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  • 27/05/2025

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00:00Cyril Hanouna.
00:02Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:04Il est 17h11, on est bien entendu en direct.
00:06Et on va revenir un petit peu sur toute l'actualité.
00:08Et on va revenir sur Julien Audoult
00:10qui accuse les filles de Thomas Porte
00:12de typologie du terrorisme.
00:14Gauthier Lebray, c'est ça ?
00:16Oui, alors vous vous souvenez qu'il y a eu ce double
00:18assassinat à Washington la semaine dernière
00:20contre un couple israélien
00:22devant le musée juif
00:24de Washington et les deux
00:26se coupent car il y avait la vie devant lui
00:28qui allait se fiancer
00:30la semaine d'après en Israël.
00:32Ce couple a été évidemment assassiné
00:34parce que juif, au cri de Free Palestine.
00:36Notamment devant le musée juif
00:38de Washington puisque ce tueur
00:40qui venait de Chicago, qui était
00:42un militant d'extrême gauche, avait
00:44pour envie de tuer des juifs.
00:46Et il a donc crié Free Palestine.
00:48Et quelques
00:50minutes après le drame,
00:52il y a Thomas Porte qui a tweeté
00:54Free Palestine avant de supprimer
00:56son tweet.
00:58Et donc tout le monde s'est dit, est-ce qu'il n'a pas tweeté Free Palestine
01:00en référence à ce qui s'est passé à Washington ?
01:02Et donc, Julien Audoul
01:04a fait un article 40 pour signaler
01:06ce tweet de Thomas Porte en le dénonçant
01:08comme une apologie du terrorisme.
01:10Qu'en pensez-vous déjà Valérie Benayel ?
01:12Moi je pense que
01:14certains députés LFistes
01:16jouent
01:18avec les lignes constamment
01:20et jouent avec l'ambiguïté constamment.
01:22Et en l'occurrence, Thomas Porte est un
01:24habitué de la chose.
01:26Et en l'occurrence,
01:28on ne peut pas préjuger
01:30de ce qu'il aurait voulu, pas voulu, etc.
01:32En revanche, c'est comme ça qu'on le reçoit.
01:34Parce qu'il y a tout un background,
01:36tout un continuum de ce qu'on peut entendre
01:38par lui
01:40et par ses confrères et consoeurs.
01:42Donc, le fait qu'il l'ait
01:44supprimé est presque un aveu.
01:46Il est là l'aveu.
01:48Parce que s'il pouvait
01:50l'assumer en disant, ça n'a aucun rapport,
01:52je ne l'ai pas fait parce que...
01:54Mais en l'occurrence, il le supprime.
01:56Et donc, quelque part,
01:58c'est une forme d'aveu de sa part.
02:00Et il faut rappeler, parce qu'on ne le dit pas
02:02aussi, on l'a très peu dit,
02:04je l'ai très peu entendu et très peu
02:06vu sur les antennes,
02:08que ce couple-là
02:10était un couple qui œuvrait pour la paix
02:12et qui était un couple qui œuvrait pour le rapprochement
02:14des peuples et qui avait participé à de nombreuses
02:16manifestations, notamment pour
02:18le rapprochement des peuples entre
02:20Israéliens et Gazaouis, et on ne le dit pas
02:22assez. Et après, le dernier retweet
02:24du jeune homme qui a été
02:26assassiné était un retweet
02:28contre, par contre, les déclarations
02:30d'Emmanuel Macron, et
02:32reprenant et dénonçant
02:34le communiqué du Hamas qui se félicitait
02:36des propos récents d'Emmanuel Macron.
02:38Merci. Merci Gauthier Lebray.
02:40Julien Roudoul est avec nous
02:42en direct sur Europe 1. Merci Julien Roudoul d'être avec nous.
02:44Bonjour Cyril.
02:46Merci beaucoup d'être là sur Europe 1
02:48avec nous en direct. On marche sur la tête.
02:50C'est vrai que
02:52Thomas Porte,
02:54j'ai vu qu'il était sous
02:56protection policière.
02:58C'est-à-dire que vous critiquez les policiers
03:00jusqu'au jour où ils viennent vous protéger.
03:02C'était pareil pour Louis Boyard. Il devrait être content les fonctionnaires
03:04de police. Oui, il pense à eux parce que
03:06se mettre au service de quelqu'un qui vous déteste,
03:08ce n'est pas aisé.
03:10Julien Roudoul, qu'est-ce qui a motivé
03:12votre saisie
03:14auprès du procureur de la République ?
03:16Je pense qu'il faut
03:18à un moment donné que le cirque
03:20antisémite s'arrête.
03:22Les députés de la France insoumise et particulièrement
03:24Thomas Porte qui est
03:26coup de soumier du fait, qui est l'un
03:28des pires dans le
03:30relais de la propagande du Hamas
03:32qui est véritablement un député
03:34de Gaza. Parce que Thomas Porte,
03:36il a plus le keffier palestinien
03:38que le drapeau français autour du cou.
03:40Il parle plus de Gaza
03:42et de
03:44l'armée israélienne
03:46que des affaires françaises
03:48et de sa circonscription dont il s'intéresse peu.
