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Dans un monde où la technologie redéfinit sans cesse les contours de la pratique médicale, Orisha Healthcare s’impose comme un acteur incontournable de la transformation numérique en santé.

Sa promesse ? offrir aux professionnels de santé – médecins, infirmiers, centres de santé, acteurs du médico-social et de la santé à domicile et éditeurs – des solutions logicielles simples, sûres et performantes, conçues pour leur faire gagner du temps et améliorer la qualité des soins.

Réunis sous une même bannière, les membres de la communauté Orisha Healthcare partagent une vision claire : mettre la bonne information entre les bonnes mains, au bon moment. Au cœur de cette démarche, une suite de logiciels de gestion de cabinet en mode SaaS et des applications pensées pour automatiser et sécuriser les tâches du quotidien : facturation, télétransmission, tiers-payant, mais aussi aide à la prescription, coordination des parcours de soins et suivi des patients.

Plus qu’un éditeur de solutions numériques, Orisha Healthcare se positionne comme un facilitateur d’accès à une médecine performante, fluide et universelle. En rendant les technologies médicales accessibles et compatibles entre elles, l’entreprise contribue à réhumaniser la relation soignant-patient, dans un contexte où l’automatisation ne doit jamais faire oublier l’essentiel : le soin.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue, c'est un nouveau numéro de Villefonds l'ACU.
00:23Je suis ravi de vous retrouver sur ce plateau.
00:26Aujourd'hui, on va parler d'un acteur qui digitalise l'univers de travail des professionnels de santé.
00:34Celui qui fait l'ACU avec moi aujourd'hui, c'est Romain Léger, le patron d'Orichat Elsker.
00:39Salut Romain !
00:40Bonjour Olivier !
00:41Bienvenue à la maison !
00:42Enchanté, je suis content de t'avoir.
00:44On va enfin parler de ça, parce qu'en fait, c'est vrai qu'on n'en parle pas souvent sur ce plateau.
00:48C'est un métier passionnant, c'est la digitalisation des entreprises, ça nous occupe tous les jours.
00:52Mais toi, c'est verticalisé dans le domaine de la santé.
00:56Avant ça, tu sais, j'aime bien savoir à qui j'ai affaire.
01:00Est-ce que tu peux me dire quel homme tu es ?
01:03J'ai 41 ans.
01:04Ouais, j'ai un sur-deux beaucoup, plus que moi.
01:07Ouais, je suis marié et j'ai une petite fille, on a une petite fille de 6 ans.
01:12Passion, avide et hobby, et je suis aussi trente heureux.
01:14J'adore couvert tôt le matin, ça permet de décompresser, de commencer la journée bien plus tôt que les autres, mais ça fait bien fou.
01:22Et surtout, comme je me déplace beaucoup, j'adore passer du temps avec ma femme et ma fille, parce que ce sont mes deux raisons de vivre.
01:29C'est le constructeur, c'est le ciment de tout.
01:32Romain, est-ce que tu peux, on l'a vu un Romain perso, est-ce que tu peux nous redessiner les grands marqueurs de ta carrière jusqu'à aujourd'hui ?
01:40Ouais, alors aujourd'hui, en effet, je suis directeur général d'Horish Livescare, mais moi, je me suis fait, je viens de tout en bas, on peut être comme ça, je suis un ingénieur en développement.
01:48Ok.
01:49Chez un éditeur logiciel, j'ai fait tous les parcours.
01:52J'ai fait développeur, j'ai fait le support, j'ai fait du projet, de la direction de projet, de la direction URD, de la direction IT.
01:58Ah oui, tu connais, d'accord.
02:00J'adore être chez les clients, et puis depuis à peu près une dizaine d'années, je suis à la tête de l'entreprise.
02:06Alors, Horish Livescare, est-ce que tu peux nous redessiner un peu les contours de cette entreprise ?
02:12Quelle est sa mission ? Qu'est-ce que vous faites précisément ?
02:13Ah oui, on est donc éditeur de logiciels dans la santé.
