00:00J'ai déjà dit que je serai candidat à la primaire qui se déroulera à gauche parce qu'il ne s'agit pas d'aligner les candidatures supplémentaires à gauche.
00:08Aujourd'hui, il nous faut une candidature commune. Et donc j'oeuvre à ce qu'existe cette primaire. Et elle va exister.
00:14Et je ne veux pas seulement que ce soit un mode de départage entre des candidats. Pour moi, il s'agit que ce soit une primaire de débordement, ce que j'appelle une primaire geyser.
00:21C'est-à-dire qu'il y ait 1 million, 2 millions, 3 millions de personnes qui viennent aux urnes, que ça se déroule dans le moindre canton du pays et que comme ça, on retrouve des appuis.
00:29Parce que vous savez, si on regarde la situation en statique, la gauche, elle est fichue. Et bien il faut la mettre en dynamique et retrouver quelque chose qui est de l'ordre du populaire.
00:38Ce qu'on a fait il y a un an, vous savez, il y a un an, quand Emmanuel Macron prononce la dissolution, a priori, on est fichu. La gauche, elle n'existe plus quasiment.
00:47Le Rassemblement national, Jordan Bardella est déjà en train de préparer ses cartons pour Matignon. Et puis on dit Front populaire. Et à ce moment-là, on voit des centaines de milliers de personnes qui signent des pétitions,
00:56qui disent au parti, allez, soyez unis. Et on retrouve de l'espoir, de l'envie, l'envie d'avoir envie d'en parler, Johnny.
01:02Et bien il s'agit de rééditer cette chose-là et qu'aujourd'hui encore, on trouve 1 million, 2 millions, 3 millions de personnes qui viennent choisir un candidat en commun
01:10et que ça lui donne une puissance, une force d'appui. Et oui, j'espère que ce candidat, ce sera moi, parce que j'ai la prétention de connaître de mon pays,
01:18de l'aimer et d'être triste devant ce qui devient. Parce qu'il y a aujourd'hui un grand sentiment d'abaissement du pays.
01:24Pas seulement un abaissement budgétaire, pas seulement un abaissement industriel, mais aussi un abaissement diplomatique.
01:31Quand vous évoquez Donald Trump, par exemple, et enfin presque quelque chose qui est de l'ordre d'un abaissement moral,
01:37et bien contre cette série d'abaissements successifs, c'est à nous, devant un pays qui est à genoux, de le remettre debout.
01:43Vous voulez un candidat unique pour la gauche, vous, de préférence, avec ou sans LFI ?
01:48Moi, je veux un candidat commun. Et la porte est ouverte. Vienne qui veut.
01:53Mais je vois, en effet, étant du côté de Raphaël Glucksmann ou de Jean-Luc Mélenchon, qui, tous deux, il y a un an,
01:59refusaient déjà, dans un premier temps, choisissaient rester dans leur couloir et pas faire ce nouveau front populaire,
02:04qui, finalement, y sont venus. Je vois, dans leur refus d'aller à la primaire, je vois, finalement, qu'ils veulent se partager des parts de marché,
02:12plutôt que de faire du commun, de mettre au pot commun, de construire une gauche commune, qui aura, et j'en fais le pari,
02:19qui aura demain des chances d'ouvrir de l'espoir et de mener à la victoire.
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