Grâce à un travail précis de lecture labiale, cette série documentaire permet de découvrir ce qu'Adolf Hitler et les hauts dignitaires nazis se sont vraiment dit alors qu'ils pensaient être inaudibles. Année de Production : 2021
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00:00Pendant l'année 1940, les caméras allemandes filment Adolf Hitler en chef de guerre victorieux.
00:14Dans ses archives, Hitler et ses proches parlent librement puisque ses films sont muets.
00:19Personne alors n'imagine que l'on pourrait décrypter ce qui se dit.
00:23Mais si l'intelligence artificielle fait d'immenses progrès,
00:27c'est grâce aux spécialistes de la lecture sur les lèvres
00:29que ces images parlent pour la première fois.
00:34Avec ce décryptage historique, nous sommes au cœur de la machine de guerre nazie.
00:53La victoire est claire contre la France.
00:59Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:01Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:03Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:06Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:11Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:13Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:14Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:15Les préparatifs de la guerre à l'est.
01:18Mais pour la battre à la guerre à l'est.
01:20Mitiger Maire à la France.
01:22De la guerre à l'est.
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada
01:53La France et la Grande-Bretagne sont en guerre depuis le 1er septembre 1939
02:18contre le Troisième Reich, après la conquête de la Pologne.
02:23Plus rien ne semble arrêter les velléités expansionnistes d'Adolf Hitler.
02:29Alors chacun fournit ses armes en attendant le déclenchement des hostilités armées.
02:35C'est la drôle de guerre.
02:37En France, en Grande-Bretagne, comme dans l'Allemagne nazie,
02:41on cherche à consolider ses alliances en vue du conflit.
02:44Le 28 mars 1940, le Führer rencontre Benito Mussolini au col du Brenner,
02:49à la frontière entre le Reich et l'Italie fasciste.
02:53Nous devons une minute attendre, puis il y a la route.
02:57Merci beaucoup, Moussoulini.
02:59Vous êtes très gentil.
03:01C'était un rendez-vous constructif.
03:06Moussoulini, laissez-nous notre plan rapidement.
03:09Oui, et au revoir, Hitler.
03:11Hitler a voulu cette rencontre, parce qu'elle est d'une certaine façon prévue,
03:16pour informer son allié, et surtout pour afficher cette solidité de l'axe,
03:22et également parce qu'il attend de la part de Mussolini un engagement pour rentrer en guerre.
03:28Bien sûr, Hitler tient toujours beaucoup à ce que Mussolini soit activement impliqué dans la guerre.
03:33C'est toujours mieux d'avoir deux francs plutôt qu'un, surtout si vous prévoyez d'attaquer.
03:38De même, une attaque coordonnée de l'Est et du Sud aurait également un sens d'un point de vue militaire.
03:44Ce qui est intéressant lors de cette rencontre, c'est que Hitler donne le change,
03:53fait croire aux Italiens qu'il leur donne des informations,
03:56notamment à propos de ce qui se prépare pour le Danemark et la Norvège,
03:59mais se garde bien de les informer à propos de la Belgique et de la France,
04:05car il n'y a pas véritablement de rapport de confiance avec les Italiens.
04:11Le doute est très hésitant, puisque l'armée italienne n'est pas prête,
04:17il le sait, il le sait depuis un moment.
04:19Il l'a vu d'ailleurs, non seulement en Éthiopie, mais ensuite en Albanie un an auparavant,
04:25et ni le comte Ciano, son gendre, ministre étrangère, ni son état-major,
04:30ne sont pour une intervention militaire contre la France.
04:34Hitler, très clairement ici, force la main de Mussolini.
04:37À devenir assuré par l'engagement italien,
04:39les nazis lancent les premiers l'offensive à l'ouest.
04:43Le 10 mai 1940, ils attaquent les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique.
04:49Aux Pays-Bas, l'invasion prend fin le 14 mai après le bombardement de Rotterdam par la Luftwaffe.
04:56Pour Göring, le chef de l'armée de l'ère nazie, c'est une victoire personnelle.
05:00Le maréchal du Reich est en tournée d'inspection à l'aéroport d'Amsterdam, nouvellement conquis.
05:06Le Reichmarschall est guidé par un officier de son état-major.
05:09Tout doit être prêt pour l'attaque contre la France.
05:12C'est-à-dire, c'est-à-dire.
05:13Le
05:26Le plan est de trouver l'infrastructure de l'infrastructure.
05:35Le plan est de travailler avec ce qui se passe.
05:56Le plan est de travailler avec ce qui se passe.
06:00Nous sommes 40 joueurs, mais nous sommes seulement 20.
06:05Les flécheurs sont ici et là.
06:08En haut et ici.
06:10En haut au Böck, vous voyez ?
06:13Ils ont fait ça bien.
06:15Le plan est complètement dépassé.
06:18Il y a quelques petites choses sur lesquelles il y a une expertise.
06:21Certaines aspects du moteur et les parachutes.
06:23Parce qu'il a été négociant en moteur et en parachute.
06:26Donc il a quelques petites connaissances techniques là-dessus.
06:28C'est tout.
06:30Comment est-ce que l'état des bombes ?
06:35Les flécheurs peuvent fonctionner.