03:50Il est dans la provocation permanente
03:52et dans l'incitation à l'aide.
03:54Moi, ce qui m'a motivé, c'est que
03:56ce qui est extrêmement grave, extrêmement choquant,
03:58c'est qu'après cet attentat antisémite qui normalement
04:00devrait susciter
04:02l'effroi et la condamnation
04:04unanimes, vous avez ce député
04:06de la République française qui relaie
04:08le même message que le
04:10terroriste à quelques
04:12minutes justement de
04:14ce drame et qui le fait
04:16à dessein, qui le fait
04:18justement pour
04:20attiser la haine, pour flatter un électorat
04:22communautariste
04:24et antisémite. Et effectivement,
04:26comme disait très justement Valérie Benhaim,
04:28le fait d'avoir retiré
04:30ce tweet est un double aveu.
04:32C'est-à-dire que là, peut-être qu'il y a la
04:34cellule de
04:36communication de la
04:38France insoumise après les
04:40couloirs de l'affiche vous visant
04:42Cyril, qui peut-être a dit
04:44« Attention Thomas Porte, tu as dû aller un petit
04:46peu trop loin, il faut rester
04:48ambigu, mais c'est très clairement
04:50signé, c'est la France antisémite. »
04:52C'est un tweet
04:54clairement antisémite et c'est pour ça que je l'ai
04:56signalé à la procureure de la République.
04:58Olivier D'Artigolle, qu'on vous entend dire aujourd'hui.
05:00Oui, moi je doute de la judiciarisation
05:02dans ce cas précis, quand même,
05:04on peut en effet activer un article 40.
05:06Le problème n'est pas la défense de la cause
05:08palestinienne et de la défense de Gaza.
05:10Surtout en ce moment avec la
05:12situation...
05:14Pardon, Julien Doudou, vous n'avez pas terminé.
05:16Pardon, excuse-moi.
05:18Donc, bien évidemment, il y a des vrais défenseurs
05:20de la cause palestinienne, de la situation
05:22à Gaza qui est catastrophique,
05:24on le sait bien, mais
05:26on ne doit absolument pas
05:28accepter que cela puisse
05:30nourrir le début, l'once, d'un
05:32antisémitisme. Or, aujourd'hui,
05:34une part conséquente des insoumis
05:36ne défendent plus Gaza.
05:38Ils sont porteurs d'une haine
05:40antisémite qui est un véritable
05:42poison. Et moi,
05:44j'appelle vraiment les gens de gauche,
05:46qui viennent de cette culture politique, qui se sont toujours battus
05:48pour la solution à deux Etats,
05:50qui se sont toujours battus pour
05:52approcher le camp de la paix israélien avec celui
05:54des palestiniens, de ne plus
05:56jamais, jamais, ne serait-ce que par
05:58une déclaration, une mobilisation
06:00ou une pétition, que sais-je,
06:02fréquenter
06:04un parti politique
06:06qui, aujourd'hui, nourrit l'antisémitisme.
06:08Il faut véritablement que la rupture soit
06:10claire, nette, tranchée. Parce que
06:12certains sont encore dans
06:14des zones troubles et il faut en sortir.
06:16Et comme le disait très bien
06:18Valéry, c'est toujours flirter avec
06:20la frontière, envoyer le signal,
06:22sans se faire prendre sur le terrain judiciaire.
06:24Pour l'instant, il n'y a pas eu de condamnation
06:26pour l'antisémitisme. Absolument. Et il y a des enquêtes
06:28pour apologie du terrorisme. Mais personne ne pourra
06:30prouver par un sujet
06:32qu'il a fait ce tweet en réaction
06:34à l'attentat de Washington. Mais le message
06:36est quand même passé. Et d'ailleurs, vous verrez que
06:38tous les députés LFI, lorsqu'on les
06:40interroge sur ce sujet, c'est leur
06:42ligne de défense. C'est-à-dire qu'ils jouent avec l'ambiguïté
06:44parce que, justement,
06:46ils ne sont pas...
06:48Il n'y a jamais eu de condamnation.
06:50Et ils jouent avec ça. Et ça va
06:52être à chaque fois leur ligne de défense. Quand on leur dit
06:54et l'antisémitisme, ils disent, mais on n'a pas été condamnés.
06:56Il y a le monde qui fait partie camper à Tel-Aviv.
06:58Ben non, camper, évidemment qu'il n'y a aucune référence. Donc on joue
07:00constamment sur ce dogme.
07:02Pour moi, l'affiche a été dégueulasse.
07:04Bien sûr.
07:06Avant et après l'affiche.
07:08Est-ce que vous attendez quelque chose de cette...
07:10après avoir saisi le procureur
07:12de la République ou est-ce que, comme Olivier d'Artigolle,
07:14vous n'y croyez pas du tout ?
07:16J'attends quelque chose. J'attends que,
07:18finalement, la répétition
07:20des faits, des déclarations,
07:22des provocations, à un moment donné,
07:24aboutissent à une sanction.
07:26Parce qu'il faut, évidemment, les arrêter.
07:28Eux, ils surfent
07:30sur l'impunité. Ils surfent aussi
07:32sur, j'allais dire, une certaine
07:34complaisance, y compris dans les médias.
07:36On a tous été extrêmement choqués,
07:38notamment de la déclaration de Thierry Arnisson
07:40et surtout de voir que, sur
07:42le service public, Léa Salamé laisse
07:44dire. Et vous avez des plans de coups.
07:46Et c'est surtout,
07:48Julien Roudoul, en plus, qu'elle ne présente pas son invité
07:50comme il aurait fallu le présenter.
07:52C'est ça le problème.
07:54Mais eux, ils peuvent
07:56faire ce qu'ils veulent, vous avez remarqué.
07:58Ils sont intouchables.
08:00Ils sont intouchables.
08:02Il n'y a pas que la France insoumise.
08:04Évidemment, on se focalise sur
08:06l'épouvantail de
08:08cette petite secte. Mais vous avez aussi
08:10les Verts. Là, on a quand même
08:12une succession de déclarations
08:14nauséabondes et de
08:16faits qui peuvent être caractérisés
08:18comme antisémites.
08:20Vous avez la maire de Strasbourg
08:22qui, lors d'une
08:24mise en scène,
08:26exhibe une carte
08:28qui nie l'existence de l'Etat
08:30d'Israël. Vous avez
08:32également une élue
08:34écologiste de
08:36Paris qui nous sort une déclaration
08:38qu'elle prête au général de Gaulle.
08:40Ce n'est pas du tout le cas qu'il n'a jamais tenu.
08:42Mais toujours à des fins
08:44pour attiser la haine et toujours
08:46cibler l'Etat d'Israël et derrière le peuple
08:48juif. Donc, très clairement,
08:50à gauche, vous n'avez pas beaucoup de gens
08:52qui sont clean au niveau de ces questions-là.
08:54Moi, j'entends Olivier Dardigolle, mais quand
08:56on fait le bilan, si vous excluez
08:58Jérôme Guedj, il ne reste plus
09:00grand monde. Je suis désolé,
09:02mais il ne reste plus grand monde qui
09:04n'a jamais été dans cette
09:06ambiguïté, dans cette collusion
09:08qui, je pense, fait
09:10énormément de mal à la gauche.
09:12Oui, Valérie Bélemgui.
09:14Après, il y a des voix qui s'élèvent de
09:16plus en plus. Il y a un congrès au PS maintenant
09:18qui va arriver là. Il y a un premier vote
09:20aujourd'hui et où on
09:22sent qu'il essaye
09:24de se dégager une
09:26autre ligne, avec notamment
09:28des Karim Bouamrane, des gens comme ça.
09:30Mais il faut
09:32qu'à un moment, effectivement,
09:34cette ligne-là
09:36s'affranchisse et dise réellement
09:38et concrètement, plus jamais,
09:40nous ne ferons d'alliance avec ces gens-là.
09:42On attend.
09:44Merci beaucoup, Julien Aoudoul, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
09:46Et vous nous tenez au courant de
09:48ce qui se passe avec cette saisine.
09:50Merci. Merci beaucoup.
09:52Merci, Julien Aoudoul. Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
09:54Merci beaucoup.
09:56Il est parti. Ils l'ont coupé
09:58le micro.
10:00C'est comme ça ici.
10:02Ils sont terribles.
10:04François Bayrou
10:06demande un effort à tous les
10:08Français. Alors, on va
10:10écouter ce qu'il a dit et vous nous appelez 0 à
10:1280, 20, 39, 21. On va prendre beaucoup d'auditeurs
10:14là-dessus parce que c'est vrai que
10:16ça commence à faire beaucoup pour les Français.
10:18Ecoutez ce qu'il a dit.
10:20Est-ce que vous voulez me laisser expliquer
10:22cette situation-là ?
10:24Donc, je dis
10:26le gouvernement
10:28va proposer aux Français
10:30un plan de retour
10:32à l'équilibre des finances publiques.
10:34Et ce plan de retour à l'équilibre des finances publiques,
10:36il va demander
10:38un effort à tous les Français.
10:40Le plus juste possible.
10:42Mais un effort
10:44suffisant pour que
10:46la France sorte de cette situation
10:48dans laquelle on est montré du doigt
10:50et qu'on a laissé grandir au travers
10:52du temps.
10:54Il va demander un effort à tous les Français.
10:56Oui, la phrase
10:58à laquelle je pense tout de suite, c'est la phrase de
11:00Georges Pompidou, arrêtez d'emmerder les Français. Il faut faire
11:02des économies. Ça, c'est certain. On ne peut pas
11:04laisser une dette hors de contrôle avec
11:061000 milliards de plus dues à Emmanuel Macron
11:08et bien sûr aux crises Covid, aux Gilets jaunes
11:10et à tout ce qu'a
11:12pu rencontrer le président sortant. Il n'empêche
11:14qu'il a quand même creusé la dette de 1000 milliards et que le
11:16quoi qu'il en coûte, ça, au bout d'un moment,
11:18ça vous revient comme un
11:20boomerang. Est-ce que c'est aux Français de
11:22supporter cet effort-là ? Est-ce que
11:24les Français ne payent pas déjà suffisamment
11:26d'impôts, ne sont pas suffisamment
11:28généreux ?
