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Le 22 janvier 1987, Johnny Hallyday est à l’honneur du 19/20 sur FR3 à l’occasion de la présentation de son film Terminus au Festival du Film d’Avoriaz. Entre extraits, interviews et ambiance de station, cette archive télévisée revient sur un moment marquant où Johnny mêle cinéma, science-fiction et image publique. Une plongée rare dans l’actualité médiatique de l’idole des années 80.
Transcription
00:00Bienvenue, en direct dans le 19-20.
00:02Oui, mais il n'y a pas de gâteau, il y a juste un peu d'artifice.
00:06Je voulais vous présenter en tout cas la doublure de Johnny de tout à l'heure dans les titres.
00:12Voici notre personnage principal de Spielberg, Fievel.
00:17Alors qu'est-ce que Fievel ?
00:18C'est un dessin animé qui bat tous les records d'entrée aux Etats-Unis.
00:22Pour vous, Henri Sagné, pour toute l'équipe du 19-20, on a fait venir Fievel à Vaurias.
00:28C'est quand même pas rien. Spielberg, lui, a fait venir Fievel d'Europe centrale.
00:34Car c'est l'histoire des émigrants à qui on a raconté les souris, bien sûr,
00:39qui avaient plein de fromage aux Etats-Unis et pas un chat.
00:43Donc le royaume. Voilà.
00:45En conséquence, maintenant, je vais me tourner vers Johnny.
00:49Johnny qui est là, un double titre.
00:52D'abord, vous savez qu'il est au jury, mais vous savez aussi qu'il est là, venait de Terminus.
00:57Simplement, ce n'est pas une magouille.
00:59Or compétition.
00:59Voilà, j'allais dire, Johnny, qu'il faut insister là-dessus, que le public ne confonde pas,
01:04ce n'est pas un arrangement, ce n'est pas une compétition.
01:05Alors, je tenais aussi à dire que le film était hors compétition.
01:10On m'a posé la question depuis que je suis là.
01:12On m'a dit, alors, est-ce que le film est en compétition,
01:15est-ce que c'est parce que vous considérez que le film n'est pas assez bien ?
01:18Je tiens à dire que ce n'est pas ça du tout.
01:21C'est que le film a été terminé d'être monté il y a à peine dix jours.
01:27Et on ne pouvait pas s'engager.
01:28Est-ce qu'il fait que, disons, la classification, les films nominés, enfin nominés...
01:39Ceux qu'ils avaient préparés, de toute façon...
01:41Voilà, et il fallait qu'ils soient vus deux mois à l'avance.
01:43Donc, notre film ne pouvait pas, de toute façon, être en compétition.
01:46Et puis, au contraire, c'est très bien, parce que c'est libre et c'est propre.
01:49Et de toute façon, oui, oui.
01:50Et de toute façon, s'il avait été en compétition, je ne serais pas là, en tant que jury.
01:54Et puis, de toute façon, nous aurions gagné.
01:58Johnny, l'autre soir, vous avez montré, chez Guilux, une sacrée culture.
02:02Là, vous m'avez eu avec la mouche première version.
02:05Vous êtes ainsi...
02:06Mais vous n'avez pas vu la première version de la mouche ?
02:08Bien sûr, mais vous en avez parlé vraiment de manière...
02:10Et l'homme qui votre récit, vous ne l'aviez pas vu ?
02:13Si, bien sûr, mais vous, vous aviez en mémoire les séquences.
02:16Et moi, je les avais fues en mémoire.
02:17Mais oui, parce que ce sont des films qui ont marqué ma jeunesse.
02:20Et pour moi, le vrai film fantastique, ce n'est pas obligatoirement des films d'horreur.
02:23Ce n'est pas obligatoirement de l'hémoglobine partout.
02:27Pour moi, ce sont des films dans lesquels on peut rêver.
02:30On peut rêver.
02:31Dans l'homme qui retrécit, par exemple, pour moi, qui est un des meilleurs films de science-fiction.
02:35Parce que c'est ça que j'appelle la science-fiction.
02:37Ce sont des films dans lesquels on peut rêver.
02:39Cet homme qui retrécit, tout à fait, on ne sait pas pourquoi.
02:42Et puis, il y a des scènes extraordinaires.
02:44Par exemple, sa femme, il devient la même taille que ses petits enfants par rapport à sa femme.
02:49Et puis alors, il y a le chat qui essaye de l'attraper.
02:52Alors, il devient de plus en plus petit.
02:53Puis alors, il finit par habiter dans la maison de poupée de sa fille.
02:56Et puis, il devient de plus en plus petit.
02:57Puis il y a cette fin de film où il y a l'araignée qui essaye de l'attraper.
03:04Et puis, lui, il prend une épingle qui est une épingle normale quand on coud.
03:07Et pour lui, ça devient une défense.
03:10On ne va pas tout pouvoir raconter, parce que je ne pourrais pas vous poser...
03:13Mais j'aimerais bien vous raconter ce film.
03:15Moi, je suis chargé par tout en train de vous poser une autre question.
03:19Elle a été posée cent fois.
03:20En fait, là, on voit une carrière nouvelle.
03:23Côté cinéma, Godard, Costa Gavras et Pierre-William Glenn.
03:27C'est un choix délibéré.
03:28Parallèlement, une très, très belle carrière qui continue, mais qui change, elle aussi.
03:35Qui est intéressante, qui est beaucoup plus personnelle, côté musique.
03:38Et vous menez les deux de front.
03:40C'est décidé.
03:41J'essaye, oui.
03:42Enfin, ce n'est pas facile.
03:43Mais bon, j'essaye.
03:44J'essaye dans le sens de, de toute façon, ne jamais mélanger ni la musique, ni le cinéma.
03:51Bon, ça, je l'ai déjà dit.
03:52Il n'y a rien de nouveau là-dedans.
03:53Quand je fais une année cinéma où j'ai des offres intéressantes, je me consacre au cinéma.
04:00Et puis, une autre année, je me consacre.
04:02Un album, une autre année.
04:03Voilà, je me consacre.
04:04Bon, il se trouve que c'est vrai que peut-être qu'on peut en avoir ras-le-bol de me voir en ce moment.
04:10Parce qu'on me voit beaucoup.
04:11Je viens de sortir un disque, donc j'ai fait la promotion pour l'album.
04:14Là, on me voit pour la sortie d'un film.
04:16Ce qui fait peut-être beaucoup.
04:17Non, on ne...
04:17Ce qui fait que je m'en vais.
04:19Ok, mais on ne regrette pas de vous avoir vu ce soir, Johnny.
04:21Merci en tous les cas, là c'est la fin, c'est le terme de cette émission, d'avoir répondu en direct à nos questions.
04:26Vive le festival d'Avoria.
04:27Sous-titrage Société Radio-Canada

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