Ecrivain, Nathan Devers est revenu sur les déclarations d'Emmanuel Macron : «Ce sont deux problèmes qui ne se situent pas du tout sur la même dimension».
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00:00Je n'ai pas très bien compris pourquoi faire partie de la raison entre la question climatique et la question de l'insécurité.
00:06Ce sont deux problèmes qui, à mon avis, ne se situent pas du tout sur la même dimension.
00:10La question climatique, c'est une question internationale.
00:13Évidemment, un enjeu majeur, premier pour les années immédiates, mais pour les siècles à venir et même au-delà.
00:20La question de l'insécurité, c'est une question qui est avant tout nationale.
00:23Oui, mais du coup, on ne parle même pas de l'océan.
00:25Le paradoxe, quand on dit ce président qui est intelligent, en l'espèce, il ne l'est pas du tout.
00:31Pour la raison que vous venez de dire.
00:33Puisqu'on ne parle plus des océans, on ne parle que de sa sortie sur Brainwasher.
00:36Donc, même le but qu'il cherchait.
00:39En fait, si tu veux vraiment que les gens soient intéressés, concernés, tu fais tout pour qu'ils ne le soient pas en les provoquant.
00:48En parlant d'autre chose.
00:49Vous avez parfaitement raison.
00:50Je me suis demandé, est-ce que ce n'est pas aussi, parce qu'il est vrai, l'opinion publique,
00:55si on regarde aux dernières élections présidentielles, elle est agitée, sauf dans le bloc central,
00:59mais c'est vrai par deux grandes craintes.
01:01Il y avait la crainte, notamment dans les partis de gauche, du réchauffement climatique.
01:06Et aux dernières élections présidentielles, il y a un parti et demi, voire deux,
01:10qui ont fait toute leur campagne sur l'idée d'un effacement de la France et de l'invasion, etc.
01:15Et c'est ce que citait Emmanuel Macron.
01:16Alors peut-être c'était juste de renvoyer en miroir ces deux peurs de l'opinion,
01:20qui ne sont pas les mêmes, qui n'ont rien à voir.
01:22Olivier...
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada