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  • 05/07/2025

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Transcription
00:00Alors que Boalem Sansal, 80 ans, ne va pas se pourvoir en cassation, l'absence de grâce présidentielle est désormais officielle.
00:07Depuis hier soir, 19h, l'écrivain franco-algérien ne bénéficiera pas de mesures de clémence.
00:11Il va rester, comme ça, détenu à Alger.
00:13Il est condamné à 5 ans de prison pour atteinte à l'unité nationale, tandis que plusieurs voix de l'opposition s'élèvent.
00:18L'exécutif, lui, reste muet.
00:20Pas d'Élysée, pas Matignon, ni le Quédorcé n'ont réagi publiquement depuis l'annonce.
00:24Pourquoi ce silence, Arthur Delaborde ?
00:26Pas un mot, pas une ligne sur le cas Boalem Sansal.
00:29A l'Élysée, on assure qu'aucune communication n'est prévue.
00:32Et selon les informations d'Europe 1, la consigne est claire.
00:35Tous les membres du gouvernement sont sommés de garder le silence jusqu'à nouvel ordre.
00:39Dans l'entourage du président, certains ne cachaient pas leur confiance.
00:43Il y a encore quelques jours, la stratégie tout misé sur la grâce collective prononcée par Alger à l'occasion de la fête nationale.
00:50Paris perdu, Boalem Sansal n'en a pas bénéficié.
00:53Une déconvenue que l'exécutif tente désormais de rattraper en coulisses.
00:56Objectif, éviter d'aggraver une situation diplomatique déjà très tendue avec Alger.
01:02L'Élysée espère encore une libération dans les prochaines semaines.
01:05Peut-être à travers une grâce individuelle décidée personnellement par le président Tebboune.
01:10En attendant, Paris continue de faire pression discrètement.
01:13Et préfère ne pas commenter pour ne pas compromettre une hypothétique sortie de crise.
01:18Mais ce choix du silence assumé au sommet de l'État commence à susciter malaise et incompréhension jusque dans les rangs de l'exécutif.

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