[#VôVô] Latchow nous parle de son nouveau single « Sans rien laisser »
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Yo, salut la famille, salut à tous mes voisins, Bweka et à tous les bandits, c'est Lachelo Yaya, opératique, opérationnel, Jundo, Kindaboy de la mort.
00:08Je suis artiste, compositeur, auteur et producteur. Et vous êtes sur Vovor.
00:22Bonsoir chez vous et bienvenue sur ce nouveau numéro de Vovor sur GMT TV.
00:26Aujourd'hui, nous recevons Régis Moussi Likim Benzi, plus connu sous le nom de Lachelo ou encore Lachelo Yaya comme il le dit lui-même.
00:34Une semaine après la sortie de son nouveau single, sans rien laisser, il est là ce soir pour nous parler de toute l'histoire et l'inspiration derrière ce single.
00:43Mais avant, un petit bond en arrière.
00:46Ancien membre du groupe emblématique La Fointe, dans lequel il collabore avec Steve et est signé Eben Entertainment,
00:51il n'est plus à présenter sur la scène gabonaise. Après une longue et passionnée collaboration, l'artiste se lance dans une carrière solo dès 2011.
01:01Et là, on enchaîne les singles Milgo, parce que je n'aime que toi, plus loin ma destinée, dans un ghetto bling bling,
01:07puis on est allé au balango, on a même parlé de l'argent.
01:11Encore plus loin, l'artiste nous fait découvrir un banger, le bangando.
01:15Oui, le bangando. De national à l'international, ce single propulse, le propulse sur de nombreuses scènes.
01:22Après, il revient en force, toujours, et nous demande de libérer.
01:26Je ne vais pas beaucoup m'éterniser là-dessus, parce qu'il est là, il va nous parler.
01:31Bonsoir Latjo.
01:33Bonsoir, j'espère que tu vas bien.
01:35Moi ça va, merci et toi ?
01:36Je vais bien, merci.
01:37Merci d'être sur le plateau.
01:39Moi qui vous remercie.
01:40Aujourd'hui, on va parler d'un nouveau single sans rien laisser.
01:43Pouvez-vous nous raconter l'histoire derrière ?
01:48Donc, le titre part déjà de la perte d'un proche, ça veut dire d'un petit frère du quartier
01:55qui a laissé sa vie parce qu'il se donnait à des choses qu'on connaît,
02:03qui ne sont pas bonnes à dire, le braquage, le vol, etc.
02:06Tout ce qui concerne la vie des nudos et des bangandos.
02:09Donc, il a perdu sa vie et au décès, j'ai écouté ses proches dire,
02:14tu t'en vas sans rien laisser.
02:17Et ça m'a beaucoup marqué.
02:18Déjà que nous tous, on était affichés, on était touchés.
02:20Donc, je me suis dit que je vais écrire un son dans ce sens pour parler de mon petit
02:25que j'ai perdu et aussi des petits qui sont dans ce genre de mouvement-là.
02:29D'accord.
02:30On connaît la chose sur le R&B, mais là, on n'est pas sur le R&B.
02:34Pourquoi le choix de ce style ?
02:35Ça, c'est l'Ancham.
02:36En fait, l'Afrique en ce moment est en train de revenir dans ses mœurs.
02:42Ça veut dire qu'en ce moment, la musique qui règne en Afrique, c'est l'Afro.
02:45Parce que l'Ancham, en fait, c'est l'Afro du Gabon.
02:48Voilà.
02:49Et c'est la musique qui frappe le plus en ce moment,
02:51que ce soit au Gabon ou dans le reste de l'Afrique noire.
02:53Donc, je me suis dit que puisque c'est la tendance et ça va toujours dans le même rythme,
02:59sauf que c'est différemment, dans une cadence un peu différente,
03:04je me suis dit que je vais faire ça dans l'Ancham parce que les petits qui sont dans la vie d'une dose
03:09et dans la vie du braquage, etc., ils écoutent plus l'Ancham.
03:12Donc, si je dois faire un son qui doit les interpeller,
03:15il faut que je fasse ça dans une musique et dans un rythme qu'ils écoutent le plus.
