Lors de l'émission Punchline du 18/06, Françoise Laborde a évoqué la guerre au Proche-Orient : «On n'est pas du tout dans la même situation que la population libyenne ou irakienne au temps des dictateurs. Je crois qu'il faut garder espoir et faire confiance aux Iraniens».
00:00En fait, sur la question, c'est quand bien même on arriverait, si je puis dire, à détruire toutes les installations nucléaires,
00:06est-ce que ça suffit ? Est-ce qu'on obtient satisfaction ? C'est un peu la question qui se pose aujourd'hui.
00:13Alors, est-ce qu'il y a une opposition iranienne capable de prendre le relais ?
00:17Je crois que vous avez rencontré d'ailleurs le prince Pallavi, vous me le disiez tout à l'heure.
00:21Il était sur ce plateau il y a quelques semaines.
00:24Mais c'est ça qui est intéressant et je pense qu'il faut aussi souligner quelque chose.
00:28C'est qu'à chaque fois on dit, oui mais soyons prudents parce que les expériences précédentes montrent que parfois la relève est pire.
00:35Mais en même temps, je pense qu'il faut rappeler que la population iranienne, vous allez me dire, vous n'allez pas me détromper, j'espère,
00:41est une population extrêmement éduquée.
00:43Que les mots-là, quoi qu'on dise, ont fait en sorte que tous les jeunes Iraniens aillent à l'université, aillent à un niveau d'études extraordinaire.
00:52Je crois que la première médaille field, c'est-à-dire la plus haute récompense mathématique obtenue récemment par une femme,
00:59c'était une jeune Iranienne qui a fait toutes ses études dans les universités iraniennes.
01:03Donc on n'est pas du tout dans la même situation que la population libyenne ou la population irakienne au temps des dictateurs.
01:10Donc je crois qu'il faut aussi garder espoir et faire confiance aux Iraniens qui évidemment pour le moment ne peuvent pas se manifester parce que...