- il y a 3 mois
Titre intégral
Nombre désormais connu, 200 000 fran.ç.ais génocidés par la ré-publi/que en Vendée. Effroyables techniques. Reynald Secher Docteur es Lettres. 1 siècle + tard Lénine sera invité en Vendée afin de s’en inspirer
~
16 mars 2 025
Entrevue organisée & menée par Richard B*ou.try
France => France, Russie, Arménie, Turquie, Allemagne, ...
~
Davantage de détails par delta de la Lyre
Des dizaines de fois je passai devant l’1 des 2 immeubles parisiens où séjourna Lénine.
Une fois sa révolution faite en Russie, Lénine remerciera le Gra;nd Or;ient de Fr/ance en lui envoyant de l’argent afin d’en restaurer les locaux qui sont actuellement dans la très fameuse rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi/sement.
1 siècle s’écoule lorsque ce même Gra ;nd Or;ient de Fr/ance rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi /ssement fait adopter en 2 025 la loi autorisant l’euthanasie en France réprimant fortement financièrement quiconque qui s’opposerait à la démarche d’euthanasie initiée par un volontaire voulant se tuer.
Quelques mois plus tôt, en 2 024 cette fois, ce même Gra ;nd Or;ient de Fr/ance rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi/ssement, parvient à faire inscrire par le Par;lement fran/çais, directement dans la Const/itution française, le droit à l’avortement en réaction à la démarche inverse s’étant produite aux Etats-Unis d’Amérique.
Si quelqu’un se demande encore où réside le démon, alors on ne peut plus rien pour cette personne.
Reprécisons que ce Gra ;nd Or ;ient de Fr/ance a pour maître la cour,onne d’Angle/terre. Mais assurément celle-ci a au-dessus d’elle un autre échelon démoniaque, qui lui-même dépend lui aussi d’autres forces extrêmement maléfiques.
Interroger l’internet et l’on y découvrira, tel qu’il fallait s’y attendre, que la version officielle énoncée par les vainqueurs est extrêmement loin de la réalité concernant le nombre de morts lors des 2 Terreurs : une dizaine dans telle ville, quelques milliers à Paris, quelques centaines à Lyon, 2 dizaines par-ci, 3 ou 4 par là : ça pour TOUTE la Fr:ance ; alors qu’uniquement pour la Vendée on en est déjà à 200 000 trucidés ! Vive la Rép,ublique.
230 ans + tard, aujourd’hui-même, il ne se passe pas 2 semaines sans qu’1 meurtre soit réalisé par la bri/gade spéciale du Pal/ais de la Pom:pad/our constitué de 40 personnes finement recensées par des experts non corrompus. On s’abstient de lister ici les victimes concernées, ce sont celles dont on entent parler actuellement dans divers médias non corrompus. Cette sauvagerie est sans doute l’œuvre du Cabi/net No,ir accompagnant la Rép,ub/lique à minima depuis quelques décennies.
Nombre désormais connu, 200 000 fran.ç.ais génocidés par la ré-publi/que en Vendée. Effroyables techniques. Reynald Secher Docteur es Lettres. 1 siècle + tard Lénine sera invité en Vendée afin de s’en inspirer
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16 mars 2 025
Entrevue organisée & menée par Richard B*ou.try
France => France, Russie, Arménie, Turquie, Allemagne, ...
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Davantage de détails par delta de la Lyre
Des dizaines de fois je passai devant l’1 des 2 immeubles parisiens où séjourna Lénine.
Une fois sa révolution faite en Russie, Lénine remerciera le Gra;nd Or;ient de Fr/ance en lui envoyant de l’argent afin d’en restaurer les locaux qui sont actuellement dans la très fameuse rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi/sement.
1 siècle s’écoule lorsque ce même Gra ;nd Or;ient de Fr/ance rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi /ssement fait adopter en 2 025 la loi autorisant l’euthanasie en France réprimant fortement financièrement quiconque qui s’opposerait à la démarche d’euthanasie initiée par un volontaire voulant se tuer.
Quelques mois plus tôt, en 2 024 cette fois, ce même Gra ;nd Or;ient de Fr/ance rue Ca.det à Par;is XVII-ème arr,ondi/ssement, parvient à faire inscrire par le Par;lement fran/çais, directement dans la Const/itution française, le droit à l’avortement en réaction à la démarche inverse s’étant produite aux Etats-Unis d’Amérique.
Si quelqu’un se demande encore où réside le démon, alors on ne peut plus rien pour cette personne.
Reprécisons que ce Gra ;nd Or ;ient de Fr/ance a pour maître la cour,onne d’Angle/terre. Mais assurément celle-ci a au-dessus d’elle un autre échelon démoniaque, qui lui-même dépend lui aussi d’autres forces extrêmement maléfiques.
Interroger l’internet et l’on y découvrira, tel qu’il fallait s’y attendre, que la version officielle énoncée par les vainqueurs est extrêmement loin de la réalité concernant le nombre de morts lors des 2 Terreurs : une dizaine dans telle ville, quelques milliers à Paris, quelques centaines à Lyon, 2 dizaines par-ci, 3 ou 4 par là : ça pour TOUTE la Fr:ance ; alors qu’uniquement pour la Vendée on en est déjà à 200 000 trucidés ! Vive la Rép,ublique.
230 ans + tard, aujourd’hui-même, il ne se passe pas 2 semaines sans qu’1 meurtre soit réalisé par la bri/gade spéciale du Pal/ais de la Pom:pad/our constitué de 40 personnes finement recensées par des experts non corrompus. On s’abstient de lister ici les victimes concernées, ce sont celles dont on entent parler actuellement dans divers médias non corrompus. Cette sauvagerie est sans doute l’œuvre du Cabi/net No,ir accompagnant la Rép,ub/lique à minima depuis quelques décennies.
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VoyagesTranscription
00:00:00madame mademoiselle messieurs bonsoir très heureux de vous retrouver pour cette émission exceptionnelle
00:00:09ce soir avec cet invité de marque une fois de plus sur la minute de ricardo nous avons vraiment
00:00:15une très très belle personnalité un homme extrêmement brillant intéressant un historien
00:00:20de renom un écrivain patenté et il va se livrer pendant près d'une heure quinze donc à toutes nos
00:00:28questions à vos questions également puisque cette émission se veut bien sûr que vous savez
00:00:31interactive on vous remercie en tout cas d'être si présents si nombreux chaque soir vous êtes à
00:00:36peu près une quinze mille à venir voir cette émission quasi en direct puisque vous savez qu'elle bifurque
00:00:41ensuite sur contre révolution point fr contre révolution qui ne dénotera pas avec la thématique
00:00:49du jour voilà donc nous allons commencer toutes ces émissions de carême que vous le vouliez ou
00:00:55ou pas c'est un fait c'est un nu voilà par un paternoster d'un homme que j'ai beaucoup aimé moi
00:01:04personnellement qui a joué un grand rôle dans ma carrière et dans ma vie d'homme ma vie de foi c'est
00:01:11Jean-Paul II paternoster de Jean-Paul II pour commencer cette émission et donner la tonalité un peu à tout ce qui
00:01:17va suivre par ailleurs
00:01:20Sous-titrage MFP.
00:01:50...
00:02:20Voilà, Reynald, bonsoir, merci infiniment de nous rejoindre.
00:02:24Je le disais en introduction de cette émission, un honneur de t'avoir.
00:02:28Tu es vraiment une très, très grande figure de la résistance,
00:02:32à la fois en Vendée, mais également chez les Chouans, on le sait.
00:02:37On s'était rencontrés à plusieurs reprises et notamment à Chiré,
00:02:45où tu vas régulièrement, je sais, quasiment tous les ans,
00:02:49pour cette très belle manifestation qui a lieu le dernier week-end du mois d'août.
00:02:53Merci d'être avec nous.
00:02:56Merci à toi, Ricardo, de m'avoir invité ce soir.
00:03:01Et ça me donne l'occasion de te redire à la fois l'admiration et l'amitié que je te porte
00:03:08pour ce courage incroyable que tu as.
00:03:12Et non seulement tu as un courage pour toi, mais tu nous donnes du courage.
00:03:17Et ça, c'est important de le souligner parce que c'est rare, les gens qui prennent soin à l'eau de toi.
00:03:22On est dans le thomisme qui dit qu'il faut d'abord prendre soin de soi,
00:03:27puis prendre soin de sa famille.
00:03:29Et je fais partie de ta famille.
00:03:32Écoute, ça me touche beaucoup, pratiquement aux larmes.
00:03:35Heureusement qu'il y a la caméra pour que le public ne perçoive pas toutes mes émotions
00:03:40au moment où tu dis ça, parce que venant de toi, c'est vraiment un compliment énorme.
00:03:44On va voir la minute du jour qui va poser un peu le décor de cette émission
00:03:47et puis on se retrouve juste après.
00:03:48Elle dure un peu plus d'une minute.
00:03:50La République dont on nous vante tant les mérites aujourd'hui,
00:03:55il faut savoir ce que c'était cette République.
00:03:57Entre 1793 et 1796, sachez que 200 000 poids de vin bretons du pays nantais
00:04:03ou encore angevin ont été massacrés par les troupes républicaines
00:04:07au cours d'une guerre civile qui s'est étendue partout en France.
00:04:11Le terme de guerre de Vendée du reste inventé par la Convention
00:04:14induit les Français aujourd'hui en erreur, car les zones de l'insurrection
00:04:18où la Vendée militaire est bien plus large que cela.
00:04:22Elle dépasse les limites du département de la Vendée.
00:04:25L'idée en 1793, c'était de détruire cette race rebelle, comme il le disait.
00:04:30Les Républicains n'avaient pas de limite dans l'horreur.
00:04:33Nous en tuerons près de 2 000 par jour des hommes et des femmes.
00:04:36J'ai fait tuer ce matin 53 femmes, autant d'enfants.
00:04:39J'ai brûlé toutes les maisons, égorgé tous les habitants que j'ai trouvés.
00:04:43C'est ce que disait un général.
00:04:46Eh bien, ces crimes ont été redécouverts en 1985 par un jeune universitaire.
00:04:51Il sera notre invité ce soir, Rénald Secher, qui a soutenu une thèse d'État à Paris 4 Sorbonne
00:04:58sous le titre « Contribution à l'étude du génocide franco-français ».
00:05:03Rénald Secher sera donc notre invité à 21h sur la Minute de Ricardo, sur YouTube et X,
00:05:08une rencontre événement avec cet homme, auteur, on le sait, de très nombreux livres à succès,
00:05:14historien hors pair et qui se bat pour la résistance, contre les différentes formes de génocide
00:05:20ou encore contre le totalitarisme qui trouve chez nous en France, bien des résonances, aujourd'hui notamment.
00:05:26Voilà, Rénald.
00:05:29Ben la production.
00:05:30Pardon ?
00:05:31Ben la production.
00:05:34Voilà, alors je sais que c'est très limitatif.
00:05:38Alors tu vas nous dire ce qui t'a poussé d'abord, Rénald, à t'investir de la sorte dans ce domaine-là,
00:05:43qui est le tien aujourd'hui.
00:05:44Alors, il y a deux choses qui m'ont attiré comme un aimant sur cette histoire.
00:05:54C'est d'abord ma famille au sens large du terme, qui a toujours été une famille de résistants,
00:06:01c'est-à-dire très tôt, c'est-à-dire dès la Révolution française,
00:06:05ils ont dénoncé le totalitarisme et au-delà de la dénonciation,
00:06:10ils ont pris les armes pour herte.
00:06:13Et puis la deuxième circonstance, c'est l'influence qu'a eue de ma grand-mère,
00:06:20qui, durant la Seconde Guerre mondiale, a ouvertement, froidement,
00:06:27en regardant droit dans les yeux des Allemands qui occupaient la propriété familiale,
00:06:33dit non, non à l'occupation, non à l'extermination des Juifs,
00:06:38non au massacre des chrétiens parce qu'ils étaient chrétiens, etc.
00:06:42Et ma grand-mère a été une très grande militante, j'ai raconté son histoire à travers un livre,
00:06:48et en fait, comme c'est elle qui m'a élevé, j'étais très sensible à cette notion du nom,
00:06:56qui est une sorte de fiat, puisque tu parlais tout de suite de Jean-Paul II,
00:07:00et en même temps, au-delà du nom, d'argumenter.
00:07:03Et en fait, tout mon travail est un travail d'argumentation scientifique, puisque je suis universitaire.
00:07:12Alors, comment j'ai été amené à travailler sur les guerres de Vendée ?
00:07:16Tout à fait par hasard.
00:07:17C'est-à-dire que je travaillais dans un hôtel juif orthodoxe à Flechman, dans le New Jersey,
00:07:23et un jour, auprès de la piscine, j'ai entendu un hurlement,
00:07:30et je me suis précipité, et c'est un Juif qui pleurait,
00:07:34parce que son fils, son petit-fils, s'était moqué de l'immatriculation qu'il avait sur l'avant-bras gauche.
00:07:41Je l'ai pris dans mes bras, et j'ai échangé avec lui.
00:07:47Et en échangeant avec lui, je me suis dit, c'est étrange,
00:07:51parce que cet homme d'un certain âge parle comme ma grand-mère,
00:07:56qui elle aussi avait un certain âge, mais qui n'avait pas du tout eu la même histoire familiale.
