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00:00Mais pour commencer, après la tribune musclée dans le Figaro de Bruno Retailleau
00:04qui demande donc la fin des subventions publiques sur les énergies renouvelables,
00:08bras de fer et cacophonie, on peut le dire, au sein du gouvernement.
00:11Alors que nous dit cette crise d'autorité ?
00:14On va en débattre, le temps d'écouter Dans l'Ordre.
00:16Emmanuel Macron, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition Éconologique,
00:20Agnès Pannier-Renaché et François Béroux.
00:22J'ai cru comprendre qu'il y avait beaucoup de débats en ce moment sur le renouvelable.
00:25Il se change il y a 8 ans, les gens voulaient supprimer le nucléaire.
00:27Ça doit être une déformation, moi je crois en même temps.
00:30Alors c'est pas une bonne idée de dire on va plus faire de renouvelables dans notre pays, on va plus investir.
00:34Donc faut pas tout caricaturer, il faut sortir parfois des lubies.
00:37Si certains découvrent que la droite est attachée au nucléaire, il fallait se réveiller plus tôt.
00:41Ce que nous disons, nous, c'est que bien sûr que les énergies renouvelables ne sont pas à interdire,
00:45elles sont nécessaires, mais comme complément.
00:47Il n'y a plus besoin de les subventionner parce que si on les subventionne,
00:50alors on va alourdir la facture pour les Français.
00:53C'est irresponsable, c'est du populisme le plus basique,
00:57c'est-à-dire que peu importe l'intérêt des Français,
01:00pourvu qu'on aille récupérer des voix à droite et au-delà,
01:04c'est irresponsable quand on prétend être un homme d'État.
01:07J'ai voulu un gouvernement de poids lourd.
01:09Un gouvernement de poids lourd, vous ne le menez pas comme une classe enfantine.
01:13Mais il n'y a qu'une politique du gouvernement.
01:16C'est moi qui tranche, c'est ma responsabilité.
01:18Bon, il y a beaucoup de choses dans cette kyrielle de sons.
01:23Raphaël Steinville, cacophonie.
01:26Que nous dit cette crise d'autorité au sein du gouvernement sur ce sujet, les énergies ?
01:30D'abord que le gouvernement est un gouvernement composite,
01:35avec des sensibilités qui ne sont pas seulement différentes,
01:38mais qui sont parfois opposées.
01:40Et je pense que cette polémique autour des énergies renouvelables
01:45montre cette fracture entre une partie du gouvernement
01:51qui est soumise finalement à une sorte d'idéologie, un dictact vert,
01:56et puis un Bruno Rotaillot qui, certes, sort de ses plates-bandes,
02:01puisqu'il est ministre de l'intérieur, mais il est aussi président de parti.
02:03Et à ce titre, il a bien raison de mettre l'accent là où ça fait mal,
02:09parce qu'effectivement, l'éolien, le photovoltaïque, le solaire,
02:14ça coûte un pognon de dingue pour une énergie qui, finalement, n'est pas pilotable.
02:21Alors même que l'on a, avec notre parc le nucléaire et ce savoir-faire français,
02:27la possibilité de continuer à avoir une électricité peu chère,
02:30et c'est l'inverse qui se passe.
02:31Plus on produit du renouvelable, plus ça coûte cher aux Français.
02:37Le plan qui est prévu, les 300 milliards d'investissements qui sont prévus,
02:42dont 200 pour l'énergie renouvelable,
02:46vont coûter aux Français énormément d'argent.
02:49Et ce qu'on entend aussi, c'est que quand on est pour le nucléaire,
02:51eh bien, on est d'extrême droite.
02:52Voilà.
02:53Un coup-ci radical.
02:55Pendant très longtemps, c'était le parti communiste qui défendait le nucléaire.
02:59Il a raison, mais moi, ça me fait sourire quand j'entends Emmanuel Macron,
03:03aujourd'hui, faire la promotion du nucléaire et du en même temps, par ailleurs,
03:06parce qu'il ne veut pas totalement se déjuger,
03:08parce qu'il a cassé, il a participé à cette grande casse de cette industrie,
03:13nous faisant prendre énormément de retard.
03:16Moi, je voudrais juste rappeler une chose.
03:18lors de la commission d'enquête en 2023,
03:21Manuel Valls, qui avait été auditionné,
03:23a rappelé que cet objectif de 50% de renouvelables dans notre mixte
03:30ne reposait sur rien.
03:32Aucune étude préalable n'avait été faite pour savoir pourquoi ce chiffre avait été sorti du chapeau.