06:37Mais les moteurs travaillent un peu libre.
06:39Et l'ensemble est bien.
06:42Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que ça ne va pas sans quelques petits problèmes.
06:46Technique, de mise au point, etc.
06:48Autrement dit, on a une arme puissante et sur laquelle Hitler se repose beaucoup
06:52dans la stratégie de Blitzkrieg.
06:53Mais on voit qu'il y a des problèmes technologiques,
06:56des problèmes de réglages et qui vont s'aggraver
06:59jusqu'à une débandade assez catastrophique pour l'Allemagne à partir de 1942-1943.
07:04Il met en place une armée de l'air allemande à partir de zéro et elle est construite assez rapidement.
07:20Il fait venir ce type appelé Erhard Milch.
07:23Erhard Milch.
07:24Il y a un super superviseur.
07:27Il est un super superviseur.
07:28C'est un formidable superviseur.
07:54Et il est capable de faire avec les principaux fabriquants comme Mercedes, Benz, etc. pour produire les moteurs.
08:02Et c'est une industrie massive qui est créée à partir de rien, vraiment.
08:11Herr Göring, je vais vous garder sur le tour.
08:14Grézons-nous, le chef.
08:18Autsch, ma haute.
08:19Autsch, ma haute.
08:21Oui, je te vais, c'est la hanche.
08:23En surpoids, la main, 127 kilos.
08:261m74, 127 kilos, ça fait lourd à porter.
08:30Ses cuisses étaient tellement énormes que quand il marchait, elles frottaient l'une contre l'autre.
08:35Et donc ça faisait des plaies.
08:37Vous voyez, un peu le bonhomme, quelque chose.
08:40Enfin bon, il se bourrait, c'était monstrueux ce qu'il faisait.
08:44Il se levait à 3-4 heures du matin pour bouffer des saucisses quand même et des gâteaux.
08:48Toute l'armée de l'ère nazie est constituée d'hommes très volontaires, mais elle a été construite à la va-vite.
08:57Techniquement, pas complètement au point, son talon d'Achille, c'est le mauvais état de santé de son ministre.
09:03C'est un toxicomane, c'est un morphinomane en l'occurrence.
09:08C'est quelqu'un qui par ailleurs est habité de rêves méganomaniaques, de luxe, de puissance.
09:15C'est quelqu'un d'extrêmement vaniteux et qui, du fait de sa consommation de substances, a un petit peu de mal à suivre les dossiers et à travailler de manière assidue.
09:23Et dès lors, autour de Göring règne quand même un certain flottement, sinon une certaine négligence, qui va se payer content, en l'occurrence, en matériel et en vie humaine.
09:34L'ancien Asse de l'Aviation allemande est pourtant admiré et apprécié de ses hommes. Il en est proche et sait les flatterer.
09:44Je me suis heureux de votre succès. Je me suis heureux de votre succès. C'est génial.
09:49Merci.
09:51Comment vous appelez-vous ? Quel est votre rang ?
09:56Merci.
09:57Merci, M. Reichs-Marschall.
09:59M. Reichs-Marschall.
10:00M. Reichs-Marschall.
10:02Je vous souhaite heureux.
10:03Merci.
10:04Merci.
10:05C'est incroyable.
10:32C'est ça qui se montre.
10:34Mais son intérêt, surtout en Hollande d'ailleurs, c'est la chasse aux œuvres d'art. C'est ça qui l'intéresse. Et les caméras. Donc il se montre, il cherche des œuvres d'art et il fait des beaux rapports au fureur.
10:47C'est surtout grâce à l'efficacité d'une partie de l'entourage de son maréchal que la Luftwaffe parvient à donner le change.
10:57Avec notre pouvoir dans la Luftwaffe, nous sommes les prions des soldats de l'ование.
11:02Une très grandeur.
11:08Lions-Marschall.
11:10Ça reste pour le Priper.
11:12C'est ça aussi ?
11:13Pour notre Luftwaffe nous devons avoir besoin d'autresиваем de services, некir notre mission.
11:20Tout le monde.
11:50Parce que c'était un type sérieux et l'aviation, il connaissait.
11:54Sauf qu'il y avait un gros problème, c'est que Milch était juif.
11:57Milch était à moitié juif.
12:00Il avait des racines juives et était protégé par Göring.
12:05Milch était un nationaliste pur et dur, un conservateur nationaliste, allemand jusqu'à la moelle.
12:11Tout comme de nombreux juifs se sentaient naturellement allemands
12:14et se sont étonnés quand les nazis leur ont refusé le droit d'être allemands.
12:20Et Göring a dit « Kassanthien, je m'en occupe ».
12:24Et il a fait venir la mère de Milch qui a fait un certificat attestant que le vrai père,
12:31ce n'était pas Milch, c'était un certain baron von Bier, choisi par Göring,
12:37un type impeccablement arien, remontant à Charlemagne.
12:41Donc il est devenu arien d'honneur.
12:42Ça a fait jaser dans l'aviation quand même.
12:45Il y a un général d'aviation qui avait dit « Pour prouver que son fils n'était pas juif,
12:53Mme Milch a certifié qu'elle était une putain ».
12:56C'était charmant.
