- 05/07/2025
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, ravie de vous retrouver pour ce Midi News Week-end.
00:04Nous sommes ensemble pendant une heure avec mes invités.
00:06On va parler notamment de la baignade dans la Seine dans un instant.
00:10Mais d'abord le point sur l'actualité avec Félicité Kindeki.
00:12Bonjour Félicité.
00:13Bonjour Elodie, bonjour à tous.
00:15Il s'oppose au projet de l'autoroute A69 et manifeste malgré l'interdiction du préfet dans le Tarn à proximité du chantier.
00:23Un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes se tient à Morance-Copon.
00:27Dès hier soir, des centaines de manifestants se sont rassemblés, visage cagoulé.
00:33Les forces de l'ordre déployées en prévention s'attendent à des débordements.
00:37Le préfet du Tarn a rappelé que l'événement se tient malgré son interdiction.
00:41Je vous propose de l'écouter.
00:43C'est un rassemblement que j'ai interdit par arrêté préfectoral pour risque de trouble à l'ordre public.
00:50A 8h ce matin, 800 participants environ étaient dénombrés sur ce rassemblement.
00:56Parmi ces 800 participants, on note la présence significative, importante, d'individus qui sont soit masqués, soit cagoulés.
01:07On note également la présence d'individus qui ont pu être identifiés dans le passé sur des manifestations ultra-violentes,
01:15que ce soit sur le secteur ou sur d'autres manifestations sur le territoire national.
01:21Le monde du football endeuillé en ce jour de dernier hommage à l'attaquant portugais de Liverpool, Diogo Jota, mort à 28 ans d'un accident de la route avec son frère.
01:32Les obsèques du joueur d'Eret se tiennent depuis ce matin à l'église Gondomar, près de Porto, au Portugal.
01:37La mort du joueur et de son frère cadet en deuxième division portugaise a suscité une vive émotion jeudi dans le milieu sportif.
01:43Et au-delà, proches, anonymes, fans et acteurs du football sont venus présenter leurs condoléances à la famille.
01:50Et puis ça y est, les vacances estivales ont débuté hier.
01:53Et comme chaque année, à peine les derniers coups de sifflet donnés, les routes sont déjà engorgées.
01:59Bisons futées, voies rouges en ce samedi sur l'ensemble du territoire dans le sens des départs.
02:03Et orange dans l'arc méditerranéen.
02:05Avec les fortes chaleurs, restez prudents, même dans les bouchons.
02:08Hydratez-vous et faites des pauses un peu plus souvent.
02:11Merci beaucoup. Félicité Kindoki, les invités qui vont m'accompagner pour cette heure.
02:15Anthony Meme, bonjour.
02:16Bonjour Elodie.
02:17Avocat Kevin Bossuet, bonjour.
02:18Bonjour Elodie.
02:19Professeur d'histoire en Beaulieu Parisienne et Florent Gérard. Merci, bonjour.
02:22Bonjour Elodie.
02:22Vous êtes directeur des études du millénaire.
02:25Ça y est, enfin, la France avance.
02:26C'est un grand jour pour une grande cause ou pas, puisque ça y est, c'est le premier jour où enfin on peut se baigner dans la Seine.
02:33Ça n'intéresse peut-être pas forcément, ça n'est pas l'enjeu principal pour les Français.
02:36Mais on va voir dans un instant que pour la maire de Paris et le président de la République, ça semble être un enjeu interdit depuis 102 ans.
02:43Cette baignade est donc de nouveau autorisée depuis ce matin.
02:46Elle est gratuite pour les Parisiens, en tout cas en théorie, parce que comme vous l'imaginez, cette baignade, elle a tout de même un coût.
02:52Et vous allez l'entendre avec ces précisions d'Isabelle Piboulot, un coût qui est très loin d'être anodin.
02:57On regarde le sujet, on en débat après.
02:5837 ans à attendre, l'heure du grand bain.
03:03Car plonger dans la Seine était une promesse de Jacques Chirac.
03:07Trois sites sont aujourd'hui ouverts au public à Paris, avec chacun une capacité d'accueil de quelques centaines de baigneurs.
03:14Si elle n'a rien d'une athlète, la Seine a été la star des JO de Paris 2024,
03:19après avoir accueilli les épreuves de triathlon et de nage en eau libre.
03:23Des épreuves parfois reportées, en raison de la propreté du fleuve, altérée par de fortes pluies.
03:29Piquer une tête ne sera donc autorisé que sous surveillance et lorsque la qualité de l'eau sera bonne.
03:34On a des capteurs instantanés et des relevés scientifiques quotidiens.
03:38Vous aurez un drapeau, quand il est vert, ça veut dire qu'on peut se baigner.
03:41Quand il est rouge, ça veut dire qu'on ne peut pas se baigner.
03:44Il y aura aussi un drapeau jaune qui voudra dire que la qualité de l'eau est bonne,
03:48mais qu'il y a des conditions de vigilance particulières auxquelles il faudra faire attention.
03:53Un plan jonquille à un coût.
03:55Près d'1,4 milliard d'euros ont été investis par l'Etat et les collectivités locales franciliennes.
04:00C'est un plan qui a été lancé en 2016, dont 600 millions d'euros injectés par l'Etat sur près de 280 chantiers,
04:08qui visent soit à moderniser les systèmes de raccordement, soit à améliorer ou créer de nouveaux grands dispositifs.
04:13C'est aussi la chasse au raccordement intempestif de la part des locataires, des bateaux, des différents logements, des copropriétés, etc.
04:22La mairie de Paris s'attend à une forte affluence cet été.
04:25Une trentaine de collectivités militent déjà pour l'ouverture de prochains sites de baignade dans les années à venir.
04:32Avant de parler du coup et de la couverture médiatique de cet événement, tour de la table.
04:36Qui est prêt à plonger dans la Seine ?
04:38Moi, directement.
04:40Là, cet après-midi, vous pouvez y aller.
04:41Il n'y a pas de plaisir, je pense, à nager dans la Seine.
04:44On a à Paris de nombreuses piscines.
04:47Pour moi, il y a un côté maso à aller se baigner dans la Seine.
04:49On ne voit rien.
04:50Donc, il n'y a aucun plaisir en tant que nageur à nager dans la Seine.
04:52Maintenant, quand il fait chaud, on comprend que pourquoi pas une baignade.
04:55Allez, on y va.
04:57Félicité.
04:57C'est allumé en part.
04:58Nous, dans le côté du plateau.
05:00Florian, David.
05:01Non.
05:01Moi, je ne me suis déjà baigné, mais plus en amont.
05:03Oui, c'est ça.
05:04Du côté des sources de la Seine.
05:05La Seine, c'est une chose.
05:06À cet endroit-là, c'est un peu différent.
05:08Je voudrais qu'on parle d'abord du coût de cette opération.
05:11C'est 1,4 milliards d'euros qui ont été mis en place.
05:14Kevin Bossuet, est-ce que c'était vraiment la priorité ?
05:17On a un budget.
05:18On n'arrête pas de dire qu'il faut faire des économies.
05:20Il n'y a plus d'argent dans les caisses.
05:21Est-ce que la Seine, c'était vraiment la priorité numéro 1 ?
05:23Évidemment que non.
05:25Il y a là, évidemment, un choix qui est complètement loufoque.
05:281,4 milliard pour aller plonger dans la Seine.
05:32À trois endroits de la Seine.
05:34À trois endroits de la Seine.
05:35Quelques jours par an.
05:36Ce sont des dépenses qui sont, à mon sens, qui n'ont pas de sens.
05:40Surtout que, regardez ce qu'a fait Mme Hidalgo.
05:43Au cours de ces deux mandats, il y a eu une augmentation de 215% de la dette.
05:48Aujourd'hui, en 2026, on prévoit une dette de 12 milliards d'euros.
05:52Alors qu'en 2001, la dette de Paris était de 1 milliard d'euros.
05:56Et forcément, comment on finance cela ?
05:58Par l'augmentation de nos impôts.
06:00Regardez la taxe foncière.
06:01Une augmentation de 64%, notamment de la taxe foncière.
06:04La vérité, c'est que Mme Hidalgo est parfaitement incompétente.
06:08Elle fait de l'amateuriste.
06:10Elle a finalement vidé les caisses de la ville.
06:13Et pour quel résultat ?
06:15Pour donner des subventions à des associations Ubuex,
06:18pour une ville de plus en plus sale,
06:20pour une ville avec des rats partout,
06:22avec des travaux partout,
06:24avec du mobilier urbain qui relève de l'idéologie
06:27et qui est profondément laid.
06:28Moi, je trouve que cette femme a saccagé notamment Paris.
06:33Et quand vous regardez les sondages,
06:35vous vous rendez compte de quoi ?
06:36Que les Parisiens ne sont pas contents.
06:38Et notamment les Parisiens de gauche.
06:39Puisqu'il y a un Parisien sur deux
06:41qui estime notamment que la gestion a été catastrophique.
06:45La vérité, c'est que c'est l'exemple même du socialisme municipal
06:49avec en plus un côté Che Guevara.
06:52Puisqu'elle avait rendu hommage à Che Guevara.
06:54C'est quelqu'un de très sectaire, Mme Hidalgo.
06:56Elle ne délègue pas le pouvoir.
06:58Elle décide toute seule dans sa tour d'ivoire
07:01avec le seul axe, c'est son idéologie
07:04complètement rétrograde et dépassée.
07:06Eh bien justement, vous en parliez.
07:08On va l'écouter à la maire de Paris, Anne Hidalgo,
07:10qui était évidemment au rendez-vous.
07:12On écoute la maire et puis on en parle ensuite.
07:15Aujourd'hui, j'inaugure trois sites de baignade.
07:18Donc, je n'aurai pas le temps de me baigner sur chaque site.
07:20Mais ne vous inquiétez pas.
07:23En bonne parisienne, je vais venir me baigner
07:25parce que c'est ma piscine maintenant.
07:26Je ne travaille pas loin et j'habite aussi à bord
07:30pas très loin d'un autre site de baignade.
07:33Mais je ne convoquerai pas la presse.
07:34Je le ferai en parisienne.
07:36La Seine et sa piscine, Anthony Bem.
07:40Vous disiez vous-même, il n'y a plus besoin de ces piscines.
