- il y a 3 mois
Marc Keller était l'invité de l'After Foot ce lundi sur RMC. L'occasion pour le président du Racing Club de Strasbourg de justifier la multipropriété, qui permet selon lui au club alsacien d'être plus ambitieux.
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00:00La vente, pourquoi et qu'est-ce que c'est signifiant ?
00:02Je reformule la question, qu'est-ce qui a amené à la vente ?
00:05C'est ça en fait le...
00:06Déjà, première réponse, mon cher Daniel, c'est que moi ma boussole c'est qu'est-ce qui est bien pour le club ?
00:12Ce n'est pas mon avenir personnel.
00:14Alors pourquoi la vente ?
00:16Vous connaissez notre histoire depuis 2012, le monde amateur que Kevin connaît.
00:21Au bout de 4 ans, on est monté en Ligue 1, on a essayé de se maintenir à chaque fois.
00:25Et au bout de quelques années, moi j'ai eu le sentiment avec mes proches actionnaires qu'on arrivait un petit peu au bout de ce qu'on pouvait faire.
00:34En termes de recettes, notre stade était plein à chaque fois.
00:36Le stade de la Méno, on faisait à peu près 25 millions de chiffres d'affaires qui plafonnaient les 3 ou 4 dernières années.
00:43Et nous on dépensait toujours en fonction de nos revenus mais qui n'augmentaient plus.
00:47Donc chaque année qui passait, on se heurtait un petit peu à un plafond.
00:50L'autre chose qui m'a fait évoluer rapidement aussi, c'est la Ligue 1 qui est passée de 20 à 18.
00:57Et moi j'ai estimé que le risque de retomber en Ligue 2 était beaucoup plus fort à 18.
01:03Et d'ailleurs, on l'a vu ces dernières années, Saint-Etienne est retombé, Montpellier est tombé, Reims est tombé, Bordeaux.
01:10Des clubs importants peuvent tomber.
01:12Après, il y a eu d'autres investisseurs étrangers qui sont arrivés.
01:15Donc ça c'est un vrai changement, un petit peu dans le puzzle du football.
01:20Et après aussi, peut-être des raisons plus strasbourgeoises.
01:26Mais ça veut dire qu'il manquait de l'argent, vous ne vouliez plus d'argent.
01:28Quand on dit qu'on plafonnait en termes éco, ça veut dire que...
01:31Pour le développement du club.
01:33À ce niveau-là, il y avait la crainte que ça puisse tourner mal un jour.
01:36Alors, nous on était un club sain financièrement, on gagnait, on était positif chaque année, on mettait l'argent de côté en fonds propres.
01:43Justement pour le projet qui a aussi été un élément de réflexion, c'est le projet du stade.
01:48C'est un projet qu'on a commencé en 2017.
01:50J'ai travaillé avec les collectivités, les autorités politiques pour rénover le stade de la Ménos.
01:54C'est un projet de 185 millions qui a été lancé maintenant physiquement dans les travaux depuis presque deux ans.
02:02Et nous, on doit amener aussi 25 millions dans ces 185 millions.
02:05Donc, entre les éléments extérieurs, le changement de certaines réglementations,
02:09le fléchage aussi, je crois, de l'argent aujourd'hui dans le foot, plus vers les clubs européens,
02:15le stade qui arrivait, pour nous, les actionnaires alsaciens, et notamment moi qui étais l'actionnaire principal,
02:20notre réflexion, c'était, en responsabilité, comment faire grandir encore le racing
02:26et comment lutter un jour pour les places européennes, là où Strasbourg doit être et là où tu peux capter l'argent.
02:32Et donc, on a cherché à travers une banque, Sinterview,
02:35et là, j'arrive à la multipropriété, Daniel.
02:37En réalité, on peut dire la multipropriété, mais les gens intéressés par les clubs de foot,
02:43en tous les cas, il y a deux ans, étaient plutôt des investisseurs étrangers
02:46et qui travaillaient en multipropriété.
02:49Et on a eu deux offres.
02:51Et on a conclu avec Bluco.
02:53Bluco, c'est un consortium américain qui avait acheté Chelsea un an avant.
02:57Et effectivement, on est rentré un peu dans cette multipropriété avec Bluco et Chelsea.
03:05Et là, je précise tout de suite, moi, je n'ai pas de leçon à donner sur la multipropriété.
03:09Ce que je dis simplement, c'est qu'il n'y a pas de modèle unique.
