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  • 07/06/2025
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dave Apadoo et Arnaud Hermant pour une heure de débat foot. Au sommaire ce samedi 7 juin :
- PSG champion d'Europe : plus grand club français de l'histoire ? Avec baromètre Odoxa + réactions Mbappé et Guardiola
Comment conserver ce niveau durablement ? Paris peut il jouer la CM des clubs pour la gagner ? Quelle équipe l'an prochain ?

- Bleus : Deschamps doit il insister avec sa formule offensive ?
Y a-t-il un problème Mbappé et comment le résoudre ?

- Ballon d'or : Yamal a-t-il tué tout suspens face aux Bleus ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 07 juin 2025.

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Transcription
00:00On refait le match jusqu'à 20h sur RTL
00:07Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi, vous êtes bien sur RTL au rendez-vous
00:21dont on refait le match, 19h, 20h, attention émission condensée sur une heure pour cette fin de saison
00:26ce sera le cas jusqu'au 28 juin et puis vous aurez le plaisir de retrouver Héros et Faustine Bollard après 20h pour l'heure
00:34On refait le match au sortir d'une semaine gravée à jamais dans l'histoire du foot français
00:40C'était il y a 7 jours exactement dans cette fantastique atmosphère municoise
00:44le sacre continental du PSG 5-0 face à l'Inter Milan
00:48L'art et la manière si bien que le club parisien s'est propulsé tout en haut dans la hiérarchie des clubs français
00:55le plus grand club français de l'histoire, c'est l'enseignement du tout dernier baromètre d'Oxa pour Winamax et RTL
01:01On va analyser ce petit séisme dans moins de 5 minutes
01:06dans Orfait le match
01:08Semaine historique je disais, jamais les bleus de Deschamps n'avaient encaissé 5 buts dans un match
01:12L'Espagne est passée par là
01:14Quels sont les chantiers de Deschamps à un an de la Coupe du Monde
01:16Que faire pour que Bappé redevienne Bappé ?
01:19Ce sera le deuxième grand débat dont on refait le match
01:23Après 19h30 et puis le ballon d'or enfin avant 20h
01:26L'ami Niamal a-t-il tué tout suspense ?
01:30Avec ses deux buts face à la France
01:31Dembélé, voire Bappé encore
01:33Tiens, ont-ils une petite chance de revenir dans la course ?
01:36On verra, on analysera tout ça avant 20h
01:39Pour en débattre à mes côtés ce soir
01:41Sébastien Tarrago et Arnaud Lermond de l'équipe
01:44Bonsoir messieurs
01:44Bonsoir, vous voir heureux me rend heureux Philippe
01:47Oui, je suis toujours heureux quand je suis à la tête de cette émission
01:49Avec des chroniqueurs aussi formidables
01:51Dave Apadou qui a vécu toute cette semaine avec nous
01:54Pour RTL France Football, le ballon d'or
01:56On en parlera
01:58Ah ça vous titille
01:58Bonsoir à tous
02:00Ça titille tout le monde
02:01Voilà, on est ensemble jusqu'à 20h
02:03Avec Boris et Ilkay à la réalisation
02:06On refait le match
02:07C'est parti
02:07RTL, on refait le match
02:11Alors, tiens, vous nous suivez peut-être en vidéo sur RTL.fr ou sur l'appli
02:16Auquel cas, j'ai le plaisir de vous présenter cet objet
02:19Alors pour ceux qui n'ont pas la vidéo, je vais vous dire
02:21Magnifique
02:22J'adore
02:22On est très fiers à RTL puisque c'est la réédition du maillot Echter du PSG saison
02:28Tiens, est-ce que vous êtes capables de la deviner la saison ?
02:31Il est rouge pour les auditeurs
02:3275-76 ?
02:33Il est presque bon, c'est 74-75 en fait
02:36C'est les 50 ans de ce maillot
02:40Et en fait, c'était le tout début de la collaboration
02:42Maillot-RTL avec le Paris Saint-Germain
02:45Puisque RTL a été sponsor Maillot
02:47Donc de 75 jusqu'à 1991
02:50Donc 16 années de collaboration avec ce maillot Echter
02:55Tiens, je continue sur le petit quiz là
02:57Pourquoi est-ce que Daniel Echter
02:59Qui était donc président du club à ce moment-là
03:01Avait décidé ce maillot avec cette grande bande au milieu ?
03:06Vous connaissez l'histoire ?
03:07Parce qu'il y avait un autre club qui avait une grande bande au milieu à l'époque
03:09C'était l'Ajax, l'Ajax Amsterdam
03:11Et il y avait des mauvaises langues qui disaient
03:13Il a copié sur l'Ajax
03:15Et Daniel Echter ne dit pas du tout
03:17En fait, j'ai eu une inspiration
03:18Je suis descendu dans la rue
03:19Et là, il y avait une superbe Ford Mustang
03:21Et la Ford Mustang, à l'époque, elle avait
03:23Sur le capot, une bande
03:25Et en fait, ça lui a inspiré ce design
03:28Et donc, il a créé le maillot iconique du Paris Saint-Germain
03:32Donc voilà, je ne vous dis pas d'aller vous précipiter en boutique
03:34Parce que c'est parti comme des petits pains
03:37Il est sorti jeudi, cinq jours après la finale
03:39Alors peut-être qu'il y aura une nouvelle réédition
03:42Mais donc, on le garde précieusement
03:43Et on est très content à RTL
03:45On peut dire que ça tombe plutôt pas mal quand même, cette affaire
03:48Et c'était l'occasion pour moi
03:50De rentrer de plein pied
03:52Dans ce premier grand dossier
03:54Paris Saint-Germain
03:56Et ce qu'on va faire, tiens
03:57Pendant l'espace de deux petites minutes
03:59On va se replonger dans ce qui s'est passé samedi dernier
04:01Parce que c'était quand même un petit moment d'histoire
04:03Et c'était comme ça sur RTL
04:05C'est le Paris Saint-Germain qui va donner le coup d'envoi
04:08C'est parti pour cette finale de Ligue des Champions
04:12Avec Vitinha là dans la surface de réparation
04:14Pour jouer, jouer, la frappe
04:15Pour Rékemi
04:16Oh ! Le but !
04:19Oh ! Chirap !
04:21Oh ! Chirap !
04:23Et Adwey, Adwey qui enchaîne la frappe de Adwey
04:25Oh ! Le but !
04:27Le but !
04:27C'est le but de Adwey
04:28C'est le but de Adwey
04:29Et les contrées
04:30C'est le frappé à l'enfant
04:31Extraordinaire !
04:32Désir Adwey
04:34Le but du 2-0
04:35Ça va pas durer tout le match comme ça
04:37Non mais c'est évident
04:38Il faut se réveiller un moment ou un autre
04:40C'est parti pour la seconde période
04:41D'une finale indécise
04:43Mais il y a quand même 2-0 à la pause
04:44Le décalage est fait avec Adwey
04:45Et qui est dans la profondeur
04:46Adwey Adwey
04:47Qui va se présenter
04:48Face à Asomber le but
04:49Oh !
04:51Le 3ème but du Paris Saint-Germain
04:55Signé Désiré Adwey
04:58Le doublé de Désiré Adwey
05:00C'est du délire avec les parisiens qui sont dans la superteur et pas à chaud !
05:02C'est du délire avec les parisiens qui sont dans la superteur et pas à chaud !
05:06C'est du délire avec les parisiens qui sont dans la superteur et pas à chaud !
05:13C'est du délire avec les parisiens qui sont dans la superteur et pas à chaud !
05:19C'est du délire, c'est du délire avec les parisiens qui sont dans la surface de réparation.
05:28C'est du Mayoulou qui met le cinquième but du Paris Saint-Germain.
05:34C'est terminé, c'est terminé, pas de temps auditionnel.
05:39Paris est champion d'Europe, c'est un soir d'histoire, c'est un soir d'éternité pour le Paris Saint-Germain
05:46qui remporte sa première Ligue des champions 5 à 0 face à l'interminence.
05:51Ça a été d'une maîtrise totale, d'une démonstration incroyable.
05:55Ils sont partout sur la pelouse, les parisiens certains sont en train de plomber sur la pelouse de façon incroyable.
06:015 à 0, c'est une démonstration au terme d'une saison qui aura été totalement incroyable pour ce Paris Saint-Germain.
06:08Soir d'histoire pour les parisiens.
06:11Voilà, vous l'avez vécu avec nous sur RTL et puis à la télé sur M6, un grand moment d'histoire du foot français.
06:22Quand on réécoute ça, c'est vrai qu'on a un petit peu les frissons.
06:25Je suis conscient du privilège que j'ai eu d'être ce soir-là au commentaire de ce grand match.
06:31Arnaud Hermand, vous étiez également dans les tribunes.
06:34C'est vrai.
06:35Voilà, il s'est passé quelque chose au-delà du palmarès, au-delà de l'histoire, d'une grande soirée de football.
06:42Il y avait quelque chose d'électrique.
06:43Oui, et puis d'inattendu parce qu'une telle domination, c'est assez exceptionnel.
06:47Au point peut-être qu'on n'a jamais eu peur presque.
06:50Si, si.
06:52Si vous avez eu peur.
06:53Jusqu'à 4-0, moi je me disais c'est le PSG.
06:55Ah non, c'est fini là-dedans.
06:56Moi j'ai eu un petit doute.
06:58Un petit doute peut-être.
06:59Ça vient de loin quand même.
07:00En fin de première.
07:02Oui, oui, oui.
07:03Mais non, une soirée comme on ne pouvait même presque pas l'imaginer tellement.
07:07Elle était inimaginable.
07:10Inimaginable.
07:11Parce que prendre ta première ligue des champions en mettant un score qui n'a jamais été fait en finale,
07:18qui peut le croire ?
07:21En plus en face, c'est l'Inter.
07:23Alors bien sûr, après coup, ils étaient bouillis, ils étaient cuits durs, etc.
07:28Paris est l'équipe certainement la plus en forme d'Europe.
07:30Au-delà de sa valeur, elle est l'équipe la plus en forme d'Europe sur la deuxième partie de saison.
07:35Mais quand même, tu ne peux pas imaginer qu'il va y avoir ne serait-ce que 4-3-4-5-0.
07:40Et à un moment, j'ai même cru, mais jusqu'où ils vont s'arrêter ?
07:42On est à Roland-Garros, ils vont mettre une route bicyclette.
07:44On parle de l'équipe italienne qui a été sur toute la première partie de saison.
07:47Exactement.
07:48La meilleure défense d'Europe.
07:49Qui ne prenait pas un pion.
07:50Alors, c'est vrai qu'après, il y a le génie d'Yamal qui avait déjà un peu fait exploser ça en demi-finale.
07:55En fait, c'est ça. Il y avait quelque chose de surréaliste à tel point.
07:57Et j'allais vous poser la question.
07:58Mais moi, dans mon autorage, il y a plein de gens qui n'arrivent pas à réaliser tellement.
08:01En fait, c'est surréaliste.
08:02C'est-à-dire que si ça avait été au forceps, etc.
08:05Ils pouvaient l'entendre parce que...
08:06Il y a un côté ovni, quoi.
08:07Exactement. C'est un ovni.
08:08C'est exactement ça.
08:09Et j'ai l'impression que les gens sont encore en train d'essayer de le saisir, en fait, ce qui s'est passé.
08:15Et c'est ce qui fait qu'on s'est posé la question parce que l'ampleur de cette victoire tenue truante fait que, historiquement,
08:23ça, on le savait, ça allait peut-être arriver un jour.
08:25Puis, c'est arrivé, le PSG rejoint l'Olympique de Marseille.
08:28C'est un peu inéluctable, quand même.
08:30Oui, enfin...
08:31Il y a encore trois semaines.
08:33Il y a quatre mois.
08:34Non, je ne crois pas d'où.
08:35Il y a quatre mois, je parle dans le sens de l'histoire.
08:37C'était un peu...
08:38Donc, on était sûr que l'Olympique de Marseille n'allait pas en gagner une deuxième.
08:41C'est sûr.
08:42Et puis, le foot étant ce qu'il est, quand tu as cette force économique-là,
08:47il y a un moment où...
08:48Non, mais les chances, je ne dis pas l'incertitude, mais les chances que tu y arrives...
08:51C'est inéluctable, machin, parce que tous les ans, ils se sont cassés la...
08:54Ça finit par arriver quand même.
08:55Même Manchester...
08:56Mais non, mais c'est pour ça que moi, jusqu'à 4-0, j'étais sûr de rien.
08:58Parce que vous disiez que ce club est escorté d'un truc...
09:01C'est votre petit cœur brisé de supporters paraisiens qui parlent.
09:04Mais là, 4-0...
09:05Franchement, pour le coup...
09:07Au bout de cinq minutes, tu avais compris.
09:09C'est-à-dire que moi, j'étais persuadé que même s'il marquait un but...
09:12Il y a la tête de Thuram, quand même.
09:13Si Thuram met sa tête et qu'elle n'a rien à Thuram...
09:15Mais non, mais c'était impossible.
09:16On ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Paris.
09:17Impossible, Philippe.
09:18Ils n'avançaient pas.
09:19Paris, leur marchait dessus.
09:21C'était impossible.
09:22Même s'ils en mettaient un derrière, Paris aurait gagné.
09:24Là, franchement, on a rarement vu cela.
09:26Vous l'avez dit, mais on a rarement vu...
09:28Ne dévaluez pas la qualité de la prestation parisienne.
09:31En commençant à sous-entendre que l'Inter Milan était l'équipe de D2 italienne.
09:37Et qu'il y avait juste à se présenter...
09:40Votre prisme est intéressant parce que vous le voyez comme cela,
09:44alors que c'est une domination totale.
09:46Donc, ce n'est pas du tout négatif à l'encontre du Paris Saint-Germain.
09:49Il faut toujours être deux pour faire un match.
09:51Et quand il y a une victoire de cette ampleur, une équipe a été forcément très forte.
09:54Et l'autre a eu forcément des carreaux.
09:56C'est certain.
09:57Mais d'ailleurs, l'entraîneur de l'Inter Milan l'avait un peu dit 15 jours auparavant.
10:01Il avait dit, mes joueurs, ils n'y sont plus.
10:05Bon, c'est comme ça.
10:06Il y aurait eu une saison totalement différente de celle du Paris Saint-Germain
10:10qui a été parfaitement bien maîtrisée par Louis Cédric Kerr en termes de temps de jeu.
10:14Et l'Inter Milan a vécu une saison beaucoup plus difficile,
10:17avec un effectif beaucoup plus vieux.
10:18Mais comme le reste du parcours du PSG ne souffre d'aucune contestation à partir des huitièmes de finale,
10:24même si c'est tir au but à Hanfield, même si à Villaparc, il peut se passer des chances.
10:30Le bateau a tangué.
10:31Mais globalement, c'est la meilleure équipe de la seconde partie de saison qui a gagné.
10:35C'est une trajectoire ascendante et une conclusion absolument formidable.
10:40Messieurs Arnaud Armand, Sébastien Tarrago, Devapadouche,
10:43je vous propose de faire une première pause dans Refait le Match.
10:45On va retrouver Emile Leclerc derrière puisque j'ai évoqué ce baromètre d'Oxa pour Winamax et RTL.
10:50Mais justement, ce que vous étiez en train de dépeindre, c'est-à-dire le fait d'avoir rejoint l'OM,
10:55mais de l'avoir fait de cette manière-là, apporte quelque chose de supplémentaire finalement à cette Ligue des Champions.
11:00Et on va voir que ça a un impact très important dans la manière dont les Français et les amateurs de foot jugent le Paris Saint-Germain
11:07puisqu'ils en font désormais le plus grand club de football français de l'histoire.
11:13A tout de suite dans Refait le Match.
11:16On refait le match jusqu'à 20h avec à mes côtés ce soir Sébastien Tarrago de l'équipe.
11:37Arnaud Hermand est avec nous également, qui d'ailleurs suivra pour l'équipe la Coupe du Monde des clubs.