00:08:01Lui, il avait été emmené dans des camps de concentration et d'extermination nationaux-socialistes,
00:08:08il avait survécu, et ma grand-mère, elle avait une histoire à raconter,
00:08:12c'était celle de la Vendée sous la terreur.
00:08:17Et en fait, les mots, les concepts utilisés, l'émotion, direct et indirect, pour ma grand-mère,
00:08:26étaient exactement les mêmes.
00:08:28Et c'est pour ça que je me suis arrêté,
00:08:30et j'ai commencé à regarder de manière différente ma grand-mère,
00:08:35et je me suis questionné.
00:08:36Et grâce à ce juif avec lequel je suis resté ami,
00:08:41j'ai pu faire en fait un échange qui m'a amené à réfléchir sur la nature profonde de la Révolution française.
00:08:50Et c'est là, à travers cette étude, que je me suis rendu compte que la Révolution française,
00:08:55et notamment la terreur, était la matrice de tous les totalitarismes du XXe siècle.
00:09:00Alors, tu as souffert quand même, parce que tu es également devenu progressivement la cible,
00:09:06on le sait, d'une mise à mort, mise à mort sociale,
00:09:09qui s'est accompagnée de menaces de mort que tu as reçues,
00:09:13de vols de manuscrits, de tentatives de corruption,
00:09:16des actes de violence, en fait, qui t'ont conduit,
00:09:19non seulement à t'interroger, bien sûr, sur la réelle portée du combat qui est le tien aujourd'hui,
00:09:26mais aussi qui t'a poussé à aller encore plus loin, je pense, dans tes investigations.
00:09:31C'est bien cela ?
00:09:32Alors, lorsque j'ai trouvé, j'ai été sélectionné par mon professeur de thèse, Jean Meyer,
00:09:39un malgré nous important de le dire, c'est-à-dire un homme de souffrance absolue
00:09:45qui avait connu le national-socialisme parce qu'il avait été recruté dans le cadre des armées allemandes,
00:09:51il s'est échappé sur le front de l'Est, il avait rencontré un autre système mortifère,
00:09:58il avait réussi à s'enfuir du côté des Américains,
00:10:01puis après il a eu une vie militaire stupéfiante et passionnante.
00:10:05Il avait été nommé comme professeur à Nantes,
00:10:09et là, il est à la limite de la Vendée militaire,
00:10:12et il va s'interroger sur une espèce de no man's land historique,
00:10:17c'est-à-dire qu'il y avait une région, la Vendée militaire,
00:10:2110 000 kilomètres carrés, 770 communes, 850 000 habitants,
00:10:28qui étaient passés à la trappe de l'histoire.
00:10:30Et en fait, lorsqu'il a commencé à s'interroger sur cette histoire,
00:10:35il s'est rendu compte qu'on avait réduit cette histoire à une simple guerre civile franco-française,
00:10:41avec d'un côté les Bleus républicains et de l'autre les royalistes.
00:10:46Et en fouillant un peu plus, il s'est dit,
00:10:49mais il y a peut-être autre chose à l'intérieur de cette histoire.
00:10:52Et il m'a demandé de vérifier deux choses.
00:10:56Un, est-ce que le discours de l'université française,
00:11:01majoritairement dirigé par la gauche et notamment les robespéristes,
00:11:07était vrai ?
00:11:08C'est-à-dire que la guerre de Vendée était une simple guerre civile.
00:11:12Et deuxièmement, on justifiait le silence de l'université
00:11:16par le fait qu'il n'y avait pas ce qu'on appelle la matière première.
00:11:20C'est-à-dire qu'il n'y avait ni témoignages, ni documentation écrite.
00:11:25Et mon premier travail a été justement de vérifier cela.
00:11:31Jean Meillard est un homme extrêmement pratique.
00:11:35Comme il sait que je n'ai ni la méthode,
00:11:39parce qu'à chaque sujet il y a une méthode,
00:11:42ni les moyens de travailler sur la Vendée militaire,
00:11:46il va me faire faire un carottage sur un village donné,
00:11:50le village de ma naissance, la Chapelle-Vasse-Mer.
00:11:53Et là, je vais découvrir deux choses.
00:11:55Nous sommes en 1980.
00:11:58La première chose, c'est qu'il y a pléthore de documents.
00:12:02Documents issus de l'État, donc des bourreaux,
00:12:08et documents issus des victimes, c'est-à-dire du peuple.
00:12:14Deuxième chose, je vais découvrir une mémoire populaire intacte.
00:12:20Et c'est pour ça que je précise bien la date.
00:12:221980, il n'y a pas encore le chauffage central partout.
00:12:29Il n'y a pas l'écran, c'est-à-dire la télévision, l'ordinateur, le téléphone portable, etc.
00:12:35Et les familles se retrouvent toujours autour de la gazinière, pas la cheminée, la gazinière,
00:12:42parce qu'elle, elle chauffe.
00:12:44Et en fait, comme on n'a pas envoyé les anciens à l'EHPAD,
00:12:49et que les anciens vivent avec les parents et les petits-enfants,
00:12:52voire les arrière-petits-enfants, comme ça a été mon cas,
00:12:55moi j'ai été élevé par ma grand-mère, mes arrière-grands-parents,
00:12:58arrière-grands-pères et arrière-grands-mères,
00:12:59eh bien, on véhicule l'histoire.
00:13:02Mais quand on a des grands-parents en 80 qui ont 80 ans,
00:13:10ça veut dire qu'ils remontent à 1900,
00:13:14et qu'eux-mêmes ont été élevés par des grands-parents.
00:13:17Donc on se retrouve à trois générations de la Révolution française.
00:13:21Et donc il y a un contact direct avec la Révolution.
00:13:24Alors qu'est-ce qu'elle nous dit cette mémoire ?
00:13:25Elle nous dit une chose extrêmement précise.
00:13:30On s'est soulevés pour la liberté, notamment de conscience,
00:13:34et on a été exterminés, de préférence les femmes et les enfants et les vieillards,
00:13:40par l'armée française et notre environnement a été détruit.
00:13:45L'environnement c'est l'habitat, l'entreprise, le commerce, les outils.
00:13:51Et donc tout a été passé au fil de l'épée et au lance-lames.
00:13:58Conséquence, eh bien, on a crevé de faim et on a été décimés.
00:14:04Voilà, c'est ça la tradition populaire.
00:14:06Et moi je vais trouver les documents, et notamment localement,
00:14:10un document incroyable,
00:14:13le livre de bord du prêtre réfractaire qui a écrit sur son registre paroissial
00:14:21en fait tout ce qui s'est passé sur le village.
00:14:24Et notamment il a listé les victimes,
00:14:26c'est-à-dire les hommes, les femmes, les jeunes, les anciens,
00:14:30et les circonstances des massacres.
00:14:33Et le deuxième document que je vais trouver,
00:14:35c'est la liste de l'habitat détruit.
00:14:37Une liste rédigée par l'État, par l'intermédiaire d'un architecte,
00:14:43authentifiée par le maire,
00:14:45qui est extrêmement précis,
00:14:48c'est-à-dire précis au niveau du nombre d'habitats,
00:14:52précis au niveau de la valorisation.
00:14:55La chance que j'ai,
00:14:56c'est que je suis le descendant du notaire local,
00:14:59c'est-à-dire que dans les greniers de la famille,
00:15:02j'ai la valorisation de l'habitat.
00:15:04Donc on va avoir deux chiffres.
00:15:06Premièrement, le chiffre de l'habitat détruit,
00:15:09360 sur 900,
00:15:11mais aussi la valorisation de cet habitat.
00:15:14Et en fait, l'idée de la Convention était
00:15:16de rayer de la carte la Vendée militaire,
00:15:19de détruire son capital,
00:15:22et en fait, localement,
00:15:23ces 363 maisons qui représentent le tiers de l'habitat
00:15:27correspondent à 51% de la valeur immobilière.
00:15:32Alors, Rénald, on peut se poser effectivement,
00:15:35en écoutant déjà cette question,
00:15:36mais comment un peuple souverain
00:15:38qui a fait la révolution au nom des droits de l'homme,
00:15:40du citoyen,
00:15:42a pu concevoir quand même,
00:15:43de mettre en application
00:15:44cette forme d'anéantissement total,
00:15:47cette extermination,
00:15:48car c'est vraiment le mot,
00:15:50d'une partie de lui-même,
00:15:51finalement, au nom de ces mêmes droits.
00:15:54Ah, c'est ça, le stupéfiant.
00:15:57Alors, la Vendée,
00:15:58la Vendée,
00:16:00et j'ai découvert ça,
00:16:01c'est un phénomène incroyable,
00:16:04c'est une extermination légale.
00:16:07C'est sans doute la seule
00:16:08dans l'histoire de l'humanité.
00:16:10C'est-à-dire que c'est le peuple souverain
00:16:12qui, au nom des droits de l'homme,
00:16:16en conscience partagée,
00:16:18va concevoir des lois
00:16:22pour exterminer une partie de lui-même,
00:16:26non pas pour ce qu'il a fait,
00:16:27mais pour ce qu'il est.
00:16:28Et au-delà de la conception des lois,
00:16:31il va mettre en œuvre un système d'extermination.
00:16:35Et ce système,
00:16:36il est basé sur l'armée,
00:16:38l'armée populaire.
00:16:40C'est incroyable.
00:16:41Je dis bien,
00:16:42c'est la seule fois
00:16:43dans l'histoire de l'humanité
00:16:45que le peuple souverain
00:16:47décide, en conscience partagée,
00:16:51d'exterminer une partie de lui-même,
00:16:54non pas pour ce qu'il a fait,
00:16:56mais pour ce qu'il est.
00:16:58Ni les Russes,
00:16:59ni les Soviétiques,
00:17:00ni les Allemands,
00:17:01ni les Chinois, etc.,
00:17:03qui ont commis un certain nombre de génocides,
00:17:07n'ont utilisé cette méthode légale.
00:17:11Et puis, Rénald,
00:17:13ce qu'on peut rajouter également,
00:17:15c'est que ce génocide
00:17:16dont tu parles des Vendéens,
00:17:17c'est le seul,
00:17:19peut-être,
00:17:20et unique,
00:17:20là aussi,
00:17:22dont les victimes
00:17:23sont désignées
00:17:24comme étant,
00:17:25en fait,
00:17:25des coupables.
00:17:26C'est ça qui est dingue.
00:17:28Sont désignées,
00:17:29je n'ai pas entendu la phrase.
00:17:31Dont les victimes,
00:17:32les victimes de ce génocide
00:17:33sont désignées,
00:17:35en fait,
00:17:35comme étant les coupables.
00:17:36Ah, c'est ça qui est incroyable.
00:17:38C'est-à-dire qu'au-delà du crime commis,
00:17:44dans l'acte du crime commis,
00:17:48on va mettre en place un deuxième système,
00:17:53que j'appelle un système d'inversion,
00:17:55ce que j'appelle le mémoricide.
00:17:58C'est-à-dire qu'on va faire des bourreaux,
00:18:02des victimes,
00:18:03et des victimes,
00:18:04les bourreaux.
00:18:05Et tout ça,
00:18:06j'ai reconstitué
00:18:07cette incroyable inversion.
00:18:12Je l'ai datée,
00:18:14je décris les circonstances,
00:18:17c'est extrêmement précis,
00:18:18c'est ce que je raconte dans un livre,
00:18:20Vendée du génocide au mémoricide
00:18:21paru au Cerf.
00:18:23C'est absolument incroyable.
00:18:24Ce n'est pas unique.
00:18:25On retrouve ça chez les Turcs,
00:18:30avec l'Arménie.
00:18:31On retrouve ça chez les Soviétiques,
00:18:33avec l'extermination des opposants,
00:18:36chez les nationaux socialistes, etc.
00:18:39C'est toujours le même phénomène
00:18:42et la même mécanique.
00:18:44Il est très difficile,
00:18:46j'imagine,
00:18:47pour les descendants aujourd'hui,
00:18:49Reynald,
00:18:50non seulement de faire le deuil
00:18:51de cette période-là,
00:18:53les descendants qui vivent
00:18:55dans une forme d'exil intérieur,
00:18:56en fait.
00:18:58Un intérieur de frontières invisibles.
00:19:00C'est bien ça.
00:19:01Alors, c'est vrai.
00:19:03Quand j'ai commencé mon travail,
00:19:07notamment de collectage
00:19:09de la mémoire populaire,
00:19:11je suis allé,
00:19:12ici et là,
00:19:14collecter les données
00:19:15au sein des familles.
00:19:18Ce qui était stupéfiant,
00:19:20c'est la douleur
00:19:23de ses héritiers.
00:19:26Double douleur,
00:19:27douleur liée au massacre.
00:19:29Souvent,
00:19:30on me racontait précisément
00:19:31la manière dont les ancêtres
00:19:33ont été massacrés
00:19:34et la douleur
00:19:36de la maltraitance.
00:19:39J'ai une scène précise
00:19:40qui me revient à l'esprit.
00:19:41C'est celle que j'ai connue
00:19:46à Mollivrier
00:19:47lors de ma première conférence
00:19:50à la suite
00:19:50de la soutenance
00:19:51de ma thèse
00:19:51de présentation
00:19:54au public vendéen.