07:43Si on a besoin de nos piscines, tout bon nageur que je suis a besoin de sa piscine.
07:48On ne va pas nager dans la Seine, évidemment.
07:50On ne sent pas la maire véritablement sincère dans ses propos.
07:54J'habite à côté d'un lieu où on pourra se nager.
07:56Non, il faut arrêter un peu la comédie.
07:59Elle a été, je pense, contrainte.
08:01On l'a vu au JO de se baigner dans la Seine et ce sera la dernière à se baigner dans la Seine.
08:06On ne la verra jamais.
08:07Et voilà pourquoi elle ne convoquera pas la presse.
08:08Parce qu'on ne la verra jamais.
08:09Et justement, en parlant de ne pas convoquer la presse ce matin,
08:13il y avait donc cette inauguration quelque part,
08:16si on peut dire, des baignades au bord dans la Seine.
08:19Et évidemment, les journalistes étaient juste aux abords de la Seine.
08:21Tous les journalistes, oui, bien non.
08:23Pas ceux de CNews, justement.
08:24Florian, j'ai remercié.
08:25Alors, la mairie de Paris explique qu'il y avait trop de journalistes accrédités,
08:28qu'il a fallu faire des choix.
08:30A priori, les quêtes scènes sont quand même en capacité d'accueillir des journalistes.
08:34On sent aussi qu'il y a une volonté que cette baignade soit couverte par certains,
08:39pas par d'autres.
08:40Alors, effectivement, il y a un coût dont il faut quand même rappeler l'importance.
08:44Il y a aussi eu, au moment des JO, on l'a vu, les limites de la baignade dans la Seine.
08:47Et donc, CNews, visiblement, n'est pas le bienvenu.
08:49C'est ça, c'est un scandale.
08:50Mais honnêtement, CNews, première chaîne d'info française.
08:54Les cinquièmes chaînes nationales, on le rappelle.
08:56Oui, oui, exactement.
08:58C'est comme si vous étiez punis pour vos audiences.
09:00Ça n'a aucun sens de prioriser d'autres chaînes par rapport à CNews.
09:05Et je tiens quand même à souligner aussi l'hypocrisie de la gauche qui est vent debout
09:09quand, par exemple, le Rassemblement national ne donne pas une accréditation à Mediapart
09:12ou à Quotidien pour venir couvrir certains événements.
09:15Et qui, par contre, quand il s'agit là de couvrir un événement
09:18où, eux, ils n'ont peut-être pas envie qu'on rappelle que les coûts sont complètement faramineux.
09:23Et c'est factuel, pardon, mais de dire que ça coûte plus d'1,4 milliard, on ne l'a pas inventé.
09:27Ce sont les coûts.
09:28Oui, et d'autant plus, il faut souligner que c'est un dérapage majeur par rapport à ce qui a été prévu, comme toujours.
09:33Donc, ce sont des gens qui sont effectivement dans l'idéologie,
09:37qui ne comprennent pas grand-chose aux politiques publiques.
09:39Et je tiens à souligner que, honnêtement, Emmanuel Macron aussi se fourvoie ici.
09:46Jacques Chirac l'avait promis, mais parce qu'il était ancien maire de Paris.
09:48Qu'est-ce qu'Emmanuel Macron, il a peut-être d'autres sujets à couvrir que ça ?
09:52Il semblerait, à l'international, comme sur le territoire national d'ailleurs.
09:55Un mot sur cette censure rapide, Kévin.
09:57Et effectivement, ce que disait Florian est intéressant, c'est que si, quand la gauche apprend que le Rassemblement national
10:02choisit, comme ils le disent des journalistes, ça devient un scandale,
10:05que là, une équipe, et on le rappelle, vous aviez raison de le faire, merci,
10:08que la première chaîne Info, cinquième chaîne nationale, ne puisse pas couvrir en événements,
10:12ça ne choque personne, c'est normal.
10:14Ça ne les choque pas, eux.
10:15Parce que Madame Hidalgo est dans le camp du bien, est dans le camp du progressisme.
10:20Et le problème avec ces news, je ne pense pas que ce soit ces audiences,
10:24même si, évidemment, c'est une chaîne qui performe, vous l'avez rappelé,
10:27première chaîne Info et cinquième chaîne nationale, mais surtout, c'est la chaîne du peuple.
10:32C'est la chaîne de la vie quotidienne des gens.
10:34C'est, ici, on peut dire ce que l'on veut, et on s'intéresse vraiment aux vraies problématiques.
10:39Et quand vous avez Madame Hidalgo, entourée par ses bobos, dans sa tour d'ivoire,
10:44qui a un mépris total, notamment pour les habitants de Paris,
10:48vous savez qu'en dix ans, il y a eu une baisse de 5% de la population parisienne,
10:52parce que la vérité, c'est que cette ville, qui a été convoitée par beaucoup d'habitants,
10:56aujourd'hui, les gens la fuient, parce qu'avec Madame Hidalgo, c'est devenu un désastre.
10:59Donc on retrouve le sectarisme, le totalitarisme, donc on évince ces news,
11:03et ça fait bien auprès de son petit électorat de Bobo, du Marais ou du sixième arrondissement.
11:09Elle fait de la petite politique politicienne, mais j'ai hâte de voir les prochaines municipales.
11:13Je crois qu'il y aura peut-être une autre candidate, notamment Madame Rachida Dati,
11:17qui est sans doute beaucoup plus ouverte d'esprit, qui est sans doute beaucoup plus compétente.
11:21Et je pense que les Parisiens attendent un vrai changement à la tête de la ville.
11:24Un mot rapide pour terminer là-dessus, Anthony Bem, avec cette question, évidemment,
11:28toujours de la liberté de la presse, qui est souvent revendiquée par la gauche.
11:31Là, effectivement, les images que vous voyez sont des images parfois envoyées par des confrères,
11:34ce qu'on appelle le poule.
11:35En revanche, il nous a été impossible, par exemple, d'avoir un collègue ou une collègue
11:38qui puisse aller poser les questions.
11:40On a les images, mais nous, on n'a pas pu poser nos questions.
11:43Pour rappeler aux téléspectateurs, elle a dit en effet, c'est que CNews n'a pas été conviée,
11:47comme les autres journalistes, à la réunion où la maire de Paris était présente, Madame Hidalgo,
11:51ce qui empêche, évidemment, les journées de CNews de poser des questions, de s'exprimer et de relayer l'information.
11:58Donc, en effet, c'est une atteinte, finalement, à la liberté d'information.
12:02Car sur CNews, quoi qu'on puisse en penser, c'est la liberté d'information qui prévaut.
12:07Chacun est libre de dire ce qu'il pense sur tous les sujets.
12:11Et c'est ça, finalement, qui pose problème.
12:13Et c'est ça qui est boycotté dans l'interdiction qui a été faite de CNews à venir à ce rendez-vous.
12:18Et c'est inadmissible quand on sait, encore une fois, que CNews est devenue la première chaîne d'information.
12:24Et merci, effectivement, de le rappeler.
12:26On va changer de sujet.
12:27On va reparler, maintenant, de cette France qui est sauvage.
12:31Malheureusement, les exemples sont de plus en plus nombreux.
12:33Cette fois, c'est un commerçant installé à Cognac qui a été victime de vandalisme.
12:37Il est le gérant d'une laverie.
12:39Elle a été vandalisée le 28 juin.
12:41Et donc, il tente, surtout par tous les moyens, de retrouver les deux fauteurs de troubles.
12:45Il a donc décidé de publier leurs photos, notamment sur les réseaux sociaux.
12:49Mais figurez-vous qu'il va devoir et qu'il a dû, d'ailleurs, renoncer à cette initiative.
12:53Car il n'a pas le droit de le faire.
12:54Le reportage est signé Jérôme Rampenou.
12:57Ce commerçant de Cognac nous montre les images de sa caméra de surveillance sur son portable.
13:02Il en a ras-le-bol.
13:03Régulièrement, depuis des semaines, sa laverie est vandalisée.
13:07Le week-end dernier, deux jeunes sont son prix à la machine à boisson.
13:10Tous les deux jours, il y a quelque chose.
13:12Des incivilités, il y en a partout maintenant.
13:14C'est un truc de dingue.
13:15Aussi bien avec ce locker, les cartons partout, de tout.
13:18Regardez, la porte est à Wallet.
13:20Ils m'ont déglingué la porte.
13:21Ils m'ont déglingué.
13:22Voilà, ils m'ont arraché les fils.
13:23Les premiers, c'était un squatteur.
13:25Ils squattaient deux nuits là.
13:26Comme la lumière le dérangeait, évidemment, ils s'amusaient à enlever les lumières.
13:32Après, eux, ils sont venus le lendemain.
13:34Ça les a amusés de prendre pour trois une boîte de Smarties.
13:37Des conneries, quoi.
13:38Des conneries.
13:38Et voilà, puis moi, j'en ai marre de refaire cette laverie, quoi.
13:42Voilà.
13:43Il avait même posté sur les réseaux sociaux une image pour essayer de les retrouver.
13:47Le but était de régler l'affaire rapidement à l'amiable.
13:51Poste qu'il a été obligé de supprimer.
13:53Une personne qui m'a appelé ce matin d'une association en me disant qu'elle allait se porter civile,
13:58que je risquais 15 000 euros d'amende, un an de prison.
14:02Voilà.
14:02Alors du coup, moi, je ne suis pas là pour les problèmes.
14:05Je n'en veux pas de problèmes dans le principe.
14:06Alors du coup, voilà, j'ai préféré enlever le poste.
14:09Ils viennent encore me voir, là.
14:11J'enlève ma plainte.
14:12Vous voyez ce que je veux dire ?
14:13J'enlève ma plainte.
14:14Pourquoi ?
14:14Parce que ça ne sert à rien d'enfoncer.
14:16De toute façon, on est en France.
14:17Le problème qui va se passer, il ne va rien se passer.
14:19Vous voyez ce que je veux dire ?
14:19Ils vont un rappel à la loi.
14:20Ils vont avoir ceci.
14:21Découragé Sébastien va maintenant se tourner vers son assurance pour savoir ce qui peut être pris en charge.
14:27On va parler de l'aspect justement plus légal avec vous dans un instant.
14:30Mais Florian, d'abord sur le constat.