02:17Notre but, c'est d'aider les professionnels de santé, de les accompagner avec du logiciel métier.
02:22D'accord.
02:23Ça permet d'améliorer la qualité des soins et de la qualité de la relation entre le patient et les professionnels de santé.
02:29D'accord, donc ce n'est pas forcément qu'un outil qui permet de faire gagner du temps ?
02:33Non.
02:33Ça améliore également ?
02:34Ça améliore, ça trace la consultation, les ordonnances, la facturation, le tir payant en France,
02:39ce qu'on appelle la carte vitale, ça gère la comptabilité, ça gère tout.
02:43On fait dans un centre de santé ou un cabinet libéral, de la prise de rendez-vous en ligne
02:46jusqu'au moment où tu es payé sur ton compte bancaire, parce qu'en France, on a pratiqué le tir payant.
02:52Ok, impréciant.
02:54Donc, de la R&D, du développement, des nouvelles technos.
03:00Nous, tu sais, ici, sur ce plateau, on en parle très souvent.
03:03L'arrivée de l'IA, tu sais, elle a télescopé nos vies.
03:06Comment, toi, tu t'en sers ? C'est-à-dire que quelle dose d'IA il y a dans Richa Esquerra ?
03:10En fait, aujourd'hui, c'est le début de l'histoire.
03:13En effet, tu as raison, ça a télescopé nos vies, mais je pense que c'est juste un tout petit embryon
03:17de ce que l'on va avoir dans les prochaines années.
03:19Ah oui ?
03:19Moi, j'en suis convaincu.
03:22Comment on s'en sert ? En fait, on s'en sert comme tout le monde tous les jours,
03:24mais on s'en sert pour donner des bénéfices.
03:26En fait, notre rôle à nous, c'est d'être accompagnant et de donner la bonne information
03:30au bon moment au professeur de la santé.
03:32D'accord.
03:32Il faut savoir quelque chose, c'est qu'en France, c'est difficile d'avoir un rendez-vous.
03:36C'est vrai, c'est difficile.
03:37Et particulièrement dans certaines zones, on le rappelle souvent.
03:40Mais en restant un, nous, ce qu'on veut faire, c'est au-delà de donner la bonne information au bon moment,
03:44c'est aussi de permettre au professeur de la santé de gagner une seconde, trois secondes, cinq secondes, six secondes.
03:50Quand tu fais ça, nous, on se dit, comment on peut décharger de la charge mentale du professeur de la santé de l'informatique ?
03:56Parce qu'en fait, je pense que c'est plus une souffrance.
03:58Absolument.
03:59Parce qu'il les embête.
03:59Une sorte de paie de mon viseux.
04:01Oui, ça, pour se resynchroniser plus avec le patient.
04:04Donc, soit on arrive à faire ça, soit on arrive à gagner du temps.
04:06Et si tu gagnes 10% de temps dans la chasse action, en fin de journée, tu peux prendre un ou deux patients supplémentaires.
04:14Donc, dans la conjoncture dans laquelle on est, où c'est difficile d'avoir un rendez-vous,
04:19notre rôle à nous, c'est d'être à côté du professeur de la santé.
04:22Sur son épaule, juste sur son épaule.
04:23Exactement, de ne surtout pas faire son métier, ce n'est pas notre rôle.
04:27Mais nous, je pense qu'on a plus un devoir social, même sociétal, de dire comment on peut aider les patients au travers des professionnels de santé,
04:37en les accompagnant, en structurant, digitalisant l'information.
04:41Et donc, pour répondre un petit peu à ta question sur l'IA, parce que c'est un peu éloigné.
04:45Aujourd'hui, nous, par exemple, dans l'IA, on innove, on a deux grandes innovations.
04:50Et je vais en parler d'une, notamment en dentaire, donc en chirurgie dentiste.
04:54C'est un peu anxiogène d'aller chez le dentiste, je te confirme.
04:56Et on est souvent allongé sur le chopeteuil.