12:57La veille du déclenchement de l'attaque contre la France, le 13 mai 1940,
13:04Adolf Hitler et Hermann Göring sont en route pour le front dans le sud de la Belgique,
13:09à quelques kilomètres de la frontière française.
13:12Avec la Luftwaffe qui doit bientôt pilonner les positions françaises,
13:15Göring est en première ligne.
13:16Je vous promets, tout est prêt à l'aviation.
13:21Et le bureau de l'aviation qui fonctionne un peu libre ?
13:25Donc nous préparons nous le mieux pour ce qui arrive.
13:32C'est arrivé.
13:34Hitler et Göring sont accueillés par tous les soldats et officiers qui participent à l'offensive prochaine,
13:39ainsi que l'état-major d'Hitler.
13:42Prêt pour l'aviation ?
13:44Le Général Willem Kettel, le chef de l'armée allemande, s'adresse au Maréchal Göring.
14:13«Morgen früh gehen wir zum Angriff über, und wir werden den Feind überraschen. »
14:17Kettel, c'est le chef de l'OKV, donc le commandement suprême de la Wehrmacht,
14:23et Jodl, c'est son subordonné, c'est le chef du bureau des Opérations.
14:27Donc effectivement, c'est théoriquement les deux responsables de l'armée de terre.
14:31Mais en fait, c'est les courroies de transmission d'Hitler.
14:34Ils ne prennent aucune décision indépendante.
14:36D'ailleurs, Kettel avait été surnommé « La Keitel ».
14:39« La Kei », c'est un laquet, donc c'est tout à fait ça d'ailleurs.
14:43C'est ce que les Anglais apparaîtaient des « yes men », c'est des bénis oui-oui.
14:46« Keitel finirait bien sûr par émerger comme la figure la plus importante,
14:53très fidèle à Hitler, et la loyauté importait avant tout au sein de ce système politique. »
15:00Un deuxième homme participe de près à cette offensive.
15:04Walter von Brüschitsch est le commandant en chef de l'armée de terre.
15:08C'est la courroie de transmission d'Hitler, et il n'y a plus de ministre des armées.
15:11« C'est la préparation pour atteindre l'arrivée, mon pilote.
15:19Nous devons aller verser. »
15:23« Nya. »
15:26« Hitler a pris pratiquement tous les postes, mais bon, il faut quand même un administrateur pour l'armée de terre.
15:31Donc von Brüschitsch est quelqu'un qui n'est pas connu pour son énergie particulière.
15:37Ce sera un homme obéissant. »
15:40« Les généraux et les maréchaux se tiennent à carreau parce que c'est le chef,
15:44et puis parce qu'il y a un appareil de sécurité et de protection monstrueux derrière,
15:48qui s'appelle la SS, qui s'appelle la Gestapo, etc.
15:50Donc ces gens-là se tiennent quoi ? »
15:54Depuis la salle des opérations, l'état-major nazi déjoue toutes les prévisions alliées.
16:00Les Allemands utilisent à plein les concepts de choc et de vitesse.
16:04Le couple, char, avion concentre des moyens importants sur des points sensibles du front allié.
16:09Ils surprennent par leur rapidité d'action les états-majors français et belges.
16:14Le fer de lance de l'armée allemande, une dizaine de divisions blindées,
16:18traversent le massif des Ardennes, pourtant jugées impénétrables.
16:22In dieser Richtung stoßen wir vor.
16:35Und hier preschen wir vor, dazu werden wir die Panzer schicken.
16:41Hier werden wir die Infanterie soweit nach vorne setzen, um auf die französischen Stellungen vorzurücken.
16:46Und der Kampf wird wohl hier stattfinden, vor 5 Uhr morgens.
16:51Ja, meine Meinung ist, dass aufgrund dieser Brücke etwas Widerstand vorhanden sein wird.
16:54Hitler était quelqu'un, qu'on pouvait jamais tenir à distance d'une carte.
17:00Il était attiré, il y avait une sorte de magnétisme.
17:03Il fallait des cartes, il regnait sur les cartes.
17:06Und hier geht es nach links hinauf in die Hügel, auf ihre rechte Flanke.
17:12Danach hier, ab da haben wir freie Bahn.
17:14Und dort geht es dann zum Führen von Infanterie, um langsam in Position zu gehen.
17:19Weil hier bringt es viele Risiken.
17:21Hier werden wir so vorrücken, dass hier ein Fixpunkt entsteht, da wir der Route in dieser Richtung folgen werden.
17:41Bis jetzt verläuft alles pünktlich und nach Plan.
17:51Genauso wie für die Polen, die Tschechoslowakei und später die Russen bereiten wir ihnen eine absolute Offensive vor.
18:13Von daher planen wir diese radikale militärische Strategie und noch einiges mehr.
18:18Wir werden von allen Seiten auf dieser Linie angreifen.
18:23La bataille de France commence extrêmement bien, car c'est une victoire tactique.
18:30On s'attend à ce que les Allemands passent par la Belgique, puis attaquent la France.
18:36Mais Erik von Manstein, le général allemand, a un autre plan,
18:41qui consiste à couper par la forêt ardennaise, apparemment impénétrable,
18:45puis traverser la Meuse pour amener les tanks jusqu'à la ville de Dunkerque.
18:52Vient ensuite la question de savoir ce que les Allemands doivent faire des troupes britanniques et françaises
19:03piégées sur les plages de Dunkerque encerclées.
19:06Hitler décide d'arrêter l'avance de ses troupes.
19:09Il confie à Göring le soin de prendre Dunkerque.
19:13Son maréchal lui affirme qu'il peut anéantir Dunkerque avec seulement l'armée de l'air.
19:17Sous-titrage Société Radio-Canada
19:23Sous-titrage Société Radio-Canada
19:25Ich habe keine Zweifel, wir kommen dem Sieg näher.
19:28Man muss wirklich voller Elan, voller Kraft sein.
19:31Ja wirklich alles tun und zwar richtig.
19:35Das ist eure Richtlinie. Mut und Entschlossenheit.
19:38Mais incapable d'attaquer sur les plages,
19:55les navires de la marine britannique parviennent à évacuer
19:57quelques 355 000 soldats britanniques et français.
20:01Hitler ironise sur l'échec de son Reich-marschall mal à l'aise.
20:05Churchill appelle Dunkerque notre heure de gloire.
20:29Il savait pourtant que c'était une défaite militaire.
20:35Il est vrai que 355 000 soldats britanniques et français se sont échappés.
20:53Des erreurs sont commises à Dunkerque.
20:56Et à qui la faute ?
20:59D'après les preuves qu'on a,
21:02il semble qu'Hitler voulait que les britanniques s'enfuient à ce moment-là.
21:07Il dit, c'est bien pour une armée d'être complètement vaincu.
21:10Ils connaissent la défaite et ils ne reviendront pas pour la revanche.
21:14Il tient donc beaucoup à ce que les britanniques soient humiliés.
21:18Et en leur proposant un accord de paix,
21:20il espère se sortir de la guerre.
21:21Calculs, tactiques, politiques ou erreurs stratégiques militaires.
21:31Pendant ce temps, les divisions allemandes continuent,
21:33un peu partout ailleurs, à enfoncer les lignes de défense françaises.
21:38À la mi-juin, l'État français baissent les bras.
21:41De son côté, Hitler supervise les dernières offensives.
21:44C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon.
22:14Alors que les combats tournent en faveur des Allemands,
22:29Göring rejoint Hitler.
22:31Le Führer se plaint de problèmes de communication
22:33entre leurs deux états-majors.
22:39Oui, la communication est déjà très bonne,
22:42mais pas entre nous.
22:44La france.
22:45La france va bientôt.
22:48La france va bientôt.
22:51La france va bientôt.
22:52Ceci.
22:52Bien.
22:57Je suis très bien.
22:58Nous devons être très fort !
23:04Unbesiegable !
23:07Aujourd'hui est un bon matin.
23:08Aujourd'hui, c'est pas très fort.
23:09Pourquoi la France s'effondre-t-elle si rapidement sur le plan militaire ?
23:22La stratégie française est de se retrancher derrière la ligne Maginot.
23:27C'est essentiellement copier la Première Guerre mondiale,
23:30s'appuyer sur les recettes de la Première Guerre mondiale sur de vieilles stratégies.
23:35La France ne sait toujours pas, à l'exception de De Gaulle,
23:37que la Panzerwaffe a un rôle stratégique propre.
23:41C'est pourquoi elle est alors réellement surprise par l'avancée allemande.
23:47Le 14 juin, les armées allemandes atteignent Paris déclarée ville ouverte
23:52pour éviter sa destruction comme Varsovie et Rotterdam.
23:56Le 17 juin, le maréchal Philippe Pétain forme son gouvernement et demande l'armistice.
24:02Les Allemands poursuivent leur avancée militaire jusqu'au 24 juin 1940, minuit.
24:06Les deux tiers de la France sont envahis.
24:09Pour l'Allemagne, la victoire est totale.
24:12L'amiral Raider est le premier officier supérieur à sortir de la salle des opérations.
24:36Les Français ont demandé l'armistice.
25:00Pas la capitulation, parce que la capitulation, c'est un acte militaire qui sera un déshonneur pour l'armée.
25:05Non, l'armistice, c'est-à-dire un acte civil qui met fin aux hostilités
25:09pour faire la paix le plus vite possible avec l'occupant
25:13et surtout combattre le communisme, puisque pour Pétain et Végan,
25:16le principal allemand, ce n'est pas le Reich, ce sont les communistes.
25:19Fort de sa victoire contre la France, Hitler convie Mussolini à Munich le 18 juin 1940,
25:27juste avant le début de l'offensive italienne dans le sud-est de la France.
25:31Dans la foulée de sa politique qui vise à ménager la France,
25:35Hitler réduit à néant les ambitions territoriales de Mussolini.
25:39Le Duce n'obtiendra que les territoires qu'il réussirait à occuper
25:42avant la conclusion imminente de l'armistice.
25:44Et de fait, l'Italie ne s'empare que d'une portion très limitée de territoires français.
25:49L'important pour Hitler est d'avoir un gouvernement en France,
26:15qui fasse écran d'une certaine façon entre la population et le Reich,
26:21ce qui allègera d'autant les troupes d'occupation.
26:25Et donc il y a cette idée de ne pas être trop dur avec les Français.