03:13Donc, il y a différents types de multipropriété.
03:15Oui, ça, c'est vrai.
03:16Bien sûr, Daniel, c'est que ce n'est pas, tiens, Strasbourg a essayé ça.
03:20C'est un mouvement de fond aujourd'hui en Europe et dans le monde entier.
03:24Il y a plus de 400 clubs qui travaillent aujourd'hui en MCO.
03:28Donc, nous, on s'est orienté vers ça.
03:30Et je dois dire, mais on peut rentrer dans les détails,
03:33que quand on signe, bien sûr, on s'est rencontré quelques fois.
03:36Le club était sain, je l'ai dit, aucun contentieux.
03:38Le stade était plein.
03:40On a un projet de stade.
03:41On s'en sortait plutôt bien sportivement.
03:44Mais on a estimé que pour que le Racing puisse avoir un avenir pérenne et plus ambitieux,
03:51le statu quo n'était pas une option.
03:52Alors, ambitieux sur ce mot, je vais m'arrêter parce que l'autre mauvaise image de la multi,
03:58c'était justement de dire, il n'y a plus vraiment d'ambition.
04:01C'est là qu'on a besoin d'explications.
04:03Parce qu'en fait, ça va devenir juste une filiale.
04:05Le club où Chelsea va envoyer des mecs se refaire la cerise ou des jeunes s'aguerrir
04:11et puis après, ils partiront, ils ne vont pas rester.
04:14Et en gros, ça va perdre un peu de son âme.
04:16C'est ça qu'on entendait et qu'on entend toujours, d'ailleurs.
04:19Ce que vous dites, c'est finalement ce qu'on entendait un petit peu.
04:21Mais pour moi, c'est une caricature du fonctionnement aujourd'hui qu'on a avec Chelsea et Bluco.
04:27Moi, ce que je peux simplement dire, c'est que j'ai envie que Bluco réussisse.
04:31Je pense qu'ils nous ont donné les moyens d'être plus ambitieux
04:35et de lutter, j'espère, chaque année pour les places européennes.
04:38On peut donner quelques chiffres sur le mercato, d'ailleurs, Marc.
04:40Oui.
04:40Sur l'investissement depuis que Bluco est arrivé, par rapport à l'investissement précédent.
04:45Gilbert, tu les connais aussi bien que moi, nos investissements.
04:48À part Habib Diallo, qu'on avait acheté 10 millions à Metz.
04:51En général, on ne dépassait pas 2, 3 ou 4 millions maximum.
04:54On était un club sain financièrement.
04:56On ne dépensait jamais plus que nos recettes.
04:58On était un club équilibré, sécurisé.
05:01Par contre, depuis que Bluco est arrivé,
05:03je pense que les investissements ont dû monter sur 18 mois
05:05entre 120 et 135 millions d'euros.
05:09Sans compter.
05:10Oui, mais pour être dans la continuité de ce que disait Daniel,
05:12c'est des joueurs qui ont vocation ensuite à aller à Chelsea.
05:15On parle déjà des méga.
05:16André Santos qui était chez vous, qui est reparti là-bas.
05:18Ces gros investissements-là, ce n'est pas des joueurs forcément
05:20qui sont voués à rester à Strasbourg sur le long terme.
05:22Le petit souci qu'on a, c'est que quand moi, j'étais propriétaire du club,
05:25pendant 12 ans, on a été très stable dans les joueurs.
05:28On les gardait 4 ans, 5 ans, 6 ans.
05:31Thomasson, Ajorg, Sels, Belgarde et plein d'autres.
05:34On a habitué un petit peu les gens à une certaine stabilité.
05:37Et pourquoi on jouait ça ?
05:38Parce qu'on n'avait pas besoin de vendre pour équilibrer.
05:41Et nous, on priviligiait toujours le produit, nos résultats.
05:44Moi, je pense que le plus important dans un club,
05:46c'est de satisfaire son public.
05:48Et nous, on voulait des résultats.
05:49On ne cherchait pas à mettre de l'argent de côté.
05:51On voulait juste sécuriser le club.
05:54C'est vrai qu'aujourd'hui, avec Bluco, on est plus ouvert à ça.
05:57Mais d'une manière générale, aujourd'hui, c'est extrêmement clair dans tous les clubs,
06:01à part un ou deux clubs réels, peut-être, ou le PSG,
06:04tous les clubs doivent changer et faire évoluer les effectifs tous les 2 ou 3 ans.
