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Plusieurs municipalités ont décidé de fermer les écoles primaires. A ce stade, 200 écoles publiques font l'objet d'une fermeture partielle ou totale en France lors des prochains jours, sur un total d'environ 45.000 dans le pays, a indiqué la ministre pour souligner que cela restait encore très exceptionnel. Une décision en apparence circonstancielle, mais certains y voient un enjeu politique. 

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Transcription
00:00Des fermetures d'écoles a priori circonstancielles, mais qui s'avèrent très politiques.
00:05En ce début de semaine, 200 écoles publiques font l'objet de fermetures partielles ou totales pour cause de canicules,
00:12dont l'intégralité de celle de la ville de Tours.
00:15Selon la ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, la décision du maire écologiste Emmanuel Denis est politique.
00:21Quelque part on peut s'étonner à Tours, alors qu'on peut supposer que le maire a été vigilant tout au long de ce mandat pour isoler les écoles,
00:31prévoir des constructions bioclimatiques qui étaient amenées à fermer 47 écoles, c'est-à-dire la totalité des écoles de sa vie.
00:40Donc peut-être qu'il a voulu passer un message politique sur le dérèglement climatique.
00:44Mise à disposition de bouteilles d'eau, utilisation de salles non exposées au soleil,
00:50la ministre conseille des aménagements spécifiques du fonctionnement des écoles,
00:54mais pas d'anticipation générale des vacances d'été.
00:57Elle insiste sur le caractère exceptionnel de la situation,
01:01tout en proposant aux parents d'élèves de certaines écoles de pouvoir garder leurs enfants à la maison.
01:06Il est essentiel qu'il y ait une bonne coordination,
01:09et donc qu'il y ait des échanges entre le rectorat, les maires et les préfets,
01:14et dans ce cas, il est impératif d'organiser des solutions alternatives d'accueil.
01:19Au niveau des lycées, le gouvernement a appelé au pragmatisme et à la souplesse
01:24pour le passage des dernières épreuves du bac.
01:26– Sous-titrage Société Radio-Canada

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