Habitants et visiteurs ont pu admirer une scène typiquement provençale ce lundi de Pentecôte 2025 (https://www.laprovence.com/article/societe/8620611066416314/lundi-de-pentecote-ferie-mais-pas-chome-pourquoi-certains-travaillent-et-dautres-pas), à l’occasion de la 40e édition de la fête de la Transhumance (https://www.laprovence.com/article/region/8088262500355214/chevres-et-moutons-envahissent-le-village-de-vinon-sur-verdon-pour-la-fete-de-la-transhumance), organisée par l’association Li pastre de Sant Roumié. (https://www.laprovence.com/article/sortie-loisirs/13583071471961/film-defile-gastronomie-la-40e-fete-de-la-transhumance-de-retour-a-saint-remy-de-provence-les-8-et-9-juin)"À l’époque, les bergers déplaçaient leurs troupeaux d’une montagne à une autre ou d’une ville à une autre, et ils passaient par Saint-Rémy. C’était un événement : tout le monde sortait pour les voir", raconte Élia Lopez, devenue le 31 mai la XIVe Dame de Saint-Rémy-de-Provence (https://www.laprovence.com/article/sortie-loisirs/24780489396512/elia-lopez-devient-la-xive-dame-de-saint-remy-de-provence-et-representera-la-ville-pendant-une-annee), qui représentera la ville pendant deux ans. Ce 9 juin, elle ouvrait fièrement le cortège aux côtés de ses Demoiselles d’honneur, toutes vêtues en paysannes d’antan, pour rendre hommage aux bergers et à leurs bêtes. La transhumance, tradition ancestrale typique de Provence et des Alpilles (https://www.laprovence.com/article/region/13701239429288/on-rira-tous-au-paradou-un-gala-d-humour-au-coeur-des-alpilles-avec-alex-vizorek), consiste à faire migrer les troupeaux entre les pâturages d’hiver et ceux d’été.350 chèvres aux cornes torsadées Sous les yeux d’un public nombreux, 350 chèvres (https://www.laprovence.com/article/region/55915788912737/a-pelissanne-la-fete-de-la-transhumance-met-la-tradition-a-lhonneur-ce-jeudi-de-l-ascension)du Rove ont quitté La Petite Crau à 10h30 pour rejoindre le centre-ville.Faciles à reconnaître grâce à leurs cornes torsadées, elles ont attiré les regards. "C’est une race rustique, qui supporte aussi bien la chaleur que le froid, et qui mange de tout. Elle demande très peu d’entretien", explique Jean-Michel Cazeau, éleveur berger. Pour lui, la transhumance est indispensable : "En été, il n’y a plus d’herbe ici, il fait trop sec. Alors, ensuite, on monte en Savoie."
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