14:32Hier, on avait un gérant d'Aquapark qui a pendant un an préparé cet aquapark.
14:36Qui a engagé 165 000 euros.
14:37Qui a dû le fermer avant même qu'il n'ouvre parce qu'il y avait des incivilités.
14:40Là, on voit ce gérant.
14:41On a cassé la lumière, les détecteurs, la machine.
14:45Et on se dit en fait aujourd'hui, comme le disait Gérald Darmanin, il n'y a plus d'endroit safe.
14:50Une laverie à Cognac, ça devient un lieu d'ensauvagement.
14:53C'est exactement ça en fait.
14:55Il y a une forme de barbarisation et de manque total de respect pour tout.
15:02Et ça, ça vient vraiment, comme il l'a bien dit, de cette impunité totale qu'il y a tout le temps.
15:06C'est-à-dire qu'on peut porter plainte.
15:09On sait que ce sera mis sans suite.
15:10Et d'autant plus là parce que les dégâts, entre guillemets, ne sont pas importants.
15:14Mais à chaque fois, c'est aller voir avec l'assurance, qu'il ne va pas couvrir.
15:18C'est faire venir un réparateur.
15:20Pendant ce temps-là, la laverie ne peut pas être ouverte.
15:22En fait, c'est une minorité qui pourrit la vie d'une majorité.
15:26Et en fait, il y en a marre.
15:28Les Français en ont marre de ça.
15:30Il faudrait peut-être que le ministère public se réveille.
15:33Que ce ne soit pas forcément aux commerçants de porter plainte.
15:37À partir du moment où il y a des images qui sont diffusées, qui peuvent être envoyées,
15:41que la police puisse faire son travail.
15:43Il y retrouve ses auteurs et qu'il soit puni autrement que par un simple rappel à la loi.
15:47Donc, il y a un vrai changement culturel fondamental dans notre pays à faire sur le sujet.
15:52Et Kevin, quand on l'écoute, on entend qu'il est prêt à retirer sa plainte.
15:56Un, dit-il, parce que ça ne servira à rien.
15:58Et deux, on peut aussi l'imaginer, malheureusement, le comprendre.
16:01C'est qu'il y a sans doute une certaine crainte aussi.
16:03Quand il est seul, par exemple là, quand on est allé à sa rencontre,
16:06il est seul dans sa laverie.
16:07S'il tombe face à ces deux individus, malheureusement, on imagine le sentiment de peur et ce qui pourrait se passer.
16:14Bien sûr, j'ai été ému par ce témoignage.
16:17Parce que c'est un cri de désespoir.
16:19C'est un cri de colère.
16:21Et c'est aussi de la peur.
16:22La peur finalement d'être pris pour cible.
16:24Qui est compréhensible.
16:25Oui, qui est compréhensible.
16:26La peur d'être pris pour cible, tout simplement, parce qu'il ose, finalement, porter plainte.
16:31Et il ose en appeler à la justice.
16:34Et puis, il y a aussi, quand même, un peu d'abattement.
16:36Parce que je pense que le fait qu'il dise qu'il n'y aura rien, je pense qu'il le pense sincèrement.
16:40Donc, il y a un degré de déclenche.
16:41Il a malheureusement raison, surtout, comme disait Florian.
16:44On n'est pas, malheureusement, sur des dégâts financiers extrêmement élevés.
16:47On sait ce qui se passera s'il porte plainte.
16:49Il ne se passera rien du tout.
16:50Même pour le PSG, pour la soirée de l'hier en PSG.
16:53Là, il y a eu des dégradations majeures.
16:55Et on se rappelle, personne n'a dormi en prison le lendemain.
16:57Donc, évidemment, pour un cas comme ça, que va faire la justice ?
17:00Rien du tout, comme il l'a très bien dit.
17:01Juste une chose, quand même.
17:02Il en est à mettre des photos, notamment sur les réseaux sociaux,
17:06pour essayer de retrouver ceux qui font n'importe quoi, notamment dans son commerce.
17:12C'est-à-dire qu'il n'a tellement plus confiance en l'État
17:15qu'il essaye, finalement, de se faire justice lui-même.
17:17C'est ça qu'il faut retenir.
17:19Il y a beaucoup de Français, en effet, qui font exactement la même chose.
17:22Moi, je le vois.
17:23Ou quand il y a parfois des problèmes entre élèves,
17:26ou parfois des problèmes de harcèlement,
17:27il y a des parents qui débarquent, notamment, pour régler leur compte tout seul,
17:30parce qu'ils n'ont plus confiance en la justice.
17:32Ils se disent, finalement, il y aura toujours cette culture de l'excuse.
17:36Et finalement, il n'y aura absolument rien.
17:38Ce pays est dans un degré de décivilisation
17:40qui m'estomac au fur et à mesure des jours.
17:43Anthony, même, alors, sur, justement, aussi, le fond de cette histoire.
17:47Donc, il a publié, on le rappelle, les photos,
17:49parce qu'évidemment, nous, nous floutons cette vidéo,
17:51mais ils sont très clairement visibles.
17:53Il publie, donc, les photos sur les réseaux sociaux,
17:55dans l'espoir de retrouver.
17:56Mais c'est lui, en fait, qui est en tort quand il fait ça,
17:58au regard de la loi, en tout cas.
18:00En effet, il y a de plus en plus de commerçants
18:02qui, comme le disait à l'instant Kevin,
18:04décident de se faire justice à eux-mêmes,
18:05en tout cas une certaine justice,
18:07en décidant de publier sur les réseaux sociaux, en ligne,
18:11les vidéos, les photos des auteurs de vandalisme
18:14ou de vol dans leur boutique, dans leur commerce,
18:18ou les auteurs de vandalisme,
18:20comme pour ce dirigeant de l'Avry.
18:23Alors, évidemment, la loi, qu'est-ce qu'elle prévoit ?
18:25Ce sont des lieux privés, accessibles au public.
18:28On sait que dans les lieux privés accessibles au public,
18:32il y a le droit à l'image qui prévaut,
18:34de sorte qu'on n'a pas le droit ni de capter,
18:36ni d'enregistrer, ni de diffuser une photo,
18:39une vidéo prise dans un lieu privé,
18:42quand bien même il est accessible au public,
18:43quand bien même il s'agisseraient d'une laverie.
18:45Donc, en effet, il y a une espèce de flou juridique,
18:49on va dire qui n'est pas un flou juridique,
18:51mais qui empêche les commerçants légalement
18:53de pouvoir prendre des photos ou des vidéos.
18:56De faire ce qu'on appelle du name and shame,
18:57c'est-à-dire de montrer et d'essayer de trouver.
18:59Exactement, Elodie.
19:00Alors, ça c'est sur l'aspect légal.
19:02Sur l'aspect encore judiciaire maintenant,
19:05est le sentiment d'impunité qui existe.
19:08Le sentiment d'impunité est tel que,
19:12en réalité, les services de police,
19:13quand bien même il y a la vidéo,
19:15ne vont pas interpeller les auteurs.
19:16Premièrement, s'il n'y a pas de flagrant délit,
19:19l'exploitation des vidéos n'est que peu faite en pratique,
19:23et quand elle est faite,
19:24elle est faite de manière erronée,
19:26trop tard, donc de manière inexploitable.
19:28Donc, la poursuite en justice,
19:30elle est rarement faite sur la base de ces vidéos.
19:33C'est seulement quand il y a une interpellation
19:34en flagrant délit en réalité.
19:36Une fois qu'on est jugé,
19:37soit on est atteint d'un trouble psychiatrique,
19:40donc on n'est pas mis en prison,
19:43on est mis dans un hôpital psychiatrique,
19:45soit sous contrainte,
19:48et on n'est pas mis en prison, bien sûr,
19:49ou encore, on a un rappel à la loi,
19:52parce qu'on est primo-délinquant,
19:53parce qu'on est mineur,
19:54et l'aspect éducatif doit prévaloir.
19:57Autrement, encore un autre déni,
19:58quand on est jugé,
19:59imaginons, on est jugé,
20:00on est interpellé,
20:01les vidéos, les images,
20:03on est jugé, on est condamné.
20:04Lorsqu'on est condamné,
20:05le problème, c'est que,
20:06quand bien même on a une peine de prison,
20:08on n'y va pas en prison.
20:09On sait très bien que les prisons
20:11sont pour certaines pleines à 200%.
20:14Le taux d'occupation est tel,
20:16et la France est condamnée chaque année
20:17par des condamnés qui poursuivent l'État français
20:19et qui obtiennent une indemnisation
20:21parce que leurs conditions de détention
20:22n'étaient pas conformes à la dignité
20:25et au respect des droits de l'homme.
20:27Et c'est comme ça, en France,
20:29que la justice ne s'applique pas
20:31puisque, quand bien même on écope
20:32d'une peine d'emprisonnement,
20:34on n'y va pas.
20:35Et quand bien même,
20:36on a un casier judiciaire,
20:38c'est-à-dire qu'on n'est pas un primo-délinquant.
20:39On a déjà un casier,
20:40on est condamné
20:41et on n'y va toujours pas en prison.
20:43Et c'est ce qui fait que les professionnels
20:44du crime, du délit, du vol,
20:48du vandalisme, etc.,
20:49parce que ce sont des voleurs,
20:50ce n'est pas juste du vandalisme gratuit,
20:52et bien en fait,
20:54ils ont un sentiment d'impunité totale.
20:56Puisque quand bien même
20:57ils passent devant le juge,
20:58ils n'y vont pas en prison,
20:59ils ne payent pas la condamnation.
21:01Voilà l'impunité où elle se trouve.
21:02Et je vous précise que dans 180 minutes,
21:05Info, justement,
21:06on sera en visio
21:08avec ce gérant de l'Avry.
21:10Pour les quelques minutes qui nous restent,
21:11on va partir à l'international
21:12puisque le Danemark a pris
21:14la présence tournante
21:15du Conseil de l'Union européenne
21:17pour six mois.
21:18L'occasion justement aussi
21:19de parler des thèmes
21:20qui lui sont chers,
21:21la défense, la sécurité
21:22et surtout le Danemark
21:23qui est aussi connu
21:24pour sa politique migratoire forte.
21:26Alors, quels sont les messages
21:27justement envoyés par le Danemark ?