04:59Et on se dit, qu'est-ce qu'il va me faire ?
05:02Le bruit !
05:03Et puis, pour combien je vais en avoir ?
05:05En fait, on a intégré, on a travaillé avec un partenaire où on prend la radio dentaire,
05:09on y met de l'IA derrière, ça trouve toutes les pathologies qui sont dans ta bouche, par exemple.
05:16Non !
05:17Ça les affiche directement sur le fauteuil.
05:21Deux vies !
05:22Sur une bouche à 50 000 !
05:23Et donc, ça a deux vertus.
05:25La première, c'est une première vertu d'accompagner les professionnels de santé pour l'aider.
05:29Oui, oui, absolument.
05:31Après, lui, il fait ses choix.
05:32Absolument.
05:32Et le deuxième, c'est un aspect pédagogique pour le patient.
05:35Parce que quand un praticien ou un chirurgie dentiste te dit,
05:38« Ok, il faut faire un devis, vous avez une prothèse, il faut faire un appareil, ça va vous coûter 5 000 euros. »
05:44Déjà, vous vous mettez en doute, dans tous les cas, le discours.
05:49Ça me met que je met tout le monde en doute.
05:51Mais même à 1 500 euros.
05:53Mais derrière, quand il y a un appui technologique avec des couleurs…
05:57Oui, mais c'est quelque part un peu indéniable.
05:59Et c'est un peu indéniable.
06:00Et c'est une sorte de tiers de confiance qu'il y a entre le médecin et toi.
06:05C'est ça, c'est une caution.
06:06Mais c'est une caution, en fait, pédagogique.
06:07Donc, en fait, notre rôle.
06:08Quand je dis accompagner et être à côté des professeurs de santé, il est là.
06:12On les accompagne à mieux ou à aider du diagnostic.
06:15C'est bien aider, j'insiste sur ce mot-là.
06:18Et il peut y avoir, dans ce cas-là, une aide pédagogique.
06:21Alors, il y en a d'autres, les idées qu'on est en train de développer et qui vont arriver.
06:24Mais celle-là, elle est prégnante parce qu'elle est aujourd'hui en production.
06:27Elle marche, elle fonctionne et elle commence à avoir de l'adoption.
06:29Quand tu parles souvent, en préparant cette interview,
06:31j'ai vu souvent ce mot-là, une vision collaborative de la santé.
06:36C'est ça que tu entends là-dedans ?
06:37Oui, il n'y a pas.
06:39En partie.
06:39En fait, une vision collaborative de la santé, c'est parce qu'on souhaite accompagner les patients
06:45tout au long de leur parcours de vie, au travers des professions de santé, bien entendu.
06:50D'accord.
06:50Donc, aujourd'hui, on est chez les médecins généralistes, les médecins spécialistes,
06:54les chirurgiens dentistes, les maisons de santé, les centres de santé.
06:57On va, et on pourra en parler après, on est en train d'aller vers le soin à domicile et les EHPAD,
07:02donc les maisons de retraite, pour aussi aller prendre soin de nos aînés,
07:06qui ont fait soin de nous, à un moment donné, c'est aussi à nous.
07:08Mais en plus, c'est même démographique.
07:10On a une population qui est vieillissante, qui n'arrêtera pas.
07:13Il faut avoir ça en tête.
07:13Il faut avoir ça en tête.
07:15Un quart de la population en 2030 aura plus de 60 ans.
07:19Un quart de la population française, en combien, tu dis ?
07:22En 2030 ?
07:23En 2030, ouais, c'est ça.
07:25Je ne serai pas loin, mais bon, déjà, ça se dit qu'il va y avoir en fait une continuité
07:31dans l'essor démographique français et dans le vieillissement de la population.
07:36On le voit bien avec toutes les réformes de retraite qu'on a essayé de faire.
07:39Cependant, nous, on essaie d'être, quand on dit collaboratif, c'est d'aider en fait
07:44tout un chacun, du début jusqu'à la fin de tous les parcours de vie dans le domaine
07:49de la santé, en restant un réflexe, un référent de vie.
