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  • 08/06/2025
L'ancien député Julien Dray examine l'état de la gauche. «Soit il y aura une gauche réformiste qui peut représenter une alternative soit on devra faire barrage au Front National en votant n’importe quoi», explique-t-il.

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Transcription
00:00– Mort non, parce que je pense que le Parti Socialiste est en train de devenir une sorte de petit PSU des mauvaises années,
00:04parce qu'il fut un temps où le PSU, dans les années 60, représentait quelque chose.
00:08Mais dans les années 70, une fois d'ailleurs que Michel Rocard l'avait quitté,
00:11le PSU était devenu gros plus sculaire et ne représentait qu'un astre mort, tristement d'ailleurs.
00:16Et je pense que le problème qui est posé aujourd'hui, c'est celui-là.
00:19Donc il restera certainement un sigle utilisé par M. Faure,
00:24mais dans la réalité dynamique de ce que devrait être le Parti Socialiste, c'est terrible.
00:27Moi je suis très triste, je le dis honnêtement, parce que j'espérais quand même qu'il y ait un sursaut
00:31et que ça donne les bases pour pouvoir repartir et qu'il n'y a pas de sursaut.
00:35Et que bon, alors je vois bien, j'ai des amis qui me disent « la prochaine fois sera la bonne ».
00:39Il n'y a pas de prochaine fois, parce que maintenant on est dans l'urgence.
00:42Soit il y aura une gauche réformiste qui sera capable de représenter une alternative,
00:45soit au deuxième tour je sais ce qu'on fera.
00:47On sera obligé de faire barrage au Front National et de voter n'importe quoi.
00:50Voilà.

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