03:19– D'accord. On reste justement sur ce point-là.
03:24On voit beaucoup d'ouverture.
03:25Est-ce qu'on doit attendre à d'autres styles dans les prochaines sorties musicales ?
03:29– Oui, ça veut dire que je vais plus faire l'Afro.
03:32Pas forcément l'Ancham, mais je vais plus faire l'Afro.
03:35Ça veut dire que je vais toujours faire le R&B, mais dans le rythme Afro
03:38parce qu'il ne faut pas oublier que le R&B, c'est rythme et blues.
03:42Donc, le blues dans du rythme.
03:44Je peux faire le blues dans n'importe quel rythme,
03:46mais tant que tu réponds aux conditions du R&B,
03:48ça veut dire que les techniques de chants d'R&B avec les notes de musique de R&B.
03:52Voilà.
03:53– Sans rien laisser, c'est vrai, vous avez dit c'est la perte d'un petit frère au quartier.
04:00Quel est le message que la jeunesse, les petits frères du quartier en question
04:04doivent retenir derrière ce sens ?
04:06– Le message qu'ils doivent retenir, c'est le suivant.
04:10La vie d'une dos paye, mais que de trois manières différentes.
04:15Soit c'est la prison, soit c'est la mort, soit c'est l'enguimé.
04:19Ça veut dire qu'on finit pauvre et misérable.
04:22Voilà.
04:23Tu vas voler, tu vas commettre un forfait, soit voler, soit tuer quelqu'un, etc.
04:28Tu vas aller en prison.
04:29Tu vas passer du temps en prison, tu vas perdre du temps, tu vas gâcher ta vie.
04:32Tu vas…
04:35Tu peux mourir parce qu'on peut t'attraper, te tabasser.
04:38Les gens peuvent faire une justice populaire et ça peut retomber sur toi, tu peux perdre ta vie.
04:44Sinon, tu ne vas rien foutre de ta vie, tu n'auras pas de formation, tu vas pas faire l'école.
04:49Tu vas finir sans diplôme, sans formation, tu ne pourras pas travailler.
04:54Et finalement, tu vas finir en guébé, comme on dit au quartier.
04:56Et puis après, finalement, ce sont tes enfants qui vont subir les conséquences.
05:01Donc, soit c'est la mort, soit c'est le nguébé, soit c'est la prison.
05:04Ça peut dire que cette vie-là ne mène nulle part, en fait.
05:10C'est le conseil du Yaya.
05:12L'Acho, le Yaya a dit arrêtez la prison, le nguébé ou encore la mort.
05:19Donc, faites les bons choix.
05:20Faites les bons choix, c'est le Yaya qui a parlé.
05:22Il est quand même ancien.
05:24Et à ce propos, quel est aujourd'hui le regard que tu peux faire sur la scène musicale gabonaise ?
05:29La scène musicale gabonaise, on a beaucoup de talents.
05:34On a de nombreux talents.
05:35On a notre affreux qu'on a initialisé, qu'on a réinitialisé, on va dire ça comme ça.
05:42Et que les petits ont réinitialisé, ils ont créé la chambre.
05:45La chambre, c'est...
05:46Si vous avez les mêmes oreilles que moi, vous allez vous rendre compte que la chambre,
05:49la chambre, c'est quelque chose de merveilleux.
05:51Ils ont révolutionné la musique.
05:53Ils ont révolutionné le rythme.
05:55Et maintenant, ils ont créé ça.
05:58La chambre, c'est encore à ses débuts.
06:00Il y a beaucoup de maladresse, il y a beaucoup d'handicap.
06:04Mais il y a déjà un bon fond.
06:05Parce qu'on voit le ténor en ce moment, l'Azora,
06:07qui est en train d'aller au-delà de nos frontières
06:11pour représenter le Gabon et pour représenter cette musique.
06:14Et qui fait bien.
06:16Mais je pense qu'il y a beaucoup de petits que j'écoute,
06:17qui ont beaucoup de potentiel.
06:19Mais je pense qu'avec beaucoup de travail, avec le temps,
06:22il y aura encore de meilleures révélations.
06:25Donc, pour moi, c'est positif.
