:46tant que les agriculteurs, on n'est pas couchés sous la terre,
04:49on saura se relever, on saura sûrement, ils seront mobilisés.
04:52Et je pense qu'on va aller plus loin,
04:54parce que ça va être le monde rural qui commence à en avoir marre
04:57de ces gens-là, d'une idéologie,
04:59de cette minorité de gens qui viennent nous tenir des discours
05:04et qui viennent tout simplement nous dénigrer
05:06et vouloir nous donner des leçons sur l'écologie,
05:09alors que j'en reste persuadé,
05:12à l'écologie, ils ne font rien,
05:13ils n'ont même pas une plante verte dans leur appartement,
05:15alors que nous, aujourd'hui, c'est nous qui façonnons le territoire.
05:18Et je pense qu'on sera nécessaire,
05:22mais ils peuvent être tranquilles, les écolos,
05:25on va leur laisser deux ou trois mois,
05:26et une fois que le travail sera fini,
05:28je pense qu'il y aura une grosse mobilisation du monde rural,
05:31et le monde rural va se réveiller face à ces gens-là,
05:34puisqu'ils veulent nous éliminer.
05:36Je le dis haut et fort, on ne crèvera pas la gueule ouverte,
05:39et ce n'est surtout pas les écologistes qui décideront
05:41quand on crèvera nous.
05:42Restez avec nous, Jérôme Baye,
05:44on fait tourner la parole sur ce plateau.
05:46Paul Amard, votre réaction,
05:49mais quelle indécence quand même,
05:50comment on peut parler de nos agriculteurs aujourd'hui,
05:52de la sorte, quand on est...
05:54C'est un langage de racaille,
05:57un député qui siège dans un quartier,
06:00le quartier le plus chic de Paris,
06:01le septième arrondissement.
06:03En fait, elle est députée écolo,
06:05elle prétend défendre la terre,
06:06mais elle est hors sol,
06:07au sens littéral du terme.
06:09C'est une députée qui veut défendre la terre,
06:11qui veut la protéger,
06:12mais qui n'aime pas la campagne,
06:13qui n'a même pas évoqué.
06:14Le taux de suicide extrêmement important
06:17chez les agriculteurs,
06:19qui n'a même pas évoqué,
06:20elle qui est d'extrême gauche,
06:21qui n'a même pas évoqué le taux de pauvreté
06:23aujourd'hui chez les agriculteurs.
06:25Vous savez, il y a une formule d'un révolutionnaire,
06:27j'ai oublié son nom, pardonnez-moi,
06:28mais la formule est de lui.
06:31Mourir pour le peuple, oui.
06:32Vivre avec, jamais.
06:34Voilà, Mme Rousseau.
06:35Stendhal, je crois.
06:37Merci.
06:37J'aime bien le peuple,
06:38mais je ne vivrai pas avec.
06:39C'est une formule de standard.
06:40Écoutez, elle n'est jamais décevante,
06:43Mme Rousseau.
06:44Elle ne déçoit jamais
06:45parce qu'elle est permanente dans la niaiserie.
06:47C'est vraiment le degré zéro de la pensée
06:49et surtout,
06:50et surtout,
06:52c'est la preuve vivante
06:54que l'écologie politique
06:55est une imposture.
06:57Vous ajoutez à cela
06:58un zeste de vulgarité,
07:01une botte de mépris,
07:03un fagot d'ignorance
07:05et vous avez directement
07:06son portrait en pied.
07:08Elle est la représentante,
07:09vraiment,
07:09alors ça c'est capital,
07:10elle est la représentante en chef
07:12de l'impérissie
07:13de la philosophie
07:14de l'écologie politique.
07:15C'est vraiment la plus belle imposture
07:17du XXe siècle
07:19portée par cette députée Rousseau
07:22qui, je le répète,
07:23est quand même le degré zéro
07:24de la pensée.
07:25Quel mépris,
07:26quel irrespect.
07:26Vous pouvez trouver
07:27tous les termes.
07:30Les seuls grands écologistes
07:32que nous comptons
07:33sur ce territoire
07:34ce sont évidemment
07:35les agriculteurs
07:36parce qu'eux,
07:37ils savent de quoi ils parlent.
07:38Et je le dis aux auditeurs
07:39d'Europe 1
07:40qui n'ont pas l'image,
07:42mais c'est le sourire également,
07:44l'attitude.
07:45Il y a le fond et la forme.
07:47Et même l'attitude,
07:48c'est une désinvolture absolue.