07:52C'est ça, c'est ça.
07:53Donc, pour nous, au Richa, au Richa Healthcare, c'est bien qu'on est là dans le parcours
07:58de vie, dans la vie de tous les jours, de tout un chacun, de tout citoyen, au travers
08:03des professionnels de santé.
08:04On ne connaît pas forcément toujours de premier abord, mais par contre, derrière,
08:09en fait, on fait un gros travail.
08:11Si je prends un exemple sur le tir payant en France, quand vous allez chez un médecin,
08:15chez un dentiste ou en maison de santé, vous mettez la carte vitale, la plupart du
08:19temps, même à la pharmacie, vous êtes habitué à ne pas payer.
08:21Oui, c'est sûr.
08:22C'est devenu un réflexe.
08:23C'est devenu un réflexe.
08:23En fait, il faut aller voyager à l'étranger pour comprendre ce que c'est qu'on a en France.
08:26Oui.
08:26Sauf qu'on le sait peu, mais chez au Richa Healthcare, ça doit être à peu près 30% des flux
08:30en France, en fait, qui transitent par nos moteurs de facturation pour rembourser les
08:34patients.
08:34D'accord.
08:35Donc, on équipe nos propres logiciels, mais on équipe plus d'une centaine d'éditeurs
08:39de judiciaires dans la santé en même temps.
08:39Je comprends.
08:40D'accord.
08:41On a ce rôle, je vous dirais, un petit peu aussi sociétal qui est important.
08:44Tu évolues dans un milieu où la réglementation est virulente, elle change beaucoup.
08:50Comment, toi, tu fais en capitaine d'équipe et de vaisseau pour déjà, un, te tenir un
08:55peu informé de tout ça en temps réel et inonder et diffuser tout ça à tes équipes,
09:00à tes clients.
09:01Comment on a une veille là-dessus ?
09:02C'est une l'air de la guerre ?
09:05Alors, il faut savoir, il y a un chiffre, c'est que 50% de nos efforts R&D, c'est du
09:08réglementaire.
09:09C'est colossal.
09:10Ça laisse peu de champ à l'innovation, mais on se force à garder ces 50% restants
09:17pour faire de l'innovation et une partie de réglementaire et on se met à la page
09:21et une autre partie pour développer.
09:23De toute façon, vous n'avez pas le choix en France, puisque un logiciel médical de
09:27santé ne peut pas être mis sur le marché en commercialisation s'il n'a pas tous les
09:30labels et les services de pression.
09:32Ce qui paraît un peu normal quelque part.
09:34Ce qui paraît un peu normal.
09:35Cependant, comment on se maintient up to date dans la législation ?
09:39On a des équipes, on a ce qu'on appelle des chefs-produits, des analystes qui, eux,
09:43screenent, regardent constamment tout ce qui se passe sur le journal officiel, sur
09:47les textes de loi, sur ce qui arrive.
09:49Et on est aussi identifié comme un des gros acteurs.
09:52Donc, on a aussi de la part de l'assurance maladie des informations qui nous reviennent
09:56directement.
09:56Donc, c'est naturel.
09:57On est connu, on est dans un écosystème.
09:59Cet écosystème, on parle régulièrement avec l'assurance maladie.
10:02On est connecté avec ces acteurs-là et nos équipes sont formées.
10:07C'est un ADN chez elles.
10:08Il y a des équipes qui ne font que de la veille réglementaire.
10:11Et c'est comme ça que ça fonctionne.
10:12Ok.
10:13Tu as, enfin, vous avez tous récemment acheté, fait l'acquisition de Teranga.
10:18Alors déjà, un, est-ce qu'il peut nous expliquer ce que c'est ? Et surtout, pourquoi
10:22c'est stratégique et en quoi ça t'aide aujourd'hui ?
10:24Oui.
10:24Alors, Teranga, déjà, c'est le leader de l'éditeur de logiciels sur les EHPAD,
10:30donc les maisons de retraite.