26:30Et l'armistice qui sera signé à Rome, à Villa Inchisa, le 23 juin,
26:34ne donnera pas satisfaction véritablement à Mussolini.
26:38Mais Hitler fait un geste au nom de la solidarité de l'Alliance
26:44pour que Mussolini puisse sauver la face,
26:47car le régime de Mussolini avait décidément un problème de légitimité.
26:53Les Italiens n'ont pas gagné militairement la guerre contre la France.
26:58Mais Hitler leur a pourtant généreusement accordé une sphère d'occupation
27:01dans le sud-est de la France.
27:03Pour la signature de l'armistice entre la France et l'Allemagne,
27:10Hitler choisit Rotonde, là où l'Allemagne avait signé le sien en 1918.
27:17Rotonde est d'une importance symbolique capitale.
27:21Cette signature permet d'effacer la honte de la défaite de la Première Guerre mondiale.
27:25Hitler accorde notamment beaucoup de soin à la mise en scène de cette humiliation française.
27:33Les Français ont accepté les conditions.
27:36Les conditions sont assez drastiques, évidemment.
27:39En même temps, les Français sont un peu soulagés
27:43parce qu'ils pensaient qu'Hitler allait avoir d'autres exigences,
27:48notamment l'occupation de l'ensemble du pays,
27:50notamment la main mise sur la marine.
27:52Et tout ça ne se fait pas.
27:54Donc il y a une sorte de soulagement un peu lâche.
27:57Pour Hitler, c'est la revanche,
28:01la revanche symbolique de la défaite de la Première Guerre mondiale.
28:09Hitler est exalté.
28:12Il y a des photos de lui se tapant les cuisses où il est enthousiaste.
28:19C'est la revanche réussie sur la Première Guerre mondiale.
28:21«Äphorique Hermann Göring fait du zèle auprès d'Hitler »
28:40«Hitler, je ne suis pas d'accord, je n'ai pas d'accord, je ne suis pas d'accord.
28:44Man aurait pu avoir plus de temps d'accéder à la chance.
28:51«Je ne suis pas s'il dit, monsieur Göring.
28:53Je suis en train de décider,
28:53je sais ce que j'ai dans mes propos de l'amant.
28:59on va, je vais.
29:01»
29:03Au fond, ils ont tous les deux raisons.
29:06Ce que Göring dit, c'était tellement facile de leur imposer tout ce qu'on leur a imposé,
29:11qu'on aurait pu aller de fait beaucoup plus loin.
29:14Et le côté un peu plus calculateur, plus intelligent, au fond, Hitler,
29:17qui estime qu'au contraire, il faut ménager la susceptibilité française
29:22et pour tout simplement exploiter les Français à s'emprisonner eux-mêmes.
29:29Et ça, c'est le gouvernement de Vichy et c'est très malin.
29:33Le 6 juillet 1940, Hitler revient à Berlin pour célébrer la victoire écrasante de l'Allemagne sur la France.
29:40Il est reçu en triomphe et passe en revue quelques divisions revenues du front.
29:45C'est son dernier défilé militaire et la dernière fois qu'il est ovationné.
29:49C'est son dernier défilé militaire et la dernière fois qu'il est ovationné.
29:57C'est son dernier défilé.
29:59C'est son dernier défilé.
30:00C'est son dernier défilé.
30:02C'est son dernier défilé.
30:02Alors...
30:12Heille !
30:14Hohohoho !
30:18C'est un travail qui est un triumphant pour le pays.
30:30Il revient à Berlin. La cérémonie de la victoire a lieu ce jour-là, et ils estiment qu'il y avait deux millions d'Allemands à l'événement.
30:44Et les gens qui étaient là à ce moment, les Allemands à l'époque, disaient, je pense qu'on allait gagner la guerre.
30:51C'est sans aucun doute l'apogée d'Hitler, et c'est sans aucun doute le moment où l'opinion publique le soutient le plus.
31:01Surtout les vieux conservateurs du fait qu'Hitler a réussi à faire ce que le Kaiser n'a pas réussi avec l'Empire allemand.
31:10Ça le rend particulièrement populaire à leurs yeux.
31:15Pendant ce temps, loin du fracas de la guerre et du triomphe du Troisième Reich, en Bavière à l'Obersalzberg, dans la propriété d'Hitler,
31:24Eva Braun savoure avec ses parents, Friedrich et Francisca, et ses deux sœurs, Ilse et Gretel, la douceur de l'été 1940.
31:35Prost! Prost!
31:44Je sais, comment on mange ça, dans un vol.
31:47C'est trop chaud.
31:51C'est bien, c'est sûr.
31:56Je suis un peu...
31:58Je suis un peu troncée.
32:03Je ne crois pas.
32:05Eva Braun se trouve sur le Kelstein.
32:08En 1939, le parti, le NSDAP, a décidé pour le 50e anniversaire d'Hitler de lui faire un cadeau.
32:15Il lui a offert une maison de thé, en fait, qu'on appelle la maison des ambassadeurs, qui était sur le mont Kelstein.
32:22Et Hitler n'aimait pas y aller, parce qu'il avait le vertige, et il ne supportait pas ça.
32:26La petite sœur d'Eva était toujours de la partie.