11:30Ils payent des impôts tout le temps. Vous allez acheter
11:32n'importe quel produit, vous payez la TVA. Et ensuite,
11:34on est l'un des pays qui prélèvent le plus.
11:36Donc, il y a des choses à faire.
11:38Déjà, c'est marrant qu'ils ne demandent pas
11:40un effort à l'État, à cet État
11:42qui nous coûte beaucoup trop cher, à ce qu'on appelle
11:44le millefeuille territorial. C'est-à-dire que
11:46entre le président et le maire, il y a
11:48beaucoup trop d'étapes
11:50et tout ça coûte un pognon dingue pour reprendre
11:52les mots d'Emmanuel Macron. Donc, des
11:54économies, il y en a. Mais
11:56ça demande sans doute plus de courage
11:58que de demander une nouvelle fois
12:00un effort aux Français. Et au bout d'un moment, les Français,
12:02ils ne voudront plus faire d'effort. Ça suffit.
12:04Ça suffit. Quand vous n'avez pas un entrepreneur
12:06qui ne se plaint pas en disant
12:08« On m'empêche de travailler, on m'empêche de gagner
12:10de l'argent, on m'empêche d'employer d'autres
12:12personnes parce que le coût du travail
12:14est beaucoup trop élevé en France. »
12:16Voilà. Je pense que l'effort aux Français,
12:18les Français font beaucoup d'effort et qu'il
12:20est temps de demander des efforts à l'État
12:22qui vit bien largement au-dessus de ses moyens.
12:24Exactement, Gauthier Lembret.
12:26Oui, Olivier d'Artigouin.
12:28L'équation budgétaire consiste à aller chercher 40 milliards
12:30pour l'automne prochain, à la fois
12:32sur le budget de l'État et sur le budget de la Sécurité sociale.
12:34Il dit que c'est un Himalaya,
12:36donc un sommet à 8000 mètres.
12:38Moi, je ne vois pas bien comment
12:40la méthode Bayrou qu'on a du mal à avoir
12:42très précisément peut aller chercher
12:44cet effort budgétaire historique.
12:46On voit par exemple
12:48l'affaire des taxis alors qu'il est question
12:50que de 200 à 300 millions
12:52et sous les 400 milliards,
12:54comment c'est déjà un premier irritant.
12:56Je ne vois pas bien.
12:58Après, bien évidemment,
13:00il y a une France, par exemple la France du travail,
13:02la France du SMIC.
13:0418% aujourd'hui des Français
13:06salariés sont au SMIC.
13:08Ils n'étaient que 12% au début
13:10du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
13:12Il y a une smicardisation.
13:14Eux, ils ne peuvent pas faire d'effort, ils sont à l'os.
13:16Ils ne peuvent pas sortir.
13:18Ils sont déjà au maximum du maximum.
13:20Ils sont déjà au-dessus du maximum.
13:22Avant, on disait demander petit au petit,
13:24demander gros au gros, mais on ne peut même plus demander petit au petit.
13:26On dépense trop
13:28dans ce pays. On dépense
13:30beaucoup trop.
13:32Les Français ne comprennent pas.
13:34Les Français ont fait leurs impôts.
13:36Ils se demandent où vont les impôts.
13:38On a l'impression qu'il y a beaucoup d'impôts
13:40qui sont prélevés et qu'il y a
13:42peu de redistribution dans les services publics.
13:44Les hôpitaux, ça ne va pas.
13:46On veut bien payer des impôts. Les Français veulent bien payer des impôts.
13:48Surtout ceux qui gagnent bien leur vie.
13:50Quand ils ne voient pas les résultats, ils se posent beaucoup de questions.
13:5217h25, on va prendre beaucoup d'auditeurs là-dessus.
13:5401, 80, 20, 39, 21.
13:56Vous nous appelez, on va prendre beaucoup d'auditeurs.
13:58Il y a la chronique, il ne faut pas l'oublier.
14:00J'ai deux avis de recherche.
14:02D'accord, merci.
14:04Commencez maintenant.
14:06Europe 1, 16h,
14:0818h, on marche sur la tête.
14:10Cyril Hanouna.
14:14Cotillet va bien.
14:16Il a une interview à faire.
14:18Julia Roberts.
14:20Non, il a une interview
14:22à faire parce qu'ils ont mis une interview
14:24avec un garçon.
14:26Il arrive à faire des allers-retours.
14:28Il n'est pas loin.
14:30Il est sur pied en tout cas.
14:32On parlait de François Bayrou
14:34qui demande encore des efforts aux Français.
14:36On va prendre Christophe qui est avec nous d'Alsace.
14:38Bonjour Christophe.
14:40Bonjour Cyril, bonjour à tous les types.
14:42Merci d'être avec nous.
14:44Quand vous entendez François Bayrou demander des efforts aux Français,
14:46vous êtes comme nous, vous pétez un câble.
14:48Oui, tout à fait.
