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  • il y a 5 mois
Caroline Pilastre, éditorialiste, au sujet de l'affaire Boualem Sansal : «Ce bras de fer est délétère pour la France. On en revient à une impuissance étatique».

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Transcription
00:00Malheureusement, espérer, c'est tout ce qu'il reste concernant cet auteur, ce ressortissant français,
00:05qui ne veut qu'être libre. On parle de liberté de pensée et d'expression du matin au soir,
00:10ainsi que les personnes de gauche, essentiellement en termes de sensibilité,
00:13et beaucoup, malheureusement, sont des agents d'influence politiquement et dans les médias.
00:17Ça n'est que mon propre avis. Par rapport à sa situation actuelle,
00:20évidemment, il a été pris en otage, parce que c'est un rapport de force
00:25qui dure depuis plus de 40 ans entre la France et l'Algérie.
00:27Espérons, une fois de plus, que le travail du comité et de ses avocats paieront,
00:33parce qu'il est malade, il a 80 ans, et que c'est totalement injustifié,
00:37comme le journaliste qui a été, d'ailleurs, exactement, emprisonné injustement ces derniers jours.
00:43Mais on se dit que ce rapport de force, ce bras de fer, malheureusement,
00:48est toujours délétère, surtout pour la France, parce qu'on en revient, selon moi encore,
00:53à une impuissance étatique. On nous parle de géopolitique, de diplomatie.
00:57C'est un fait, on en a besoin, de la discrétion, de la confidentialité,
01:00et que nous n'avons pas à tout savoir, pardon,
01:03mais simplement, on se dit que cela fait 8 mois que cela dure,
01:05et que malheureusement, il n'y a rien de positif pour Boilem Sansal.
01:09Donc, vraiment, que la France soit honorable sur cette question,
01:13parce que si la diplomatie a une définition,
01:15c'est vraiment pour aider ces ressortissants et les libérer.
01:17Sous-titrage Société Radio-Canada
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada
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