00:19:57J'ai vu se lever
00:19:59de l'Assemblée
00:20:01trois personnes âgées.
00:20:05À la fin de la conférence,
00:20:06je suis allé les voir
00:20:07en disant
00:20:07« Pourquoi est-ce que
00:20:09vous avez quitté la salle ? »
00:20:11Vous savez,
00:20:13pour nous,
00:20:14c'était à la fois
00:20:15une souffrance
00:20:16mais aussi
00:20:17un soulagement.
00:20:19Souffrance
00:20:19parce que
00:20:20on découvrait
00:20:22la réalité
00:20:23de ce que nos ancêtres
00:20:25avaient soumis
00:20:26et en même temps
00:20:27un soulagement
00:20:28parce qu'on comprenait
00:20:30enfin pourquoi.
00:20:32Et enfin,
00:20:32on comprenait
00:20:33qu'on était victime
00:20:35d'un système
00:20:37totalitaire.
00:20:38Et en fait,
00:20:40eh bien,
00:20:41maintenant,
00:20:43on est fier
00:20:44d'être vendéen.
00:20:46Un homme,
00:20:47le répète sans cesse,
00:20:48c'est Philippe de Villiers.
00:20:50C'est-à-dire que
00:20:51grâce à mon travail,
00:20:53grâce à ce qu'il a fait,
00:20:55les vendéens
00:20:55ont retrouvé
00:20:57leur fierté.
00:20:59Alors,
00:20:59les vendéens,
00:21:00bien entendu,
00:21:01ont été exclus
00:21:01de la nation,
00:21:03notamment
00:21:04de la République.
00:21:06Et les vendéens
00:21:07n'ont pas eu
00:21:08d'autre solution
00:21:09pour survivre
00:21:11de se battre
00:21:13et de combattre.
00:21:15C'est une conséquence
00:21:16à l'heure actuelle
00:21:17stupéfiante.
00:21:19La Vendée militaire
00:21:20est un pays
00:21:21incroyablement moderne.
00:21:23C'est la plus forte
00:21:24concentration
00:21:25de PME
00:21:26et de PMI.
00:21:28Et je rappelle toujours,
00:21:30comme c'est un peuple
00:21:30qui a dû se débrouiller
00:21:32lui-même,
00:21:33il a dû se débrouiller
00:21:34dans toutes les dimensions
00:21:36et notamment
00:21:37dans la dimension
00:21:38de l'enseignement.
00:21:40Et c'est pour ça
00:21:41qu'en Vendée militaire,
00:21:43l'enseignement
00:21:43privé
00:21:46est numériquement
00:21:47supérieur
00:21:48à l'enseignement
00:21:49public.
00:21:50Alors,
00:21:51on peut parler,
00:21:52bien sûr,
00:21:52et tu en parles
00:21:53et ô combien
00:21:54dans les livres.
00:21:55On va du reste
00:21:56peut-être le montrer
00:21:57le dernier en date
00:21:58si techniquement
00:22:00j'y arrive
00:22:00parce que je ne suis pas
00:22:02très fort en la matière,
00:22:03mais je crois
00:22:03que c'est bien ça,
00:22:05l'un des livres
00:22:07que tu,
00:22:08voilà,
00:22:09c'est le dernier celui-là,
00:22:11c'est bien ça ?
00:22:11C'est l'avant-dernier,
00:22:12c'est La vie
00:22:13de Saint Thomas d'Aquin.
00:22:16Ah, d'accord.
00:22:17Oui.
00:22:18Mais bon,
00:22:19c'est des livres
00:22:20sur la Vendée,
00:22:22tu parles effectivement
00:22:23des colonnes infernales
00:22:26qui,
00:22:27elles,
00:22:27vont se débrouiller.
00:22:28Alors,
00:22:28c'est ce que je vais découvrir,
00:22:29c'est que jusqu'à
00:22:31une période récente,
00:22:32jusqu'en 2011,
00:22:33précisément,
00:22:34on a cru
00:22:35que la Vendée
00:22:37avait été exterminée
00:22:39par le biais
00:22:40d'un seul plan,
00:22:42le plan dit de Thuraud.
00:22:44En fait,
00:22:44pas du tout,
00:22:45je vais reconstituer
00:22:47la planification
00:22:48de l'extermination
00:22:49de la Vendée
00:22:50qui va se faire
00:22:51à travers quatre plans
00:22:52et chronologiquement
00:22:54qui commence
00:22:56le 26 juillet
00:22:571793
00:23:01et qui va s'achever
00:23:02le 2 décembre
00:23:041794.
00:23:05En fait,
00:23:06l'extermination
00:23:07de la Vendée
00:23:08et l'anéantissement
00:23:08va durer 18 mois.
00:23:11C'est énorme.
00:23:13Et en fait,
00:23:13ces quatre plans
00:23:14ont tous
00:23:15le même objet,
00:23:17l'éradication
00:23:18de la race,
00:23:20comme ils disent,
00:23:21des Vendéens
00:23:22et au-delà
00:23:23du remplacement
00:23:25de la population
00:23:26vendéenne
00:23:26par une nouvelle
00:23:27population
00:23:29dite républicaine.
00:23:31Et symboliquement,
00:23:32on va débaptiser
00:23:33la Vendée
00:23:34pour l'appeler
00:23:34département vengé.
00:23:36C'est-à-dire,
00:23:36vengé veut dire deux choses.
00:23:38Un,
00:23:38la République se venge
00:23:39et la République
00:23:40va reconstruire
00:23:42une nouvelle France
00:23:43en Vendée
00:23:44mais une nouvelle France
00:23:45républicaine.
00:23:47Alors,
00:23:48effectivement,
00:23:48on peut lire
00:23:50dans tes livres
00:23:51ces phrases
00:23:52énormes,
00:23:53en tout cas
00:23:54d'une violence rare.
00:23:55Je vous donne l'ordre
00:23:56de livrer aux flammes
00:23:58tout ce qui est susceptible
00:23:59d'être brûlé
00:24:00et de passer
00:24:02au fil de l'épée
00:24:03tout ce que vous rencontrerez
00:24:05comme habitant.
00:24:06Il n'y a plus
00:24:07de Vendée,
00:24:08disait-il à l'époque.
00:24:09Elle est morte
00:24:10sous notre sabre libre
00:24:12avec notamment
00:24:13ces femmes
00:24:14et les enfants.
00:24:15L'idée,
00:24:16c'était vraiment
00:24:17de supprimer
00:24:18les femmes
00:24:18sillon de reproduction.
00:24:21c'est ce que tu mets
00:24:22et j'en rigole
00:24:24mais bien sûr
00:24:24c'est nerveux
00:24:25et les enfants
00:24:26qui sont considérés
00:24:28comme étant
00:24:28des futurs brigands.
00:24:30Là aussi,
00:24:30on voit que c'est
00:24:31l'accusation inversée.
00:24:33Alors,
00:24:33Ricardo,
00:24:34ce document que tu cites
00:24:35est un document officiel
00:24:36c'est-à-dire
00:24:37ce n'est pas un document
00:24:38dont l'origine
00:24:40seraient les victimes.
00:24:42C'est Robespierre.
00:24:43C'est le général Westerman
00:24:47en l'occurrence
00:24:48mais c'est comme
00:24:49si c'était Robespierre.
00:24:51En fait,
00:24:52ce qui est très intéressant
00:24:53lorsqu'on analyse
00:24:55la méthodologie
00:24:57pour mettre en œuvre
00:24:58l'extermination,
00:25:00il faut distinguer
00:25:01deux grandes phases.
00:25:03La première phase,
00:25:04c'est la période
00:25:05que j'appelle
00:25:06scientiste,
00:25:07c'est-à-dire
00:25:07qu'on va mettre
00:25:08la science
00:25:09au service
00:25:10de l'extermination
00:25:11et on va utiliser
00:25:13trois grands moyens.
00:25:15Ça va choquer
00:25:16nos téléspectateurs.
00:25:18Le premier moyen,
00:25:20c'est le minage
00:25:21des sols,
00:25:23la mine antipersonnelle.
00:25:26Deuxièmement,
00:25:28le gazage.
00:25:29On décide de gazer
00:25:30la population
00:25:31et pour ce faire,
00:25:32on va recourir
00:25:34au service
00:25:34d'un chimiste député
00:25:37parisien
00:25:37qui s'appelle
00:25:39Fourcroix.
00:25:40Et le troisième moyen,
00:25:42c'est l'empoisonnement
00:25:42à grande échelle
00:25:43du pain,
00:25:45de l'eau,
00:25:45de l'alcool.
00:25:47C'est parce que
00:25:47ces moyens vont échouer
00:25:49qu'on va mettre en œuvre
00:25:50un système
00:25:51que j'appelle
00:25:52proto-industriel.
00:25:54C'est-à-dire
00:25:55qu'on va utiliser
00:25:56des moyens artisanaux
00:25:58à grande échelle
00:26:00et je vais en retenir
00:26:01six principalement.
00:26:04Le premier moyen,
00:26:05c'est le feu,
00:26:06c'est-à-dire
00:26:06qu'on concentre
00:26:07les gens
00:26:08dans des lieux
00:26:09fermés
00:26:09et on les brûle
00:26:11vifs.
00:26:11C'est le cas,
00:26:12par exemple,
00:26:13à la chapelle
00:26:13Bassemer
00:26:14où on a enfermé
00:26:1574 habitants
00:26:17dans une chapelle,
00:26:18la chapelle
00:26:19Saint-Pierre-Estien
00:26:19que j'ai restaurée
00:26:20et dont j'ai fait
00:26:21un mémorial
00:26:22ou au Luc-sur-Boulogne
00:26:24avec la chapelle
00:26:26du Petit Luc
00:26:27et on a comme ça
00:26:29une quantité
00:26:30de lieux
00:26:30où on a brûlé
00:26:31vif
00:26:32les gens.
00:26:33Deuxième moyen,
00:26:34c'est ce que j'appelle
00:26:36les noyades.
00:26:41Alors,
00:26:41quand on parle
00:26:42des noyades…
00:26:42Les fameux noyés,
00:26:44les mariés noyés.
00:26:46Absolument.
00:26:47Alors,
00:26:47quand on parle
00:26:47de noyades,
00:26:48on pense immédiatement
00:26:49à Carrier,
00:26:49à Franck Castel,
00:26:50député,
00:26:51qui noie massivement
00:26:53à Angers
00:26:55et à Nantes.
00:26:57En fait,
00:26:57on noie partout.
00:26:59Dès qu'il y a de l'eau,
00:27:00on noie.
00:27:00Troisième moyen,
00:27:01c'est la décollation.
00:27:02Pourquoi j'utilise
00:27:04ce mot générique ?
00:27:05Parce qu'évidemment,
00:27:06quand on parle de décollation,
00:27:07on pense à la guillotine.
00:27:09Mais la guillotine
00:27:10est un des moyens,
00:27:12c'est-à-dire qu'on utilise
00:27:13le couteau,
00:27:15le sabre,
00:27:16la serpe,
00:27:17en fait,
00:27:17tout ce qui est coupant
00:27:18pour couper les têtes.
00:27:22Et d'ailleurs,
00:27:22dans le mémorial
00:27:23de la chapelle Basse-Mère,
00:27:24vous avez un tableau
00:27:25qui raconte
00:27:26ces scènes effroyables.
00:27:28effroyables.
00:27:29Et donc,
00:27:30on coupe les têtes
00:27:32par centaines.
00:27:35Ensuite,
00:27:36le sabrage.
00:27:37Alors,
00:27:37le sabrage,
00:27:38c'est une expression
00:27:39inventée par les républicains,
00:27:42c'est-à-dire qu'on met
00:27:42les gens en file indienne
00:27:43et à coups de sabre,
00:27:45de pique,
00:27:46etc.,
00:27:47on les tue.
00:27:48Et autrement,
00:27:49l'éclatement des crânes
00:27:50à coups de crosse
00:27:51ou de bâtons,
00:27:55etc.,
00:27:55c'est vraiment
00:27:57des boucheries
00:27:58qu'on n'imagine pas.
00:28:00Et la dernière chose,
00:28:02évidemment,
00:28:03les fusillades.
00:28:04Mais on trouve
00:28:05plein de choses.
00:28:06J'ai le cas,
00:28:07par exemple,
00:28:07à la chapelle Basse-Mère,
00:28:08on va inaugurer
00:28:09le lieu
00:28:09le 17 mai prochain.
00:28:14S'il y a des gens
00:28:14qui sont intéressés,
00:28:15il faut aller sur le site
00:28:16Mémoire du futur.
00:28:18on va inaugurer
00:28:19un lieu
00:28:20où on a concentré
00:28:22les habitants
00:28:23du village
00:28:23de la chapelle Basse-Mère
00:28:24pour les tuer
00:28:25en les pressant
00:28:26dans des pressoirs à vin.
00:28:30C'est des scènes
00:28:31absolument incroyables.
00:28:32On a créé,
00:28:33par exemple,
00:28:33la notion
00:28:33de four crématoire
00:28:34qui était en fait
00:28:37les fours à pain
00:28:38et on jetait dedans
00:28:40les femmes
00:28:41et les enfants.
00:28:42On a des rapports officiels.
00:28:43Ce que j'allais dire,
00:28:45c'est en fait
00:28:45les nazis
00:28:46n'ont rien inventé.