10:31Ok.
10:32Pourquoi ?
10:33Pourquoi on a fait l'acquisition de Teranga ?
10:34Parce que six mois auparavant, on avait fait l'acquisition d'une société qui
10:37s'appelle MUST Informatique, qui fait aussi du prestataire de soins à domicile.
10:43Tout à l'heure, je l'ai expliqué, on fait de la médecine de ville et on avait, j'avais
10:46une stratégie, je l'ai toujours d'ailleurs, de développer en fait le cycle de vie, le
10:50parcours de vie du patient.
10:51Oui.
10:52Et on le voit bien, la démographie, la population française se densifie et vieillit.
10:56Et on a, et l'hôpital, je vais en parler un mot qui est un peu comme ça, l'hôpital
10:59est malade.
11:00C'est-à-dire qu'on est de moins en moins en chambre, on est de plus en plus en parcours ambulatoire.
11:04Absolument.
11:04C'est-à-dire qu'on reste une journée tout au plus, une journée, ça veut dire que
11:09le patient revient chez lui.
11:11Oui.
11:11Mais dans ce cas-là, qui et comment on doit continuer à le soigner ? Parce que ce n'est
11:15pas parce qu'il y a dix ans, vous restiez cinq jours qu'aujourd'hui, vous devez arrêter
11:18les soins et dire que vous sortez de l'hôpital.
11:19Comment on continue de lui parler ? Comment on continue d'informer ? Comment on continue
11:22de le suivre ?
11:22Tout à fait.
11:23Donc nous, en fait, et moi, j'avais une stratégie de dire, le soin à domicile, c'est
11:26très important.
11:27Donc on a fait l'acquisition de MUST Informatique pour continuer et à peser sur ce secteur
11:32de marché là. Et qu'est-ce qu'il y a de plus logique et légitime une fois qu'on
11:35se fait soigner pour la plupart du temps à domicile parce qu'on ne peut pas être
11:39à l'hôpital ? Il y a aussi le parcours de la fin de vie, de prendre soin également
11:43de nos aînés.
11:45Et Teranga était tout à fait naturel et logique pour nous de se dire qu'on est en train
11:51d'accompagner les professionnels de santé dans la médecine de ville, puis dans le parcours
11:57de soins à domicile.
11:58Et donc, légitimement, c'est quelque part du circuit conducteur.
12:00Enfin, en fait, c'est la suite logique des choses.
12:03Tu le disais tout à l'heure, lorsqu'on a abordé la nouvelle technologie et l'IA, c'est
12:07fait pour gagner du temps, du temps de qualité avec ses patients.
12:11Et effectivement, on sait, les médecins, nous, ce qu'on leur demande, c'est de nous
12:13soigner, c'est d'être efficient là-dedans.
12:16Toi, tu proposes un matériel qui est quand même technologique.
12:18Comment tu les aides à se former à cet outil ?
12:22Est-ce que tu les aides à devoir ?
12:24Alors, je pense qu'aujourd'hui, la formation devient un petit peu obsolète dans la vie
12:31dans laquelle on est.
12:31Pourquoi elle dit ça ? Parce que la plupart des médecins qui arrivent aussi sur le marché
12:35ou ceux qui ont moins de 45 ans, toi comme moi, on a vécu avec l'ère du digital.
12:42Le début de Facebook, je vais être un peu vieux, le MSN Messenger, des choses de ce type-là.
12:48Tu vois, ça fait très old school, mais in fine, téléphone à côté de toi, tu ressembles
12:53là, c'est vrai.
12:54Mais in fine, on se dit aujourd'hui, est-ce qu'on est dans l'informatique d'il y a 10 ans
12:58ou 15 ans ? Non, on n'y est plus.
12:59Quelqu'un, il a besoin de prendre son écran ou son smartphone et que ça soit intuitif.
13:03Absolument.
13:04Donc, l'ergonomie est cruciale.