21:29Les précisions de Dunia Tangour.
21:31Faire de l'Europe un lieu sûr,
21:33voilà la volonté
21:33de la première ministre danoise,
21:35Mette Frederiksen,
21:36qui vient de prendre la tête
21:37de la présidence du Conseil européen.
21:40Parmi ses grandes priorités,
21:41la lutte contre l'immigration illégale.
21:43« Je pense que nous avons besoin
21:47de nouvelles solutions
21:48pour réduire l'afflux en Europe
21:49et pour renvoyer efficacement
21:51ceux qui n'ont pas le droit
21:52de rester dans nos pays.
21:56Si nous voulons maintenir
21:57la cohésion sociale de nos sociétés,
22:00nous ne pouvons pas accepter
22:01tous ceux qui veulent venir en Europe. »
22:04Soutenu par l'Italie,
22:08le Danemark demande également
22:09une réévaluation
22:10de la Convention européenne
22:11des droits de l'homme
22:12concernant la question migratoire,
22:14un changement de cap
22:15également souhaité
22:16par le chancelier allemand.
22:19« Le Danemark est depuis longtemps
22:21un modèle pour nous
22:21en matière de politique migratoire.
22:25Ce que le Danemark a réalisé
22:26ces dernières années
22:27est vraiment exemplaire.
22:28Nous continuons à travailler ensemble
22:30à des règles plus strictes
22:31en matière d'asile
22:32dans l'Union européenne.
22:33Nous voulons les mettre
22:34en œuvre rapidement ensemble
22:35et les améliorer à nouveau
22:36si nécessaire. »
22:38Le Danemark entend aussi
22:39imposer plus de fermeté
22:40vis-à-vis du traitement
22:41des réfugiés
22:42avec notamment
22:42l'externalisation
22:43des demandes d'asile
22:44dans des pays tiers.
22:46En 2024,
22:47seules 860 personnes
22:48ont pu bénéficier
22:49de l'asile au Danemark.
22:50Florian,
22:51on voit une politique
22:52effectivement très volontariste
22:53et on le rappelle
22:54menée par une première ministre
22:56qui vient de la gauche.
22:57C'est-à-dire que
22:57chez eux,
22:58c'est un peu l'inverse
22:58de chez nous.
22:59À gauche,
22:59on ose en parler
23:00et on ose agir
23:00sur l'immigration.
23:02Oui, parce que
23:02comme en Australie,
23:03la gauche et les sociodémocrates
23:05danois ont compris
23:06que la seule manière
23:07de préserver la cohésion
23:08du pays
23:09et de conserver le pouvoir
23:11était de prendre
23:13ce sujet à bras-le-corps.
23:15La politique est laquelle ?
23:16Elle repose sur quatre piliers.
23:18Le contrôle des frontières,
23:20le contrôle des titres
23:21de séjour,
23:22notamment attaché au travail.
23:24Dès qu'on n'a plus de travail,
23:25au bout de trois mois,
23:25on doit quitter le pays.
23:27Le troisième point,
23:28c'est l'accès à la nationalité.
23:29Notamment,
23:30dès qu'il y a
23:30une condamnation pénale,
23:32on ne pourra jamais
23:33devenir danois.
23:35C'est une condamnation civile.
23:36De plus de 400 euros,
23:36on ne peut pas demander
23:37une naturalisation
23:38avant plus de six ans.
23:39Et enfin,
23:41les politiques d'expulsion
23:43et notamment
23:44le fait
23:45de traiter
23:46aussi
23:46les demandes d'asile
23:48dans des pays tiers.
23:49Et en fait,
23:49ça, c'est ce que
23:50l'Australie a également fait
23:51avec beaucoup de succès.
23:53Et donc,
23:53c'est quelque chose
23:54dont toute l'Europe
23:54devrait s'inspirer
23:56puisque c'est effectivement
23:57quelque chose qui marche.
23:59ça fait 20 ans,
24:0015 ans que ça marche
24:02en Australie
24:02et donc là,
24:03depuis au Danemark.
24:04Et il y a un dernier point
24:05peut-être pour conclure.
24:06La révision de la CEDH
24:08est très importante
24:10puisqu'on sait que,
24:11pardon,
24:11la Convention européenne
24:13des droits de l'homme
24:14puisque l'interprétation
24:17de cette Cour européenne
24:18des droits de l'homme
24:19du droit à la vie privée
24:20fait partie des choses
24:21qui bloquent le plus
24:23justement les expulsions
24:24et le traitement
24:26des migrants irréguliers
24:29et illégaux dans nos pays.
24:30Et c'est vrai que
24:30ce qui est drôle,
24:32c'est qu'on peut voir
24:32se retrouver,
24:33en tout cas,
24:34sur les politiques migratoires
24:35avec Kevin Bossuet
24:35à la fois une Première Ministre
24:37qui vient de la gauche
24:38et une Georgia Meloni
24:39en Italie.
24:40C'est-à-dire qu'on voit
24:40que dans des pays
24:42pas forcément uniquement voisins
24:44mais en tout cas
24:44pas si éloignés que nous,
24:45il y a une prise de conscience
24:46et pour le coup
24:47qui va plutôt dans le même sens.
24:49Et puis c'était aussi
24:49l'Allemagne
24:50ou d'autres pays.
24:50C'est une prise de conscience
24:52des vrais démocrates,
24:53des gens qui respectent
24:54la volonté populaire
24:55que ces gens soient
24:56de gauche ou de droite
24:57puisqu'au Danemark
24:58cette politique anti-immigration
24:59a été commencée
25:01notamment par la droite
25:02et elle a été poursuivie
25:03notamment par les sociaux-démocrates.
25:06Et on se rend compte ici
25:07le fossé qui existe
25:08entre l'idéologie
25:08d'Emmanuel Macron
25:09et le reste de l'Europe.
25:11Regardez ce qui se passe
25:12partout en Europe.
25:13Au Danemark,
25:14en Suède,
25:16en Pologne,
25:17en Hongrie,
25:18en Italie
25:19avec Georgia Meloni,
25:20même au Royaume-Uni
25:21notamment avec Kerstamer
25:22qui est un social-démocrate.
25:23Ces gens se disent quoi ?
25:25Si jamais
25:25on ne lutte pas efficacement
25:27contre l'immigration,
25:28on va perdre les gens
25:29et là, pour le coup,
25:31ça va être
25:31dans les urnes
25:33une flambée
25:34notamment
25:35de ce qu'ils appellent
25:36l'extrême droite
25:36enfin de la droite
25:37de la droite
25:37et regardez ce qui s'est passé
25:38aux Pays-Bas
25:39avec un score historique
25:41notamment
25:41pour la droite
25:42de la droite.
25:43Donc enfin,
25:44des Européens
25:45qui décident
25:46de prendre cette question
25:47à bras le corps
25:48et je crois
25:49que les petits
25:50heureux pays
25:51qui sont à la tête
25:52de la Commission européenne
25:54feraient mieux
25:54de renouer
25:55avec la démocratie
25:56et surtout
25:56d'écouter
25:57les exigences
25:58des peuples
25:58qui veulent
25:59que l'on respecte
25:59leur souveraineté,
26:00leur identité,
26:01leur culture
26:02et leur civilisation
26:03parce que s'ils ne le font pas
26:04je peux vous dire une chose
26:06c'est que l'Union européenne
26:07va éclater en vol.
26:09Merci Kevin Bossier
26:10on marque une pause
26:10dans ce MediNews week-end
26:12et on vous montrera
26:13une initiative
26:14à vous en vlin
26:15les élus
26:15et les habitants
26:16tentent de reprendre
26:17du terrain sur les dealers
26:18restez avec nous
26:19à tout de suite.
26:23De retour pour la deuxième partie
26:24de MediNews week-end
26:25je suis toujours
26:26évidemment accompagnée
26:27de mes invités
26:28que je vous représente
26:28dans un instant
26:29mais tout de suite
26:29le tour complet de l'actualité
26:31avec Félicité Kindoki.
26:32Merci beaucoup Elodie
26:33et rebonjour à tous.