14:50Ça fait 50 ans que
14:52ils ne savent faire que ça en fait.
14:54Mais eux, ils ne veulent pas faire d'efforts.
14:56Eux par contre,
14:58ils ne touchent pas à leurs avantages
15:00ni à leur indemnité.
15:02Il serait peut-être temps de baisser leur salaire
15:04et d'enlever un peu des avantages.
15:06Pour l'amour de la politique
15:08et du pays.
15:10On dépense trop dans ce pays.
15:12C'est n'importe quoi Christophe.
15:14Je ne sais pas où on va.
15:16Non, exactement.
15:18Je vous dis, je suis artisan.
15:20Je ne comprends même pas.
15:22Je suis pourbier.
15:24Je vous dis,
15:26on prend 48%
15:28de ce que je gagne.
15:30Après, il faut que je paie mes fournisseurs.
15:32Il faut que je paie mon salaire.
15:34C'est n'importe quoi.
15:36Je vous dis, je suis artisan, je gagne 2000 euros.
15:38Vous vous rendez compte, 2000 euros.
15:40C'est lamentable.
15:42Je fais 70 heures par semaine.
15:44Ça me rend fou.
15:46Je ne suis pas 35.
15:48Je suis moins de 35.
15:50Par contre, tout va bien chez eux,
15:52dans le meilleur des mondes.
15:54Oui, c'est fou.
15:56La seule chose qu'ils savent faire,
15:58c'est remonter les impôts.
16:00Ça fait longtemps que je dis,
16:02même les gens qui touchent le RSA,
16:04ils devraient payer, même si c'est que 50 euros,
16:06participer aux efforts de la France
16:08et ça ferait rentrer un peu d'argent.
16:10C'est peut-être pas grand-chose,
16:12mais c'est déjà pas mal.
16:14C'est déjà un bon début.
16:16Qu'est-ce qu'il se passe Fabien ?
16:18Parce que nos hôpitaux soignent le monde entier.
16:20Il faut le rappeler.
16:22Et après, on nous explique que la sécurité sociale
16:24est en déficit.
16:26À un moment donné, arrêtons cette hémorragie.
16:28C'est un robinet qui coule sans fin.
16:30C'est fou.
16:32Mais c'est pour tout pareil.
16:34Quand on regarde les congés payés,
16:36les congés payés de bâtiments,
16:38ça fait des années qu'ils sont usés dans terre.
16:40On a toujours été usés dans terre.
16:42Jamais en DTR1, quoi que ce soit.
16:44Vous regardez les congés payés des fournisseurs,
16:46c'est les hommes politiques qui dirigent et qui gèrent.
16:48Ils sont en déficit.
16:50Comment c'est possible ?
16:52Non mais je vous dis,
16:54ça nous rend fou.
16:56Il va encore falloir payer plus d'impôts.
17:00Comme si on n'en payait déjà pas assez.
17:02Exactement.
17:04Comment voulez-vous en sortir ?
17:06Ils bossent 70 heures par semaine.
17:08Christophe, il s'en sort pas.
17:10Il nous demande encore de faire des efforts.
17:12C'est n'importe quoi.
17:14Merci Christophe d'avoir été avec nous sur Europe 1.
17:16On a besoin de vous, Christophe.
17:18On a besoin des plombiers.
17:20Ah oui, c'est bien.
17:22J'espère que vous n'avez pas de fil antenne.
17:24Non, vous inquiétez pas.
17:26Ça serait dommage.
17:28Merci Christophe.
17:30Je serai pas loin.
17:32Je serai pas loin.
17:34Je peux passer un petit bonjour à ma femme ?
17:36Avec grand plaisir. Elle s'appelle comment ?
17:38Je voulais juste vous dire que ça serait pareil.
17:40Ma femme a travaillé 40 ans pour Sony.
17:42Je voulais juste vous dire combien qu'elle touche.
17:44986 euros de retraite.
17:46Pour 40 années de travail.
17:48C'est fou.
17:50L'argent n'est pas mis au bon endroit.
17:52C'est ce qu'on dit à chaque fois.
17:54Tout est fait en dépit du bon sens.
17:56Merci d'avoir été avec nous.
17:58Je vous fais un énorme bisou.
18:00Merci Christophe.
18:02On aura dans un instant un autre auditeur
18:04qui veut réagir sur François Bayron.
18:06On aura Fabien Lecoeuvre aussi.
18:08Il lance deux avis de recherche.
18:10Vous avez perdu quelque chose ?
18:12Pas moi, des stars.
18:14Peut-être qu'on peut les aider.
18:16Avec grand plaisir.
18:18Et puis on aura un auditeur qui nous appelle Dajun.
18:20C'est Bruno.
18:22Merci.
18:24Il sera avec nous dans un instant.
18:26Il y aura mon Bruno tout de suite.
18:2816h, 18h.
18:30Cyril Hanouna sur Europe 1.
18:32Quand on a un problème d'espace,
18:34on peut vider son téléphone,
18:36vider ses placards, sa maison
18:38ou le mini Countryman.
18:40Le SUV mini taillé pour les grands espaces,
18:42la vie à bord et surtout taillé pour la vie de famille.