00:28:47Ils ont puisé
00:28:48leurs idées.
00:28:49On oublie toujours
00:28:50lorsqu'on parle
00:28:50des nazis,
00:28:52évidemment,
00:28:53la révolution française
00:28:53qui est la matrice,
00:28:54mais on oublie toujours
00:28:55ce qu'ont commis
00:28:57les communistes
00:28:58en Russie
00:28:59en Union soviétique.
00:29:00Et en fait,
00:29:02ce que les Russes
00:29:03ont commis
00:29:03en Russie
00:29:04en Union soviétique,
00:29:06ils l'ont appris
00:29:07en Vendée.
00:29:08Et c'est pour ça
00:29:09d'ailleurs
00:29:09que c'est intéressant
00:29:11de lire
00:29:11les mémoires
00:29:12de Lénine
00:29:14qui raconte
00:29:14qu'il est venu
00:29:15en Vendée
00:29:15et qu'il a découvert
00:29:17justement
00:29:18cette Vendée
00:29:19et les méthodes
00:29:20d'extermination,
00:29:21ces méthodes
00:29:21qu'il va utiliser
00:29:22pour massacrer
00:29:24tous ses opposants.
00:29:25Et d'ailleurs,
00:29:26il ne se trompe pas
00:29:27en appelant ça
00:29:28Vendée.
00:29:29Des provinces
00:29:31comme Tamboeuf
00:29:32sont appelées
00:29:33des Vendées
00:29:34russes.
00:29:34Alors,
00:29:37il y avait également
00:29:37quelque chose
00:29:38d'abject,
00:29:40on va aller
00:29:40de plus en plus
00:29:41dans l'horreur
00:29:42décidément ce soir,
00:29:43mais avec
00:29:44ces tanneries
00:29:45également,
00:29:46on découpait
00:29:47les peaux
00:29:48des jeunes filles
00:29:49les plus jolies
00:29:50justement
00:29:51pour leur arracher
00:29:52la peau
00:29:52et...
00:29:53Je répète,
00:29:55la Vendée
00:29:55c'est une matrice.
00:29:57C'est-à-dire
00:29:58qu'en Vendée
00:29:59on a tout fait
00:30:00en fait.
00:30:00c'est la première fois
00:30:02qu'on massacre
00:30:03un peuple
00:30:03pour ce qu'il est
00:30:04et on va
00:30:05animaliser ce peuple
00:30:07et on va le traiter
00:30:09comme des animaux.
00:30:10C'est-à-dire
00:30:11qu'on va tanner
00:30:12la peau
00:30:12des Vendéens
00:30:14pour en faire
00:30:14des uniformes
00:30:17militaires,
00:30:18on va leur arracher
00:30:19les dents
00:30:19pour en faire
00:30:20des dentiers,
00:30:21on va leur couper
00:30:22les cheveux
00:30:22pour faire des perruques,
00:30:24on va tanner
00:30:25les peaux
00:30:26comme je l'ai dit
00:30:27tout à l'heure
00:30:28pour faire
00:30:30non seulement
00:30:32des uniformes
00:30:33mais pour faire aussi
00:30:34pour les livres
00:30:37des parements,
00:30:38on a fait fondre
00:30:40les corps
00:30:40pour récupérer
00:30:41la graisse,
00:30:42etc.
00:30:43C'est-à-dire
00:30:44que la Vendée
00:30:45je le répète
00:30:46c'est le laboratoire
00:30:48des atrocités
00:30:50commises
00:30:51au XXe siècle.
00:30:52Alors je suis désolé
00:30:53Rénal,
00:30:54cette question
00:30:54va sûrement
00:30:55offusquer
00:30:55certains de nos
00:30:57téléspectateurs
00:30:57mais le massacre
00:30:59des juifs
00:31:00on en parle
00:31:01encore et encore
00:31:02malheureusement
00:31:04celui des Vendéens
00:31:05si tu n'étais pas là
00:31:06on n'en parlerait
00:31:07pas beaucoup
00:31:08au niveau national
00:31:09j'entends bien
00:31:10parce que c'est sûr
00:31:10qu'au niveau régional
00:31:12il y a encore
00:31:14toute cette mémoire
00:31:17collective
00:31:18grâce à ça
00:31:19au mémoricide
00:31:19dont tu parlais tout à l'heure
00:31:21bien présent
00:31:21mais c'est vrai
00:31:23que les juifs
00:31:24eux ont fait perdurer
00:31:25un peu
00:31:26tout ce qu'ils ont pu
00:31:27vivre comme atrocité
00:31:29jusqu'à présent
00:31:30encore aujourd'hui
00:31:31ils sont constitués
00:31:32on le voit
00:31:33une force coercitive
00:31:35d'importance
00:31:36alors que les Vendéens
00:31:37eux
00:31:38ils font leur travail
00:31:39au niveau local
00:31:40effectivement
00:31:41ils font perdurer
00:31:43cette mémoire là
00:31:43mais on a l'impression
00:31:44que là
00:31:45en gros derrière tout ça
00:31:46ma vraie question
00:31:46j'y viens
00:31:47c'est que cette société
00:31:48vendéenne
00:31:48qui a été endeuillée
00:31:50on a l'impression
00:31:51qu'elle n'ose pas
00:31:52dire
00:31:53et déclamer
00:31:54sa douleur
00:31:55parce que l'origine
00:31:56du fait de la république
00:31:58reconnue en tant que telle
00:32:00et dont on gomme
00:32:01toutes ces atrocités là
00:32:03est presque devenue
00:32:04inavouable
00:32:05est-ce que ce sentiment là
00:32:06tu le partages ou pas ?
00:32:08Alors
00:32:08je comprends
00:32:10ce que tu dis
00:32:11mais je peux l'expliquer
00:32:12c'est-à-dire
00:32:14qu'il y a un mythe
00:32:16autour de la révolution française
00:32:17et la révolution française
00:32:19a gagné
00:32:20malheur au vaincu
00:32:22et en fait
00:32:24pour les Vendéens
00:32:26ça a été
00:32:26un double malheur
00:32:28un malheur
00:32:29lié aux circonstances
00:32:30j'ai expliqué
00:32:30tout à l'heure
00:32:31et puis sur le long terme
00:32:33c'est la république
00:32:34qui a gagné
00:32:35et la république
00:32:36a créé
00:32:37un mythe
00:32:38d'une république
00:32:40propre
00:32:41et en fait
00:32:42tout ce qui l'a dérangé
00:32:43elle l'a gommé
00:32:45occulté
00:32:46manipulé
00:32:48mémoricidé
00:32:50je crée le verbe
00:32:53pour expliciter
00:32:54l'exemple des Arméniens
00:32:58est très intéressant
00:32:59parce que les Arméniens
00:33:02vont se heurter
00:33:03au même problème
00:33:06que les Vendéens
00:33:07sauf que les Arméniens
00:33:10vont quitter le territoire
00:33:12de l'Arménie
00:33:12ils vont aller ailleurs
00:33:13et les Arméniens
00:33:16ont essayé d'hurler
00:33:17leur douleur
00:33:19à l'époque d'ailleurs
00:33:21il y a un consul
00:33:23américain
00:33:24qui s'appelle Davis
00:33:25qui a essayé
00:33:27d'attirer l'attention
00:33:28des Américains
00:33:30et du monde
00:33:31des horreurs commises
00:33:34en Arménie
00:33:36il n'avait pas le mot
00:33:37il n'avait pas le mot génocide
00:33:39il n'avait pas retenu
00:33:40le mot de baboeuf
00:33:41de populicide
00:33:42et en fait
00:33:43il ne va pas réussir
00:33:44faute de mot
00:33:45et les Arméniens
00:33:47pour se souvenir
00:33:49ont fait un collectage
00:33:51incroyable
00:33:52de souvenirs
00:33:54justement
00:33:54qu'ils ont publié
00:33:56d'abord pour eux
00:33:58pour se souvenir
00:34:00et ensuite
00:34:01ils ont commencé
00:34:02à communiquer
00:34:03à partir
00:34:04des années
00:34:051980
00:34:07les crimes commis
00:34:11par les communistes
00:34:13sont passés
00:34:14totalement
00:34:15à la trappe
00:34:15de l'histoire
00:34:16pour deux raisons
00:34:17la première
00:34:19parce que le système
00:34:21a été vainqueur
00:34:21et deuxièmement
00:34:24les victimes
00:34:25n'ont pas pu
00:34:26témoigner
00:34:27et collecter
00:34:28une de ces grandes victimes
00:34:30qui a pu témoigner
00:34:31c'est
00:34:32le grand
00:34:32Solzhenitsyn
00:34:33mais là
00:34:35lorsqu'il a commencé
00:34:36à hurler
00:34:37à partir des années
00:34:381953
00:34:381900
00:34:39personne ne l'a cru
00:34:41parce qu'en fait
00:34:42le monde
00:34:43contemporain
00:34:45était pro-soviétique
00:34:47et Solzhenitsyn
00:34:49a hurlé
00:34:50dans le vide
00:34:51et il explique ça
00:34:52lorsqu'il vient en Vendée
00:34:53en 1993
00:34:55il dit
00:34:56je viens
00:34:57en fait
00:34:57dans une histoire
00:34:59qui est la mienne
00:35:00quant aux juifs
00:35:01on a réduit
00:35:05les génocides
00:35:06commis par les
00:35:06nationaux socialistes
00:35:08à un seul génocide
00:35:10le génocide
00:35:11des juifs
00:35:11alors que les
00:35:12nationaux socialistes
00:35:14ont commis
00:35:14beaucoup d'autres
00:35:15génocides
00:35:16génocides
00:35:17des homosexuels
00:35:19les résistants
00:35:20les chrétiens
00:35:21les catholiques
00:35:23les populations civiles
00:35:24les populations civiles
00:35:25je rappelle toujours
00:35:26que le premier camp
00:35:27de concentrat
00:35:27le premier camp
00:35:29de concentration
00:35:30qui est d'achaut
00:35:31était un camp
00:35:32qui avait été
00:35:32monté
00:35:33pour lutter
00:35:35contre le clergé
00:35:36allemand
00:35:37les juifs
00:35:39eux
00:35:40ont eu
00:35:41c'est pas les bons mots
00:35:43mais j'en ai pas
00:35:44une double chance
00:35:45pour leur mémoire
00:35:46la première
00:35:48c'est que
00:35:49un certain nombre
00:35:50d'entre eux
00:35:51ont survécu
00:35:52malgré tout
00:35:54et ils ont pu témoigner
00:35:56et deuxièmement
00:35:57il y avait
00:35:59la télévision
00:35:59et lorsque
00:36:01on a découvert
00:36:02les camps
00:36:03que ce soit
00:36:04les soviétiques
00:36:05ou les américains
00:36:06ils ont filmé
00:36:08l'horreur
00:36:09absolue
00:36:10et c'est grâce
00:36:12à cela
00:36:13c'est à dire
00:36:14au film
00:36:15et au témoignage
00:36:18qu'ils ont pu
00:36:19enfin
00:36:20mettre
00:36:21sur la table
00:36:22de l'histoire
00:36:23ce crime
00:36:24et c'est pas le premier crime
00:36:26c'est pas le dernier
00:36:27d'ailleurs
00:36:27mais c'est un crime
00:36:29qui est
00:36:30pour la première fois
00:36:31devenu
00:36:32visible
00:36:33et lisible
00:36:34et ça
00:36:36c'est absolument
00:36:37fabuleux
00:36:38Rénaud
00:36:38qui a eu ce film
00:36:39qui a tellement
00:36:40marqué les esprits
00:36:41avec un budget
00:36:42complètement ridicule
00:36:43vaincre ou mourir
00:36:45qui bien sûr
00:36:47relate
00:36:48toute cette
00:36:49période là
00:36:50et qui met en exergue
00:36:52la foi
00:36:53notamment
00:36:54toute l'expression
00:36:56si vive
00:36:57de cette jeunesse
00:36:59qui s'est battue
00:37:00aux côtés de ces hommes
00:37:01d'honneur
00:37:02des hommes d'action
00:37:02des hommes
00:37:03qui ont
00:37:04contré l'ennemi
00:37:06et qui étaient prêts
00:37:07à se sacrifier
00:37:08pour ça
00:37:08mais quel film
00:37:09c'était
00:37:10merveilleux
00:37:11quoi
00:37:11avec le recul
00:37:14de l'histoire
00:37:15parce que ça fait
00:37:15un an et demi
00:37:16maintenant
00:37:17qu'il a été
00:37:18diffusé
00:37:19ce film
00:37:22est le premier
00:37:24film
00:37:24grand public
00:37:26qui raconte
00:37:28cette histoire
00:37:29ce film
00:37:30a été
00:37:32créé
00:37:33de toutes pièces
00:37:34par Nicolas
00:37:35de Villiers
00:37:36et le Puy du Fou