11:54Vous avez préparé votre petite valise ?
11:55Pas encore, mais je commence.
11:57Je suis en ordre administratifiquement parlant parce que j'ai le passeport, j'ai le visa.
12:01Et c'est déjà un début.
12:02Normalement, on devrait me laisser entrer.
12:04Je n'ai pas d'où, vous restez avec nous ?
12:05Oui, je nierai Arnaud Hermand par contre.
12:08Ah non, quand même pas.
12:09On l'ira.
12:10Je nierai toujours Arnaud Hermand.
12:12Un intérêt non dissimulé.
12:14Avec la nouvelle formule.
12:15À 19h19 sur RTL, on refait le match.
12:17On rappelle qu'on est ensemble jusqu'à 20h.
12:19Vous aurez le plaisir de retrouver Faustine Bollard et Héros.
12:21Ensuite, ce sera le nouvel horaire.
12:23On refait le match jusqu'à la fin de la saison.
12:25Puisqu'il y aura moins de matchs, même s'il y a la Coupe du Monde des clubs.
12:28Forcément, on réduit un petit peu la voilure.
12:30Donc, on va essayer d'être synthétique, d'être précis dans cette heure de débat.
12:34On ne sait pas faire.
12:35On refait le match.
12:36Il lève le doigt maintenant Saint-Arago pour prendre la parole.
12:38Avant le sondage, je peux vous dire quelque chose ?
12:41Allez-y.
12:42Rapidement, je fais partie des gens qui…
12:44Et je crois qu'on était nombreux à critiquer beaucoup le Paris Saint-Germain en début de saison.
12:48Mais moi, j'ai amené mes enfants le dimanche soir à la fête au Parc des Princes.
12:52Et franchement, c'était tout simplement extraordinaire.
12:56Le Parc des Princes vibrait littéralement.
12:59Sous nos pieds, ça vibrait.
13:01Moi, la dernière fois que j'avais vu ça, c'était au moment de rail.
13:04Tu parles du dimanche soir ?
13:05Le dimanche soir, je parle.
13:07C'était au moment du départ de rail.
13:09Et cette célébration au Parc des Princes, même si ce n'est pas ma musique, même si ce n'est pas ma génération,
13:14c'était tout simplement hors du commun et très réussi.
13:18Donc, bravo à eux pour cela aussi.
13:20Oui, c'est ce qui fait que le Paris Saint-Germain, dans son ensemble,
13:23évidemment que le terrain, le carré vert, c'est le principal.
13:27Mais globalement, le Paris Saint-Germain donne ce sentiment d'avoir grandi, mûri
13:31et d'être arrivé justement à un seuil désormais
13:35où on peut le considérer comme un des plus grands clubs d'Europe
13:39et en tout cas de France assez certain.
13:41Et on l'a mesuré avec le baromètre Odoxa pour Winamax et RTL.
13:46On accueille donc Emile Leclerc. On a le plaisir de l'accueillir. Bonsoir Emile.
13:50Bonsoir Philippe. Bonsoir à tous.
13:52Ce qui est une évidence, c'est que la popularité du club au sortir de ce sacre en Ligue des Champions
13:59est à son maximum, sans surprise.
14:02Oui, elle bat même un record qu'elle avait déjà battu à plusieurs reprises durant tout ce parcours.
14:08En fait, ce PSG-là, c'est certes la victoire, mais c'est aussi tout le parcours depuis le mois de novembre.
14:14Et au mois de novembre, on partait de 49% des amateurs de football qui avaient une bonne opinion du PSG.
14:19Aujourd'hui, on est à 71%.
14:21Et jamais, même quand le PSG avait atteint la finale en 2020, jamais le PSG n'avait été aussi populaire.
14:27Donc c'est une équipe et un club qui est de plus en plus apprécié du public français.
14:32Et vous l'avez dit tout à l'heure, l'autre conséquence de cette victoire, évidemment,
14:36c'est que le fait que le PSG est aujourd'hui considéré comme le meilleur club de l'histoire du football français
14:41par 56% des amateurs de football.
14:44Alors ça veut dire quand même qu'il y en a 44% qui considèrent que ça ne suffit pas,
14:48qu'il faudra encore aller plus loin et sans doute gagner d'autres ligues des champions
14:52pour devenir le plus grand club de l'histoire du football français.
14:55Petit tour de table sur cette appréciation.
14:58Alors, factuellement, le PSG a 7 ligues des champions comme l'OM,
15:04mais le PSG avait déjà gagné une autre Coupe d'Europe.
15:06Donc c'est le seul club français à avoir 2 Coupes d'Europe à son acquis désormais.
15:09Il y a eu 13 titres de champions, je crois, 16 Coupes de France.
15:13Donc oui, d'un point de vue palmarès, il n'y a pas...
15:15Rien que Marquinhos a quasiment un palmarès supérieur à Marseille.
15:1834 trophées, je crois.
15:1934 trophées.
15:20Après, les trophées, il faut juste faire attention parce que dans l'histoire,
15:23il n'y a pas eu non plus...
15:24Certaines compétitions n'existaient pas.
15:25Il n'existe plus.
15:26Peu importe.
15:27Coupe de la Ligue.
15:28En France...
15:29En France, sur championnat, Coupe de France, Coupe d'Europe,
15:31il n'y a pas de match.
15:32Il n'y a pas de discussion.
15:33C'est le PSG qui est le plus beau palmarès.
15:34Après, par rapport au Paris Saint-Germain,
15:36ça a pris de l'ampleur avec cette victoire en finale de la Coupe d'Europe.
15:40Mais pour moi, la saison était réussie pour eux dès l'écart de finale de la Ligue des Champions.
15:44Parce que j'avais constaté,
15:46même si ce n'était pas forcément mon cas dans le jeu jusqu'à la finale,
15:50que les gens aimaient cette équipe.
15:52Et ça, c'est nouveau.
15:54Pour moi, c'est la première fois.
15:56C'est la première fois que je voyais autant de gens
15:58aimer fondamentalement cette équipe, ce club, son entraîneur, ses joueurs.
16:03Et ça, c'est la réussite absolue.
16:04C'est peut-être un peu fort.
16:05En tout cas, pour certains, oui.
16:06Mais il y a surtout le respect des adversaires.
16:10Vous pouvez parler avec des supporters de Lyon, de Lille,
16:15de Lille, de ce que vous voulez.
16:17Tout le monde reconnaît.
16:18Et même à Marseille, on a vu cette semaine,
16:21on a vu des comptes sur les réseaux sociaux de fans marseillais
16:25qui disaient qu'il y a un moment où la rivalité ne doit pas nous rendre aveugles.
16:29Donc, il faut, à sa juste mesure, valoriser ce qui vient de se produire.
16:35Et puis, la rivalité va reprendre.
16:37Laurent Tapie, le fils de Bernard Tapie,
16:39je vous invite à lire sur les réseaux sociaux,
16:41il a fait un long poste que j'ai lu sur LinkedIn, je crois.
16:44Oui, parce qu'il s'était très intelligent.
16:45Il s'est très intelligent sur le fait que l'OM, justement,
16:47devait se nourrir et s'enorgueillir d'être toujours le plus grand rival du Paris Saint-Germain
16:52pour pouvoir avancer et peut-être avoir un petit peu moins l'œil dans le métro.
16:55Mais en interne, ils le disent,
16:57qu'ils ont vu l'évolution tout au long de la saison.
17:00C'est-à-dire que l'hostilité,
17:02qui on va dire est, je mets des guillemets,
17:04naturelle vis-à-vis du PSG,
17:06qui était le cas en début de saison comme chaque année.
17:08Et ils ont vu qu'au fur et à mesure du parcours européen,
17:10parce qu'en fait, ce qui change,
17:12c'est Liverpool, plus Aston Villa, plus Arsenal, etc.
17:14Ils ont vu qu'en Ligue 1,
17:16la réception des adversaires,
17:18des fans adverses,
17:20quand eux allaient jouer à l'extérieur,
17:22il n'y avait pas du tout la même ambiance.
