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  • 06/07/2025

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Transcription
00:00et de l'État n'amèneront pas, j'allais dire, un assainissement des finances publiques.
00:04Alors Louis, j'aimerais également vous faire réagir.
00:06On a beaucoup parlé de l'omniprésence d'Emmanuel Macron sur cette fin de mandat un petit peu particulière.
00:11Il est extrêmement silencieux en revanche à un sujet, celui de Boilem Sansal,
00:16qui n'a pas été gracié hier par le régime algérien.
00:20Pas de réponse du quai d'Orsay, pas de réponse de l'Élysée.
00:24Qu'en pensez-vous ?
00:25Depuis le départ, ces gens-là nous mènent en bateau.
00:27Je pense qu'il y a des pressions exercées sur le nombre de visas,
00:31sur d'autres secteurs clés de la politique française en Algérie.
00:36Mais ces gens-là, en fait, ne veulent pas bousculer le pouvoir algérien.
00:40Alors on se demande d'ailleurs bien pourquoi.
00:42Et je pense que le seul fait de penser qu'il y a un vote franco-algérien présent sur notre sol
00:48dont ils aimeraient bénéficier, c'est déjà un scandale en soi,
00:52parce qu'on défend la liberté d'un homme, la liberté d'un écrivain et d'un franco-algérien qui plus est.
01:01Et très honnêtement, l'État est en dessous de tout.
01:03Et M. Macron et M. Barrault auront été dans cette affaire,
01:07j'allais dire, des agents absolument piteux de conquête et de contestation du pouvoir algérien.
01:14Donc là aussi, si on veut une diplomatie, j'allais dire, dynamique et revendicative,
01:19eh bien il faut changer ce gouvernement au plus vite.
01:22Et puis, avec le pouvoir algérien, entamer un bras de fer pour obtenir la libération de Bolem Sansal.
01:27Vous savez, beaucoup de dirigeants algériens ont beaucoup de biens en France,
01:31ont beaucoup de facilités pour leurs enfants dans des écoles ou des lycées.
01:35Eh bien il suffit tout simplement de restreindre toutes ces facilités et ces privilèges.
01:40Et vous verrez que le régime algérien commencera à regarder.

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