00:37:37je répète
00:37:38c'est la première fois
00:37:39au niveau
00:37:41du grand public
00:37:42que ce grand public
00:37:43pouvait accéder
00:37:45à une vérité
00:37:47historique
00:37:48liée à la Vendée
00:37:49la deuxième chose
00:37:51à noter
00:37:52c'est que
00:37:54les médias
00:37:56mainstream
00:37:56unanimement
00:37:59ont dénoncé
00:38:01ce film
00:38:01pour deux raisons
00:38:03la première
00:38:04on n'avait pas
00:38:06le droit
00:38:06de parler
00:38:07de la Vendée
00:38:07ça a été
00:38:09mais vraiment
00:38:10absolument
00:38:10incroyable
00:38:11et en plus
00:38:14au-delà
00:38:15de ça
00:38:15on a dit n'importe quoi
00:38:17sur ce combat
00:38:18des Vendéens
00:38:19en oubliant
00:38:20l'essentiel
00:38:21c'est que
00:38:22les Vendéens
00:38:23s'étaient soulevés
00:38:24pour la liberté
00:38:26face à un système
00:38:28totalitaire
00:38:29plutôt que de condamner
00:38:30le système
00:38:31totalitaire
00:38:32qui a
00:38:33généré
00:38:35Talat Pacha
00:38:37Lénine
00:38:38Staline
00:38:39Adolf Hitler
00:38:39etc
00:38:40ils ont soutenu
00:38:42la République
00:38:43sans se rendre compte
00:38:45en fait
00:38:46du double crime
00:38:48qu'ils commettaient
00:38:49c'est-à-dire
00:38:49de ne pas dénoncer
00:38:51la réalité
00:38:52des événements
00:38:53et de ne pas dénoncer
00:38:54les méthodes
00:38:55utilisées
00:38:56l'idéologie
00:38:57alors ce qui
00:38:59à mon avis
00:39:00est très important
00:39:01Rénald
00:39:02dans ton combat
00:39:03que tu mènes aujourd'hui
00:39:04c'est ce combat
00:39:05pour le
00:39:06mémoricide
00:39:07qui en fait
00:39:08quand on regarde bien
00:39:10et de très près
00:39:11n'a aucune dimension
00:39:12de temporalité
00:39:13ou même
00:39:14d'un
00:39:15prescrit
00:39:16ibilité
00:39:17je crois que c'est
00:39:18le mot
00:39:19qui convient
00:39:20donc sur ces deux notions-là
00:39:22en fait
00:39:22on se rend compte
00:39:23que mémoricide
00:39:24en fait
00:39:24toi tu es un devoir
00:39:26il y a eu un devoir
00:39:27de mémoire
00:39:27de ta part
00:39:28et ça
00:39:29ça a été
00:39:29validé
00:39:30ça a été
00:39:31authentifié
00:39:32ça a été certifié
00:39:33là aujourd'hui
00:39:33on a reconnu
00:39:34ces crimes-là
00:39:35alors ce qui est
00:39:36très intéressant
00:39:37dans cette histoire
00:39:39je répète
00:39:39c'est une découverte
00:39:41tardive
00:39:421985
00:39:44au niveau
00:39:45de l'université
00:39:462011
00:39:47pour cerner
00:39:49la globalité
00:39:50du plan
00:39:51d'extermination
00:39:52et d'anantissement
00:39:53au-delà
00:39:55de cette découverte
00:39:56j'ai démontré
00:39:59scientifiquement
00:40:00et c'est
00:40:01irréfutable
00:40:01que contrairement
00:40:03à ce que disaient
00:40:04les robespierristes
00:40:05et les défenseurs
00:40:06de la révolution française
00:40:08que ce système
00:40:10totalitaire
00:40:11avait été conçu
00:40:12de toute pièce
00:40:13par les députés
00:40:15eux-mêmes
00:40:15qui représentaient
00:40:16la France
00:40:17et notamment
00:40:18par le comité
00:40:19de salut public
00:40:20il y a
00:40:23trois notions
00:40:26que j'ai définies
00:40:29en 1985
00:40:31et 2011
00:40:32premièrement
00:40:34la conception
00:40:35deuxièmement
00:40:37la mise en œuvre
00:40:39troisièmement
00:40:40la complicité
00:40:41tant dans la conception
00:40:42que la mise en œuvre
00:40:44mais
00:40:45et je reprends
00:40:48ce que tu as dit
00:40:49tout à l'heure
00:40:49ce qui était incroyable
00:40:51c'est que l'histoire
00:40:53officielle
00:40:54avait fait des victimes
00:40:55des bourreaux
00:40:56et des bourreaux
00:40:56des victimes
00:40:57personne
00:40:58ne s'était penché
00:41:01sur
00:41:02ce fait
00:41:04incroyable
00:41:05de l'inversion
00:41:06et personne
00:41:07ne s'était penché
00:41:09sur la notion
00:41:09de mémoire
00:41:10ce qui est vrai
00:41:12d'ailleurs
00:41:12pour la Vendée
00:41:13est aussi vrai
00:41:15pour les Arméniens
00:41:16est aussi vrai
00:41:17pour tous les gens
00:41:18qui ont été exterminés
00:41:19par les systèmes
00:41:20soviétiques
00:41:21nazis
00:41:22etc
00:41:22personne n'avait
00:41:24travaillé la mémoire
00:41:25et la question
00:41:26que je me suis posée
00:41:27qui est toute simple
00:41:28est-ce que l'évolution
00:41:29de la mémoire
00:41:30qui génère
00:41:32l'inversion
00:41:32est une évolution
00:41:34naturelle
00:41:35ou elle est fabriquée
00:41:38par le bourreau
00:41:39et j'ai démontré
00:41:40que c'est le bourreau
00:41:42qui l'a fabriqué
00:41:43en commettant
00:41:45le crime
00:41:46d'extermination
00:41:47et d'anantissement
00:41:47c'est-à-dire
00:41:48qu'ils font
00:41:50deux crimes
00:41:50en même temps
00:41:52ce qui est stupéfiant
00:41:53c'est que
00:41:55comme personne
00:41:56ne s'était penché
00:41:57sur cette problématique
00:41:58personne n'avait
00:42:00créé
00:42:01de concepts
00:42:02et notamment
00:42:03de mots
00:42:03et donc
00:42:05c'est pour ça
00:42:05que j'ai inventé
00:42:06le mot
00:42:06mémoricide
00:42:07et que j'ai défini
00:42:09dans mon livre
00:42:10Vendée du génocide
00:42:11au mémoricide
00:42:12parce que c'est
00:42:14ça qui est essentiel
00:42:15et lorsque
00:42:16on voit
00:42:17les universitaires
00:42:18français
00:42:18ou les politiques
00:42:20qui nient
00:42:22la réalité
00:42:23du génocide
00:42:24des Vendéens
00:42:24en fait
00:42:26ils se font
00:42:27complices
00:42:28des génocidaires
00:42:30et eux-mêmes
00:42:31ils deviennent
00:42:32génocidaires
00:42:33par extrapolation
00:42:34et en fait
00:42:36le droit international
00:42:37demain
00:42:39va avoir
00:42:40enfin
00:42:41le mot
00:42:42pour juger
00:42:43ces criminels
00:42:44contre l'humanité
00:42:45parce que
00:42:45au-delà du crime
00:42:46premier
00:42:47il y a le crime
00:42:48second
00:42:49qui est la négation
00:42:50et l'inversion
00:42:51alors
00:42:53tu as
00:42:54également
00:42:54dans tes oeuvres
00:42:55au-delà
00:42:56de tous les écrits
00:42:57au-delà
00:42:58de tout ce travail
00:42:59de mémoire
00:43:00au-delà
00:43:00de tout ce que
00:43:01tu as pu faire
00:43:02au niveau universitaire
00:43:03et par ailleurs
00:43:03dans les conférences
00:43:05et autres
00:43:05tu as créé
00:43:06en fait
00:43:07tu as été créé
00:43:08ce musée
00:43:09je ne sais pas
00:43:09si c'est toi
00:43:10qui l'as créé
00:43:10ou pas
00:43:10mais en tout cas
00:43:11il y a ce musée
00:43:13qui existe depuis
00:43:14maintenant
00:43:14alors ça fait partie
00:43:15de l'acte de mémoricide
00:43:17voilà
00:43:17il y a 30 ans
00:43:19absolument
00:43:21en fait
00:43:22ce qui est incroyable
00:43:23c'est que
00:43:26il n'existait pas
00:43:27de musée
00:43:30ni de la choinerie
00:43:31ni de la Vendée
00:43:33au niveau fondamental
00:43:35il y a bien
00:43:36ici et là
00:43:37quelques musées
00:43:39je pense à Cholet
00:43:40je pense au Luxe-Boulogne
00:43:43qui racontent
00:43:44les histoires locales
00:43:47mais aucun musée
00:43:48ne soulève
00:43:49la question
00:43:50de fond
00:43:51de l'acte
00:43:52génocidaire
00:43:53et en fait
00:43:54pour moi
00:43:56c'est quelque chose
00:43:58d'incroyable
00:43:59de découvrir cela
00:44:00et c'est pour ça
00:44:01que j'ai repris
00:44:01un musée
00:44:02sur la Vendée
00:44:04et la Chouanerie
00:44:04et je lui ai donné
00:44:05la dimension
00:44:06justement
00:44:08de l'histoire scientifique
00:44:09ce musée
00:44:10se retrouve
00:44:10à l'heure actuelle
00:44:12à Plournel
00:44:13à côté de Quibon
00:44:14en fait
00:44:15et on peut voir ça
00:44:17sur internet
00:44:19musée des guerres
00:44:20de l'Ouest
00:44:20Vendée
00:44:21et Chouanerie
00:44:22c'est le seul musée
00:44:23au monde
00:44:24qui existe
00:44:25sur la Chouanerie
00:44:26c'est le seul musée
00:44:27au monde
00:44:28qui explicite
00:44:30justement
00:44:31tout le processus
00:44:32génocidaire
00:44:34de la Vendée
00:44:35et à l'intérieur
00:44:36on a un certain
00:44:37nombre de documents
00:44:38absolument incroyables
00:44:40comme par exemple
00:44:41les registres clandestins
00:44:43des prêtres réfractaires
00:44:45on a ça
00:44:46pour deux communes
00:44:48la Boissière
00:44:48et la Romaudière
00:44:50on a
00:44:51les armes
00:44:52de Cattelino
00:44:53on a
00:44:54un des derniers chapelets
00:44:55de la reine
00:44:56Marie-Antoinette
00:44:58on a le seul portrait
00:44:59fait de son vivant
00:45:01de Cadoudal
00:45:02c'est d'ailleurs
00:45:02le seul portrait
00:45:03fait d'un chef
00:45:04vendéen
00:45:06et Chouan
00:45:07de son vivant
00:45:08bon etc
00:45:09etc
00:45:09c'est un musée
00:45:10extraordinaire
00:45:12or ce musée
00:45:12il a trois fonctions
00:45:14premières
00:45:15un
00:45:16bien entendu
00:45:17présenter
00:45:19l'histoire
00:45:20deuxièmement
00:45:22collecter
00:45:23et en fait
00:45:24j'ai
00:45:25depuis 30
00:45:2635 ans
00:45:27maintenant
00:45:27j'ai collecté
00:45:28à travers le monde
00:45:29tout ce que
00:45:31j'ai pu collecter
00:45:32on m'a donné
00:45:33beaucoup de choses
00:45:34j'ai acheté
00:45:34beaucoup de choses
00:45:35et à l'heure actuelle
00:45:36ce musée
00:45:37a au moins
00:45:395000 pièces
00:45:40et demain
00:45:43j'espère
00:45:43trouver un lieu
00:45:44pour trouver
00:45:46un endroit
00:45:48pour présenter
00:45:50tout cela
00:45:51soit un endroit
00:45:52que je vais créer
00:45:53de toute pièce
00:45:54c'est-à-dire
00:45:54construire
00:45:55un musée
00:45:56soit
00:45:57trouver
00:45:58un lieu
00:45:59symbolique
00:46:00historique
00:46:02et si nos
00:46:04spectateurs
00:46:05ont des idées
00:46:07je suis vraiment
00:46:08preneur
00:46:09et d'ailleurs
00:46:09s'ils peuvent
00:46:10nous aider financièrement
00:46:12là aussi
00:46:12je suis preneur
00:46:14et puis la troisième chose
00:46:15ce musée
00:46:16est chargé
00:46:17de l'entretien
00:46:18de la mémoire
00:46:20alors l'entretien
00:46:21de la mémoire
00:46:22c'est un programme
00:46:23vaste
00:46:23c'est-à-dire
00:46:24qu'il finance
00:46:25des bourses
00:46:26pour les étudiants
00:46:28il a une bibliothèque
00:46:31il a un centre
00:46:32de documentation
00:46:34comment dire
00:46:36de parchemin
00:46:38etc.