32:30Et il n'y avait rien de plus normal à ce que les parents viennent rendre visite aux deux sœurs.
32:35D'ailleurs, les parents étaient fiers que leur fille soit la copine du Führer.
32:40Pendant ce temps, Göring est dans l'un de ses rôles favoris, celui du corrompu, du prévaricateur, de l'amateur de beaux objets.
32:53C'est un homme de jouissance matérielle, de bonne chair, de luxe.
32:57Göring adore recevoir des cadeaux. Il adore les objets.
33:00Sa demeure au nord de Berlin ne cesse de s'agrandir, pour y entreposer tous les cadeaux qu'il reçoit au fil des conquêtes du Reich.
33:07Ja, wunderschön.
33:17Solche Stücke sammle ich.
33:19Sehen Sie diesen Handgriff! Fühlen Sie diese Goldschmied-Arbeit!
33:22Schön ausbalanciert! Mit dem kann ich ja alles schneiden!
33:28Ja, und die Axt, die benutzen Sie seit langem.
33:30Elle est très belle, très solide. Elle est très belle.
33:40Oui, ce sont des besoins pour vous. C'est un très particulier. La axe est magnifique et je me suis heureux que vous avez aimé.
34:10Mais aussi pour sa propre collection privée, qui devient de plus en plus impressionnante au fil du temps.
34:20Parce que Göring a un côté très Bokassa, un maréchal africain ou Giscard si vous voulez.
34:25Quelqu'un qui aime beaucoup recevoir et aime beaucoup jouir matériellement de tout ce qu'il reçoit.
34:30D'ailleurs ça pose problème au sein même de l'équilibre du régime parce que Hitler aussi.
34:35Et ils sont un petit peu sur le même créneau. Ce sont deux amateurs d'art qui vont soumettre l'Europe à un pillage en coupe réglée
34:42pendant toutes les années d'occupation de 1939 en Pologne jusqu'à 1945 à la défaite du Reich.
34:51Un autre personnage clé du Reich accumule des fortunes depuis l'arrivée des nazis au pouvoir.
34:56Mais Gustav Krupp et son empire industriel sont d'une importance vitale et stratégique pour Hitler.
35:02C'est pour cette raison qu'Adolf Hitler se déplace en personne le 7 août 1940
35:07pour fêter les 70 ans du plus grand industriel de l'époque.
35:11C'est pour cette raison qu'Adolf Hitler.
35:14Merci beaucoup, M. Führer. Oh, merci.
35:17Une berührende gratulation. Merci pour cette attention.
35:20L'industrie lourde de Krupp fabrique des canons et fournit des chars.
35:36A l'époque, Krupp construit aussi des camions de transport de troupes.
35:41Tout cela représente une production extrêmement importante.
35:45Sans Krupp, il ne peut pas mener cette guerre.
35:49Ce n'est pas des sentimentaux.
35:52Cela montre qu'il a besoin de montrer qu'il compte sur lui.
35:55Et en même temps, Krupp fait beaucoup pour le prestige d'Hitler.
35:58Hitler fait beaucoup pour le prestige de Krupp.
36:00Donc pour la propagande, il faut qu'ils se montrent ensemble.
36:03C'est assez logique.
36:04C'est une manière de sceller l'Alliance.
36:08Même au-delà, le mariage, au fond, entre un pouvoir nouveau à partir de 1933
36:14et des industriels qui ont grandement bénéficié de ce nouveau pouvoir.
36:18Et des gens comme Gustave Krupp ont plus que bénéficié de tout cela.
36:23Ils se sont littéralement gavés de Reismarck.
36:28Quelques semaines plus tard, le 24 août 1940, se produit un événement.
36:33Depuis juillet, la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande,
36:37bombarde toutes les infrastructures britanniques dans le cadre de la bataille d'Angleterre.
36:42Mais ce jour-là, un bombardier, croyant attaquer une raffinerie,
36:45largue ses bombes par erreur sur Londres.
36:48Un objectif qui ne devait être attaqué que sur l'ordre personnel de Hitler.
36:52En représailles, dans la nuit du 25 août 1940,
36:55les Britanniques parviennent à larguer des bombes sur Berlin, provoquant la stupeur.
37:00Au Berghof, en prévision des bombardements à venir, Hitler lance de nouveaux travaux.
37:05A peine remis de ce premier bombardement contre sa capitale,
37:09Hitler apprend mi-octobre 1940 que son allié italien prépare l'invasion de la Grèce.
37:23Pour imiter les nazis et pour avoir son empire méditerranéen, Mussolini veut s'emparer des Balkans et de la Grèce.
37:42Mussolini avait toujours rêvé de raviver cette ancienne ambition nationaliste du pays,
37:49de devenir l'état dominant au sein de la Méditerranée et de contrôler la Méditerranée.
37:55Mais aussi de s'appuyer sur l'empire colonial relativement petit que Rome avait déjà avant que Mussolini n'accède au pouvoir.
38:06Le 28 octobre 1940, Adolf Hitler se rend à Florence en urgence pour tenter de reprendre la situation en main.
38:15Hitler est furieux d'être mis devant le fait accompli, d'autant que la Grèce est plutôt pro-allemande.