26:34Et on démarre ce tour
26:35de l'information
26:35dans les Bouches-du-Rhône
26:37où en ce premier jour
26:38de vacances d'été
26:39un incendie de forêt
26:40s'est déclaré
26:41cette nuit
26:41aux alentours de 3h30 du matin
26:43sur la traite touristique
26:44Côte-Bleue
26:45à une quinzaine de kilomètres
26:46de Marseille
26:47Les flammes ont parcouru
26:48une centaine d'hectares
26:49sans faire de blessés
26:50avant d'être stabilisés
26:51Pour le moment
26:52le feu est contenu
26:53et ne progresse plus
26:54Au total
26:54plus de 350 hommes du feu
26:56et marins pompiers
26:57dont deux bombardiers d'eau
26:58et deux canadaires
26:59ont été mobilisés
27:00Ils s'opposent au projet
27:02de l'autoroute A69
27:03et manifestent
27:04malgré l'interdiction
27:05du préfet
27:06dans le Tarn
27:07à proximité du chantier
27:08un nouveau rassemblement
27:09prévu par des collectifs
27:11écologistes
27:11se tient
27:12à Morin-Scopon
27:13Dès hier soir
27:14des centaines de manifestants
27:15se sont rassemblés
27:16visage cagoulé
27:17Les forces de l'ordre
27:18déployées en prévention
27:19s'attendent à des débordements
27:21aujourd'hui
27:21Et on termine aux Etats-Unis
27:23avec ces tristes images
27:25du Texas
27:25Les inondations
27:27dévastatrices
27:27provoquées par les pluies
27:28diluviennes
27:29ont causé la mort
27:30d'au moins 24 personnes
27:32dont des enfants
27:33Les autorités
27:34s'inquiètent notamment
27:34du sort de quelques
27:35750 jeunes enfants
27:37qui participaient
27:37à un camp d'été
27:38pour filles
27:39sur les rives du fleuve
27:40Une vingtaine de personnes
27:41sont encore portées disparues
27:42dans cette crue soudaine
27:43du fleuve Guadalupe
27:44montée d'environ 8 mètres
27:46en 45 minutes
27:47emportant des maisons
27:48et des arbres
27:49Le président américain
27:50s'est dit sous le choc
27:51de ces terribles inondations
27:52Merci à vous
27:54Félicité
27:54Kindoky
27:55Mes invités
27:56Donc Anthony Bem
27:57Avocat
27:57Et toujours avec moi
27:58Kevin Bossuet
27:58Professeur d'histoire
27:59Et Florian Germersier
28:00Directeur des études
28:01du millénaire
28:02On va parler maintenant
28:03Je vous le disais
28:03avant la pause
28:04de Vaud-en-Velin
28:05et de cette initiative
28:06C'est un plan de lutte
28:07contre le narcotrafic
28:08avec un mot d'ordre clair
28:09Occuper l'espace public
28:11Il y a d'un côté
28:12de la sécurité
28:13qui va être mise en place
28:14une centaine de caméras
28:15de vidéosurveillance
28:16des nouveaux policiers
28:17Mais la mairie
28:17demande aussi aux habitants
28:19d'investir le terrain
28:21On regarde les précisions
28:22d'Olivier Madigné
28:22et d'Augustin Donadieu
28:23Cette place
28:25pourrait bientôt
28:26accueillir
28:27un match de foot
28:28Sous ces arbres
28:29un atelier
28:30pourrait être installé
28:31pour les enfants
28:31Face à la multiplication
28:33des points de deal
28:34la mairie de Vaud-en-Velin
28:35a décidé d'agir
28:36En plus des moyens
28:37de vidéoprotection installés
28:39et des équipes
28:40de police municipale
28:41renforcées
28:41les deals souhaitent
28:42que ses habitants
28:43occupent le terrain
28:44et se réapproprient
28:45l'espace public
28:46C'est-à-dire reprendre
28:47des lieux
28:48où on peut avoir
28:49effectivement
28:49du point de deal
28:50mais aussi
28:51des personnes
28:52qui consomment
28:53de l'alcool
28:53Vous savez
28:54les usages
28:54et les mésusages
28:55peuvent être variés
28:56mais dans tous les cas
28:58c'est dire
28:58que les espaces publics
28:59ce sont ceux
29:00des habitants
29:01en réalité
29:02Les associations
29:03telles que les clubs
29:04de sport
29:04ont même reçu
29:05l'autorisation
29:05de rester jusqu'à minuit
29:07sur certains espaces
29:08parce que Vaud-en-Velin
29:09n'échappe pas
29:10au trafic de drogue
29:11Ici
29:11un jeune a perdu la vie
29:13dans un règlement de compte
29:14en avril dernier
29:14les habitants déplorent
29:16une insécurité permanente
29:17dans certains quartiers
29:18de la ville
29:19J'ai appris
29:20qu'il y avait eu
29:21un meurtre
29:23j'y étais la veille
29:24quoi
29:25rétrospectivement
29:26je me suis dit
29:27oui quand même
29:27ça craint
29:28J'avais un technicien
29:29qui venait à la maison
29:30pour nous faire
29:30une intervention
29:31il ne trouvait pas
29:32l'adresse
29:33il s'est arrêté
29:33à un endroit
29:34et vers un point de deal
29:35les gars sont venus
29:36le voir pour lui dire
29:36de partir
29:37parce qu'il dérangeait
29:38Avec ce nouveau plan
29:39de sécurité
29:40des espaces publics
29:41et un budget annuel
29:42de 400 000 euros
29:43la ville espère
29:44faire fuir les dealers
29:45en réanimant
29:46les lieux de vie
29:46tout en encourageant
29:47les rencontres
29:48entre les habitants
29:49Anthony même
29:51ce qui est intéressant
29:51dans cette initiative
29:52c'est qu'il y a
29:53plusieurs choses
29:53d'abord il y a
29:54véritablement des moyens
29:55renforcés pour la sécurité
29:57on le disait
29:58caméras de vidéosurveillance
29:59et des policiers en plus
30:01les riverains
30:01qui sont invités
30:02aussi à reprendre
30:03du terrain
30:04parce qu'on le sait
30:05malheureusement
30:05souvent aussi
30:06au pied de ces immeubles
30:07les habitants ont peur
30:08d'y aller
30:09et c'est aussi pour ça
30:10que les dealers
30:10ont toute leur place
30:11malheureusement
30:11Bon les points de deal
30:13ne sont pas que dehors
30:14ils sont parfois même
30:15dans les immeubles
30:15Oui d'ailleurs
30:16Il y a certaines cités
30:18où ça se passe
30:18à certains étages
30:19les résidents
30:22ne peuvent plus
30:22emprunter les escaliers
30:23ils prennent l'ascenseur
30:24et les consommateurs
30:25font la queue
30:26dans les escaliers
30:27où il y a un point de deal
30:28donc c'est pas forcément
30:29sur la voie publique
30:30que cela se passe
30:30et surtout ça se passe aussi
30:31avec la complicité
30:32des forces de l'ordre
30:33qui passent en bas
30:34des immeubles
30:35qui passent dans les cités
30:36qui passent dans les quartiers
30:37qui savent très bien
30:38ce qui s'y passe
30:39qui voient le jeu
30:40il y a les choufres
30:41qui préviennent
30:42et 5 minutes après
30:43une fois que la voiture
30:43elle est partie
30:44tout le monde revient
30:45et tout recommence
30:47Ils savent éviter la police
30:48malheureusement
30:48Il y a une espèce
30:49d'hypocrisie
30:50et la mère
30:51devant un velin
30:52qu'ils exprimaient
30:52il y a quelques instants
30:53ne comprenait pas bien
30:54la politique
30:55qu'elle souhaitait mettre en place
30:56j'ai plutôt l'impression
30:59que c'est des annonces
31:00politiciennes
31:01plutôt qu'une réelle
31:02intention
31:03de faire cesser
31:04les points de deal
31:04il y en aura toujours
31:06et puis aujourd'hui
31:06c'est plus dans la rue
31:07que ça se passe
31:07il faut arrêter
31:08l'hypocrisie encore
31:09c'est sur les réseaux
31:10c'est sur les réseaux
31:12c'est sur Whatsapp
31:13c'est sur Telegram
31:14c'est plus du tout
31:15c'est des livreurs
31:16à la maison aujourd'hui
31:17c'est des délivreurs
31:18maintenant
31:18les dédieurs
31:19on l'appelle Ubercheat
31:21malheureusement
31:21Ubercheat
31:22exactement
31:22Elodie
31:23je vois que vous avez bien renseigné
31:24non non
31:24évidemment je ne suis pas
31:25contre maître
31:26exactement
31:27c'est plus comme dans les années 80
31:29où ça se passait
31:30dans les cités
31:30ou encore il y a quelques années
31:32aux portes de Paris
31:33ça se passait
31:34dans les cages d'escalier
31:35véritablement
31:36je ne pense pas qu'à Vaud-en-Velin
31:37ça se passe encore comme ça
31:38et quand bien même
31:38on l'enlève ici
31:40ça se trouve ailleurs
31:41donc il faut le rappeler
31:42c'est 3,5 milliards au moins
31:45et 6 milliards
31:46le chiffre d'affaires
31:48du trafic de stupes en France
31:50et il y aurait 3000 points de deal
31:52donc on voit que c'est
31:53une véritable industrie
31:55une vraie économie parallèle
31:56comme on le dit
31:56une véritable économie parallèle
31:57où on voit que finalement
31:58les forces de l'ordre
31:59sont totalement absentes
32:01et Florent, j'ai remercié
32:03en tout cas ce qu'on a aussi vu
32:04et quand on parle politique de la ville
32:06c'est que certains disent
32:06on a mis beaucoup beaucoup d'argent
32:08sur la politique de la ville
32:09ça on le dit
32:09à longueur de journée
32:10mais il y a une chose
32:11qu'on n'a pas assez anticipée
32:12c'est que plus les commerces ferment
32:13plus les services publics ferment
32:15plus c'est de la place nouvelle
32:16aussi pour les dealers
32:16parce que certes
32:17ils ne sont pas tous
32:18sur l'espace public
32:19mais c'est sûr que c'est plus compliqué
32:20d'être en plein milieu
32:21d'un cœur de quartier
32:22qui vit
32:23où il y a des commerçants
32:24où il y a potentiellement
32:25des lignes de bus qui passent
32:26plus tous les services publics
32:28et les commerces
32:28ont désinvesti les quartiers
32:30plus les dealers se sont dit
32:31maintenant
32:31on peut y aller
32:32on est tranquille
32:33alors oui
32:34mais en fait
32:34il y a deux sujets
32:36il y a quand même
32:36l'utilisation de l'espace public
32:37par les dealers
32:39et les points de deal
32:39et là
32:40la politique de cette maire
32:41veut en fait
32:42que les habitants
32:43puissent juste réhabiter
32:44dans leur ville
32:45parce que le narcotrafic
32:46aujourd'hui
32:46puisse vivre normalement
32:47ça pourrit tellement
32:48la vie quotidienne
32:49des français
32:50qu'effectivement
32:51il y a une nécessité
32:52d'aller réinvestir
32:53ces lieux
32:54et une chose
32:55qui n'a pas été
32:56dans le reportage
32:57c'est que c'est quand même
32:57l'augmentation des moyens de police
32:59c'est 1,7 million d'euros
33:00qui est prévu
33:01si on multiplie par 35 000
33:03communes
33:05vous voyez ce que ça fait
33:06c'est
33:0650-60 milliards
33:08donc en fait
33:09c'est d'une part
33:10pas réaliste
33:11et ça montre bien aussi
33:12le coût
33:12pour la société
33:13qu'a ce narcotrafic