00:46:39et puis bien entendu
00:46:40il fait de la communication
00:46:42et je voyage
00:46:45à travers la France
00:46:47et l'Europe
00:46:47pour justement
00:46:49expliquer
00:46:50ce qu'est
00:46:51le totalitarisme
00:46:52révolutionnaire
00:46:53et notamment
00:46:54les conséquences
00:46:55que ça a eues
00:46:56en Vendée
00:46:56ce musée
00:46:57est unique
00:46:58en son genre
00:46:59c'est un musée
00:47:00entièrement privé
00:47:01qui ne bénéficie
00:47:02d'aucune subvention
00:47:04on s'en doute
00:47:05on s'en doute
00:47:07en tout cas
00:47:07des pièces rares
00:47:08comme tu dis
00:47:09des cartes
00:47:10des gravures
00:47:11des armes
00:47:11des documents
00:47:12et puis
00:47:13et puis effectivement
00:47:14c'est ce portrait
00:47:15de cet homme
00:47:16à qui on pourrait
00:47:17parce que moi
00:47:18je suis intéressé
00:47:18vraiment de près
00:47:19maintenant depuis
00:47:19pas mal de temps
00:47:20c'est ce fameux
00:47:21Georges Cadoudal
00:47:23dont tu parlais
00:47:24tout à l'heure
00:47:24et qui lui
00:47:25s'est lancé
00:47:27dans une guerre
00:47:29mais incroyable
00:47:30contre Napoléon
00:47:31et on pourrait
00:47:33y consercer
00:47:33votre émission
00:47:34on peut-être
00:47:35revenir dessus
00:47:36mais c'est quand même
00:47:37une des très grandes figures
00:47:38lui aussi
00:47:39de cette lutte
00:47:40locale
00:47:41alors
00:47:42c'est vraiment
00:47:44un homme
00:47:45d'exception
00:47:46parce qu'il a
00:47:48compris très tôt
00:47:49comme bon nombre
00:47:51de chefs
00:47:51vendéens
00:47:52on pourrait parler
00:47:52de Catalinaud
00:47:53de la Roja-Clin
00:47:54de la Rouerie
00:47:56la nature profonde
00:47:59de la révolution française
00:48:00et la mise en oeuvre
00:48:01du système totalitaire
00:48:03qui a été créé
00:48:05par le comité
00:48:06de salut public
00:48:07ce qui est extraordinaire
00:48:09c'est ces gens
00:48:10on a un député
00:48:11d'ailleurs anglais
00:48:12qui s'appelle Burke
00:48:13qui lui aussi
00:48:14avait compris ça
00:48:15l'a conceptualisé
00:48:16à publier un livre
00:48:17justement
00:48:18dans ce sens
00:48:19ce qui est extraordinaire
00:48:20c'est ces gens
00:48:21c'est qu'au-delà du constat
00:48:23ils ont décidé
00:48:25de prendre les armes
00:48:27pour la liberté
00:48:29ça c'est vraiment incroyable
00:48:31et on va les combattre
00:48:35justement pour les empêcher
00:48:37d'être libres
00:48:38c'est extraordinaire
00:48:39ce combat
00:48:40mais vous savez
00:48:41c'est un combat très actuel
00:48:44et tu en fais partie
00:48:47toi
00:48:47c'est-à-dire
00:48:48tu prends les armes modernes
00:48:50qui sont les armes
00:48:51de la communication
00:48:52pour combattre
00:48:53un système
00:48:54qui est un système
00:48:56totalitaire de nature
00:48:57tu vois
00:48:57et ça c'est extraordinaire
00:49:00c'est pour ça
00:49:00que ça me permet
00:49:02de te salver
00:49:03mais en tous les cas
00:49:05pour en revenir
00:49:05à Cadoudal
00:49:06c'est vrai que
00:49:07bon déjà
00:49:08il a fini
00:49:09décapité
00:49:10je crois
00:49:10c'est ça
00:49:11et puis
00:49:13la seconde chose
00:49:15c'est qu'on lui a demandé
00:49:16moi ça avait
00:49:17vachement marqué
00:49:18ça
00:49:18on lui avait demandé
00:49:19au moment
00:49:20de sa condamnation
00:49:21s'il voulait
00:49:23finalement
00:49:23une certaine forme
00:49:26de
00:49:26s'il pouvait être blanchi
00:49:28au dernier moment
00:49:28et il disait
00:49:29si je le suis
00:49:30il faudrait
00:49:31que mes soldats le soient
00:49:32et s'ils ne le sont pas
00:49:34à ce moment là
00:49:34j'y vais à la mort
00:49:35parce que je n'aurais pas
00:49:36de sens
00:49:37à vivre
00:49:38si les soldats
00:49:39autour de moi
00:49:40eux-mêmes mouraient
00:49:41et que moi
00:49:42j'étais
00:49:42exempté
00:49:44de
00:49:45de
00:49:45de cette tragédie
00:49:46c'est
00:49:47vraiment
00:49:48je trouve
00:49:49qu'il y avait
00:49:49un code
00:49:50d'honneur
00:49:51il y avait un sens
00:49:52de l'honneur
00:49:53qu'on a tellement
00:49:54perdu aujourd'hui
00:49:55qui n'existe plus
00:49:56en fait
00:49:56aujourd'hui
00:49:56Rénal
00:49:57alors
00:49:58c'est curieux
00:50:00que tu me parles
00:50:01de cela
00:50:02parce qu'on retrouve
00:50:03ça en permanence
00:50:04en Vendée
00:50:05c'est à dire
00:50:06que
00:50:06les gens
00:50:08qui se soulèvent
00:50:09pour la liberté
00:50:10et se font
00:50:12un devoir
00:50:12de le faire
00:50:13pour l'honneur
00:50:14je prends
00:50:16un exemple
00:50:16précis
00:50:17parce qu'en face
00:50:20on est dans
00:50:21la guerre révolutionnaire
00:50:23il n'y a pas
00:50:23d'honneur
00:50:24c'est l'affaire
00:50:26qui se passe
00:50:28le 17
00:50:2918
00:50:3019 octobre
00:50:311780
00:50:321913
00:50:33à Saint-Florent
00:50:34le Vieil
00:50:35les Vendéens
00:50:36vont traverser
00:50:37la Loire
00:50:38pour échapper
00:50:39à la boucherie
00:50:41ils ont
00:50:42fait
00:50:435000 bleus
00:50:45prisonniers
00:50:46conformément
00:50:48au droit
00:50:48de la guerre
00:50:49ces bleus
00:50:51doivent être
00:50:52exécutés
00:50:53sans jugement
00:50:54ce sont
00:50:54des bourreaux
00:50:55des salopards
00:50:56et le généralissime
00:50:59bonchamp
00:51:00dit
00:51:00je suis
00:51:02catholique
00:51:03nous n'avons
00:51:05pas le droit
00:51:06d'exterminer
00:51:08les gens
00:51:09comme cela
00:51:10je vous demande
00:51:12deux choses
00:51:13un
00:51:13on les gracie
00:51:14et on les libère
00:51:16et c'est ce qu'ils vont faire
00:51:17les soldats
00:51:17tant et si bien
00:51:19que lorsque
00:51:20les Vendéens
00:51:22traversent la Loire
00:51:22ils vont laisser
00:51:24sur la rive
00:51:24de la Loire
00:51:25les 5000 bleus
00:51:27prisonniers
00:51:27lorsque le général républicain
00:51:30Westerman arrive
00:51:31découvre
00:51:32ces 5000 bleus
00:51:33il est stupéfait
00:51:35d'autant plus
00:51:36que les 5000 bleus
00:51:37républicains
00:51:38leur disent
00:51:39vous savez
00:51:40les Vendéens
00:51:41sont des gens
00:51:41vraiment bien
00:51:42un
00:51:44ils nous ont bien traités
00:51:45deux
00:51:46ils nous ont
00:51:47grâssé libéré
00:51:48Westerman
00:51:50lui
00:51:50il a l'ordre
00:51:52de les exterminer
00:51:54donc il va demander
00:51:56par rapport à cela
00:51:58au comité
00:51:59de salut public
00:52:00ce qu'il doit faire
00:52:02et le comité
00:52:04de salut public
00:52:04va lui dire
00:52:05un
00:52:06cette vérité
00:52:07ne doit pas être connue
00:52:08deux
00:52:09on va dire
00:52:10que les Vendéens
00:52:10ont maltraité
00:52:12les bleus
00:52:13qu'ils se sont
00:52:14eux-mêmes
00:52:15libérés
00:52:16en se soulevant
00:52:17et on va demander
00:52:19aux bleus libérés
00:52:20de réparer
00:52:22le crime
00:52:22qu'ils ont commis
00:52:23d'avoir accepté
00:52:24la liberté
00:52:25de brigand
00:52:27en exterminant
00:52:29non seulement
00:52:30les témoins oculaires
00:52:31mais leurs libérateurs
00:52:34ils vont créer
00:52:35pour ce faire
00:52:36un camp de concentration
00:52:37où ils vont exterminer
00:52:402000 Vendéens
00:52:41locaux
00:52:42qui étaient à la fois
00:52:43soit des observateurs
00:52:45soit des libérateurs
00:52:47alors face à
00:52:52Réna
00:52:52face à ce risque
00:52:54aujourd'hui
00:52:54totalitaire
00:52:55puisque toi
00:52:56c'est ton combat
00:52:57on l'aura bien compris
00:52:58à travers cette émission
00:52:59la société civile
00:53:00aujourd'hui
00:53:01c'est elle
00:53:02d'après toi
00:53:03pour reprendre
00:53:04cette analogie
00:53:05cette image là
00:53:06historique
00:53:07qui doit repenser
00:53:09qui doit se repenser
00:53:11en quelque sorte
00:53:11comme corps politique
00:53:12fondement en fait
00:53:14de ce fameux
00:53:15contrat social
00:53:15et s'engager
00:53:16dans ces organisations
00:53:18dans les corps
00:53:20intermédiaires
00:53:20qui doit se reformer
00:53:22en quelque sorte
00:53:22aujourd'hui le conseil
00:53:24que tu pourrais donner
00:53:25justement par rapport
00:53:26à tout ce que tu sais
00:53:28tout ce que tu as vécu
00:53:29tout ce que tu nous redonnes
00:53:31aujourd'hui
00:53:31avec la foi
00:53:33qui est la tienne
00:53:34qu'est-ce que tu conseilles
00:53:35à tous ces gens
00:53:36aujourd'hui
00:53:36qui sont dans ce forme
00:53:38dans cette forme
00:53:38de totalitarisme ambiant
00:53:40dans laquelle nous vivons
00:53:41se sentent perdus
00:53:42qu'est-ce que tu peux
00:53:43leur conseiller
00:53:43pour commencer
00:53:45je comprends
00:53:46qu'ils se sentent perdus
00:53:48mais en même temps
00:53:51il y a des amis
00:53:52qui ont fait un travail
00:53:54sur cette question
00:53:56il faut savoir
00:53:58que la majorité
00:53:59des députés
00:54:01et des sénateurs
00:54:04sont issus
00:54:05de l'administration
00:54:06c'est important
00:54:08de le souligner
00:54:08c'est-à-dire que
00:54:11en fait
00:54:12ils gèrent
00:54:14la France
00:54:15comme on gère
00:54:16une administration
00:54:17et
00:54:20je comprends
00:54:21que le peuple français
00:54:22soit perdu
00:54:24là-dedans
00:54:25et la seule solution
00:54:27c'est qu'ils reprennent
00:54:29le pouvoir
00:54:30c'est que le peuple profond
00:54:32reprenne le pouvoir
00:54:33et
00:54:34pour ce faire
00:54:36il faut s'arrêter
00:54:37il faut
00:54:39prendre conscience
00:54:41créer des hommes
00:54:42créer des partis politiques
00:54:45et voter pour eux
00:54:46et
00:54:48l'expérience américaine
00:54:49est stupéfiante
00:54:51en la matière
00:54:51et on retrouve ça
00:54:52un peu partout
00:54:53à travers
00:54:54le monde
00:54:55les peuples
00:54:57qui disent
00:54:57non
00:54:58non
00:54:59c'est pas possible
00:54:59on peut pas
00:55:00accepter
00:55:02cette dérive
00:55:03totalitaire
00:55:04en l'occurrence
00:55:05administrative
00:55:06et bien
00:55:07ou de la pensée
00:55:09c'est pas possible
00:55:10que les journaux
00:55:12mainstream
00:55:13diffusent
00:55:14une pensée
00:55:16monolithique
00:55:17et
00:55:18s'il n'y avait pas
00:55:19des réseaux
00:55:20parallèles
00:55:21en fait
00:55:22on serait dans
00:55:23un système
00:55:24en termes de médias
00:55:25totalement totalitaire
00:55:26parce qu'il n'y a
00:55:27aucune différence
00:55:28dans la communication
00:55:29entre les journaux
00:55:31de l'extrême gauche
00:55:32de la gauche
00:55:33du centre
00:55:33de la droite
00:55:34ou de l'extrême droite
00:55:35c'est monolithique
00:55:37et heureusement
00:55:38qu'il y a des réseaux
00:55:40comme le tien
00:55:41qui permet
00:55:43à des gens
00:55:45de s'exprimer
00:55:46je prends
00:55:47un homme comme moi
00:55:48c'est stupéfiant
00:55:51avec le succès
00:55:54qui est le mien
00:55:55le succès populaire
00:55:56que je ne puisse pas
00:55:57accéder
00:55:58aux médias
00:55:59mainstream
00:55:59c'est stupéfiant
00:56:00que mes livres
00:56:01ne se retrouvent pas
00:56:02dans les CDI
00:56:03c'est stupéfiant
00:56:05que mes livres
00:56:05ne se retrouvent pas
00:56:06dans les grandes librairies
00:56:08ou dans la grande distribution
00:56:10c'est une anomalie
00:56:12parce que
00:56:14je fais de l'histoire
00:56:15dite classique
00:56:16qui déplaît
00:56:18au système
00:56:19entre autres
00:56:20vauquiste
00:56:20c'est un drame
00:56:23tu auras ce succès
00:56:25tu auras ce succès
00:56:26à titre posthume