06:26Parce que moi, je ne suis pas défaitiste.
06:29C'est vrai qu'il y a des gens qui se disent
06:29que non, mais ça prend la violence, etc.
06:31Oui, mais c'est un début.
06:32Pour l'instant, ils ne peuvent que peindre
06:34ce qu'ils vivent, ce qui est autour d'eux.
06:38Mais je pense qu'avec le temps,
06:39et je pense qu'avec les critiques aussi,
06:41parce que c'est important,
06:42ils vont prendre conscience.
06:43Il y aura beaucoup de conscientisation.
06:46Et voilà, quoi.
06:47Mais pour moi, la musique au Gabon,
06:49aujourd'hui, par rapport à la chambre,
06:51c'est une bonne chose.
06:52Maintenant, la variété, le R&B et tout le reste,
06:55je pense juste que les gens devraient se refaire
06:59et se réactualiser.
07:00Parce que ce que j'écoute,
07:02c'est toujours un peu déjà entendu.
07:06Voilà, c'est juste se réactualiser,
07:08revoir comment écrire,
07:08revoir les sonorités,
07:10que ce soit acoustique,
07:11que ce soit dans les percussions,
07:14que ce soit dans les schémas de guitare, piano, etc.
07:19Tout doit être revu.
07:20C'est juste ça.
07:21Il faut oser se refaire.
07:22Il faut oser revenir sur de nouvelles bases.
07:27Est-ce que là, quand même,
07:28on ne peut pas se dire que,
07:30pour avoir justement ce rendu-là,
07:32est-ce qu'il ne faudrait pas
07:32que les enfants apprennent des signes ?
07:34Est-ce qu'il ne faudrait pas
07:35peut-être ouvrir une masterclass,
07:37je ne sais pas,
07:38pour partager justement ces connaissances-là ?
07:40Mais il faut ouvrir une masterclass, évidemment.
07:43On a déjà une école de chant qui est là.
07:45Il y a Ajax Musique.
07:49À part ça, sinon, on a Internet.
07:51Internet ouvre totalement au monde,
07:55à toute la planète.
07:55Ça veut dire que sur Internet,
07:56on a des coachs de chant,
07:57on a des masterclass pour les scènes,
07:59pour les expressions scéniques.
08:00On a tout sur Internet.
08:02Donc, si dans votre pays d'origine,
08:04par exemple,
08:04vous ne trouvez pas quelqu'un pour vous expliquer,
08:06vous pouvez aller sur Internet
08:07et puis apprendre sur place.
08:09Mais est-ce que le Yaya, il vous verra ça ?
08:11Est-ce que le Yaya signe-moi,
08:12je viens avec,
08:13je veux apprendre du Yaya,
08:14est-ce que je voudrais ?
08:14Oui, je suis très ouvert.
08:16Et c'est pour le pays,
08:17c'est pour...
08:18Moi, j'ai fait,
08:19je suis pratiquement à 18 ou 19 ans de carrière
08:22et je pense que c'est le temps pour moi de donner.
08:27De toute façon,
08:28j'ai toujours donné.
08:28Tous les petits qui sont venus vers moi,
08:30je leur ai toujours donné
08:31les conseils que je pouvais leur donner.
08:33Et jusqu'à présent,
08:34c'était ce même état d'esprit que j'ai.
08:36Donc, toutes les personnes qui veulent discuter avec moi,
08:38qui veulent apprendre,
08:38qui veulent comprendre,
08:39qui viennent vers moi en discuter
08:40et je donnerai ce que je pourrais donner.
08:42Voilà.
08:43L'atel, il n'est pas fermé.
08:45Venez,
08:46apprenez,
08:47réinventez-vous
08:48et servez-nous du beau.
08:51L'atel,
08:51Koba a annoncé son retour
08:53très prochainement
08:54après 10 ans d'exil.
08:56Est-ce qu'on devrait s'attendre
08:57à un petit,
08:58quelque chose,
08:59à un concert
09:00qui réunit les anciens de la musique ?
09:02Est-ce qu'on peut aussi,
09:03pourquoi pas,
09:03envisager un retour de la Fuente ?
09:06Un retour de la Fuente ?