17:24Il n'y avait plus du tout la même animosité.
17:26Il y avait une forme de...
17:28Et c'est l'équipe qu'on aime voir jouer le mardi ou mercredi soir.
17:32Et ça, c'est quelque chose de nouveau,
17:34compte tenu de toute l'identité parisienne.
17:36On le connaît, le truc Paris,
17:38on ne dit plus en province, mais en région.
17:40Voilà, exactement, le centralisme, etc.
17:42La toute-puissance de l'argent,
17:44le Qatar, etc.
17:46Il cochait toutes les cases pour ne pas être aimé.
17:48Et tu sens que cette saison,
17:50il y a eu un vrai basculement.
17:52Et ça, c'est un truc que personne ne pouvait prévoir.
17:54Je pense que les deux facteurs principaux
17:56qui expliquent ce code d'amour plus général, plus large,
18:00c'est à la fois la qualité de jeu,
18:02parce qu'il faut quand même reconnaître
18:04qu'on a pris beaucoup de plaisir
18:06et que ça jouait souvent très bien,
18:08et l'attitude des joueurs.
18:10L'attitude des joueurs, c'est-à-dire des joueurs qui jouent en équipe,
18:12qui jouent les uns pour les autres,
18:14à l'image d'un Dembélé qui fait des pressings
18:16en veux-tu, en voilà, encore en finale.
18:18Et ça, je pense que dans l'imaginaire du grand public,
18:22le PSG, c'était plus des stars,
18:24à l'image un peu de Mbappé ces derniers temps,
18:26qui était plus un marcheur.
18:28Je ne vais plus loin que ça.
18:32C'est que pourtant, cette équipe,
18:34elle n'est pas bâtie avec des choupes à choupes.
18:36Il y a beaucoup, beaucoup de dizaines de millions
18:38qui ont été mis sur des joueurs.
18:40Évidemment, sauf que avant,
18:42c'était quelque chose que les gens voyaient,
18:44c'est-à-dire qu'ils voyaient Neymar,
18:46222 millions, Mbappé, 180,
18:48et tous les autres d'ailleurs, pas que ces deux-là.
18:50Mais aujourd'hui,
18:52quand tu vois Neves,
18:54les gens ne se disent pas, tiens, c'est 50 millions.
18:56Quand ils voient Gwarazkiliak qui fait ses retours défensifs
18:58et tout, ils ne se disent pas, ouais, mais lui, c'est 70 millions.
19:00Non, ils voient des joueurs d'équipe.
19:02Et en fait, c'est ça qui change. Alors que pourtant,
19:04elle vaut un demi-milliard, cette équipe sur le terrain.
19:06D'ailleurs, c'est aussi, on va conclure
19:08sur cet enseignement-là du baromètre
19:10de la semaine, Emile Leclerc.
19:12On voit que, logiquement, Ousmane Dembélé
19:14et Désir Edoué, parce que là,
19:16pour le coup, il y a une percée de ce garçon
19:18dans la popularité.
19:20Mais derrière ces deux joueurs,
19:22il y a beaucoup de joueurs dans la popularité,
19:24des joueurs préférés des Français.
19:26On voit que c'est très partagé, en fait.
19:28Et là, on ressent le fait que c'est une équipe.
19:30Oui, exactement. Alors, il y a quand même ces deux joueurs
19:32qui dominent le classement à la fois
19:34chez les amateurs de football et les supporters du PSG.
19:36Et, effectivement, derrière, on retrouve
19:38des Marquinhos, qui est quand même le capitaine
19:40emblématique du PSG.
19:42Ashraf Hakimi, Lucas Hernandez,
19:44qui est remplaçant, mais que les supporters
19:46aiment beaucoup encore. Et puis, évidemment,
19:48des Vitigna, des Barcola, des Gvaraskelia.
19:50Et, effectivement, il y a ce sentiment,
19:52vous avez raison, de cette
19:54cohésion d'équipe. Et c'est ça qui est
19:56particulièrement apprécié dans ce PSG
19:58version 2024-2025.
20:00En tout cas, c'était un baromètre très intéressant.
20:02Merci beaucoup, Emile Leclerc.
20:04Il fera date, celui-là, parce que je pense que
20:06le fait d'avoir officialisé comme ça
20:08le Paris Saint-Germain en tête
20:10de la popularité
20:12parmi les plus grands clubs français,
20:14c'est une sorte de basculement.
20:16Voilà, le plus grand. C'est un basculement
20:18dans l'opinion publique
20:20qui est assez nouveau.
20:22Il nous reste une petite minute.
20:24Sur la suite, selon vous,
20:26comment, quelle est la chose
20:28la plus importante que le PSG doit conserver
20:30pour que ce ne soit pas un one-shot,
20:32comme on dit, que ce ne soit pas l'année
20:34de l'excellence et puis que derrière...
20:36Sportivement ?
20:37Globalement, le Paris Saint-Germain
20:39doit faire quoi en priorité ?
20:41Déjà que le jour où il y a des vraies turbulences,
20:44s'il y en a,
20:46il ne change pas d'entraîneur comme ceux-là,
20:48qu'il ne change pas de stratégie sportive
20:50comme ceux-là, qu'il y ait une constance.
20:53Parce que tu ne peux pas avoir bâti
20:55un story-stelling là-dessus
20:58et, à la première séquence difficile,
21:02tout changer.
21:03Voilà, pour moi, c'est là qu'on verra
21:05si le PSG est solide.
21:07Louis Henrique, il a encore fait une vidéo
21:09sur les réseaux sociaux cette semaine
21:10où il est sur son vélo,
21:11il chante le fameux,
21:13le nouvel hymne du Paris Saint-Germain,
21:15les galères et les combats.
21:17Il le chante en français,
21:19dans un français de plus en plus audible
21:22et qui le rendent éminemment sympathique
21:25en plus de sa rigueur et de sa qualité.
21:27On parlait d'images il y a deux minutes.
21:29Voilà quelqu'un qui était extrêmement clivant
21:32depuis son arrivée
21:34jusqu'à même le début de saison
21:36quand ça n'allait pas...
21:37Oui, même jusqu'à l'automne.
21:39Exactement.
21:40Y compris dans son vestiaire.
21:41Bien sûr, exactement.
21:42On le sait, il y a eu des turbulences.
21:45Pardon, des turbulations.
21:47C'est la fin de saison pour tout le monde.
21:48Mais non, moi je me l'autorise.
21:50Et en fait, ça aussi.
21:52Aujourd'hui, si on fait un sondage plus spécifique
21:54sur Louis Henrique,
21:55je ne sais pas s'il y a déjà eu un entraîneur,
21:57en tout cas sur les dernières années,
21:59qui a recueilli autant de suffrages.
22:00Il n'y en a aucun qui a gagné avec des champions.
22:01Non, je parle tout club confondu.
22:03Mais il y a aussi autre chose,
22:04et c'est évidemment toujours difficile à aborder,
22:07mais ça compte aussi beaucoup.
22:09C'est que malheureusement,
22:11le drame absolu qu'il a vécu
22:13avec la perte de sa petite-fille,
22:15et tout ce qui peut être dit autour de cela,
22:18et avec le drapeau notamment des supporters parisiens
22:21après la finale,
22:22qui a été rendu dans le stade.
22:24Oui, ça, ça parle au-delà des gens bien sûrs.
22:26Ça parle aux familles,
22:27ça parle aux mamans,
22:28ça parle aux papas.
22:29Enfin bon, c'est une détresse absolue,
22:32mais qui réunit forcément beaucoup de tendresse
22:34autour de ce personnage.
22:35Forcément.
22:36Le mot de la fin, Arnaud Armand.
22:37Moi, je suis assez confiant pour l'avenir,
22:39parce que Lucien Riquet va continuer,
22:41et parce que l'effectif est très jeune,
22:43et que vraisemblablement,
22:44il ne va y avoir que des ajustements,
22:45les cadres de l'effectif vont rester.
22:47Le petit bémol,
22:48c'est que c'est un entraîneur assez autoritaire,
22:50qui demande beaucoup à ses joueurs.