07:50Mais vraiment,
07:51elle marque le dédain
07:53qu'elle a pour nos agriculteurs français.
07:54C'est ça qui est terrible.
07:55Édouard Tétraud.
07:57Un chiffre,
07:59l'an dernier,
07:59il y a eu 180 agriculteurs
08:02qui se sont suicidés.
08:03En 2016,
08:04il y en a eu 526.
08:06Donc,
08:06on aimerait bien
08:07la mettre en face
08:08des enfants
08:09et des épouses
08:10parce que ce sont
08:11plus souvent
08:12les agriculteurs hommes
08:13qui se suicident.
08:14La mettre en face
08:15de ses familles
08:16pour qu'elle ose dire
08:17j'en ai rien à péter
08:18de votre rentabilité.
08:20Et puis,
08:20je me suis dit
08:22tiens,
08:22mais d'où elle vient
08:24en fait,
08:24Sandrine Rousseau ?
08:25Quel est son background ?
08:27Et vous savez quoi ?
08:28J'ai découvert
08:29qu'elle était économiste.
08:31Et en fait,
08:32on a un vrai sujet
08:33là aussi.
08:33Ce n'est pas un sujet parallèle,
08:34c'est pour dire
08:36une ineptie pareille.
08:38Il faut non pas
08:38ne jamais avoir travaillé,
08:40elle a travaillé,
08:41mais il faut ne jamais
08:42avoir produit
08:43et vendu
08:43ce que l'on produit.
08:45Ne jamais avoir été
08:46dans l'économie marchande,
08:48dans l'économie...
08:49En fait,
08:50il faut avoir été
08:50complètement hors sol
08:51toute sa vie,
08:52avoir occupé des postes,
08:53c'est ce qu'elle a fait
08:54essentiellement,
08:55de syndicats,
08:55d'universités,
08:56mais ne jamais avoir
08:57touché concrètement
08:58la réalité de l'économie,
09:00la réalité de la vie.
09:01Cette femme est hors sol
09:02et dangereuse.
09:03Je me demande
09:04s'il n'y a pas
09:04une procédure
09:05qui, quand on entend
09:06une chose pareille,
09:07permettrait de la destituer
09:08de son mandat.
09:09En fait,
09:10c'est indigne.
09:11Jérôme Bell,
09:12je pense que la meilleure
09:13des solutions,
09:14ce serait de proposer
09:14un stage au sein
09:15d'une des exploitations
09:19françaises
09:19pour qu'elle comprenne
09:20la réalité de votre métier.
09:21J'imagine bien
09:22que vous n'avez pas l'invité,
09:23mais la meilleure des choses,
09:24c'est qu'elle puisse voir
09:25quel est votre quotidien
09:26et le boulot
09:27que vous effectuez chaque jour
09:28et que tous les agriculteurs
09:29français effectuent,
09:31non ?
09:32Oui,
09:32mais je vais revenir
09:33par rapport à votre
09:34dernier intervenant.
09:37Moi,
09:38j'en fais partie.
09:38Moi,
09:38je suis un fils,
09:39je fais partie,
09:41mon père s'est suicidé,
09:42je fais partie
09:42de ses fils
09:43d'agriculteurs,
09:44ses enfants d'agriculteurs
09:45qui ont perdu leur père
09:47par rapport
09:47à ce métier,
09:49par rapport
09:49à leur souffrance.
09:50Alors,
09:50vous comprenez bien
09:51que ce message-là
09:52de Sandrine Rousseau
09:55me touche encore plus
09:56et pour compléter
09:58ce que vous dites,
09:59il y a beaucoup
10:00d'agriculteurs
10:01dans ce cas-là,
10:02c'est triste,
10:03et je vous le répète,
10:04qu'une élue de la nation
10:05soit capable
10:05de tenir des propos
10:06comme ça,
10:07mais aujourd'hui,
10:08à part ses propos
10:09complètement débiles,
10:10on l'a vu par rapport
10:11au barbecue,
10:12par rapport à tout ça,
10:14elle a avancé quoi
10:16dans le pays ?
10:17Elle a fait quoi
10:18dans le pays ?
10:19À part critiquer,
10:20dénigrer des gens,
10:21mais ça,
10:21c'est le plus facile.
10:23Voilà.