38:20Durant les six heures de la rencontre, Hitler et Mussolini tentent de trouver une solution pour la Grèce.
38:30L'adresse.
38:31Wir sind noch im Gespräch.
38:32Aha.
38:33Eine Gesprächsbasis brauchen wir.
38:40Wer bin ich hier?
38:42Sagen Sie es!
38:43Die Nachricht von der Botschaft bringt nichts Neues!
38:46Herr Ribbentrop, so geht das nicht!
38:49Machen Sie.
38:53bon, ça a l'air très courtois comme ça mais en fait c'était très problématique, c'est
39:06un truc pourquoi parce que Mussolini avait décidé d'attaquer la Grèce sans en parler à Hitler. Donc il
39:12voulait faire un coup, Hitler était furieux en fait parce que ce n'était pas ça qu'il voulait faire du tout et en même temps il voyait qu'il
39:19Il allait être obligé d'aider les Italiens.
39:21Donc ce n'était pas du tout dans ses plans.
39:22Et donc, toute courtoisie mise à part, Hitler n'était pas content du tout.
39:27Les Britanniques reviennent en Europe.
39:30Ils débarquent en Grèce parce qu'ils peuvent maintenant aider la Grèce contre l'invasion italienne.
39:36Et cela met les puits de pétrole roumains à portée des avions britanniques
39:40qui pourraient bombarder les champs de pétrole depuis Thessalonique, par exemple.
39:43Et pour Hitler, stratégiquement, le pétrole roumain est absolument nécessaire.
39:55Deux jours plus tard, après ces mauvaises nouvelles,
39:58Hitler sait en plus que la Grande-Bretagne ne sera pas facilement écartée de la guerre.
40:02Il veut reprendre la main.
40:04Il pense donc créer une coalition anti-britannique pour attaquer son empire.
40:08C'est dans ce cadre qu'il a fait organiser pour le 30 octobre 1940
40:12une rencontre avec Philippe Pétain.
40:16Il veut d'abord rencontrer le maréchal Pétain.
40:19C'est le leader de la France de Vichy.
40:22La France de Vichy est le gouvernement fantoche qu'Hitler crée après avoir occupé la France.
40:29La France est coupée en deux.
40:31La zone occupée, qui comprend Paris,
40:34et le régime de Vichy, qui est un régime fantoche.
40:38Mais il laisse à la France sa marine et son empire.
40:41Il essaie donc d'obtenir de Pétain qu'il rejoigne une alliance anti-britannique.
40:46La France est une alliance anti-britannique.
40:47La France est un régime de la alliance.
40:47La France est un régime de la alliance.
40:54Nous nous nous espérons d'abonner à votre décision.
41:02Bonjour.
41:02nous sommes vos amis la france souhaite la fin de la guerre
41:21c'est aussi la tentative de pétain de prendre une place dans l'europe germanique
41:30ainsi pétain indique clairement que la france est plus qu'un simple état esclave qu'elle veut
41:37participer et surtout qu'elle veut cette europe unie il est tout à fait clair que pétain est l'allié
41:45d'hitler par excellence sauf que la rencontre avec hitler surprend beaucoup voir les français
41:52parce que un pétain qui sont un peu le bouclier protégeant les français d'accord mais un pétain
41:58qui prône la collaboration avec l'allemagne c'est à dire avec les ennemis les vainqueurs les
42:04occupants les tortionnaires ça c'est un petit peu curieux donc là il ya un premier décrochage au fond
42:09l'opinion publique à l'égard du maréchal pétain parce que de fait l'analyse de pétain de son
42:14gouvernement de son cabinet de ses conseillers c'est que un nouvel ordre s'impose en europe le
42:19voyage d'hitler continue ensuite jusqu'à handaille à la frontière avec l'espagne où il rencontre franco
42:24le chef de la dictature espagnole
42:31dans la rencontre entre pétain et hitler a été chaleureuse autant celle avec franco et glacial
42:46hitler en veut à franco hitler a l'impression de l'avoir beaucoup aidé pendant la guerre civile
42:52espagnole de 1936 à 1939 sans qu'il n'y ait le moindre retour du dictateur espagnole
42:57bienvenido a franco d'ancé des cilier sent perdona me por este pequeño retraso y est
43:13cantado de conoscer t il s'acte il s'acte freut sich mit in zusammen zu treffen
43:19il se rencontre avec franco et à chaque fois qu'il y a une discussion hitler dit je veux que tu te
43:28joignes à la guerre nous envahirons gibraltar pour vous et ensuite nous commencerons à déloger
43:33les britanniques en afrique du nord alors rejoignez la guerre je n'ai rien donné il n'y a pas eu d'opération
43:39contre gibraltar et ce que hitler ne peut pas savoir c'est que en gros les les anglais ont acheté
43:46un certain nombre de généraux de franco en livres sonnantes et trébuchantes pour qu'ils influencent
43:52franco pour qu'il évite d'entrer en guerre alors franco répond je veux bien rejoindre la guerre bien
43:59sûr je vous soutiens mais j'ai beaucoup de problèmes économiques à gérer il y avait un certain nombre de
44:07raisons pour lesquelles de toute façon ils ne pouvaient pas entrer en guerre l'une c'était
44:10que immédiatement les américains et les anglais auraient mis la main sur les canaries et ses
44:15fournitures de pétrole auraient été interrompus etc il dépendait énormément finalement de l'angleterre
