Après les émeutes qui ont émaillé le sacre du PSG le samedi 31 mai, Virginie Girod fait un parallèle historique en revenant au début du 20ème siècle : «En 1900 à Paris, il y a le phénomène des apaches. [...] Où est notre Clemenceau aujourd'hui ?».
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00:00Alors ce qui est amusant c'est qu'on pourrait faire exactement la même émission à Paris en 1900 si la télévision avait déjà existé.
00:06Faisons un petit décalage dans le temps, vous savez que j'aime bien ça.
00:09Et en 1900 à Paris, il y a le phénomène des apaches.
00:12C'est la jeunesse totalement désœuvrée, les 15-20 ans qui font toutes les exactions.
00:16Il y en a entre 30 000 et 70 000 à Paris, on ne sait pas quoi en faire.
00:20Et c'est ça qui va vous plaire Pascal, on arrête environ 400 de ces personnes par jour.
00:26La police est désœuvrée, ne sait pas quoi en faire, on les met en prison et les juges les remettent dehors immédiatement car ils n'appliquent aucune peine lourde.
00:34Et pour quelle raison ? C'est ce qu'on peut lire dans la presse des années 1900.
00:38Il n'y a pas de place en prison, on ne sait pas quoi faire de cette jeunesse désœuvrée.
00:42Donc ça ne change pas et vous savez ce qui change.
00:44Non moi je réfute tout ça, je ne suis pas d'accord.
00:47Mais non parce que vous êtes en train de nous expliquer que rien ne change et ça c'est insupportable.
00:51C'est insupportable Virginie, mais non je ne suis pas d'accord avec vous.
00:55Clémenceau change les choses parce qu'il réforme la police justement.
00:59C'est ce relativisme et ainsi par là.
01:01Ce n'est pas du relativisme, au contraire, je finis mon propos, Clémenceau en réformant la police a permis de redresser la situation.
01:08Donc là où je voulais en arriver c'est où est notre Clémenceau aujourd'hui ?
01:11Sous-titrage Société Radio-Canada