03:38En fait, on continue toujours dans la même bois.
03:41Il faut du renouvelable.
03:42Il faut du renouvelable sans qu'on nous démontre les bienfaits
03:46d'une énergie qui est chère et non renouvelable, et non pilotable.
03:50Gilles-Louis Ham, Gonaldel.
03:51Alors, ça n'est pas très correct de votre part,
03:53d'avoir fait parler Raphaël Steinville avant moi,
03:56parce que je pense exactement la même chose.
03:57D'accord, mais quand même...
03:58Alors, cela étant, je vais essayer quand même de renouveler, si j'ose dire.
04:02Mais vous allez le faire avec brio.
04:03Non, mais alors, d'abord, effectivement,
04:07j'approuve ce que dit le ministre de l'Intérieur,
04:10mais il n'est pas que ministre de l'Intérieur.
04:12Il est également...
04:14Chef de parti.
04:14Donc, il a le droit de s'exprimer.
04:16D'ailleurs, c'est ce que dit son équipe,
04:17en disant qu'il s'est exprimé en tant que chef du parti.
04:20Et puis, je veux dire, il n'a insulté personne.
04:23Il n'était pas dans la mise en cause personnelle.
04:26Il fait un coup politique ou pas ?
04:28Est-ce qu'il marque des points ?
04:29Je ne sais pas.
04:30Il met le gouvernement face à ces contradictions, finalement.
04:32Je ne sais pas si...
04:34Franchement, je ne me pose pas la question.
04:36Vous, à moi, ça m'intéresse médiocrement sur ce plan-là.
04:39Mais rien à voir avec la manière dont parle Mme Pannier-Runacher.
04:44La qualifier de poids lourd de la part, si j'ai bien compris,
04:48de la part du Premier ministre...
04:49Il parlait peut-être de forte personnalité.
04:51Oui, enfin, il a une manière particulière, à mon avis,
04:54de peser l'importance des gens.
04:54Enfin, une ministre qui taque un autre ministre de cette manière,
04:57c'est quand même une première.
04:57Et puis, saquer avec des épithètes particulièrement stupides.
05:02Je veux dire, populistes, d'abord.
05:04Pardon, mais populistes, c'est comme extrême droite.
05:07Pour moi, maintenant, ça ne m'empêche pas de dormir.
05:09Si jamais on me qualifiait de cela.
05:11Mais être proche du peuple, je ne trouve pas que ce soit spécialement scandaleux
05:15à notre époque.
05:16Et d'autre part...
05:18Alors, je ferais une petite différence quand même.
05:20Raphaël a totalement raison.
05:23Monsieur Macron a mis du temps de s'apercevoir des bienfaits du nucléaire.
05:31Avant, il était effectivement à un tout petit peu imiter les écolos
05:39qui n'ont rien d'écolos et qui détestaient le nucléaire,
05:42comme les Allemands qui ont cassé complètement leur nucléaire
05:45et qui ont contribué à polluer complètement.
05:48Comment il s'appelait le fameux ministre, le premier de...
05:52Édouard Philippe.
05:53Non, celui qui venait de la télé.
05:56Celui qui venait de la télé.
05:58Hulot.
05:58Ah oui, Nicolas Hulot.
05:59Il était tellement heureux d'avoir Nicolas Hulot
06:02qu'il était dans le sillage d'Hulot avant qu'Hulot se naille.
06:05Mais, ce que je veux dire, pour terminer, moi j'ai un vrai problème.
06:09Je sépare quand même le photovoltaïque des éoliennes.
06:13Je ne peux pas supporter de pouvoir voir des éoliennes.
06:17Je ne peux pas supporter.
06:19Regarder la mer avec quand même le désir un tout petit peu
06:23d'avoir quelques inspirations
06:25et d'avoir la vue gâchée, la vie gâchée justement par ces éoliennes,
06:32ça m'est physiquement insupportable, à vous dire le vrai.
06:36Vraiment.
06:37Allez, on reste ensemble, évidemment.
06:38Et dans quelques instants, on va poursuivre les débats.
06:40Et on va parler...
06:41Je ne sais pas si vous aviez prévu de vous baigner dans la Seine,
06:43Gilles-William-Granadelle.
06:44Pas dans les jours qui viennent.
06:46Peut-être allez-vous être tenté, parce que ça y est, c'est possible.
06:49À partir de demain, ça a coûté 1,4 milliard.
06:52Est-ce bien raisonnable ?
06:53Parce que là, à ce prix-là, boire la tasse, ça vaut de l'or.
06:55A tout de suite.
06:56Enfin, il est 13h26.

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