09:07Bon,
09:08la Fuente,
09:09on ne,
09:10on va dire,
09:10le groupe n'existe plus,
09:12mais on travaille toujours ensemble.
09:14Parce qu'on fait toujours des scènes ensemble.
09:17On fait toujours des scènes ensemble.
09:18Je travaille toujours avec Steve,
09:19je vais dans son studio,
09:21il vient dans mon studio.
09:22Quand il a des idées
09:23ou quand j'ai des idées,
09:25quand j'ai besoin de quelqu'un,
09:26je passe par lui
09:27et vice-versa.
09:28On travaille toujours ensemble.
09:30Maintenant,
09:30un retour de la Fuente,
09:32c'est possible,
09:33lui et moi,
09:33on a déjà discuté,
09:34mais après,
09:36il faut qu'on s'asseye
09:37pour écrire des sons,
09:38trouver des thématiques
09:39dans les nouvelles sonorités aussi.
09:42Pourquoi pas ?
09:43Mais si la Fuente
09:44n'est plus là officiellement,
09:46mais toujours là officieusement.
09:48Ça veut dire qu'officiellement,
09:49ça peut revenir,
09:50on ne sait pas.
09:51L'avenir,
09:51on nous dira.
09:52L'avenir,
09:53on nous dira.
09:53Ne cherchons pas trop.
09:55La dernière fois,
09:56Michael Alissa a dit
09:57on garde le mystère.
09:58Donc,
09:58je le redis,
09:59on garde le mystère,
10:00on attend,
10:01on reste coaché à nos téléphones.
10:03La Tour arrive,
10:04il me signale
10:05que c'est ton anniversaire aujourd'hui.
10:07Alors,
10:07par ma voix,
10:09au nom de toute la boîte
10:11de Gabo Media Time,
10:12chériis anniversaire.
10:13Merci beaucoup,
10:14merci à Media Time
10:15et merci à Vauvo.
10:17Beaucoup de santé,
10:18de prospérité,
10:18de succès.
10:19Merci.
10:21Mais,
10:21c'est la fin.
10:23C'est aussi la fin.
10:24D'accord.
10:25Donc,
10:25le mot de fin du Yaya.
10:26Donc,
10:28un mot de fin.
10:30Un mot de fin,
10:30un mot de fin.
10:31Tu es devenu chef
10:33dans la manigance.
10:35Pourtant,
10:35tu étais un ange
10:36dans ton enfance.
10:38Aujourd'hui,
10:39ce sont les couteaux
10:39que tu enfances.
10:41Tu braques même
10:42les mamans sans défense.
10:43Même les mamans sans défense.
10:45Moi,
10:45je vois Nda.
10:46Mbakio,
10:47Kobolo,
10:48la vie d'Endos
10:49que tu n'dolo.
10:50Petit yo,
10:51ta maman pleure
10:51parce que tu passes
10:52ton temps au Dangolo.
10:53Mbakio,
10:55Kobolo,
10:56la vie d'Endos
10:57que tu n'dolo.
10:58Petit yo,
10:59maintenant,
10:59tu es mort.
11:00Tu t'en vas
11:01sans rien laisser.
11:05Un ensemble.
11:08Voilà.
11:09C'était là
11:10un extrait
11:10de son nouveau single
11:11Sans Rien Laisser
11:12qui est disponible
11:13sur toutes les plateformes
11:14de streaming légale.
11:16N'hésitez pas,
11:17abusez de ce son.
11:18Apprenez de ce son.
11:20Faites du bien.
11:22Arrêtez de tomber
11:23dans des travers
11:23parce que,
11:24comme il l'a dit,
11:25la mort,
11:26la prison,
11:26le Nguembe.
11:28C'était Lato,
11:29le Yaya,
11:29qui était sur Vovor
11:30pour nous parler
11:31de son nouveau single
11:32Sans Rien Laisser.
11:33Et quant à moi,
11:34je vous dis à très vite
11:34sur Gabon Media Time.
11:36Au revoir.
11:36Sous-titrage Société Radio-Canada
11:50Sous-titrage Société Radio-Canada
11:51Sous-titrage Société Radio-Canada