33:14de l'autre côté
33:15c'est la lutte elle-même
33:16contre le narcotrafic
33:17et comme ça a très bien été dit
33:19en fait
33:20ça ne va faire que déplacer
33:21le problème
33:21et certainement
33:22que ça ne va pas du tout
33:23faire baisser le business
33:24donc la vraie question
33:26en fait
33:27c'est fondamentale
33:28c'est pas
33:28de faire ce type
33:30de soins palliatifs
33:32quelque part
33:32pour la ville
33:33c'est un pansement
33:33tu veux une jambe de bois
33:34c'est ce que j'allais dire
33:35exactement
33:35mais de
33:37vraiment
33:38de changer
33:39de culture
33:40et de lancer
33:41cette guerre
33:41contre le narcotrafic
33:42il y a plus d'un million
33:43de consommateurs
33:44de drogues réguliers
33:46dans notre pays
33:46en fait
33:47c'est là-dessus
33:48qu'il faut aller attaquer
33:49c'est vraiment
33:49sur le consommateur
33:50et sur les dealers
33:51il faut que les dealers
33:52quand les policiers
33:53les attrapent
33:54ils ne ressortent pas libres
33:55au bout de quelques jours
33:57donc
33:57et ça c'est la politique
33:59que Bruno Rutailleau
34:01et Gérald Darmanin
34:01essayent de mettre en place
34:02mais c'est quand même
34:03poussif
34:03c'est dur
34:04et il faut changer
34:05la loi
34:05et c'est un changement
34:06de mentalité aussi
34:07vraiment fondamental
34:08et Kevin Bossuet
34:09hier on voyait un exemple
34:10qui était encore plus inquiétant
34:11c'était dans un quartier
34:12de Marseille
34:12dans le 11ème arrondissement
34:13où cette fois
34:14ce sont les riverains
34:15seuls
34:16sans l'aide de la mairie
34:17ni de quelconque
34:18renforts policiers
34:19qui le soir
34:20chassaient eux-mêmes
34:21les dealers au pied de l'immeuble
34:22c'est-à-dire qu'on a vu
34:23les images hier
34:24ça vient de commencer
34:25c'est depuis le début
34:26de la semaine
34:27pour l'instant
34:27tout cela se passe
34:28plutôt bien
34:29mais on imagine
34:30le risque
34:30que vont prendre ces gens
34:32et même là
34:32s'il y a plus de policiers
34:33c'est-à-dire que le terrain de foot
34:34si un jour
34:35les dealers décident
34:36que ça ne les amuse plus
34:37et qu'ils veulent reprendre ce terrain
34:38c'est courage-fuyons
34:40parce que sinon
34:40ça sera la sécurité
34:41des enfants
34:42ou des parents
34:42qui seront là
34:43qui va être mis en cause
34:44Non mais vous avez parfaitement raison
34:45moi je n'ai pas compris
34:46la mesure de cette mère socialiste
34:48qui vit encore
34:49dans le béni-oui-ouisme
34:51des années 80
34:52qui dit aussi
34:52que c'est parfois
34:53l'usage d'alcool
34:54sur la voie publique
34:54qui pose problème
34:55alors évidemment
34:55c'est fortement déconseillé
34:57mais c'est un constat
34:58quand même en demi-teinte
34:59ce qu'elle nous fait
35:00Euh oui
35:02Oui oui oui
35:04Oui je ne sais plus
35:05ce que je disais du coup
35:06Oui je disais que je ne
35:07Qui-oui-oui
35:07Ah oui j'en étais où
35:08à Bénioui-ouisme
35:09Oui donc bref
35:10cette mère socialiste
35:12je pense qu'elle n'a pas compris
35:13ce qu'était véritablement
35:14au quotidien
35:15le trafic de drogue
35:16la peur des habitants
35:17qui évidemment
35:18n'envahiront pas
35:19les espaces
35:20où il y a
35:21des trafiquants
35:22de drogue
35:23et puis
35:23il y a même
35:24dans certains quartiers
35:25une acceptation
35:26finalement tacite
35:27je veux dire évidemment
35:28on vous laisse tranquille
35:29vous nous laissez tranquille
35:31en échange
35:32et puis tout se passe bien
35:33dans le meilleur des mondes
35:34elle fait là de la communication
35:35parce qu'elle n'arrive pas
35:36évidemment
35:37à réduire
35:38le trafic de drogue
35:39au sein de sa ville
35:40bon bah c'est une socialiste
35:42que voulez-vous
35:43qu'on en attende de plus ?
35:44Et justement
35:45sur les moyens
35:46parce que vous commencez
35:46un petit peu à parler
35:47des moyens
35:47qui avaient été mis en place
35:48Anthony même
35:49ce qu'on a vu régulièrement
35:50c'est que ce sont souvent
35:51des opérations très ponctuelles
35:52quand il y a vraiment
35:53quand ça dégénère
35:54il y a eu les opérations
35:55place nette
35:56qui ont parfois fonctionné
35:57mais comme vous le disiez
35:57ça fonctionne dans un quartier
35:59et ça se déplace
35:59sur le quartier d'ailleurs
36:00ou quand il y a vraiment
36:01trop de bazar
36:03on envoie une CRS8
36:03pendant une semaine ou deux
36:04mais ces quartiers
36:05en fait on les soutient
36:06pendant une semaine ou deux
36:06puis après on se dit
36:08il y a d'autres problèmes
36:08dans d'autres quartiers
36:09donc finalement
36:09les moyens
36:10qui aident à vivre
36:11un petit peu correctement
36:12vont aller ailleurs
36:13c'est pour ça qu'on a l'impression
36:14que c'est un puits sans fond
36:15c'est un puits sans fond
36:17les forces de l'ordre
36:18n'ont certainement
36:19peut-être pas les moyens
36:20d'investiguer les quartiers
36:22comme ils le devraient
36:23ils ne sont pas équipés
36:24et donc il ne faut pas
36:27jeter l'opprobre
36:27sur les forces de l'ordre
36:28en effet
36:29il y a des coups de com'
36:31politiques
36:32à chaque fois en effet
36:33on envoie des forces de l'ordre
36:34sur le terrain
36:35pour montrer
36:35voilà
36:36on s'occupe du problème
36:37on essaye de résoudre
36:38le problème de stupéfiants
36:39comme on l'a indiqué
36:40il y a quelques instants
36:41c'est un million de consommateurs
36:43comment vous voulez régler
36:45le problème
36:46d'un million de consommateurs
36:47du trafic de stup
36:48alors je ne dis pas
36:50qu'il faut réformer la loi
36:52sur le stupéfiant
36:53mais à un moment donné
36:54il faudrait se poser
36:55peut-être la question
36:56en regardant nos pays voisins
36:57par exemple aux Pays-Bas
36:58où l'Etat gagne de l'argent
37:01grâce au marché du cannabis
37:03donc ça serait peut-être une idée
37:05il n'y a pas pour autant
37:06plus d'accidents aux Pays-Bas
37:08il n'y a pas plus de délinquance
37:10aux Pays-Bas
37:11mais l'Etat au moins a un oeil
37:12sur un cadre
37:14on entend parfois
37:15la production
37:16la consommation
37:17et la vente
37:19et gagne aussi
37:20et il ne faut pas oublier
37:21qu'il y a des répercussions
37:22sur les consommateurs
37:24de la consommation
37:25et que c'est le contribuable
37:27qui au travers
37:28de la sécurité sociale
37:29qui pourra être amené un jour
37:30à payer
37:31les pots cassés
37:32pour un excès
37:33de consommation
37:34de stupéfiants
37:34donc il serait bon en effet
37:36que les consommateurs
37:37au travers d'un encadrement
37:39par exemple de l'Etat
37:40financent finalement
37:41la dette publique
37:42pour les soins
37:43qui seront nécessaires
37:44pour ceux qui auront eu
37:46une consommation excessive
37:47c'est une idée
37:48comme une autre
37:49mais nos pays voisins
37:51en Europe
37:52ont adopté
37:53des législations
37:54légalisant le cannabis
37:56l'alcool a été
37:58prohibé pendant un temps
37:59le cannabis
38:00pourquoi pas demain
38:01une libéralisation
38:03de la vente
38:05il y a eu des rapports
38:06parlementaires
38:06sur ce sujet
38:07voilà parce qu'on ne pourra
38:08pas régler
38:08on l'a vu
38:09ça fait maintenant
38:10une vingtaine d'années
38:11qu'on parle du stupéfiant
38:12qu'on essaye de régler
38:13le problème des points de deal
38:14qu'on essaye de réformer
38:16la ville
38:16avec une nouvelle
38:17configuration
38:18pour mettre
38:19une nouvelle vie
38:19dans le quartier
38:20mais que ni ni
38:21rien n'y fait finalement
38:22il y a de plus en plus
38:24de consommateurs
38:25un chiffre d'affaires
38:25sur le stupéfiant
38:26qui augmente
38:27d'année en année
38:28et finalement
38:28c'est un constat
38:29de la part de nos politiques
38:31d'impuissance
38:33donc à un moment donné
38:34c'est que toutes les solutions
38:36que l'on a mis sur la table
38:37jusqu'à présent
38:37n'ont pas marché
38:38il faut en trouver d'autres
38:39vous laissez intervenir
38:40il faut que vous envoyez
38:40vous oubliez réagir
38:41là je suis en train de bouillir
38:42parce que
38:43rien n'a été fait
38:44rien n'a été fait
38:45les solutions
38:46qui ont été mises en place
38:48n'en sont pas
38:49et ce n'est pas vrai
38:50de dire que quand on égalise
38:51ça va mieux
38:52parce que
38:52la consommation augmente
38:54la polyconsommation
38:56augmente également
38:57l'utilisation
38:58sur le lieu de travail
39:00augmente
39:01est-ce que vous avez
39:02vraiment envie
39:02que des gens
39:03qui ont fumé un joint
39:04juste avant
39:05conduisent un train
39:05on pilote un avion
39:06la réponse est non
39:07donc je veux dire
39:08et même l'exemple
39:09des Pays-Bas
39:09vous vous êtes baladé
39:10à Amsterdam
39:11ça sent la weed
39:12partout dans la ville
39:13en fait un touriste
39:14il se balade
39:15et ça sent
39:16le cannabis
39:17donc il y a vraiment
39:18un sujet
39:19c'est un nouveau tabagisme
39:19passif
39:20et d'un point de vue
39:21de la politique
39:22vraiment de santé publique
39:24c'est une catastrophe
39:25non la réalité
39:25c'est comme on l'a dit
39:26quand il y a une opération
39:28place net
39:28pourquoi est-ce que
39:29on a l'impression
39:30que c'est un puissant fond
39:31mais parce que ce sont
39:31les mêmes personnes
39:32qui reviennent ensuite
39:33parce qu'ils ne sont pas
39:34éloignés
39:34c'est pas ça qui va faire
39:36cesser leur trafic
39:37et l'économie
39:37avec les chiffres
39:38qu'on citait tout à l'heure
39:39mais si
39:40parce que c'est un problème
39:41aussi de personnes
39:42si les dealers
39:43qui sont attrapés
39:44ceux qui sont étrangers
39:45étaient expulsés
39:46et ceux qui ne le sont pas
39:47étaient envoyés
39:48à la nouvelle prison
39:49en Guyane
39:50et bien bizarrement
39:51ils ne reviendraient pas
39:52deux semaines plus tard
39:53sur le point de deal
39:53pour continuer leur business
39:54et en parallèle de ça
39:56il faut évidemment
39:56pénaliser la consommation
39:58c'est un changement culturel
40:00qu'il faut faire
40:00nous on avait publié
40:01un rapport sur la guerre
40:02contre la drogue
40:03aux Etats-Unis