06:08Donc, ce n'est pas propre à ce moment.
06:09Ça, c'est une tendance, on constate qu'il y a une tendance européenne,
06:13en dehors d'une poignée de clubs, on va dire, de la grosse élite,
06:17qui ont les moyens de les garder longtemps.
06:18Exactement.
06:19Et la politique que Bluco a souhaité mettre en place,
06:22c'était de rajeunir l'équipe.
06:24Mais on savait qu'on devait le faire,
06:25puisqu'on avait stabilisé nos joueurs pendant 4 ou 5 ans.
06:28Donc, on a rajeuni.
06:29Mais nous, on ne parle plus d'âge.
06:31Quand on recrute, que ce soit de l'académie ou de l'extérieur,
06:34on vise qualité et mentalité.
06:39Et après, je rajoute, Daniel, quelque chose qui est très important.
06:42Les joueurs prêtés par Chelsea,
06:44où j'ai entendu beaucoup de choses.
06:46Vous avez le choix pour ces joueurs-là ?
06:47Justement, vous parlez de qualité et mentalité,
06:49c'est un peu ce que tous les clubs recherchent,
06:50peu importe le niveau.
06:51Et est-ce que vous, vous avez le choix, justement,
06:54de choisir le joueur,
06:57puisque plusieurs peuvent vous être proposés,
06:59mais est-ce que vous pouvez dire,
07:00lui, dans la mentalité, on pense que ça ne va pas le faire
07:02dans un club, entre guillemets, filial ou partenaire ?
07:05Alors, on ne connaît pas les joueurs.
07:07Ça existait dans les traits, notamment.
07:08Non, mais, Kévin, on ne connaît pas les joueurs de Chelsea
07:10comme les dirigeants de Chelsea.
07:11Mais on travaille, pour moi, main dans la main,
07:13d'une manière très intelligente,
07:15à l'époque, avec Loïc Désiré,
07:16qui travaillait avec les directeurs sportifs de Chelsea.
07:19Ils échangeaient ensemble.
07:21Moi, j'ai poussé aussi, bien sûr,
07:23à un moment donné, pour Petrovic ou André Santos,
07:26voir Wiley,
07:27parce qu'on pensait qu'il fallait des joueurs de cette qualité
07:29pour nous aider.
07:30Chelsea a accepté de nous les prêter.
07:33Et on peut dire que, sur cette année,
07:34au-delà de la qualité qui était connue,
07:37il y a un truc sur lequel, on ne s'est pas trompé,
07:40ils étaient heureux d'être à Strasbourg.
07:41Belle mentalité, ça, c'est ça.
07:42André Santos, c'était en larmes pour son dernier match.
07:44Ça, c'est un voie à quel point il était...
07:45Donc, moi, je trouve que c'est...
07:46On pouvait penser
07:48que les joueurs traités viennent
07:50à reculons à Strasbourg,
07:52mais en tous les cas, ils repartent
07:54avec beaucoup de regrets et beaucoup de plaisir
07:55sur l'année qu'ils ont fait.
07:56Donc, l'ambition, c'est d'être européen.
08:00Ce n'est pas d'être juste la filiale de Chelsea.
08:01C'est d'être en haut.
08:03Lutter pour les places européennes chaque année
08:05et, idéalement,
08:08jouer l'Europe y rester.
08:09C'est très clair que, si on veut exister aujourd'hui
08:12dans l'organisation du foot
08:14qui s'est mise en place
08:15avec le fléchage de l'argent,
08:17les droits UEFA ont explosé
08:19depuis quelques années.
08:20Je vous donne un chiffre
08:21qu'on a entendu à l'âge et de la Ligue
08:22il n'y a pas longtemps.
08:23Il y a deux ans,
08:24les droits UEFA pour les clubs européens français,
08:27c'était autour de 200 millions.
08:29Il y a un an, c'est monté à 300
08:30et cette année, c'est monté à 400.
08:33Ce qui veut donc dire que
08:34la tendance actuelle,
08:37c'est que les droits internationaux augmentent,
08:39les droits domestiques baissent
08:40et les droits UEFA explosent vers le haut.
08:43Donc, il faut essayer d'être...
08:44Donc, c'est là qu'il faut aller chercher l'argent.
