Les aficionados de photographie (https://www.laprovence.com/article/culture-loisirs/70124130320014/arles-au-centre-du-monde-pour-les-rencontres-de-la-photographie-qui-demarrent) sont de retour à Arles. En parcourant les expositions de la 56e édition des Rencontres de la photographie, les regards curieux des visiteurs venus du monde entier vont découvrir un morceau de l’histoire de l’humanité. Ils vont parcourir les peuples autochtones d’Australie, les minorités invisibilisées au Brésil, les Américains délaissés de l’après-guerre, ou encore les voisins de la plus grande centrale nucléaire de Slovaquie. Autant d'"Images indociles", du titre de cette édition, qui interrogent notre rapport à nos semblables. "Le titre choisi pour cette édition est sans ambiguïté, confie Christoph Wiesner (https://www.laprovence.com/article/region/39001900078347/rencontres-de-la-photographie-a-arles-creer-des-surprises-a-chacun-le-mot-d-ordre-des-directeurs-du-festival), le directeur des Rencontres. L’indocilité car les images résistent, et même si on veut les effacer elles réapparaissent. Elles sont indispensables et nous dépassent : elles interrogent, et refusent d’être placées dans une catégorie." Jusqu’au 5 octobre, chaque visiteur de ces expositions sera libre de s’en enrichir, pour grandir à travers le regard des autres, capturés dans l’objectif de 160 photographes (https://www.laprovence.com/article/region/2789783620127614/les-rencontres-de-la-photo-darles-devoilent-la-programmation-du-festival-du-5-juillet-au-7-octobre).Un festival qui mélange professionnels et amateurs À l’occasion de la grande inauguration des Rencontres, ce lundi 7 juillet, une première sélection de cinq expositions a été proposée à plusieurs centaines de visiteurs. À l’espace Van Gogh (https://www.laprovence.com/article/region/20693834133977/a-l-espace-van-gogh-les-enfants-volent-la-vedette-aux-artistes-du-festival-du-dessin-d-arles), Erica Lennard a fait le déplacement pour présenter sa vision révolutionnaire des femmes dans les années 1970. Les femmes, les sœurs montre sous un nouveau jour les corps féminins, à une époque où l’art se résumait presque exclusivement à des hommes photographiant des femmes comme unique objet de désir.
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