13:06Alors, pour répondre à ta question, oui, on peut former des professeurs de santé,
13:09on a des sessions de formation, pas plus de deux heures parce qu'ils n'ont pas le temps.
13:14Et donc, quand vous comprenez qu'ils n'ont pas le temps et quand je refais le lien
13:18en disant qu'il faut qu'on les accompagne et qu'il faut qu'on leur donne l'information
13:22au bon endroit, au bon moment, tout est dans l'ergonomie du produit.
13:27Absolument.
13:27Que ça soit le plus naturel possible.
13:29Exactement.
13:29On va en chercher naturellement.
13:31Ah oui, j'ai mis mon vol là.
13:33Ah oui, je trouve que ici, je suis là.
13:35Nos annulables ont pris ce tweet là depuis longtemps.
13:36Donc, on est dans ça, on investit beaucoup, on s'en appelle 8UX, donc en interface utilisateur
13:41et en usage.
13:45C'est un vrai vecteur de différenciation, j'en suis certain.
13:49Mais pour moi, en fait, le fait de former les utilisateurs, ce n'est pas vraiment une
13:52fin en soi, c'est de leur apporter un outil qui est fluide, user-friendly, donc c'est
13:57à dire facile à utiliser, dont la prise en main, ce n'est pas je prends un bouquin de
14:0150 pages.
14:01Si tu gagnes du temps, ils gagnent du temps sur une formation qui est où ça rentre
14:05par là, ils ne seraient peut-être pas mis posés à l'entendre.
14:07Exactement.
14:07C'est très bien.
14:07Tout le monde a gagné.
14:10Mais faire simple, c'est vrai que c'est vrai que c'est vrai que c'est vrai que c'est vrai.
14:14Il y a quoi dans tes ambitions folles en 2030, Richard Esquerre, ta peau en tête ?
14:22Déjà, c'est de continuer à être un acteur français du digital impactant.
14:28Oui.
14:28Vraiment.
14:29Qui compte.
14:29Qui compte.
14:30On est au début de l'histoire de ce que l'on sait.
14:34Si je donne quelques chiffres, aujourd'hui, Richard Esquerre, ça doit être à peu près
14:37plus de… on ne doit pas être très loin des 100 000 utilisateurs, clients, ça compte
14:44au quotidien.
14:45Je pense que c'est développer notre secteur de marché, avoir une vraie aura sociétale,
14:50c'est-à-dire pas vraiment l'aura du business, mais se dire comment j'utilise Richard…
14:54Comment on touche la vie des gens ?
14:55Je suis content, je suis satisfait parce que c'est facile, il me facilite la vie,
15:00il m'aide.
15:01C'est aussi potentiellement de voir un peu plus loin et de se dire des fois, il faut
15:05peut-être avoir un costume un peu plus grand.
15:07Europe ?
15:08Oui, voilà.
15:09Est-ce qu'on ne sera pas en 2030 ou en 2035 ?
15:12À se dire, le marché français, on a fait le tour de la question, en restant vraiment
15:18très humble, vraiment.
15:20La concurrence, il faut qu'elle reste là, c'est ça, et en plus, c'est ce qui nous
15:24fait grandir.
15:24Bien sûr.
15:25Mais c'est-à-dire, dans notre parcours d'entrepreneur, parce que alors tu me posais
15:28la question en disant qui je suis, je t'ai donné quelques éléments familiaux, mais
15:32je suis un vrai entrepreneur dans l'âme, je pense que c'est ce que j'aime faire,
15:35c'est créer, développer et puis rendre les gens heureux.
15:38Parce qu'on ne fait pas travailler des machines, moi je fais travailler des hommes
15:42et des femmes.
15:43Bien sûr.
15:43Et en fait, ce qui marche, c'est les rendre heureux.
15:47Donner ce genre de sens.
15:48Bien sûr.