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20:0216h, 18h.
20:04On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
20:06Merci d'être avec nous sur Europe 1.
20:08Et François Bayrou, Premier ministre,
20:10demande un effort à tous les Français.
20:12Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir.
20:1401820, 3921 sur Europe 1.
20:16Il y a Bruno qui est avec nous. Bruno, qui nous appelle d'où Bruno ?
20:18Oui, bonjour Monsieur Cyril Hanouna.
20:20Je vous appelle de la région
20:22des Pays de la Loire.
20:24Ah, tu connais très bien les Pays de la Loire.
20:26Très belle région.
20:28Bonjour à vous Cyril et puis bonjour à toute l'équipe
20:30en même temps.
20:32Vous êtes à côté de quelle ville Bruno ?
20:34Je suis directement au Pays des Riettes.
20:36Le Mans.
20:38J'adore, bien entendu. J'y ai passé 24h là-bas.
20:44Merci Bruno.
20:48Je vous appelais par rapport à ce sujet
20:50que vous avez évoqué
20:52qui est très intéressant puisque
20:54c'est assimilé à un fait de société.
20:56Les bêtises de notre
20:58cher gouvernement, c'est parce qu'il ne faut pas
21:00incriminer seulement notre cher président.
21:02Je pense que tout le monde est dans le même bain.
21:04Moi, ma façon de penser, je vais vous la dire
21:06clairement et je pense qu'on
21:08prend les Français pour des abrutis et des
21:10imbéciles en même temps.
21:12La chose qui se passe
21:14quand il y a un problème à prendre à la source,
21:16il faut toujours prendre le problème par le B-A-B.
21:18Ce qu'on appelle le B-A-B du problème, c'est la source
21:20du problème. C'est qu'en fait,
21:22là, ce qui demande, et c'est vrai
21:24qu'on en arrive vraiment à du ridicule, on marche
21:26vraiment sur la tête, c'est encore aux Français
21:28de se sacrifier.
21:30C'est plus une ceinture qu'on se sert,
21:32c'est une canisole qu'on nous met carrément.
21:34Moi, je serais, voyez-vous,
21:36si on doit faire des efforts, il faut prendre
21:38le B-A-B des choses, les gens
21:40qui nous gouvernent doivent d'abord
21:42être taxés, c'est-à-dire qu'on doit baisser le salaire
21:44des ministres, baisser les salaires
21:46des députés, parce que que ce soit n'importe
21:48quelle politique, oui, on est là pour défendre
21:50ceci, on est là pour défendre cela.
21:52Vous savez, aujourd'hui, la politique
21:54comme la religion, c'est devenu le pouvoir du fric.
21:56Le pouvoir du fric, c'est quoi ? Vous allez
21:58dans une église, on respecte même pas vos personnes
22:00décédées, on vous dit, voilà, mettez la main
22:02à la poche, mettez dans le panier. Eh ben, le gouvernement,
22:04c'est pareil. On a fait des bêtises, on les
22:06assume pas. Les Français, mettez la main au panier
22:08encore, mettez la main dans la poche pour
22:10donner encore pour le pays.
22:12Mais on peut pas d'abord commencer par
22:14le B-A-B de dire, voilà, messieurs, mesdames,
22:16les politiques, on va baisser vos
22:18salaires, on va se servir sur vous, parce que là,
22:20il y a des millions à récupérer. Et à mon
22:22avis, ça peut sauver la France, voyez-vous.
22:24Alors, le truc,
22:26moi, c'est ce que j'avais dit, déjà, je trouve qu'il y a trop de députés,
22:28ça c'est clair. Pour moi,
22:30577 députés, c'est
22:32très lourd.
22:34Non, mais bien sûr,
22:36après, je suis pas sûr que ça soit
22:38un gros menton. Mais,
22:40c'est pour le symbole, en fait, ce que veut dire Bruno,
22:42c'est ce que je pense. Mais au-delà de ça,
22:44je vais vous dire, ce qui est fou,
22:46c'est comme si vous avez un mec, vous savez,
22:48un chef de famille,
22:50qui gagne sa vie,
22:52et qui va dire à ses enfants, qu'il a complètement,
22:54qu'il a tout dépensé, pour lui, et qui va dire
22:56à ses enfants, il faut maintenant faire un effort,
22:58alors que c'est lui qui a tout dépensé.
23:00C'est absolument incroyable. Je vous dis,
23:02franchement, il demande encore aux Français de faire des efforts,
23:04les mecs, on n'est pas, et les Français,
23:06ne sont pas responsables de la
23:08mauvaise gestion, et du fait
23:10que ce soit des peintres, excusez-moi de vous dire ça.
23:12Ben oui, attendez.
23:14Je vais vous donner un exemple qui rejoint le
23:16commentaire du précédent auditeur.
23:18Moi, je suis quelqu'un qui, malheureusement,
23:20j'ai subi deux lourdes opérations en 2021,
23:22je suis quelqu'un qui est invalide, je suis devenu invalide.