22:53Il peut y avoir un essoufflement ?
22:55Est-ce qu'ils seront toujours réceptifs ?
22:57Est-ce qu'ils auront la même capacité,
22:59volonté à se faire souffler dessus,
23:01à faire autant d'efforts ?
23:03C'est un peu, je pense que l'équipe,
23:05ça doit être bon.
23:06Il peut se faire mal aussi,
23:07quand on a une vingtaine d'années,
23:08et qu'on a déjà gagné la Ligue des champions.
23:09Je pense qu'à Barcelone,
23:10c'était un peu plus compliqué,
23:11parce que c'était un vestiaire de stars.
23:13Donc, ils l'ont fait en 2015,
23:15mais derrière, ça a été plus compliqué.
23:16Ça se fait, ça se défait.
23:17Oui, ça se fait, je veux dire.
23:18Désiré Douai, je vous annonce
23:19que d'ici quelques semaines,
23:20quelques mois,
23:21vous allez peut-être devenir quand même
23:23une icône dans les cours de récréation.
23:25C'est peut-être pas Neymar non plus,
23:26et c'est peut-être pas Messi non plus.
23:27Je pense qu'à un moment, ça a été plus compliqué.
23:28Ces propos vous appartiennent.
23:2919h30 sur l'antenne de RTL,
23:31la suite de refait le match,
23:32on va parler équipe de France dans un instant.
23:34Ils sont tous là aussi,
23:35les Douai, les Barcolas, les Demelais,
23:36sauf qu'il y en a certains
23:37qui se sont blessés, ça y est.
23:38Aïe, à tout de suite.
23:39RTL, on refait le match.
23:42Avec Philippe Sanfourche.
23:46RTL, on refait le match.
23:48Défaite 5-4 pour les Bleus en demi-finale
23:50de la Ligue des Nations.
23:51Les Français étaient menés 4-0
23:53avant d'entamer une remontée,
23:55mais insuffisante pour revenir au score.
23:58J'ai une équipe jeune,
23:59ça devra servir aussi.
24:01Il y en a deux qui ont connu
24:02leur première sélection ce soir.
24:04Évidemment, quand on prend des buts,
24:05on a toujours tendance à incriminer
24:07la défense.
24:09Feu d'artifice de but,
24:10feu d'artifice d'animation offensive.
24:12Malheureusement, les Français
24:13sont arrivés un petit peu
24:15un réveil tardif, on va dire.
24:17C'est une équipe de France
24:18qui, offensivement,
24:19a montré des très belles choses.
24:21Vous aurez reconnu les voix
24:22de Didier Deschamps et d'Alain Bogossian,
24:24le consultant foot bleu d'RTL
24:28qui nous commentait cette défaite.
24:315 buts à 4 de l'équipe de France
24:33face à l'Espagne.
24:34Éliminer les Bleus
24:35de cette Ligue des Nations,
24:36ils joueront contre l'Allemagne demain
24:38pour la petite finale.
24:40Là, 3ème place.
24:42Difficile à décrypter cette rencontre.
24:46Sébastien Tarrago,
24:47Arnaud Hermand,
24:48Debapadou.
24:49Vous trouvez-vous ?
24:51Je pense qu'il y a aujourd'hui...
24:52Il y avait beaucoup d'absents
24:53du côté français en défense.
24:56Mais aujourd'hui,
24:57quand la mini Yamal était sur un terrain de football,
24:59il y a lui et les autres.
25:01Et quand l'équipe d'Espagne s'est subitement arrêtée de jouer
25:05parce qu'elle avait compris qu'elle allait gagner,
25:07elle a failli se mettre en difficulté,
25:09ce qui peut arriver au FC Barcelone également.
25:11Et donc, il y a eu très clairement un moment
25:14un peu de suffisance du côté espagnol.
25:16Et heureusement pour l'équipe de France,
25:18qui de son compté a su réagir et ne pas totalement abandonner.
25:21Et ça a évité l'humiliation absolue.
25:23Mais l'équipe d'Espagne,
25:26si elle avait voulu continuer,
25:27elle aurait continué.
25:28Le vrai score, c'est plutôt celui qui avait...
25:30Non, mais le vrai score, il est quand même celui qui existe.
25:32Mais c'est un défaut de l'équipe d'Espagne.
25:34Mais pour moi, aujourd'hui,
25:35vous avez des équipes de football avec la mini Yamal
25:39et des équipes de football sans.
25:41La bonne nouvelle, c'est quand même qu'il y a Ryan Fierke
25:43qui est arrivé dans le décor côté français.
25:45Non, mais il y a quand même un problème défensif.
25:47On peut imaginer qu'avec d'autres joueurs en défense,
25:50notamment sur le premier but,
25:53ils auraient été capables.
25:54Tout la mini Yamal à côté, en face...
25:57Je ne sais pas, Arnaud.
25:58Moi, je pense que si, quand même.
25:59Il y en a quelques-uns qui essayent.
26:01On a des défenseurs qui auraient été capables.
26:03Sur les quatre qu'on a vus c'était jeudi,
26:06à mon avis, il y a quand même moyen
26:08d'avoir des joueurs plus performants.
26:10On rappelle qu'il manquait des hommes très importants.
26:13Trois des quatre habituels titulaires.
26:15On est d'accord, mais...
26:16Saliba ou pas Mécano.
26:17Deva Padoue, il reste un an avant la Coupe du Monde.
26:22On sait que cette Ligue des Nations,
26:24même si c'était l'Espagne, le demi-finale,
26:26évidemment, Guilherme Deschamps était là pour le gagner ce match,
26:28mais il est toujours dans son idée de laboratoire.
26:30Cette animation offensive avec quatre joueurs,
26:34quatre attaquants, on peut dire,
26:35c'est pas du Deschamps, ça, contre l'Espagne.
26:37Non, c'est pas du Deschamps, là, il se l'autorise,
26:40parce qu'on sait comme il considère cette compétition,
26:44qui même si elle est une belle compétition,
26:46je pense qu'il la considère comme une compétition secondaire,
26:49on joue pas à la vie et à la mort,
26:50il va pas trop mal dormir,
26:52enfin ça va, il va s'en remettre de la...
26:54Parce que ça se termine à 5-4, Dave.
26:56De cette demi-finale ?
26:57Oui, mais je pense que si c'était,
27:00non pas une demi-finale de Ligue des Nations,
27:02mais une demi-finale de Coupe du Monde,
27:03il fait pas cette compo-là.
27:04Même avec ces joueurs-là,
27:05il met pas quatre attaquants.
27:06Moi, je vous le signe.
27:07C'est-à-dire que là...
27:08Mais il a un problème, Dave.
27:09Hein ?
27:10Il a un problème.
27:11C'est-à-dire ?
27:12C'est-à-dire qu'au milieu de terrain,
27:13il y a quand même, aujourd'hui,
27:14Manu Kohené, Matteo Guendouzi,
27:17et là, il y a un moment...
27:19Oui, bien sûr, mais...
27:20Ça passera pas.
27:21Non, mais ça, on est d'accord.
27:22Il faut vraiment qu'il y ait pas de bricoles ailleurs.
27:24On est d'accord.
27:25Moi, je dis pas qu'il a une chance aujourd'hui.
27:26Je dis juste que,
27:27compte tenu du fait qu'il est pas idiot,
27:28il sait qu'aujourd'hui,
27:29l'équipe d'Espagne a un, deux temps d'avance,
27:31et qu'effectivement, il y a ce génie Yamal
27:32qui est un game-changer.
27:34Voilà, c'est-à-dire qu'il y a lui
27:35et les autres, effectivement.
27:36Moi, je pense qu'il part pas à la fleur au fusil.
27:38Que là, c'est la demi-finale de Ligue des Nations.
27:40Il teste, il voit.
27:41Effectivement, ça a failli tourner au carnage,
27:43et ça a même tourné au carnage jusqu'à 5-1,
27:45que ça maquille bien le score, cette entrée de Cherki.
27:48Et ça, c'est un autre sujet qui va arriver.