40:04mené par Ronald Reagan
40:05et ce sont des choses
40:06qui peuvent être faites
40:07qui ont fonctionné
40:08aux Etats-Unis
40:08et qui effectivement
40:09n'ont jamais été tentées
40:10en France
40:10je suis d'accord avec vous
40:11On va changer de sujet
40:13pour les quelques minutes
40:14qui nous restent
40:15je voulais vous parler
40:15de ce qui s'est passé
40:16à Lille
40:17contre un médecin
40:18c'est une expédition punitive
40:20absolument intolérable
40:22à la suite d'une agression
40:23qui a visé justement
40:24et de menaces de mort
40:25visant l'un des médecins
40:26l'antenne lilloise de SOS Médecins
40:28a suspendu ses activités
40:30pendant quelques heures
40:31pour marquer le coup
40:32évidemment des médecins
40:33qui sont révoltés
40:34alors que le département du Nord
40:35est l'un des plus touchés
40:36par les agressions de médecins
40:38retour sur les faits
40:38avec Noémie Hardy
40:39Si vous tentez de contacter
40:42SOS Médecins Lille
40:43ou Roubaix
40:44vous tomberez sur leur répondeur
40:46SOS Médecins Roubaix-Tourcois
40:47bonjour
40:48notre établissement
40:49est exceptionnellement fermé
40:50ce jour
40:50suite à une agression
40:52survenue à l'encontre
40:53de l'un de nos collègues
40:54nous tenons par cette fermeture
40:55protestés auprès
40:56des pouvoirs publics
40:57et des usagers
40:58contre ces faits inacceptables
41:00Suite à l'agression
41:01d'un de leurs médecins
41:02ce mercredi
41:03l'organisme a décidé
41:04de se mettre en grève
41:05pendant deux jours
41:06pour soutenir leurs collègues
41:08Jean-Philippe Platel
41:10médecin généraliste
41:11qui a lui aussi
41:12été agressé dans le passé
41:13s'indigne de cette énième attaque
41:16Le médecin il me l'a dit
41:17je l'ai eu en ligne
41:18à deux reprises
41:19déjà
41:19il s'est vu mourir
41:21il s'est vu mourir
41:22il a cru qu'il allait mourir
41:23c'est quelque chose
41:24quand même
41:25d'insupportable
41:26Selon lui
41:27ces agressions
41:28sont dues
41:29à un ensauvagement
41:30de la société
41:31On se rend bien compte
41:32que la société
41:32devient de plus en plus
41:33violente
41:34mais ce que je veux dire
41:36le médecin doit rester
41:37quelqu'un
41:38que l'on doit respecter
41:39les patients
41:40sont de plus en plus
41:41exigeants
41:43on a
41:44un nombre
41:45de plaintes
41:46de signalements
41:47tous plus injustifiés
41:49les uns que les autres
41:50On est dans une société
41:51qui ne supporte plus
41:53qu'on dise non
41:53et qui ne supporte plus
41:55l'autorité
41:56il va un jour
41:57falloir
41:57que l'autorité
41:59reprenne sa place
42:00Pour rappel
42:01la loi Pradal
42:02votée fin juin 2025
42:04prévoit des peines
42:05renforcées
42:06jusqu'à 5 ans
42:07de prison
42:08et 75 000 euros
42:10d'amende
42:10en cas de violence
42:11contre les personnels
42:12des établissements
42:13de santé
42:14Kevin Bossuet
42:15malheureusement
42:15ça n'est pas la première
42:16fois que ça arrive
42:17et ça n'est pas la première
42:17fois que ça arrive
42:18pour ce type de raison
42:19On avait déjà
42:20un cas où quelqu'un
42:21voulait un arrêt de travail
42:22ne l'a pas eu
42:23et des membres de sa famille
42:24étaient allés rouer de coups
42:25le médecin
42:25On imagine
42:26la peur de ces médecins
42:27qui parfois tard dans la nuit
42:28se retrouvent dans certains quartiers
42:30en se disant
42:30j'y vais pour faire ma mission
42:32pour soigner des gens
42:33mais je ne sais pas comment j'en ressors
42:34Bien sûr
42:35c'est une incapacité
42:36à accepter la frustration
42:38On ne peut plus dire non
42:40à quelqu'un
42:40et moi qui suis professeur
42:42je peux vous dire
42:42que certains élèves
42:43quand vous dites non
42:45tout de suite
42:45ce sont des crises
42:46ce sont des mots qui volent
42:49et parfois
42:49vous en êtes à dire oui
42:51tout simplement
42:52parce que sinon
42:53vous n'arrivez pas
42:54à régler le problème
42:55et là
42:55on s'en prend
42:56à des médecins
42:57à des gens
42:58qui sont au chevet
42:59notamment de la population
43:01j'ai encore en mémoire
43:02ce médecin de Drancy
43:04qui a été complètement défiguré
43:06qui n'a même pas pu reprendre
43:07son travail
43:08tellement c'était compliqué
43:09pour lui
43:10je l'ai vu dans l'émission
43:11de Jean-Marc Morandini
43:12il en avait les larmes aux yeux
43:13et le résultat de la justice
43:15c'est quoi le résultat ?
43:17C'est trois semaines
43:18de tiges
43:18de travaux
43:19d'intérêts généraux
43:20mais est-ce que vous vous rendez compte
43:21comment voulez-vous
43:22que ces médecins
43:23finalement exercent
43:24dans de bonnes conditions
43:25à partir du moment
43:26où ils se disent
43:27à partir du moment
43:28où on m'agresse
43:29la justice va donner
43:30des tiges
43:31mais c'est quoi cette société ?
43:33On attaque aussi
43:33des pompiers
43:34vous avez dans certaines zones
43:36SOS médecins
43:36quand SOS médecins
43:38sont appelés
43:38ils ne viennent même pas
43:39parce qu'ils ont peur
43:40de se faire agresser
43:41donc la vérité
43:42c'est que ces petits délinquants
43:43ces petits barbares
43:44finalement
43:45mettent en danger
43:46la vie d'autrui
43:47mettent en danger
43:47la vie de leur famille
43:48de leurs cousins
43:49de leurs copains
43:51parce que ces quartiers
43:52sont devenus
43:52des zones de non-droit
43:53non même plus
43:54des zones de non-droit
43:54des zones avec un autre droit
43:56et c'est évidemment scandaleux
43:57et que la justice
43:58finalement avalise cela
44:00avec des peines
44:01qui sont dérisoires
44:02c'est scandaleux
44:03qu'est-ce que c'est
44:03que cette société
44:04au sein de laquelle
44:05on agresse des profs
44:06des pompiers
44:07des policiers
44:08des médecins
44:09et il n'y a aucune réaction
44:10finalement de la justice
44:11alors les politiques
44:13pourraient changer la loi
44:13ils blablattent beaucoup
44:14mais une fois qu'ils ont blablatté
44:16qu'est-ce qu'ils font concrètement
44:17au sein de l'Assemblée nationale
44:19ou au sein du Sénat ?
44:20Moi je suis écoeuré
44:21par cette société
44:21et franchement
44:22la société française
44:23je l'émets beaucoup
44:24et je sens de plus en plus
44:26finalement
44:27j'ai moins ma place
44:28parce que je suis dégoûté
44:30par tout ce qui se passe
44:31Florian
44:32ce qu'on entend aussi
44:33quand on pose la question
44:34aux médecins
44:35c'est quelque part
44:36le duel
44:38parce qu'ils doivent décider
44:39entre se dire
44:40je suis médecin
44:40je suis là pour soigner
44:41et donc si on m'appelle
44:42évidemment je dois y aller
44:43c'est ma mission
44:44mais en même temps
44:45comme le disait Kevin
44:46parfois ce sont aussi
44:47des guet-apens
44:47c'est-à-dire qu'on appelle
44:48le médecin
44:49pour se venger
44:50d'une décision
44:50qu'il aurait prise
44:51et il est évident
44:52qu'on ne mettra pas
44:52des forces de l'ordre
44:53derrière tous les médecins
44:54donc on imagine
44:54à chaque fois
44:55notamment plus particulièrement
44:56pour SOS médecins
44:58qui intervient à domicile
44:59le dilemme
45:00que c'est pour eux
45:01de se dire
45:01je me rends sur une intervention
45:02j'espère faire ma mission
45:04mais finalement
45:05je ne suis pas sûr
45:06c'est ça
45:08en plus SOS médecins
45:09ils y vont seuls
45:10on voit le SAMU
45:12quand ils y vont
45:13souvent ils sont obligés
45:14de laisser quelqu'un
45:15dans le camion
45:16pour ne pas se faire dévaliser
45:17de tout le matériel médical
45:18qu'il y a derrière
45:19pareil pour les pompiers
45:20en fait
45:21comme l'a dit Kevin
45:22c'est quand même
45:23le symptôme
45:23d'une société
45:24très profondément malade
45:26quand on en vient
45:27à s'attaquer
45:28à ceux qui sont là
45:29pour sauver des vies
45:30à ceux qui ont prêté
45:31le serment d'Hippocrate
45:32qui est de soigner les gens
45:34et de ne pas faire de mal
45:35et qu'est-ce qu'on va faire
45:37juste parce qu'on n'est pas content
45:38qu'on nous ait pas
45:39filé telle prescription
45:40pour un médicament
45:41qu'on va revendre derrière
45:42ou qu'on n'a pas eu
45:43un arrêt maladie
45:44parce qu'il n'y avait
45:45aucune raison de l'avoir
45:46d'ailleurs ce serait intéressant
45:47que là
45:49en période de disette budgétaire
45:50on aille regarder
45:51combien
45:52et qu'on punisse
45:53plus sévèrement
45:54les gens qui demandent
45:55des arrêts maladie de complaisance
45:57mais pour revenir sur le sujet
45:58c'est vraiment
45:59c'est vraiment honteux
46:01et
46:01enfin passez-moi l'expression
46:02mais dégueulasse
46:03en fait d'en arriver là
46:03bien sûr
46:04lâche
46:04cette loi qui vient de passer
46:06je ne pense pas
46:08qu'elle soit suffisante
46:09d'une certaine manière
46:10voilà
46:11des gens qui sont
46:12à ce point-là
46:12barbarisés
46:14s'ils sont étrangers
46:15ils devraient être expulsés
46:15j'ai l'impression
46:17de radotter
46:17mais c'est la réalité
46:18ils n'ont pas leur place
46:19en France
46:20s'ils sont étrangers
46:20et s'ils ne le sont pas
46:21et bien il faut que
46:22pour une fois
46:23la justice fasse son travail
46:24c'est-à-dire que
46:25ça ne sert à rien
46:26de durcir les peines
46:28si elles ne sont pas appliquées
46:29derrière
46:29c'est ça le sujet
46:30donc là on va rentrer
46:31dans une question
46:32d'application de ces peines
46:33et que quelque part
46:35la peur change de camp
46:37ou en tout cas
46:37que le respect
46:38le fait qu'on ne peut pas
46:39attaquer impunément
46:40un médecin
46:43rentre à nouveau
46:44dans les mentalités
46:45là justement
46:46on voyait Anthony même
46:47donc ils ont choisi
46:48de se mettre en grève
46:49pour exprimer leur mécontentement
46:50mais par exemple
46:51si un médecin
46:52de SOS médecin
46:53est appelé
46:54parce que quelqu'un
46:54se sent mal
46:55et qu'il décide
46:55de ne pas y aller
46:57parce qu'il sent le danger
46:58est-ce que légalement
46:59il peut être embêté
47:00en se disant
47:00c'est une assistance
47:01à personne en danger
47:03est-ce que ça peut aussi
47:04exister pour un médecin
47:05notamment ?