00:56:27je sais que tu ne souhaites pas
00:56:28mais tu sais
00:56:29comme tous les grands écrivains
00:56:30c'est toujours
00:56:31des années après
00:56:33en fait
00:56:33qu'on reconnaît
00:56:35leur talent
00:56:36qui aura été
00:56:37l'heure de leur vivant
00:56:38alors ce qui est très intéressant
00:56:40dans cela
00:56:42c'est que
00:56:43avec la modernité
00:56:45qui est la nôtre
00:56:45on a
00:56:47des systèmes
00:56:49pour lutter
00:56:50contre le système totalitaire
00:56:52tu as
00:56:53toi
00:56:54tes moyens
00:56:56que tu as mis
00:56:56en oeuvre
00:56:57je peux citer
00:57:00des chefs d'entreprise
00:57:02comme Bolloré
00:57:02qui ont monté
00:57:04un certain nombre
00:57:06de moyens
00:57:07de communication
00:57:08et puis surtout
00:57:11et moi
00:57:12j'en bénéficie
00:57:13c'est internet
00:57:14qui nous permet
00:57:16l'achat direct
00:57:17aux maisons
00:57:18d'édition
00:57:19et pour nous
00:57:20c'est le premier marché
00:57:22c'est-à-dire que
00:57:23c'est grâce
00:57:24à internet
00:57:25si je peux
00:57:27à la fois
00:57:28me faire connaître
00:57:29et aussi
00:57:30me vendre
00:57:31RENAL
00:57:32ses chères éditions
00:57:33c'est grâce à ça
00:57:35que je peux
00:57:36vendre
00:57:37au grand public
00:57:38c'est un problème
00:57:40démocratique
00:57:41majeur
00:57:43l'histoire
00:57:44du Covid
00:57:44comment dire
00:57:47il y a deux ou trois ans
00:57:48est passionnante
00:57:49à étudier
00:57:50et d'ailleurs
00:57:51il y a un certain nombre
00:57:52d'écrivains
00:57:54étrangers
00:57:54notamment
00:57:55américains
00:57:56qui ont fait paraître
00:57:58des études
00:57:58là-dessus
00:57:59je conseille
00:58:00à nos spectateurs
00:58:02d'aller lire
00:58:03ces livres
00:58:04qui sont en anglais
00:58:05je reconnais
00:58:07que c'est difficile
00:58:08d'approche
00:58:09mais en même temps
00:58:10ils ont décortiqué
00:58:12en profondeur
00:58:14le système
00:58:15totalitaire
00:58:16qui conduisait
00:58:18les gens
00:58:18à se faire
00:58:19vacciner
00:58:20malgré tout
00:58:22et malheur
00:58:24à celui
00:58:25qui refusait
00:58:26la vaccination
00:58:28et malheur
00:58:30à celui
00:58:31qui refusait
00:58:32de se faire vacciner
00:58:34et d'ailleurs
00:58:34c'était tellement
00:58:36totalitaire
00:58:37que le discours
00:58:38utilisé
00:58:40par les politiques
00:58:41et les administratifs
00:58:43était de même nature
00:58:45que les discours
00:58:46utilisés
00:58:47par les politiques
00:58:48sous la terreur
00:58:49c'est-à-dire
00:58:50que
00:58:51c'est énorme
00:58:52on a voulu
00:58:54tuer
00:58:55ces gens-là
00:58:56au moins
00:58:57socialement
00:58:58et financièrement
00:59:00c'est-à-dire
00:59:01qu'on les dénonçait
00:59:02comme criminels
00:59:04potentiels
00:59:04parce qu'ils refusaient
00:59:06de se faire vacciner
00:59:07et ceux
00:59:09du corps
00:59:10notamment médical
00:59:11ou le militaire
00:59:13administratif
00:59:14qui refusaient
00:59:15de se faire vacciner
00:59:16on les a mis
00:59:18au banc
00:59:19de la société
00:59:20sans
00:59:22indemnité
00:59:23de chômage
00:59:24combien d'amis
00:59:27médecins
00:59:28se sont retrouvés
00:59:32dans le caniveau
00:59:33sans un centime
00:59:35parce qu'ils refusaient
00:59:36de vacciner
00:59:37et de se faire vacciner
00:59:39c'est la méthode
00:59:41révolutionnaire
00:59:42et on a été même plus loin
00:59:43des députés
00:59:44et d'ailleurs
00:59:46le président
00:59:48de la république
00:59:48ont considéré
00:59:50ces gens
00:59:51comme des non-citoyens
00:59:52et des députés
00:59:54ont même
00:59:54pensé
00:59:56leur confisquer
00:59:57leurs biens
00:59:58comme on a fait
01:00:00à la révolution française
01:00:01comme on a fait
01:00:02sous le communisme
01:00:03comme on a fait
01:00:04sous le nazisme
01:00:04alors est-ce que tu penses
01:00:07très concrètement
01:00:08qu'il existe
01:00:08aujourd'hui
01:00:09deux patries
01:00:10celles
01:00:11je dirais
01:00:12des pères
01:00:13le pays de la naissance
01:00:14de l'éducation
01:00:15celle qui a toujours existé
01:00:16et puis l'autre
01:00:17récente
01:00:18celle des lumières
01:00:19celle de la révolution
01:00:21est-ce que tu fais
01:00:22vraiment ce distinguo
01:00:23entre les
01:00:24les deux patries
01:00:25les deux frances
01:00:26je la fais
01:00:29parce que
01:00:30effectivement
01:00:30mais c'est comme
01:00:34aux Etats-Unis
01:00:35comme dans un certain
01:00:36nombre de pays
01:00:37moi je vais beaucoup
01:00:38dans les pays
01:00:39de l'Est
01:00:40c'est très intéressant
01:00:43j'ai été invité
01:00:45dans le monde entier
01:00:46pour faire des colloques
01:00:47sur la révolution française
01:00:48sauf en France
01:00:49la France
01:00:52qui n'est pas la France
01:00:52d'après toi
01:00:53aujourd'hui
01:00:53la France
01:00:54qui n'est pas la France
01:00:55Rénal
01:00:55c'est en fait
01:00:57un pays confisqué
01:00:58et effectivement
01:01:00en France
01:01:01il y a
01:01:02deux Frances
01:01:03c'est-à-dire
01:01:04la France
01:01:05mondiale
01:01:06c'est celle
01:01:08du président
01:01:08de la république
01:01:09puis la France
01:01:11de la patrie incarnée
01:01:12c'est-à-dire
01:01:14du français
01:01:15de base
01:01:16qui
01:01:18est
01:01:19bouleversé
01:01:22qui ne comprend pas
01:01:24ce qui lui arrive
01:01:25et qui ne sait pas
01:01:27quel est son avenir
01:01:28qui a perdu
01:01:29son identité
01:01:30c'est-à-dire
01:01:31il ne sait plus
01:01:31d'où il vient
01:01:32il ne sait plus
01:01:33qui il est
01:01:33à l'instant T
01:01:34et il ne sait pas
01:01:36où il va aller
01:01:36et en fait
01:01:38c'est un drame
01:01:39incroyable
01:01:40qui est un drame
01:01:41à la fois
01:01:42personnel
01:01:44familial
01:01:46mais aussi
01:01:48national
01:01:49et la France
01:01:51est un pays
01:01:52qui est un pays
01:01:53malade
01:01:53malade
01:01:54parce qu'elle ne sait plus
01:01:56ce qu'elle est
01:01:57avec toute cette
01:02:00part révolutionnaire
01:02:03qui a pris
01:02:05l'ascendant
01:02:06en fait
01:02:06sur cette
01:02:07patrie traditionnelle
01:02:09en quelque sorte
01:02:09c'est ça
01:02:10qui est détestable
01:02:11aujourd'hui
01:02:12idéologiquement marquée
01:02:15qui impose
01:02:17la ligne
01:02:18de conduite
01:02:19à la majorité
01:02:19c'est pas un phénomène
01:02:22nouveau
01:02:22c'est un phénomène
01:02:23qu'on retrouve
01:02:24à travers
01:02:25l'histoire
01:02:26contemporaine
01:02:27c'est toujours
01:02:29des extrêmes
01:02:30petites minorités
01:02:32qui imposent
01:02:34leur logique
01:02:36à la majorité
01:02:37c'est un phénomène
01:02:38qui a été
01:02:40étudié
01:02:41et
01:02:42je pense que
01:02:44les grands responsables
01:02:46justement
01:02:46c'est la majorité
01:02:47qui en fait
01:02:49se laisse faire
01:02:50à se laisse faire
01:02:51et
01:02:52ce qui s'est passé
01:02:54aux Etats-Unis
01:02:54deuxième fois
01:02:55que je cite
01:02:56les Etats-Unis
01:02:57est passionnant
01:02:58c'est à dire que
01:03:00c'est le peuple
01:03:01de base
01:03:01qui dit non
01:03:03et ce non
01:03:04est incarné
01:03:06dans
01:03:07je ne dis pas
01:03:09qu'il est bien ou mal
01:03:09c'est pas mon problème
01:03:11mais en tout cas
01:03:12ils refusent
01:03:13le système
01:03:14totalitaire
01:03:15qui les conduit
01:03:16à la mort
01:03:17ils veulent vivre
01:03:18et ils incarnent
01:03:19ce désir
01:03:20dans
01:03:21Trump
01:03:22ben oui
01:03:24alors c'est sûr
01:03:25que tu disais tout à l'heure
01:03:26il faut un autre esprit
01:03:28qui puisse régner en France
01:03:30mais cet esprit
01:03:31il doit être
01:03:33quelque part
01:03:35un peu
01:03:36démultiplié
01:03:38et il doit être
01:03:40verbalisé
01:03:41par quelqu'un
01:03:42qui doit
01:03:42entre guillemets
01:03:44pouvoir porter
01:03:45cet esprit là
01:03:45on le voyait à l'époque
01:03:46avec le général
01:03:47Charette
01:03:48dans ce fameux film
01:03:50dont on parlait tout à l'heure
01:03:51« Va-t-on mourir »
01:03:52est-ce que tu penses
01:03:53qu'aujourd'hui
01:03:54l'homme providentiel
01:03:55doit être
01:03:56sorti d'un casting
01:03:58ou va-t-il se dessiner
01:04:00lui-même ?
01:04:01alors il y a deux problèmes
01:04:04à distinguer
01:04:06bien sûr
01:04:09l'homme providentiel
01:04:10on a déjà eu
01:04:12je pense
01:04:13à
01:04:15Capet
01:04:18je pense
01:04:20à Louis XIII
01:04:21je pense
01:04:22à Jeanne d'Arc
01:04:22je pense
01:04:23à Charles de Gaulle
01:04:24on a eu
01:04:26déjà
01:04:27mais il y a un deuxième
01:04:28problème
01:04:28qui est un problème
01:04:30qui est lié
01:04:32au système
01:04:33de reproduction
01:04:34de notre
01:04:37système
01:04:38administratif
01:04:39et politique
01:04:40c'est-à-dire que
01:04:42les communistes
01:04:44ont mis en place
01:04:46un système
01:04:47pyramidal
01:04:48qui se reproduit
01:04:51par rapport
01:04:53à la cooptation
01:04:54les résultats
01:04:57sont les suivants
01:04:58et qui sont
01:05:01autant d'anomalies
01:05:02comment peut-on
01:05:04expliquer
01:05:05que 98%
01:05:06du corps
01:05:07enseignant
01:05:07soit à gauche
01:05:09c'est pas moi
01:05:09qui le dis
01:05:09c'est le monde
01:05:10comment peut-on
01:05:12expliquer
01:05:13que la majorité
01:05:15des juges
01:05:16soit à gauche
01:05:17c'est pas moi
01:05:18qui le dis
01:05:18c'est le monde
01:05:19comment peut-on
01:05:21expliquer
01:05:22que l'ENA
01:05:23soit si à gauche
01:05:24c'est pas moi
01:05:25qui le dis
01:05:26c'est le monde
01:05:27comment peut-on
01:05:28expliquer
01:05:29que Sciences Po
01:05:30soit à l'extrême
01:05:31gauche
01:05:31c'est pas moi
01:05:32qui le dis
01:05:32c'est le monde
01:05:33c'est la référence
01:05:34ce sont autant
01:05:36d'anomalies
01:05:37comment est-ce qu'on
01:05:40peut expliquer
01:05:41que 98%
01:05:42des journalistes
01:05:43sont à gauche
01:05:43pour le coup
01:05:45c'est quoi qu'ils disent
01:05:47c'est pas
01:05:47c'est un système
01:05:48de cooptation
01:05:49c'est-à-dire
01:05:51qu'on nomme pas
01:05:52les gens
01:05:52par rapport
01:05:53à leurs compétences
01:05:55mais par rapport
01:05:56à leur idéologie
01:05:57à leurs cartes
01:05:59politiques
01:06:00leurs cartes
01:06:00syndicales
01:06:01etc
01:06:01c'est un drame
01:06:04majeur
01:06:05d'autant plus
01:06:06que
01:06:06ce sont les fonctionnaires
01:06:08qui ont pris
01:06:09le pouvoir
01:06:10en France
01:06:10c'est-à-dire que
01:06:12ce sont les énarques
01:06:13qui président
01:06:15aux destinées françaises
01:06:17et
01:06:17on peut citer
01:06:19quelques-uns
01:06:20on peut commencer
01:06:21par Giscard d'Estaing
01:06:23on peut continuer
01:06:25par Chirac
01:06:27Hollande
01:06:28et puis bien entendu
01:06:30Macron
01:06:31et toute la haute
01:06:32fonction publique
01:06:33est entre les mains
01:06:35des énarques
01:06:35c'est-à-dire que
01:06:37c'est un système
01:06:39réellement
01:06:40totalitaire
01:06:41puisque en fait
01:06:42c'est l'administration
01:06:43en France
01:06:44qui a pris
01:06:45le pouvoir
01:06:46et son problème
01:06:48à l'administration
01:06:49c'est de faire fonctionner
01:06:51la société
01:06:52par rapport
01:06:54aux intérêts
01:06:55premiers de l'État
01:06:56c'est-à-dire
01:06:57financiers
01:06:58et non pas stimuler
01:07:00la création
01:07:01l'intelligence
01:07:02etc.