23:24Moi, à l'époque,
23:26je vous explique vite fait, j'étais en fin de droits
23:28de civique, donc je touchais un minima,
23:30parce que j'approchais
23:32de la soixantaine, et quand on
23:34approche de la soixantaine, on embauche
23:36plutôt des jeunes que des personnes de la soixantaine,
23:38mais à moi davantage. Maintenant, je l'ai passé
23:40les soixante ans, je me retrouve invalide,
23:42mes ressources, je vais vous dire un truc
23:44qui ne va pas, par exemple, pour les personnes invalides,
23:46c'est qu'on dit, voilà, monsieur,
23:48vous avez de l'APL, vous êtes invalide, vous touchez,
23:50maintenant, c'est 10332,
23:52vous avez de l'APL, monsieur, vous dépassez
23:54le barème, mais ce qu'on oublie de dire, dans leurs calculs
23:56qui sont mal faits, comme pas mal de calculs,
23:58c'est qu'en fait, on tient compte des
24:00ressources, mais dans leurs calculs, on ne tient
24:02pas compte des charges, donc déjà, il y a un
24:04truc qui ne va pas au niveau des invalides,
24:06et pour tous les invalides, c'est la même chose,
24:08et en plus, moi, j'avais le droit à la LD,
24:10par rapport à mon opération,
24:12parce que j'ai des gros problèmes de santé,
24:14on me compte même maintenant des honoraires,
24:16mais attention, on ne tient pas compte des honoraires
24:18que je paye à la sécu aussi, non mais attendez,
24:20c'est une honte, donc on dépasse, on dépasse
24:22quoi ? Non, on se retrouve avec une misère, encore une fois,
24:24on a nos yeux pour pleurer, et là, on va encore
24:26nous taxer, quoi, non, on va un petit peu
24:28arrêter, parce qu'on est en train de nous dépouiller,
24:30on est en train de nous faire mourir
24:32et se faire mourir notre pays et nos vraies valeurs,
24:34nos anciens doivent se retourner dans leurs tombes,
24:36c'est malheureux, quand vous pensez à nos anciens
24:38et ce qu'ils ont combattu pour
24:40sortir leurs enfants
24:42et leurs futurs petits-enfants de l'embarras,
24:44et là, malheureusement, les répercussions, plus tard,
24:46ce sera nos enfants et nos petits-enfants
24:48qui les auront, tout ça, malheureusement.
24:50Exactement, merci en tout cas Bruno, merci d'avoir
24:52été avec nous, Bruno, merci beaucoup,
24:54c'était extrêmement intéressant.
24:56Et merci beaucoup de pouvoir
24:58faire réagir les auditeurs, parce que c'est très très
25:00important dans notre pays, et franchement,
25:02parler, félicitations pour votre émission,
25:04mille fois merci à vous et à votre équipe.
25:06Merci Bruno d'avoir été avec nous sur Europe, je vous embrasse fort Bruno, merci.
25:08On a François qui est avec nous de Paris,
25:10bonjour François. Oui, bonjour.
25:12Merci d'être avec nous François,
25:14et quand vous entendez François Bayrou dire
25:16demander aux Français encore de faire un effort,
25:18moi ça me gêne,
25:22ça me choque, je vous dis franchement, parce que
25:24on ne peut pas dire ça, quand on connaît la situation
25:26de la plupart des Français, on ne peut pas dire ça,
25:28je pense, après je peux me tromper,
25:30mais François, qu'est-ce que vous en pensez ?
25:32Oui, évidemment, dans votre avis,
25:34moi ça me choque, mais ce qui me choque surtout,
25:36si vous voulez, c'est que, à quel Français
25:38on va demander de faire un effort ?
25:40On va demander un effort aux gens qui cotisent,
25:42mais la personne
25:44qui bénéficie du système, la personne
25:46qui va se faire soigner gratos dans nos hôpitaux,
25:48et qui ne cotise pas,
25:50il y en a un paquet,
25:52on lui demande quel effort à elle ?
25:54Pourquoi est-ce que
25:56notre système est déficitaire ?
25:58Le problème de la Sécu, c'est que vous avez
26:00un nombre de gens qui financent
26:02le système en cotisant,
26:04en embauchant, etc, et puis vous avez un nombre
26:06bien supérieur de gens qui bénéficient
26:08de ce système, mais sans le financer.
26:10Donc c'est arithmétique, ça ne peut pas marcher.
26:12C'est sûr.
26:14C'est sûr, c'est sûr.
26:16Et pardon, ça fait quand même un tout petit peu
26:18le lien entre le problème,
26:20le déficit chronique de la Sécu
26:22et l'immigration. Il y a un moment où il faut le faire,
26:24parce que je pense que pour les Français,
26:26quand on dit que l'État est en train de vivre
26:28trop élevé, etc, c'est très abstrait.
26:30On se dit, oui, ok, on va réduire les salaires
26:32des ministres, etc, très bien, bien sûr,
26:34évidemment, il faut montrer l'exemple.
26:36Mais le vrai sujet, quand même, c'est qu'on a un système
26:38qui, en fait, sur tous les piliers
26:40de la solidarité, c'est-à-dire
26:42la Sécu, donc la santé,
26:44le chômage, la retraite, vous avez
26:46beaucoup plus de gens qui bénéficient du système
26:48que de gens qui cotisent. Ça ne peut pas marcher.