47:06bien sûr
47:06en effet
47:06le médecin est tenu
47:07comme tout à chacun
47:08de respecter la loi
47:09et il existe en effet
47:10une infraction
47:11selon laquelle
47:12on ne doit pas se comporter
47:13comme un superman
47:14un superhéros
47:15mais lorsqu'on sait
47:16qu'une personne
47:17est en danger
47:17qu'il y a un risque
47:19pour son intégrité
47:20ou pour sa vie
47:20on doit chacun
47:22lui porter assistance
47:23ou appeler les secours
47:24et de la même manière
47:25un médecin
47:26qui sait
47:26qu'il y a une personne
47:27qui risque pour sa vie
47:28doit y aller
47:29peu importe le danger
47:31la loi ne prévoit pas
47:32d'exception
47:33dans ce cas-là
47:33il faut rappeler tout même
47:35à notre téléspectateur
47:36que par jour
47:37c'est 65 médecins
47:39qui sont victimes
47:41d'atteinte
47:42à leur personne
47:43ou à leur bien
47:44de leur cabinet
47:44alors on comprend
47:45que la loi Pradal
47:47du rapporteur
47:48la loi qui a
47:49en juillet dernier
47:50augmenté
47:51le quantum des peines
47:52lorsque des professionnels
47:54de santé
47:54sont victimes
47:56en fait c'est un signal
47:57un signal
47:58car Elodie
47:59sur vos plateaux
48:00régulièrement
48:01on parle
48:02et on relaie
48:03des informations
48:03selon lesquelles
48:05des médecins
48:05ont été victimes
48:06par leurs patients
48:07car dans la majorité
48:09des cas
48:09c'est leurs patients
48:10et parfois
48:11les accompagnants
48:12qui violentent
48:13et on a vu en effet
48:14ce médecin de Drancy
48:15qui a consacré
48:16toute sa vie professionnelle
48:18et parfois même personnelle
48:19au détriment
48:20de sa vie personnelle
48:21pour soigner les autres
48:23donc c'est un signal fort
48:25du délitement
48:26du lien social
48:28car pour rappeler
48:29un vieux proverbe juif
48:31il ne faut pas attendre
48:33s'agissant des médecins
48:34il ne faut pas attendre
48:35d'être dans le besoin
48:37de son médecin
48:37pour l'honorer
48:38c'est pour vous montrer
48:39à quel point
48:40le médecin
48:40c'est quelqu'un de sacré
48:42que l'on doit honorer
48:43même quand on n'a pas besoin
48:44de lui
48:45et aujourd'hui
48:46on voit sur vos plateaux
48:47chaque semaine
48:48et SOS médecins
48:49en sont victimes
48:50ici à Melun
48:51ici à Grenouble
48:52à Grenoble
48:53ici à Lille
48:54dans le nord
48:55les villes du nord
48:56sont extrêmement concernées
48:57par ce problème
48:58c'est pour ça
48:59que vous avez certainement
49:00interrogé
49:01ce président
49:02de la chambre
49:03des médecins du nord
49:04et bien
49:05les médecins
49:06sont aujourd'hui
49:07confrontés
49:08à la violence
49:09et il a fallu
49:10une loi
49:10il faut une loi
49:11de juillet dernier
49:11la loi Pradal
49:12pour augmenter
49:13le quantum de la peine
49:14et le porter
49:15à 5 ans
49:15donc ça vous montre bien
49:17que les médecins
49:18qui ne faisaient pas partie
49:20de la liste
49:20des personnes
49:21qu'il fallait le plus protéger
49:23parce qu'on les respectait
49:25aujourd'hui
49:26ce n'est plus le cas
49:27et pour moi
49:28c'est le glas
49:28qui sonne
49:29c'est un délitement
49:30du lien social
49:31du respect
49:31et où allons-nous ?
49:34Et justement
49:35où allons-nous ?
49:35Parce que c'est vrai
49:36que Kevin
49:36alors certes
49:37une nouvelle loi
49:38pour avoir des sanctions
49:40un peu plus sévères
49:41mais premier problème
49:41comme le disait Florian
49:42est-ce que cette loi
49:43va être appliquée
49:43est-ce que les peines
49:45seront prononcées
49:45plus sévèrement
49:46et puis en réalité
49:47quand on en est au point
49:48de ne pas avoir
49:49d'arrêt de travail
49:49et d'aller rouer de coups
49:51et de laisser pour mort
49:51un médecin
49:52est-ce que vraiment
49:52on se dit
49:53tiens il y a une loi
49:53qui est passée
49:54je vais peut-être
49:54prendre un peu plus
49:55de fausses prisons
49:56parce que de toute façon
49:57à la fin
49:58c'est même pas sûr
49:58qu'ils y aillent
49:59Évidemment que non
50:00vous mettez en avant
50:01le laxisme de la justice
50:02le fait que les lois
50:04ne sont pas appliquées
50:05et finalement le fait
50:06qu'il n'y ait pas
50:07une volonté générale
50:09de lutter
50:10contre ce genre de choses
50:11on en parle évidemment
50:12sur les chaînes infos
50:13on en parle dans les journaux
50:14les politiques parfois interviennent
50:16font semblant
50:17de s'émouvoir
50:17ou s'émeuvent sincèrement
50:18et après qu'est-ce qu'il y a
50:19vous avez des médecins
50:21qui se retrouvent encore seuls
50:22face à leurs patients
50:22vous avez des professeurs
50:23qui se retrouvent seuls
50:25face à leurs élèves
50:26vous avez des policiers
50:26qui font un travail admirable
50:28qui sont en banlieue
50:28parfois qui se font lyncher
50:30et qui se font insulter
50:31donc qu'est-ce que l'on fait
50:32finalement concrètement
50:33et on peut prendre
50:34le cas des médecins
50:35on peut prendre également
50:36le cas des professeurs
50:37est-ce que les professeurs
50:38sont là pour s'user la santé
50:39notamment pour essayer
50:41de tenir en haleine une classe
50:43pour essayer de contenir
50:45notamment ceux qui font n'importe quoi
50:46dans l'intérêt de ces élèves
50:47vous savez quand vous choisissez
50:48de faire médecin
50:49vous voulez soigner
50:50quand vous choisissez
50:51de faire professeur
50:52vous voulez enseigner
50:53quand vous choisissez
50:53notamment d'être policier
50:55vous voulez assurer
50:56la sécurité de tous
50:57et vous ne voulez pas
50:58finalement vous faire insulter
51:00vous faire lyncher
51:01vous faire mépriser
51:03et le pire dans tout ça
51:04c'est que même parfois
51:05quand un professeur
51:06se fait agresser et insulter
51:07on nous raconte
51:08que c'est de la faute
51:08du professeur
51:09qui n'a pas eu le bon geste
51:11qui n'a pas eu la bonne action
51:12comment voulez-vous
51:13qu'il n'y ait pas
51:13de crise des vocations
51:15et on pourrait parler également
51:15de ce qui se passe à l'hôpital
51:17ces infirmiers
51:18ces infirmières
51:19qui se font tous les jours
51:20malmener
51:21mais qu'est-ce que c'est
51:21que ce pays
51:22qui sacrifie
51:23ceux qui aident les autres
51:24sur l'autel du laxisme
51:25et de l'idéologie
51:26c'est insupportable
51:27merci beaucoup Kevin
51:29ça sera le dernier mot
51:30merci à tous les trois
51:30d'avoir été mes invités
51:31merci à Félicité
51:32de m'avoir accompagné
51:33et on vous retrouve
51:34toutes les deux
51:35à 14h
51:35pour 180 minutes info
51:37tout de suite
51:37c'est Face à Onfray
51:38avec Laurence Ferrari
51:39à tout à l'heure
51:40merci à Félicité
51:41merci à Félicité
51:42merci à Félicité
Recommandations
1:38:56
|
À suivre
2:19:26
1:21:21
47:49
44:41
1:30:45
51:44
1:26:31
1:27:58
43:00
42:56
1:26:09
44:30
1:25:05
1:33:17
42:10
45:03
32:28
1:28:54
1:29:04
1:04:01
45:24
48:49
2:35:17
1:35:50