Consultant indépendant en évaluation des politiques publiques, Nicolas attend toujours le dernier moment pour s'y mettre. Quand une note est attendue pour le lendemain matin, il passe son après-midi à allumer cigarette sur cigarette, réfugié derrière son écran, enchaînant des blitz d'échecs d'une minute. Comme 85 % des Français, Nicolas est ce qu'on appelle un procrastinateur. Pour son travail, sa déclaration d'impôts, même attraper un train pour un week-end, il flirte avec la frontière dangereuse, celle où l'on finit par tout rater.