27:50Mais moi, je suis persuadé que,
27:51si c'est une demi-finale d'Euro ou de Coupe du Monde,
27:53il ne le joue pas comme ça.
27:55Ça veut pas dire qu'il a plus de chance,
27:56mais il ne le joue pas comme ça.
27:57Et il a toujours dit qu'il n'y croyait pas.
27:58Exactement.
27:59Et moi, c'est ce que je reproche aux gens.
28:01C'est-à-dire que je suis comme tout le monde,
28:03j'ai envie de voir l'équipe de France flamboyante,
28:05et j'ai plutôt envie de voir quatre attaquants que trois.
28:08Sauf que, dans les faits,
28:10vous avez un entraîneur qui ne croit pas à ce système
28:12qu'il n'y a jamais cru et qu'il l'a toujours dit.
28:14Donc, à un moment...
28:15Là, il y va un peu forcer.
28:16Du fait aussi des absences, on l'a dit, de Chouamini...
28:19Oui.
28:20Et puis, il essaye peut-être aussi,
28:21mais ce qu'on voit au milieu de terrain,
28:23il doit le voir aussi.
28:24Mais c'est contre-nature.
28:26C'est-à-dire que la nature de cet entraîneur,
28:28c'est de jouer avec au moins trois milieux de terrain défensif.
28:31On ne va pas lui demander de changer, en fait.
28:33Il entraîne depuis 20 ans, un peu plus.
28:36On ne va pas lui demander du jour au lendemain d'être un autre homme.
28:38Et puis, il y a eu des résultats avec ses idées.
28:40Bien sûr.
28:41Le petit...
28:42Par rapport à ce que disait Sébastien aussi,
28:45il parlait d'équipes flamboyantes, les Bleus.
28:49Alors, effectivement, à l'Euro l'année dernière,
28:51on s'est un peu ennuyé.
28:52C'était assez poussif.
28:53Un peu ?
28:54Peut-être lié aussi à des problèmes physiques,
28:56des fatigues.
28:57Mais là, avec quatre attaquants,
28:59moi, je n'ai pas trouvé que l'équipe était flamboyante.
29:01Les 20 premières minutes...
29:02C'était pas mal.
29:03Ils n'ont pas pu de match.
29:04Si, c'était pas mal.
29:05Il manque un peu de dernier geste, mais honnêtement...
29:07T'as déjà vu souvent l'équipe d'Espagne priver de ballons comme ça ?
29:09Venons-en au fait.
29:10Venons-en au fait.
29:11Il y a quatre attaquants.
29:12Est-ce qu'il y a trois attaquants dans un schéma
29:14avec un Griezmann un peu au top quand il jouait,
29:16qu'il visait le meneur de jeu et tout ?
29:17Est-ce qu'on n'aurait pas pris autant de plaisir ?
29:19Est-ce qu'on n'aurait pas été capable d'imposer un peu ça aussi ?
29:22Je ne suis pas sûr que ce soit l'équipe attaquante.
29:23Vous dressez un bilan dans lequel il y a Ousmane Dembélé,
29:27possible ballon d'or, qui vient gagner la Ligue des Champions.
29:29Désiré Douai, la nouvelle pépite du foot français.
29:33Michael Olyseek a fait une saison formidable au Bayern Munich.
29:36Ousmane Dembélé à quel poste ?
29:38Au FC Pimpon.
29:39Et Kylian Mbappé qui est l'attaquant de pointe du Real Madrid.
29:43Mais sauf qu'on a vu que ça ne fonctionnait pas des masses.
29:45Oui, mais un peu comme au Real Madrid avec Vinicius, Rodrigo et compagnie.
29:49Est-ce qu'il y a un problème Kylian Mbappé aujourd'hui ?
29:52Ah, le problème c'est Kylian Mbappé ?
29:54Je ne dis pas le problème.
29:56Est-ce que quand Kylian Mbappé est dans une attaque avec des joueurs d'immense qualité,
30:02on ne voit pas ces équipes finalement être ultra dominantes ?
30:07Moi je vais vous dire pourquoi il y a un problème Kylian Mbappé.
30:08Je ne dis pas que c'est lui le problème, mais qu'il y a un problème.
30:11C'est ma question, je n'ai pas parlé de le problème.
30:14Et c'est une question qui succède à toutes les questions qu'on s'est posées depuis un moment en bleu,
30:18qu'on se pose depuis un moment au Real Madrid,
30:20qu'on se pose depuis toute la fin, on va dire, de sa mandature au PSG.
30:24C'est quand même une question récurrente sur…
30:25Depuis qu'il met 50 buts par saison, ses équipes gagnent plus.
30:27Alors voilà, et la question c'est, est-ce que Kylian Mbappé,
30:30qui est objectivement, statistiquement plus performant,
30:32est-ce qu'il rend ses équipes meilleures ?
30:34Elle est là la question.
30:35Est-ce que c'est la meilleure utilisation ?
30:36Et le simple fait que cette question est sans récurrence dans des équipes qui tournent moins bien maintenant,
30:40c'est-à-dire que la fin avec le PSG,
30:44le Real Madrid dans lequel est arrivé est une équipe qui a moins bien tourné que le Real Madrid précédent,
30:49et cette équipe de France, aujourd'hui j'ai l'impression qu'elle n'arrive plus à l'impacter.
30:52La question, et moi c'est ça qui me pose problème, parce que c'est un joueur extraordinaire,
30:57on est passé d'un joueur qui solutionnait tout,
31:00à un joueur dont on finit par ne plus savoir où il faut le mettre.
31:02C'est quand même un problème.
31:04Non mais là, le Real Madrid, je ne partage pas son point de vue,
31:07parce que le Real Madrid, le problème c'est le déséquilibre de l'effectif.
31:10Et ce n'est pas le problème de Kylian Mbappé pour le coup.
31:13Sauf que ce déséquilibre est arrivé avec lui.
31:19Mais forcément, puisqu'ils l'ont recruté.
31:21On est bien d'accord.
31:22Et c'est une équipe qui est passée de l'équipe,
31:24une des 2-3 équipes qui courait le plus en Liga,
31:26à l'équipe qui courait le moins.
31:28Non mais lui, il a toujours moins.
31:29On peut toujours dire que c'est une succession de coïncidences,
31:32c'est un mec qui n'a pas de bol.
31:33Non, je n'ai pas dit ça.
31:34Moi, je pense qu'il a une part de responsabilité importante sur plein de choses.
31:38Ce n'est pas la question.
31:39Mais au Real Madrid, je ne partage pas ton point de vue.
31:41Je pense que sa présence en équipe de France, bien sûr,
31:44elle vampirise beaucoup de choses.
31:46Et ce n'est pas évident pour un entraîneur de gérer cela.
31:49Ça, c'est certain.
31:50En revanche, je ne partage pas ton point de vue au Real Madrid.
31:52Regarde, je vais te dire pourquoi.
31:53Moi, je pense que j'ai raison.
31:54S'ils avaient mis...
31:55Forcément, j'espère, sinon tu ne le dirais pas.
31:57Non, mais ce n'est pas ça.
31:58Il y a un fait que tu oublies.
31:59L'année dernière, les trois de devant,
32:00c'est-à-dire Bellingham, Rodrigo et Vinicius,
32:03les trois couraient comme des dératés à la perte du ballon.
32:07Vraiment, ils couraient.
32:08Ce n'était pas une équipe qui avait un fond de jeu terrible,
32:11mais par contre, c'était une équipe qui avait un gros sens de l'effort.
32:14Avec Mbappé qui court beaucoup moins,
32:17aujourd'hui, est-ce que dans le foot d'aujourd'hui,
32:18tu peux avoir un joueur qui court moins ?
32:20C'est une problématique d'Ev qui est vieille, presque comme le monde avec Mbappé.
32:24Au PSG, moi, j'ai regardé pendant des années
32:26ces statistiques de course en l'équipe champion,
32:29puisque l'UEFA nous offre cette statistique.
32:32C'est le joueur, toute équipe confondue, qui court le moins.
32:36Vous pouvez prendre le truc dans tous les sens.
32:38Il n'a pas 35 ans.