10:24Après,
10:24l'invité chez moi,
10:25je peux vous dire,
10:26elle sera la bienvenue,
10:28mais vous savez,
10:29je ne suis pas sûr
10:30qu'elle ait les capacités
10:31pour travailler
10:3215 heures par jour,
10:34travailler avec le soleil,
10:35travailler avec la pluie,
10:36et ces gens-là,
10:37il vaut mieux qu'ils restent
10:38dans le septième arrondissement,
10:40mais surtout,
10:41il faut qu'ils se taisent.
10:42Parce que,
10:43je vous le répète,
10:44quand le monde rural
10:44va se réveiller,
10:46ces gens-là,
10:46ils vont se cacher.
10:47Ils vont se cacher
10:48parce qu'il va falloir
10:48qu'ils mangent.
10:49Et quand il n'y aura plus
10:50à manger dans les supermarchés,
10:52vous me direz,
10:52elle est végane,
10:53et pour amuser les fleurs
10:54qu'il y a chez elle,
10:55encore faut-il qu'elle en ait.
10:57Merci,
10:58Jérôme Bell,
10:59merci d'avoir accepté
11:01de témoigner
11:02et on mesure
11:03la force de vos propos
11:05quand on évoque,
11:07évidemment,
11:07avec vous,
11:08votre histoire personnelle.
11:10Et encore une fois,
11:11ces propos sont révoltants
11:13et c'est la raison
11:13pour laquelle je souhaitais
11:14que nous l'évoquions ce soir
11:16et sur CNews
11:17et sur Europe.
11:18C'est vrai que c'est un témoignage
11:19très touchant,
11:20je vois,
11:20à l'IT,
11:21celui de Jérôme Bell
11:22qui a été touché
11:23dans sa chair,
11:24évidemment.
11:24Il y a de quoi
11:25parce que quand on sait
11:26que 18% des agriculteurs
11:28vivent sous le seuil
11:30de pauvreté,
11:31on ne peut être
11:32qu'un qui est déjà
11:34pour eux
11:35et puis
11:36les défendre,
11:37les défendre
11:38parce que...
11:39Ils ont besoin
11:40d'être défendus.
11:40Oui,
11:40ils ont besoin
11:41d'être défendus.
11:42Mais quand vous avez
11:43une Sandrine Rousseau
11:44qui se permet
11:45d'insulter,
11:46d'être vulgaire
11:47et puis d'ailleurs,
11:48je vais vous dire,
11:48moi j'en ai ras-le-bol
11:50des femmes
11:50et des hommes politiques
11:51qui s'expriment maintenant
11:53en étant vulgaire
11:54et en utilisant
11:55des gros mots.
11:56C'est au niveau
11:56de notre classe politique
11:57aujourd'hui.
11:58C'est ça que je dirais.
11:58C'est déplorable.
11:59Et cette femme,
12:02cet élue députée
12:04est complètement déconnectée
12:06des réalités.
12:07C'est l'incarnation,
12:09la déconnexion
12:10dans sa splendeur.
12:10Pourquoi je dis ça ?
12:11Mais je pense
12:12qu'elle ne sait même pas
12:13ce que c'est qu'un bilan.
12:14Je pense qu'elle ne sait même pas
12:15ce que c'est qu'un chiffre d'affaires.
12:17Je pense qu'elle ne sait même pas
12:18ce qu'est le stress
12:20de pouvoir pas vivre
12:21dignement de son activité.
12:24Et donc,
12:24je veux bien qu'elle parle
12:25de santé publique.
12:26Je veux bien qu'elle parle
12:27de respect de l'environnement.
12:29Mais on aimerait bien aussi
12:30l'entendre
12:31sur la souveraineté alimentaire.
12:33Comment on lutte
12:34contre la paupérisation
12:35de nos agriculteurs.
12:36Ça, on ne l'a jamais entendu.
12:38Et je terminerai mon propos
12:40en disant
12:40que quand elle se permet
12:42de dire
12:43c'est de l'argent sale,
12:46moi, je suis désolée,
12:47l'argent sale,
12:47c'est le trafic de stupes.
12:49Voilà.
12:50Comment elle peut dire ça ?
12:51C'est honteux.
12:52C'est une ignominie.
12:54Voilà.
12:54Je voulais vous donner
12:55cette information également.
12:56On l'évoquait très rapidement
12:58avec Jérôme Bale.
12:59Mais la présidente
13:00de la Commission européenne,
13:01Ursula von der Leyen,
13:01a annoncé ce mercredi
13:03que 300 milliards d'euros
13:04seraient consacrés
13:04au revenu des agriculteurs
13:05de 2028 à 2034.