08:45Il faut essayer d'être compétitif
08:47pour les 6 ou 7 premières places
08:48pour capter aussi
08:49là où, aujourd'hui,
08:51on peut avoir des revenus.
08:52Ça veut dire qu'on va vers
08:53deux niveaux, clairement, de championnat.
08:54Il y aura les clubs qui jouent l'Europe
08:55et les autres.
08:56Il y a un fossé énorme qui va se créer.
08:58On est à fond là-dedans.
08:59Alors, dans tous les cas, Gilbert,
09:00ce que je peux dire, c'est que...
09:01C'est la fausse super ligue, en fait.
09:02Si on n'avait pas fait
09:03le changement capitalistique à Strasbourg,
09:06nous, les actionnaires alsaciens,
09:08n'auraient pas pu assumer
09:08les investissements que Bloukou a faits.
09:11C'est très clair.
09:12Et on aurait fait ce qu'on a fait
09:14pendant 10 ans,
09:15c'est de dire
09:15on va essayer de faire le mieux possible
09:17sans prendre trop de risques
09:18parce que, pour nous,
09:20la santé financière
09:21était aussi importante
09:22que les résultats sportifs.
09:23Alors, prenons un cas particulier.
09:25Vous auriez été dans la merde.
09:26On aurait été en grande difficulté.
09:28Et je rajoute encore quelque chose
09:29qui est pour moi un élément important.
09:31Sur les 185 millions
09:32d'investissements du stade,
09:34on s'était engagé, le club,
09:35donc moi,
09:36à mettre 25 millions du club
09:37pour participer aux travaux.
09:39Et cette année,
09:41dans une année
09:41où il y a eu des difficultés
09:42de droit télé,
09:44où notre stade était fermé à 30%,
09:46eh bien, Bloukou a mis
09:48les 25 millions aussi
09:49qu'on devait mettre.
09:51Donc, c'est très clair
09:52et c'est évidemment
09:53très compréhensible.
09:55Il fallait être aidé
09:55par un partenaire financier important
09:57pour traverser cette saison
09:58que moi, j'estimais
09:59la plus difficile.
10:01Et heureusement,
10:02on fait une bonne saison
10:03et en plus, on est 7ème.
10:04Mais justement,
10:04dans cette bonne saison,
10:05il y aurait pu y avoir
10:06un problème, Marc.
10:07Et ça, c'est un autre problème
10:08qui est mis en avant
10:08quand on parle de multipropriété,
10:10c'est que,
10:11en avril,
10:12on a commencé à dire
10:13« Et si le Racing
10:15allait en Ligue des Champions ? »
10:17Alors...
10:17Et là ?
10:18Et là ?
10:19Cels-ci, il va.
10:20Le Racing, il va.
10:21Et là, c'est à chaque fois
10:22la question qu'on se dit,
10:23c'est « Bon, mais ils ne peuvent pas
10:24en même temps,
10:25donc il faut magouiller
10:26leur ganigramme,
10:27il faut changer les statuts. »
10:29Et ça devient un vrai problème
10:30qui fait perdre.
10:31Ça, pour moi,
10:32c'est le point noir
10:33de la multi.
10:34Alors, Daniel, là,
10:35vous parlez de l'article 5
10:37des règlements
10:37de l'UFA
10:38ou de la Champions League
10:39qui n'autorisent pas
10:40un même propriétaire
10:41à jouer la même compétition.
10:43Donc, ces dernières années,
10:45quelques clubs
10:46en MCO
10:47ont été confrontés à ça.
10:49Toulouse et le Milan AC.
10:51C'est Brighton
10:52avec un club belge.
10:54Donc, nous,
10:55avec Chelsea et Bluco,
10:57on s'est préparés
10:57à cette éventualité.
10:59Ça veut dire que
11:00si on était dans
11:00la même compétition,
11:02il fallait créer
11:02un blind trust
11:03au-dessus du club
11:04pour séparer totalement
11:05les activités
11:06des deux clubs.
11:07On voulait se mettre
11:08en règle
11:09avec l'UFA.
11:11Quelque part,
11:11in fine,
11:12à la fin de saison,
11:13ils jouent la Champions League.
11:14Nous, j'espère qu'on jouera
11:15à la Conférence League.
11:16Donc, on n'est pas confrontés
11:17à ce problème-là.
11:18Mais on aurait pu être confrontés.
11:20Et l'autre conséquence
11:21qui aurait été embêtante
11:22quand même pour nous,
11:23on ne pouvait pas se faire
11:24prêter des joueurs de Chelsea.