44:21et de l'amérique donc il pouvait pas se permettre mais ça évidemment personne ne le savait à l'époque
44:26il se quitte et plus tard ribbentrop dit devrions nous le revoir hitler répond je ne pense pas qu'on
44:35doit le revoir je préfère qu'on m'arrache chacune des dents avec une pince en parallèle hitler qui
44:45hésite encore à ouvrir un nouveau front à l'est temporise le 12 novembre 1940 le ministre soviétique
44:52des affaires étrangères via tchislav molotov arrive à berlin il doit discuter des sphères d'influences
44:59respectives de l'urss et de l'allemagne nazie en europe centrale les soviétiques veulent surtout le
45:05retrait des troupes allemandes stationnés en finlande et des garanties sur la situation
45:08dans les balkans et sur les rives de la mer noire à ce stade les nazis tiennent à respecter le pacte
45:15signé avec moscou de toute évidence dans la première phase de la guerre le pacte entre les
45:22nazis et l'union soviétique est extrêmement important pour l'allemagne car les allemands sont
45:27approvisionnés en énorme quantité de matières premières ainsi que de nourriture provenant de
45:33l'union soviétique et stalin est assez content de cet arrangement quant à molotov il vient parce
45:40qu'il veut parler de la façon dont va évoluer leurs relations est-ce qu'elle va devenir une
45:45alliance vont-ils juste rester amis france parce que stintes à anglègue n'entendent mêche de la
45:55pour l'instant ce sont des allemands qui sont allés à moscou en l'occurrence ribbentrop l'homologue de
46:05molotov le ministre des affaires étrangères qui est allé signer le pacte germano-soviétique le 23
46:11août 1939 à moscou c'est donc la première fois que les soviétiques viennent en allemagne
46:17chanon-sie chanon-sie l'exemple des photos et abetté belassen d'hier s'arrête monotov est très
46:28très irrité d'être pris comme une bête de foire comme ça parce qu'il est très conscient de ce à qui
46:33il a affaire et en l'occurrence il est très conscient de participer bien malgré lui un dispositif de
46:38propagande qu'il ne maîtrise pas et ça c'est quelque chose qui est insupportable pour lui
46:42parce que mon temps c'est un bolchevik c'est un homme qui maîtrise tout pour mettre molotov à
46:47l'aise hitler est accompagné d'ermann gehring le numéro 2 du reich gehring la face sympathique
46:53et souriante du régime nazi a pour mission de rassurer molotov sur les intentions nazies pour
46:59les bolcheviques c'est un pacte contre nature ces deux régimes aux idéologies radicalement
47:06opposées sont potentiellement les pires ennemis en novembre 1940 hitler hésite encore à attaquer
47:14l'union soviétique et son ministre des affaires étrangères ribbentrop lui a proposé une alternative
47:20écraser l'empire britannique avec l'union soviétique et à cet égard hitler teste aussi l'union
47:29soviétique pour savoir si elle serait prête à envisager des objectifs expansionistes non
47:33européens avec le soutien de l'annemagne
47:35d'autres choses à visirent
47:38herr molotov fragt wie es weitergehen soll nach unserem pact
47:45herr molotov der pakt zwischen unseren beiden ländern ist für uns von größter bedeutung
47:53au moment où il fait venir molotov il veut voir s'il n'y a pas une dernière possibilité de
48:00s'arranger en gros de se partager le monde l'idée étant d'encourager les soviétiques à s'occuper du
48:08moyen-orient et de l'asie qui n'intéresse pas hitler et que les soviétiques acceptent que les allemands eux et
48:16et toute l'europe orientale en gros molotov dire en gros ça nous intéresse pas ce qu'on veut on veut
48:21la finlande on veut les pays baltes on veut la tchécoslovaquie et on veut la turquie en tout
48:26cas les passages les dardanelles le passage vers la méditerranée les mers chaudes etc à la fin de la
48:32rencontre entre hitler et molotov hitler est tellement en colère qu'il refuse d'assister au
48:37banquet d'adieu le lendemain soir c'est plutôt inhabituel de faire ça pour un grand dignitaire
48:43et donc la réunion est très importante parce que après cette réunion hitler décide qu'il va
48:49envahir l'union soviétique et en l'espace d'un mois ils créent l'opération barbarossa qui est
48:55approuvée par l'armée depuis juillet 1940 hitler a décidé l'invasion de l'union soviétique et les
49:06discussions de la dernière chance se terminent sans qu'aucun accord ne soit conclu à l'automne
49:1140 il faut aussi se rendre à l'évidence le front ouest n'est pas pacifié la bataille aérienne
49:17contre la grande bretagne est sur le point d'être perdu autre épine dans le pied le fureur va devoir
49:26voler au secours de mussolini en grèce cela contrarie son plan d'attaque contre l'union soviétique il va
49:33devoir le retarder de plusieurs semaines pour tenter de contrer de possibles attaques
49:37anglaises il fait construire de gigantesques fortifications de la mer du nord au sud de la
49:43france
49:45et
49:57Sous-titrage MFP.
50:27Sous-titrage MFP.