01:07:02Pire
01:07:03on sanctionne
01:07:06cette création
01:07:07d'ailleurs
01:07:08c'est ce que
01:07:09a fait
01:07:09dans la dénonciation
01:07:11un homme
01:07:12comme Arnaud
01:07:13récemment
01:07:14en disant
01:07:14mais c'est incroyable
01:07:16qu'on va sanctionner
01:07:17fiscalement
01:07:18les créateurs
01:07:19qui veulent rester en France
01:07:21comment peut-on
01:07:22fiscaliser autant
01:07:24l'entrepreneur
01:07:26qui produit
01:07:27de la richesse
01:07:28et qui distribue
01:07:31en fait
01:07:31cette richesse
01:07:32et d'ailleurs
01:07:33les conséquences
01:07:34sont là
01:07:35c'est-à-dire que
01:07:36la France
01:07:37s'effondre
01:07:38intellectuellement
01:07:38la France
01:07:39s'effondre
01:07:40au niveau
01:07:40de la richesse
01:07:41la France
01:07:42s'effondre
01:07:42au niveau
01:07:43de la création
01:07:44de société
01:07:44la France
01:07:45s'effondre
01:07:46au niveau
01:07:47de la production
01:07:48de richesse
01:07:48etc
01:07:49et on arrive
01:07:50à ces aberrations
01:07:51absolument incroyables
01:07:52c'est que
01:07:53l'État
01:07:54confisse
01:07:5558 à 60%
01:07:58du PIB
01:07:59mais c'est colossal
01:08:01mais on est très étonné
01:08:04qu'un homme
01:08:04comme toi
01:08:05avec le brio
01:08:06qu'elle tient
01:08:07et puis
01:08:07ses études
01:08:08à rallonge
01:08:09donc comme le bras
01:08:10que t'as pu faire
01:08:11n'ait pas eu
01:08:13un poste
01:08:14de préfet
01:08:15ou
01:08:15voilà
01:08:16est-ce que
01:08:17toi
01:08:17tu t'aspirais
01:08:18à ce genre
01:08:19de fonction
01:08:20ou pas ?
01:08:21Non
01:08:21du tout
01:08:22moi je suis
01:08:23à la fois
01:08:24un créatif
01:08:24et un créateur
01:08:25bon
01:08:25je suis
01:08:28à ma place
01:08:30là où
01:08:30je suis
01:08:31et en fait
01:08:32je me rappellerai
01:08:34toujours
01:08:35lorsque
01:08:36mon
01:08:37directeur
01:08:38d'école
01:08:39m'a demandé
01:08:40sous la pression
01:08:41syndicale
01:08:42ma démission
01:08:43de l'enseignement
01:08:44quand je lui ai donné
01:08:46ma lettre
01:08:46de démission
01:08:47je l'ai fait
01:08:48avec le sourire
01:08:50et en lui disant
01:08:50merci
01:08:51alors il n'a pas compris
01:08:52je lui ai expliqué
01:08:54je lui ai dit
01:08:55je vous remercie
01:08:57de m'obliger
01:08:58à quitter
01:08:59l'enseignement
01:09:00parce que vous me donnez
01:09:01ma liberté
01:09:02et comme
01:09:03j'étais
01:09:04mais vraiment
01:09:05exclu
01:09:06de la société
01:09:07je vais écrire
01:09:08un livre
01:09:08là-dessus
01:09:09j'ai déjà écrit
01:09:10un livre
01:09:10mais qui est épuisé
01:09:12j'étais exclu
01:09:13de la société
01:09:14avec des menaces
01:09:15absolument incroyables
01:09:16il y a quelques jours
01:09:18je faisais une conférence
01:09:19à Ars
01:09:21et je racontais
01:09:22qu'il y a un an seulement
01:09:23j'étais menacé
01:09:26de meurt
01:09:26par des grands placards
01:09:28affichés
01:09:29sur la voie publique
01:09:31à la suite
01:09:32d'une conférence
01:09:33que je devais faire
01:09:34dans un petit village
01:09:35mayennais
01:09:36et cette campagne
01:09:40d'affichage
01:09:40demandait
01:09:41qu'on me tue
01:09:42par décapitation
01:09:44ou 5 balles
01:09:45quand j'ai fait
01:09:46une conférence
01:09:46il y a 2 ans
01:09:47à Orléans
01:09:48je fais de l'histoire
01:09:49moi
01:09:50il a fallu
01:09:50me faire protéger
01:09:51par 70 gendarmes
01:09:53bon
01:09:54c'est complètement fou
01:09:55bon
01:09:56on en est là
01:09:57dans la pensée
01:09:57totalitaire
01:09:58moi je ne peux pas
01:09:59accéder
01:10:00pour faire des conférences
01:10:02à l'université
01:10:03ou dans le segment
01:10:04secondaire
01:10:04la dernière fois
01:10:06où je suis allé
01:10:07faire une conférence
01:10:08c'était à l'Immaculée
01:10:09de Pau
01:10:11le directeur
01:10:12s'est fait virer
01:10:13par le
01:10:14comment dire
01:10:18le rectorat
01:10:19bon
01:10:19le recteur
01:10:20bon
01:10:20c'est incroyable
01:10:21parce que
01:10:23on considère
01:10:25qu'un homme comme moi
01:10:26n'a pas le droit
01:10:27à la parole
01:10:28et je n'ai pas
01:10:28la distribution
01:10:29de mes livres
01:10:31je répète
01:10:32pour pouvoir
01:10:33accéder
01:10:34à mes livres
01:10:34il faut aller
01:10:35sur mes sites
01:10:36entremont
01:10:37et bien
01:10:37c'est quasiment impossible
01:10:39oui
01:10:40alors c'est sûr
01:10:42qu'on essaye
01:10:42de te gommer
01:10:44du paysage
01:10:44à la fois médiatique
01:10:45et politique
01:10:46français
01:10:47heureusement
01:10:47tu as de très bons relais
01:10:49et puis tu as une population
01:10:50qui te soutient
01:10:52qui t'aime bien
01:10:52le musée
01:10:54on peut y aller
01:10:55quand
01:10:55il est ouvert
01:10:56en permanence
01:10:58à l'heure actuelle
01:10:59il faut faire
01:11:00les guerres de l'ouest
01:11:01et de la choinerie
01:11:03et je rappelle
01:11:04qu'à la chapelle
01:11:05Vassemer
01:11:06le 17 mai
01:11:07d'ailleurs
01:11:07je t'invite volontiers
01:11:09on fait
01:11:09une manifestation
01:11:11pour inaugurer
01:11:12la dimerie
01:11:13du village
01:11:13qui a servi
01:11:15de camp
01:11:15de concentration
01:11:17de la population
01:11:18où on a
01:11:19massacré
01:11:20plusieurs centaines
01:11:22de personnes
01:11:23d'accord
01:11:25ben écoute
01:11:26en tout cas
01:11:27c'était une grande joie
01:11:28de t'avoir
01:11:29je voudrais saluer
01:11:30notre sponsor
01:11:30on a la chance
01:11:31d'avoir un sponsor
01:11:32on va le citer
01:11:34c'est la lettre
01:11:35politique
01:11:36géopolitique
01:11:37de la lettre confidentielle
01:11:39de géopolitique profonde
01:11:41qui retrace
01:11:44à travers
01:11:44ce très très beau
01:11:46magazine
01:11:47je dirais
01:11:47à travers 80 pages
01:11:50donc un certain nombre
01:11:51de dossiers
01:11:52c'est celui de ce mois-ci
01:11:53que vous voyez là
01:11:54le prochain
01:11:54ne va pas tarder
01:11:56à être produit
01:11:57et être distribué
01:11:59et être envoyé
01:12:02donc dans vos boîtes aux lettres
01:12:03si tant est
01:12:03que vous soyez
01:12:05abonné
01:12:05à cette lettre confidentielle
01:12:07de géopolitique profonde
01:12:08donc qui nous aide
01:12:10au quotidien
01:12:11dans ce travail
01:12:12de réinformation
01:12:14et vous pourrez trouver
01:12:15le lien
01:12:16qui sera épinglé
01:12:18après cette
01:12:20très belle émission
01:12:21avec
01:12:22Reynald
01:12:22en tous les cas
01:12:24Reynald
01:12:24c'était une grande joie
01:12:25de t'avoir
01:12:25les gens peuvent trouver
01:12:26ton livre
01:12:27en ce qui te concerne
01:12:28donc effectivement
01:12:29dans ta maison d'édition
01:12:30ils peuvent aller
01:12:31à ton musée
01:12:32et puis ils peuvent
01:12:33assister également
01:12:34à tes conférences
01:12:35c'est vrai que
01:12:36c'est absolument fabuleux
01:12:38et passionnant
01:12:39de t'écouter
01:12:39on pourrait t'exister
01:12:40si je peux me permettre
01:12:41Ricardo
01:12:42j'ai créé
01:12:45une maison d'édition
01:12:47pour la vulgarisation
01:12:49de l'histoire
01:12:50à travers
01:12:51la bande dessinée
01:12:52et pour ce faire
01:12:54tu as présenté
01:12:54une bande dessinée
01:12:55sur Saint Thomas
01:12:56mais j'ai fait
01:12:57toute l'histoire
01:12:57de France
01:12:58l'histoire de la Bretagne
01:12:59la Vendée
01:13:00la chouinerie
01:13:00des monographies
01:13:01des biographies
01:13:03par exemple
01:13:04sur François 1er
01:13:05sur Charlemagne
01:13:07etc.
01:13:08et pourquoi est-ce
01:13:09que j'ai fait ça ?
01:13:10parce que
01:13:11je suis un éternel optimiste
01:13:13et je me dis toujours
01:13:15qu'il faut donner
01:13:17les bons outils
01:13:18pour s'informer
01:13:21c'est dur
01:13:22à l'heure actuelle
01:13:23de lire un livre
01:13:24par contre
01:13:25la bande dessinée
01:13:26c'est facile d'accès
01:13:28et je conseille toujours
01:13:29aux grands-parents
01:13:31et aux parents
01:13:32d'offrir
01:13:33des bandes dessinées
01:13:34historiques
01:13:34vous avez
01:13:35dans la maison d'édition
01:13:36Renat Secher Editions
01:13:37un panel
01:13:39de BD historiques
01:13:40et il faut
01:13:42les distribuer
01:13:43il faut en acheter
01:13:44pour donner
01:13:44dans les écoles
01:13:45etc.
01:13:46il ne faut pas hésiter
01:13:47la BD historique
01:13:48est un moyen
01:13:50de transmission
01:13:51de l'histoire
01:13:52extraordinaire
01:13:53en sachant
01:13:54qu'une BD
01:13:55est lue
01:13:56en moyenne
01:13:57par 11 personnes
01:13:58ah ouais
01:14:00c'est un bon chiffre
01:14:01à retenir
01:14:02en tout cas
01:14:03merci infiniment
01:14:03Renat d'être venu
01:14:04tu es
01:14:05chez nous
01:14:06le bienvenu
01:14:08tout le temps
01:14:08chez nous
01:14:09chez toi
01:14:10c'était vraiment
01:14:10un homme
01:14:12qu'on aime beaucoup
01:14:13sur cette chaîne
01:14:14en tout cas
01:14:15moi j'apprécie beaucoup
01:14:16à titre personnel
01:14:16merci à vous tous
01:14:18d'être venu participer
01:14:19à cette émission
01:14:19ce soir
01:14:20toute la semaine
01:14:21vous aurez donc
01:14:22à 21h
01:14:23une belle émission
01:14:24à 19h également
01:14:25une interview
01:14:26assez courte
01:14:27qui fait 20 minutes
01:14:28et puis la minute
01:14:29de Ricardo
01:14:29voilà les 3 versants
01:14:31déclinables
01:14:327 jours sur 7
01:14:33quasiment un travail
01:14:3520h sur 24
01:14:37en ce qui me concerne
01:14:38mais j'espère que
01:14:39c'est un travail
01:14:40de salubrité publique
01:14:42qui portera ses fruits
01:14:43et qui permettra
01:14:44d'éveiller
01:14:45au mieux
01:14:46des consciences
01:14:47merci Rénal
01:14:48dans tous les cas
01:14:48à très bientôt
01:14:49merci
01:14:51au revoir
01:14:51au revoir
01:14:53merci Réal
01:14:55merci Réal
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