11:26Et très clairement,
11:27je pense que pour Strasbourg,
11:29ça aurait été
11:29un vrai handicap.
11:30Ça, c'est un peu une limite
11:31dans la multi.
11:31Ça, c'est un point...
11:33Mais je peux comprendre aussi.
11:34Ça, c'est le jour
11:35où on va être confrontés
11:36à ce truc-là
11:37où on va vraiment voir
11:38les deux clubs
11:38sont en Ligue des Champions.
11:40T'as vu ça,
11:41t'as eu City et Géron
11:41qui sont des City Group.
11:43T'as eu Red Bull.
11:44Red Bull, ils étaient ensemble.
11:45T'as plus de près de joueurs.
11:46Il arrivera à jouer
11:47un autre problème,
11:47c'est quand les équipes
11:48se rencontreront
11:49dans des matchs décisifs.
11:50Donc, Gilbert anticipe
11:52ce que j'allais dire.
11:52On a vu le problème
11:53dont vous parlez.
11:54Mais après,
11:55peut arriver ce problème.
11:56On est dans la même poule.
11:57Tiens, je sors.
11:58Merde, alors !
11:59Ça, ça va être
12:01à un moment ou à un autre.
12:02Il faudra résoudre
12:03ce truc-là.
12:03En tous les cas,
12:04la multipropriété
12:05est un phénomène massif
12:06dans le monde
12:07et particulièrement en Europe.
12:09Et bien sûr,
12:09il faut trouver
12:10une certaine régulation.
12:12C'est fait, par exemple,
12:13en Première Ligue.
12:14Chaque fois qu'il y a
12:15un transfert ou un prêt
12:16entre deux clubs
12:18d'un même propriétaire,
12:20on passe par une commission.
12:22On appelle ça
12:23le Fair Market Value.
12:24C'est-à-dire qu'on essaie
12:25de voir si les prix
12:26de prêts ou de transferts
12:28correspondent à la réalité
12:29ou plutôt au vrai prix.
12:32Ce qui est plutôt normal.
12:33Mais c'est plutôt normal.
12:34La FIFA...
12:35Mais heureusement pour Textor,
12:36il n'a pas de part
12:36dans Nottingham Forest,
12:37donc ça passe,
12:37les trucs avec Marianne.
12:38Moi, je parle de Strasbourg.
12:41C'est vrai qu'à Lyon,
12:44on a vu des trucs
12:44à peu bizarres.
12:45Pour résumer,
12:45vous avez été l'exemple
12:46pour le football français,
12:48en tout cas pour les clubs
12:48qui, malheureusement,
12:49sont tombés au niveau amateur.
12:51Je dis que vous l'avez été
12:52parce que vous l'avez été,
12:53par exemple, pour Bastia,
12:53qui a réussi à remonter aussi,
12:55ou pour Sedan,
12:55qui essaye de le faire.
12:57Le Mans aussi l'a fait.
12:58Et en gros,
12:59votre objectif,
13:00et pour l'instant,
13:01on peut constater
13:02qu'en tout cas
13:03avec le choix des joueurs,
13:04le choix de l'entraîneur aussi,
13:06dont on pourra parler,
13:06qui est excellent.
13:08Mais en gros,
13:09vous avez été un exemple
13:10pour tout le monde
13:10dans ce domaine-là.
13:12Vous essayez d'être maintenant
13:13un exemple
13:13dans la multipropriété,
13:15dans une collaboration à deux
13:17avec Bluco et Chelsea.
13:19En tous les cas,
13:19je reprends ce que Daniel
13:20disait avant.
13:21On a eu une histoire
13:22formidable pendant 12 ans.
13:24Pour les raisons
13:25que j'ai évoquées,
13:26le statu quo n'était pas
13:27une option,
13:27il fallait bouger.
13:29Et maintenant qu'on a bougé
13:30avec de la multipropriété
13:31et un partenaire financier
13:33qui est Bluco,
13:35moi, en tous les cas,
13:36dans ma fonction de président,
13:37j'essaie de tout faire
13:38pour que ce mariage
13:40se passe bien
13:40et que le club puisse
13:42aller encore plus loin.
13:43et la vie.
13:44Je vous remercie,
13:45je vous remercie,
13:45je vous remercie.
13:46Je vous remercie.
13:47Sous-titrage FR ?
Recommandations
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