32:39Il est à 7, 8 kilomètres.
32:41Ses soutiens vous diront qu'il fait des sprints à haute intensité.
32:44Pas tant que ça, finalement.
32:45Peut-être un peu moins ces derniers temps,
32:47mais à une époque, il était largement devant les autres.
32:49Pour revenir à votre question,
32:51et par rapport à Kylian Mbappé,
32:52moi, ce qui me fait un peu douter,
32:53c'est le profil des trois joueurs qui étaient autour de lui.
32:56Olysees, Douai et Dembélé,
32:59pour moi, c'est des garçons qui jouent à peu près de la même manière.
33:02Ils sont capables de fulgurance,
33:04d'aller vite avec le ballon, de percuter.
33:07Il manque peut-être un...
33:09Un Cherki ?
33:10Dis-le !
33:11Non, moi, je ne suis pas un grand fan de Cherki,
33:13mais je vous dirai pourquoi tout à l'heure.
33:14Il manque peut-être un régulateur, un joueur qui fait des transitions.
33:20C'est lors de la dernière demi-heure qu'il en parle.
33:22Il faut prendre un débat ballon d'or, si vous voulez.
33:24On peut mettre Cherki.
33:25Non, non, non !
33:26Cherki, j'attends de voir,
33:28parce que je l'ai vu trop faire des matchs
33:30où il est totalement indolore,
33:32il est incolore, il est sans odeur, sans rien.
33:35Je le trouve.
33:36C'est incroyable de dire ça.
33:37Bah non !
33:38Là, il est bon.
33:39Tu pourrais dire qu'il est bon depuis trois mois.
33:42Justement, qu'on verra peut-être demain dans le match pour la troisième place.
33:44Il est vraiment bon et performant régulier depuis quoi ?
33:463-4 mois ?
33:47Non.
33:48Mais à très haut niveau.
33:49C'est-à-dire qu'au contraire,
33:50là, depuis 3-4 mois, il est moins bon,
33:53moins performant dans le jeu.
33:54En revanche, il est toujours aussi performant sur le plan statistique.
33:57C'est ça, la nouveauté.
33:58Alors qu'avant, il était bon et il ne mettait pas un but en club.
34:02Et je trouve que là, il est dans une progression inouïe, ce garçon.
34:06Il y a combien de joueurs qui peuvent faire ce qu'il a fait ?
34:08Non mais c'est vrai.
34:09Moi, je regrettais qu'il n'aille pas faire l'Euroespoir
34:12pour essayer d'aller gagner l'Euroespoir.
34:14Quand je vois le match qu'il a fait, en tout cas la partie de match qu'il a faite,
34:17c'est sidérant.
34:18Oui, il fallait qu'il rentre.
34:19C'est un joueur différent.
34:20Il fallait ouvrir cette histoire avec l'équipe de France.
34:21C'est un joueur différent, c'est sûr.
34:22Elle est bien née quoi.
34:23Elle est bien née quoi.
34:24Et surtout, on a l'impression quand même qu'il a modifié son approche
34:29de ce jeu et de ce métier depuis un an.
34:32Depuis son faux départ de Lyon.
34:33J'ai envie de dire tant mieux qu'il y ait encore que saute aux yeux des aspects
34:37sur lesquels il doit progresser.
34:39Il faut souhaiter que ce métier-là devienne très fort.
34:40Vu le niveau auquel il est déjà,
34:41si on voit qu'il y a encore plein de marge de progression,
34:43c'est qu'on tient peut-être un super bon joueur.
34:45Mais c'est vrai qu'Arnaud a raison.
34:47Lui plus Bappé, au niveau du volume de course,
34:50peut-être que ça peut poser des problèmes.
34:52Une dernière pause.
34:53On refait le match et on parle ballon d'or !
34:56On ne va pas mettre tout de suite Cherki dedans, mais on va pouvoir y mettre.
34:58Et pourquoi pas ?
34:59Lamin Yamal, Dembélé.
35:00Pourquoi pas Bappé, on en parlait ?
35:02On part de loin, mais on ne sait jamais.
35:03Il y a une Coupe du Monde des clubs avec Arnaud Armand
35:05qui va décoller dans quelques jours.
35:07A tout de suite dans Refrain Match.
35:09RTL, on refait le match.
35:11Avec Philippe Sanfourche.
35:14RTL, on refait le match.
35:17Il est dans la course au ballon d'or.
35:19L'Espagnol Lamine Yamal a peut-être pris une longueur d'avance hier soir
35:22sur le français Ousmane Dembélé.
35:24C'est illogique de vouloir tout remettre sur le match de jeudi.
35:27Ça ne se fait pas, non.
35:28Ousmane, ce qu'il a fait durant la saison, c'est juste exceptionnel.
35:31Dites sans pleurant, c'est Ousmane qui mérite le ballon d'or.
35:34Point barre.
35:35C'est quelque chose qui évolue très vite
35:36et les derniers vainqueurs l'ont montré.
35:38Il y a des joueurs desquels on ne parlait pas.
35:39Au final, ils ont gagné.
35:40Donc, je sais quoi.
35:42C'est septembre, octobre.
35:43D'ici là, il se passera beaucoup de choses.
35:46Il y a beaucoup de choses dans ces petits sons qu'on vient d'entendre.
35:48On a Ibrahima Konaté, un des cadres importants de l'équipe de France,
35:52même s'il n'est pas dans une phase exceptionnelle.
35:54J'aime beaucoup Ibrahima Konaté,
35:56mais ce qui serait bien, c'est qu'il soit le cadre sur le terrain.
35:59Voilà.
36:00En tout cas, là, sur le sujet ballon d'or,
36:02c'était plus que du lobbying.
36:03C'était un cri du cœur pour Ousmane Dembélé.
36:05Ils n'ont pas le choix, Philippe.
36:07Oui.
36:08Alors, ils n'ont pas le choix.
36:09Non.
36:10Ils ne vont pas dire qu'ils pensent que c'est Yamal qui mérite.
36:12Ben, Kubarcy l'a fait.
36:13Ben, Kubarcy, je pense qu'il s'est fait taper sur les doigts très rapidement.
36:16Ah ben, c'est dommage.
36:17C'est ce qu'on aime dans le football.
36:19Bon, très intéressant aussi le son de Kylian Mbappé,
36:22ce midi en conférence de presse.
36:24Oui, il vient de le dire.
36:25Qui dit Dembélé sans problème, mais Dembélé maintenant.
36:30Oui.
36:31Oui, parce qu'il compte pas mal.
36:33Il nous explique en gros que la saison est loin d'être terminée,
36:35que ça peut se jouer en septembre.
36:37C'est septembre, cette année.
36:38Et que la fameuse compétition à laquelle Arnaud Hermand va participer d'ici quelques jours.
36:42Suivre.
36:43Suivre, surtout.
36:44Essayer.
36:45Peut tout changer.
36:46C'est-à-dire qu'il essaye d'instiller quand même le doute.
36:49Mais le Real participe de ça.
36:51Dans la table de tout le monde.
36:52Et le Real participe à la Ligue qui a la coupe de groupe.
36:54Exactement, qui a vécu une saison en enfer.
36:56Le Real, je veux dire, c'est quand même vraiment un gros gros gros fail cette saison.
37:02Et bien en fait, eux leur truc, pour essayer de dire que ça peut ne pas être une saison complètement ratée.
37:09Et peut-être même une saison réussie.
37:10C'est qu'il y a cette coupe du monde des clubs qui peut donner ce titre honorifique champion du monde des clubs.
37:15Et ils vont écrire une histoire que c'est l'égal de la Ligue des champions parce que c'est encore plus planétaire, etc.
37:21Et Mbappé s'engouffre dedans puisque lui en étant pichichi, soulier d'or européen.
37:27Est-ce qu'il est meilleur joueur de la Ligue ?
37:29Non, c'est Rafinha qui l'a été.
37:31Mais en tout cas, avec ces trucs statistiques qui sont quand même des trophées individuels.
37:35Et peut-être cette coupe du monde des clubs où il n'est pas exclu qu'un le Real gagne, deux qui tirent son épingle du jeu.
