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Alors qu'elle a annoncé son départ de la présidence du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay est l'invitée d'ICI matin. Elle nous livre ses satisfactions et ses regrets après 17 ans comme élue à la région BFC.

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Transcription
00:00J'ai toujours pensé que ma responsabilité était vraiment de faire monter des jeunes.
00:05Et je pense qu'en perspective des prochaines échéances, dans trois ans,
00:11il est préférable qu'à la tête de la région, il y ait un jeune qui se soit fait connaître,
00:17qui ait tracé un chemin dans la continuité de ce que je fais depuis non seulement dix ans,
00:23comme vous venez de le dire, mais dix-sept ans.
00:25C'est ça, on est en train de le conseiller.
00:27Voilà.
00:28Vous êtes donc effectivement présidente de la région depuis 2016.
00:33Votre plus grande satisfaction, c'est quoi ?
00:38Écoutez, d'abord d'avoir fait de la transition écologique l'arrête,
00:45la colonne vertébrale de nos politiques publiques.
00:48Nous sommes la région qui met le plus de moyens pour aider les bailleurs sociaux
00:53à faire de l'efficacité thermique dans leur logement.
00:57Ça veut dire quoi ? Mieux les isoler et du pouvoir d'achat pour les locataires
01:03parce qu'effectivement, moins de dépenses énergétiques.
01:08Et puis, c'est forcément un plus pour la transition écologique.
01:12Mais je suis aussi très fière d'avoir pu beaucoup avancer sur toutes sortes d'expérimentations
01:17en matière de formation et de sécurisation professionnelle des salariés par le biais de la formation.
01:27La formation, c'est une des grandes compétences de la région.
01:30Et nous l'utilisons vraiment pour maximiser les chances des demandeurs d'emploi
01:37qui ont à retrouver du travail.
01:41La formation, pour moi, c'est vraiment la liberté.
01:45C'est vraiment ce qui permet vraiment d'avancer,
01:51d'avancer, de franchir les obstacles de la vie.
01:55Et nous avons, grâce à un dialogue avec les organisations syndicales,
02:00salariés et patronales, grâce à un travail avec l'État,
02:03fait beaucoup, beaucoup d'expérimentations dans ce domaine.
02:06Votre satisfaction, vous ne la citez pas ?
02:08Ce n'est pas la fusion des régions ?
02:11Oh, écoutez, sur la fusion des régions, moi, je...
02:14C'est un sujet incontournable, quand même.
02:16Comment ?
02:16C'est un sujet incontournable.
02:18Oui, je ne sais pas.
02:19Pour moi, il est tellement derrière, mais je pense que...
02:22C'est passé.
02:22Je regrette de n'avoir pas su, probablement, communiquer comme il fallait sur ce sujet.
02:29Et on dit beaucoup, beaucoup de choses qui ne me semblent pas tout à fait appropriées,
02:35mais je pense que je n'ai pas su communiquer sur ce sujet.
02:38Parce que la fusion des régions, c'est un travail administratif.
02:42Il s'agissait de fusionner les règlements d'intervention de la région de Bourgogne
02:48et de la région de Franche-Comté vis-à-vis de tous les acteurs avec lesquels on travaille.
02:53C'est une fusion administrative.
02:55Mais les citoyens se sont demandé à quoi ça servait.
02:59On n'a pas su bien expliquer.
03:01Ce n'était que de la fusion administrative.
03:04L'identité, qu'elle soit bourguignonne ou franco-ontoise, n'avait pas entré en ligne de compte.
03:12Pour autant, les deux capitales régionales, Dijon et Besançon, restent en concurrence malgré tout.
03:17Oui, oui. Je sens bien.
03:18Je le sens bien.
03:20C'est dommage parce que d'ailleurs, entre Dijon et Besançon, il n'y a aucune concurrence.
03:25Elles ont des atouts qui sont totalement complémentaires.
03:30Donc, il y a quelque chose que je regrette profondément, effectivement.
03:34Et je me dis que je n'ai probablement pas su assez communiquer sur cette affaire.
03:41Justement, parlons de votre succession.
03:43Ce sont deux candidats bourguignons qui seront en lice.
03:48Cela amène et cela alimente encore cette opposition, finalement, entre Bourgogne et Franche-Comté ?
03:54Elle n'a pas lieu d'être.
03:55Elle n'a pas lieu d'être, effectivement.
03:56Il se trouve qu'il n'y a pas, aujourd'hui, dans ma liste, de candidats suffisamment expérimentés
04:06venant de la Franche-Comté, même s'il y a des talents qu'il ne demande qu'à émerger.
04:12Justement, il faudra que le premier vice-président, puisque le président ne sera pas franco-ontoise,
04:19il faudra que le premier vice-président soit franco-ontoise.
04:22Non, mais c'est un sujet qui ne se pose pas.
04:26Et moi, la franco-ontoise, je n'ai pas abîmé la Bourgogne parce que j'étais franco-ontoise.
04:33Et le bourguignon n'abîmera pas la Franche-Comté.
04:37On a vraiment besoin de travailler avec tous les territoires.
04:41Pour terminer, en un mot, c'est une journée spéciale.
04:45Passez un bel été ici, sur le réseau des 44 locales.
04:50Votre endroit préféré, l'été, il est où ?
04:52En Franche-Comté ou en Bourgogne ?
04:54Il est dans le haut.
04:55Le haut d'où, donc ?
04:57Il est dans le haut, il est dans les fraîcheurs des montagnes.
05:00Et donc, les montagnes, elles sont quand même plutôt chez nous.
05:02Merci beaucoup Marie-Guy Dufay, présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
05:07Une interview bien sûr en réécoute sur ici.fr.

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