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  • 12/06/2025
L'élève de 14 ans en garde à vue pour le meurtre d'une surveillante de son collège à Nogent (Haute-Marne) a affirmé aux enquêteurs qu'il voulait tuer une surveillante, « n'importe laquelle », déclare le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait d'un jeune homme sans compassion, « en perte de repères ».

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Transcription
00:00Il précise d'ailleurs avoir pris le plus gros couteau qui se trouvait à son domicile pour faire le plus de dégâts.
00:08Il a indiqué aux enquêteurs avoir voulu s'en prendre à une surveillante, sans cibler en particulier l'une d'entre elles.
00:15Dans l'établissement, il n'y a que des dames qui exercent cette fonction.
00:19Il ne ciblait donc pas particulièrement la victime, Mme Mélanie G.
00:23Il indique avoir agi ainsi parce qu'il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves.
00:35Il ne peut pas toutefois relater précisément les événements qui expliqueraient ses sentiments d'injustice subie et de colère.
00:43Il établit peut-être lui-même un lien entre le fait d'avoir été sermonné par une surveillante vendredi 6 juin alors qu'il embrassait sa petite amie au sein du collège.
00:55Il précise que cette surveillante n'est pas celle qui sera sa victime le mardi 10 juin.
01:01A la suite de cet incident, de vendredi, il déclare avoir ressassé, dès le lendemain, samedi 7, le projet de tuer une surveillante et, selon ses propres termes, n'importe laquelle.
01:16Il précise d'ailleurs avoir, mardi matin, après le petit déjeuner, pris le plus gros couteau qui se trouvait à son domicile pour, selon ses propres termes, faire le plus de dégâts.
01:28Malgré les soins prodigués par les secours, la victime est décédée sur place à 10h10.
01:36L'autopsie pratiquée ce jour a mis en évidence 7 plaies situées principalement sur le côté gauche de la victime.
01:442 lésions de défense au niveau des mains, 1 plaie au niveau du crâne, 2 plaies au niveau des épaules, 2 plaies dans le dos, dont une à l'origine du décès d'une profondeur de 18 cm.
01:57La victime était âgée de 31 ans. Elle est exercée en qualité de surveillante ou d'assistante d'éducation, pour reprendre le terme consacré, depuis la rentrée de septembre 2024.
02:09Elle est décrite par tous les témoignages comme une personne particulièrement appréciée, notamment dans l'exercice de sa profession.
02:16Elle était maman d'un jeune enfant de 4 ans.
02:18Les gendarmes étaient présents sur les lieux à l'entrée des classes, parce qu'ils procédaient à une opération de contrôle aléatoire des sacs des élèves,
02:28afin de découvrir d'éventuelles armes blanches.
02:31Il s'agit d'opérations que mettent en œuvre régulièrement les policiers et les gendarmes aux abords des établissements scolaires.
02:3822 opérations de ce type se sont déroulées ces derniers mois dans notre département,
02:45et une opération similaire avait eu lieu au collège de Nogent le 25 avril 2025, sans qu'aucune arme n'ait été découverte.
02:54On ne peut que s'imaginer avec effroi ce qu'il aurait pu advenir si les gendarmes n'avaient pas été présents mardi 10 juin devant cet établissement.
03:02Il est décrit comme sociable et plutôt comme un bon élève.
03:07Intégré à la vie de son établissement, il est d'ailleurs référent anti-harcèlement depuis plusieurs années.
03:13Il est issu d'une famille, unie et insérée professionnellement.
03:17Aucun membre de sa famille, ni lui-même, ne présente d'antécédents judiciaires.
03:22L'enquête a établi qu'il avait fait l'objet de deux sanctions disciplinaires en novembre et décembre 2024.
03:28Une pour avoir porté des coups de poing à un camarade de classe.
03:33Une autre pour avoir frappé un élève de sixième.
03:36Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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