37:40Ils vont essayer de faire une narrative.
37:41C'est toujours ça.
37:42C'est toujours l'histoire que tu vois maintenant ou pas ?
37:44C'est l'histoire qu'il va raconter.
37:46Après, on peut parler football ou pas ?
37:48Il y a quand même un élément.
37:50Je parle sous ton contrôle mais il y a un élément qui est important dans le choix et le vote du Ballon d'Or.
37:56C'est la médiatisation.
37:57Bien sûr.
37:58Et ça rejoint un peu ce que dit Dev.
38:00Aujourd'hui, Dembélé en termes de...
38:02Alors, il profite de la puissance du Paris Saint-Germain sur les réseaux sociaux.
38:06Qui est un club, pour le coup, qui a peut-être 160, 160 millions.
38:09Il est loin des deux autres.
38:10Je ne suis pas du tout, je suis un peu perdu avec tout ça.
38:12Mais c'est devenu un marqueur fort qui compte.
38:14Mais Dembélé, au niveau des grands footballeurs, je pense que c'est un nain en termes de réseaux sociaux.
38:21Donc, les gens qui vont voter, est-ce que Dembélé, médiatiquement, ça va leur parler ?
38:27Oui, parce que le Paris Saint-Germain a gagné la Ligue des Champions.
38:30Mais il va quand même avoir des concurrents.
38:32Il va quand même avoir beaucoup de concurrents.
38:33Rodri a été sacré l'année dernière.
38:35C'est pas sur les réseaux sociaux qu'il a fait son Ballon d'Or, Rodri.
38:38Philippe, là vous êtes en train, Arnaud notamment, d'émettre l'hypothèse
38:44que Ousmane Dembélé ne gagnerait pas le Ballon d'Or parce qu'il n'est pas suffisamment médiatique.
38:49D'accord ? C'est ça que j'entends un petit peu.
38:51Non, j'ai dit que c'était un argument qui comptait pour les gens qui votent en Afrique, en Asie.
38:55Je ne sais pas s'ils connaissent tous Dembélé ou s'ils se rendent compte et ils ont vu de ces matchs.
39:00Parce que la Ligue 1 est quand même un championnat que personne ne regarde, ou très peu.
39:04Philippe, pour en témoigner, je suis dans le club des fans de Ousmane Dembélé depuis très longtemps
39:10quand les gens l'appelaient le poulet sans tête.
39:12C'est Mathien Tarrago qui a donné l'idée à Louis-Henriquet d'insister avec Dembélé.
39:17En tout cas, c'était une obsession chez moi.
39:19Mais là, si on est sérieux deux secondes, si on a regardé les matchs deux secondes,
39:23le Ballon d'Or c'est l'Aminyamal, point barre, il n'y a même pas de discussion en fait.
39:27Là, si on parle football, si on parle de ce qu'impriment ces joueurs,
39:31malgré la formidable saison d'Ousmane Dembélé, il n'y a pas de match.
39:35Je n'arrive même pas à comprendre comment on peut instiller l'idée qu'il y a un match.
39:42Effectivement, on peut rappeler parce qu'on a la chance d'avoir des mappadous.
39:46France Football, donc l'entité, l'institution qui régule.
39:51C'est mission impossible.
39:52L'institution.
39:55On a déjà fait de nombreux débats pour expliquer que le règlement avait été, pas changé,
39:59mais un peu toiletté ces derniers temps et que justement le côté impactant du joueur,
40:04même si le palmarès n'est pas au niveau d'un autre...
40:07C'est le premier critère.
40:08C'est le premier critère.
40:10Comment dire, l'impact individuel, la valeur individuelle...
40:13Ça paraît logique.
40:14Mais ça ne l'a pas toujours été.
40:17Et le deuxième, c'est évidemment le palmarès avec son équipe.
40:25Donc, évidemment, moi j'ai un devoir de réserve et de toute façon, on ne peut vraiment jamais prévoir...
40:30Vous êtes l'arbitre, vous prenez de la hauteur, vous nous expliquez.
40:32Mais voilà, moi je vous donne un petit peu les critères.
40:35Le fait est que je pense que ce qui peut aussi compter dans la tête des votants,
40:41c'est quelque chose que j'imagine, on n'a pas d'info, on ne sait pas comment ils votent.
40:44Mais ce qui peut compter, c'est qu'effectivement, Yamal a un peu matrixé le truc notamment sur la fin de saison.
40:50C'est-à-dire, cette idée que quand tu le vois, tu as l'impression non seulement qu'évidemment tu vois un joueur différent,
40:55mais qu'à chaque fois tu vois le meilleur joueur du monde.
40:57Tu peux te dire ça en tout cas.
40:59Et que je ne suis pas sûr, malgré toute la constance qu'il a eue depuis janvier,
41:05malgré le palmarès qui est impeccable et avec la manière et une très grosse finale de Ousmane Dembélé,
41:12je ne sais pas s'il y a un moment où les jurés se sont dit, tiens c'est lui le meilleur joueur du monde.
41:16C'est une question.
41:17Vous savez, il y a 3-4 mois, la une des journaux catalans, c'était une mode là,
41:22c'était pour dire que la Miniamal ne marquait pas suffisamment de buts.
41:27Très bien.
41:28La Miniamal, quand le Real Madrid arrive, doublé.
41:32Quand des demi-finales de Ligue des Champions arrivent, doublé.
41:36Quand il y a une finale de coupe, doublé.
41:39Et ça c'est des matchs très suivis.
41:40Et ça, à chaque fois, doublé.
41:43Vous êtes en train de vous expliquer en fait que c'est à contrario de ce qu'on expliquait sur Kylian Mbappé,
41:49qu'il met 50 buts dans la saison, mais qu'il les met contre les Ganes.
41:52Non mais là, moi je pense que cette saison, en tout cas, il n'y a pas de match, évidemment,
41:57entre Kylian Mbappé et la Miniamal.
41:59Pour moi, il n'y en a pas, évidemment.
42:01Mais vous ne me faites pas dire de la balle de Kylian Mbappé.
42:04Non, ce que je voulais dire, c'est qu'il n'y a pas besoin de mettre 50 buts par saison.
42:07Il suffit d'en mettre une vingtaine, mais contre les bonnes équipes et au bon moment.
42:11Et sur les matchs qui sont les plus regardés.
42:13C'est en ça que je vous dis qu'il y a quand même un paramètre médiatisation très fort.
42:16Ça c'est vrai.
42:17Je pense que all the world the world, tout le monde regarde les classiques, Barça, Réal.
42:22Et en plus, cette année, il y en a eu 3 ou 4.
42:24Oui.
42:25Mais au-delà de ça, même quand il ne marche pas, c'est fantastique.
42:30Même quand il n'est pas bon, c'est fantastique parce que c'est à deux doigts d'être extraordinaire.
42:35Ses extérieurs du pied lancés en profondeur, c'est de la magie.
42:40Et donc, même quand ça ne marche pas, même quand il n'est pas dans un grand soir, tu te dis mais ce n'est pas possible.
42:45À quoi j'assiste ce soir ? C'est merveilleux.
42:47En fait, c'est le premier joueur depuis les toutes meilleures années de Kylian et puis un peu plus haut encore Messi, Cristiano Ronaldo.
42:56C'est le premier joueur dont tu te dis, tiens quand il rentre, il a le droit de vie ou de mort sur l'adversaire.
43:01Et surtout, c'est le premier joueur pour lequel on se dit, quelle que soit la fiche, quel que soit le match, je paye ma place, je veux voir ce phénomène.
43:0919h56, messieurs, on est obligé de se quitter. Merci beaucoup.
43:12Comment ça va ?
43:13Ah bah oui, ça a été court.
43:14Il y avait plein de trucs à dire.
43:15Mais il y avait de l'intensité.
43:16On se retrouvera la semaine prochaine à 19h pour en refaire le match.
43:20Après 20h, Faustine Bollard et Héros pour continuer votre soirée sur RTL.
43:25Et on vous la souhaite très bonne. Salut à tous.

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