15:48Et donc c'est ça, je pense, au Richelle Scare en 2035, c'est avoir un vrai sens pour
15:52nos collaborateurs, vraiment, avec une vraie innovation technologique pour tous ceux
15:55qui sont férus d'informatique, de venir travailler chez nous en disant, j'ai envie de mettre
16:00ma pierre à l'édifice dans ce domaine.
16:02On recrute ?
16:03On recrute, en permanence.
16:05Donc, oui.
16:06Tout le monde est bienvenu.
16:07Vous êtes comme vous êtes.
16:09Exactement.
16:10Le temps file, Romain.
16:11On est déjà arrivé au fameux moment des questions cash.
16:15T'es prêt ?
16:16Allons-y.
16:17Alors, attention.
16:19Pour décompresser, après une grosse journée, on dit la vérité, tu es plutôt running,
16:24Netflix ou une petite sieste éclair sur le bureau ?
16:27Là, j'ai l'impression d'être dans les amours, tu vois.
16:29J'ai manqué à ma femme à côté pour dire, tiens, je suis plutôt running.
16:32Running, tu l'avais dit, effectivement.
16:33Ton rituel, on va dire un rituel avouable, du matin, avant de commencer une journée ?
16:38Je me déplace beaucoup.
16:39Il y a un truc que je fais tout le temps, même si je pars tôt du matin, c'est que je ne
16:44pars pas de la maison sans embrasser ma femme, ma fille.
16:46Je pense que ça, c'est une bonne idée.
16:49Ton plat réconfort pour survivre à une journée un peu dense d'un point de vue boulot ?
16:53Ça serait une bonne bière et des sushis.
16:56J'aime bien, bien.
16:57On va laisser la preuve, on s'en me tient.
16:59Si tu pouvais installer chez Horisha Elsker un distributeur, tu as l'argent que tu veux,
17:04un distributeur automatique, ça distribuerait quoi ?
17:08Ça distribuerait du bonheur, l'apathie et du bonheur.
17:13Je pense vraiment, ce ne serait pas des choses matérielles, mais plutôt des choses immatérielles
17:17qui…
17:17Un pchut de bonheur.
17:18Exactement, un pchut de bonheur en disant, je me ressource, ça va mieux, je suis content.
17:21Ta vie professionnelle va être adaptée pour le prochain festival de Cannes au cinéma.
17:27Qui est-ce qui va jouer ton rôle ?
17:28Alors, question qui n'est pas facile.
17:31Je dirais un film qui, moi, a beaucoup de challenges, parce que je suis quelqu'un qui
17:37aime bien le challenge, avoir des challenges, des fois même impossibles.
17:40On prend 60 secondes chrono, il y a une équipe, il y a une team, parce que je pense que tout
17:44ça, on n'est rien.
17:44Un peu impossible.
17:45Un peu impossible, un peu fou.
17:46Et on se dit, voilà, tu as ça pour aller sauver une bonne cause ou quelque chose comme
17:50ça.
17:51Je pense que je m'y repérerais bien dans ce genre de…
17:54Ça me va bien.
17:55Oui, ça me va bien, je pense, ça m'irait bien.
17:57Merci Romain d'avoir passé ce temps avec nous.
17:59On y voit maintenant plus clair sur ce que tu fais.
18:01Et comme tu le disais, il y a ce qu'on voit et il y a ce qu'on ne voit pas.
18:03Ce que vous aidez vraiment sur les professionnels de santé, tu repasses quand tu veux, tu es
18:08chez toi, ici.
18:08Merci Olivier, avec plaisir.
18:10Vous qui nous regardez, on va vous mettre toutes les informations autour de cette
18:12vidéo pour les contacter et les recrutes, n'hésitez pas.
18:15Et puis même pour prendre de l'information, vous êtes professionnel de santé, vous les intéressez
18:19et ils s'intéressent à vous.
18:21Nous, on se retrouve très vite pour une prochaine émission d'Ilefond Lecture.
18:24D'ici là, tâchez d'être heureux.
18:26Il n'en parle vraiment parce que le reste, ça suit toujours.
18:28Bye bye.
18:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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