26:50Oui, mais ça ne peut pas marcher.
26:52Ça ne peut pas marcher, c'est ce qu'on dit.
26:54Un moment, le problème qu'on a,
26:56c'est qu'il n'y a pas de décision de prise.
26:58Un moment, on ne peut pas tout avoir. François, c'est ce que je disais
27:00la dernière fois, on m'en parlait. Je disais, les mecs veulent tout.
27:04On vit au-dessus de nos moyens.
27:06Donc un moment, on ne coupe rien sur la sécurité sociale,
27:08on ne veut rien couper
27:10sur les aides, on ne veut rien couper.
27:12Mais un moment, comment vous voulez faire ?
27:14Comment vous voulez faire ? Et quand j'entends, excusez-moi,
27:16des journalistes qui réagissent
27:18et qui disent, non, la Sécu,
27:20on ne peut pas bouger, la Sécu, on ne peut pas toucher,
27:22ça, on ne peut pas toucher, ça, on ne peut rien toucher,
27:24pour moi, ça me rend fou parce qu'ils sont tellement
27:26aussi, ils sont tellement
27:28en dehors des réalités des gens
27:30que j'entends, excusez-moi, franchement,
27:32c'est insupportable. C'est comme la dernière fois
27:34où j'avais dit qu'il fallait réduire le nombre de députés
27:36et j'ai vu,
27:38il y a une journaliste,
27:40je ne sais plus sur quelle chaîne, qui disait,
27:42ça, c'est impossible, on ne peut pas faire ça.
27:44Mais si on voulait écouter, on ne peut rien faire.
27:46Donc continuez, c'est un truc qui ne marche pas. Un moment, il faut prendre des décisions,
27:48il faut arrêter de dire, ce n'est pas possible de faire ça,
27:50ce n'est pas possible de faire ça.
27:52Mais ils sont tous dans le système, le problème qu'on a,
27:54François, ils sont tous dans le système, ils ne veulent pas en sortir
27:56et ils ont tous peur
27:58pour leur petit, voilà,
28:00leur petit privilège. Excusez-moi, François.
28:02Oui, il y a des mots qu'on n'ose pas prononcer.
28:04Encore une fois, le lien entre
28:06tous ces déficits et l'immigration,
28:08il est très clair. À un moment, il faut juste
28:10pouvoir poser le problème et pouvoir en parler.
28:12Je ne dis pas qu'il faut montrer du doigt les immigrés.
28:14Qu'est-ce que vous en pensez de ça, Dartigold ?
28:16Non, je pense qu'il faut lutter contre
28:18l'immigration irrégulière. Je suis pour
28:20la régularisation des travailleurs sans papier
28:22qui bossent depuis des années dans notre pays,
28:24qui sont parfois dans les arrières-cuisines,
28:26là où on va manger en salle,
28:28ou apprentis
28:30d'un boulanger.
28:32Je suis pour qu'on regarde de près, mais
28:34lutter contre l'immigration
28:36clandestine. Si vous prenez l'immigration
28:38régulière, concernant notre
28:40PIB, sur la richesse produite,
28:42c'est plutôt une bonne opération pour notre pays.
28:44Mais après, je suis d'accord.
28:46Vous voyez, par exemple, les retraités, je ne suis pas pour qu'on les mette
28:48à contribution. Un retraité, il a cotisé
28:50pour faire sa retraite. Souvent, il y a des
28:52petites retraites. Donc là, je ne suis pas,
28:54moi, on disait, les 10% d'abattement,
28:56je ne suis pas favorable à ça. Après, il va falloir
28:58faire une mise à plat
29:00de toutes les politiques publiques.
29:02Certaines sont inefficaces, alors qu'elles ont un financement.
29:04Par exemple, l'aide sociale à l'enfance.
29:06C'est un secteur
29:08très important, qu'il faut doter
29:10de financement. Mais on sait qu'il y a une
29:12gap J, qu'il y a des choses qui fonctionnent pas.
29:14Il faudrait une traçabilité de l'argent
29:16public. De votre feuille d'impôt,
29:18il faudrait pouvoir tracer, à l'europrès,
29:20la manière dont c'est utilisé.
29:22Et on verra qu'il y a très certainement des choses
29:24à récupérer. Aujourd'hui, entre départements
29:26et régions, il y a très certainement...
29:28On pourrait faire un conseiller unique.
29:30Bon, il y a des pistes.
29:32Mais je ne sais pas si...
29:34De toute façon, le moment de vérité,
29:36là où on est au pied du mur, c'est pour le prochain budget.
29:38Parce que si le gouvernement Bayrou saute
29:40sur le prochain budget, il en faudra
29:42donc un autre, en urgence.
29:44Et là, il peut y avoir
29:46un problème
29:48politique majeur.
29:50Rendrez-vous septembre, octobre
29:52pour ça. Même si le Premier ministre
29:54a dit qu'il donnerait ses grands arbitrages avant le 14 juillet.
29:56Merci.
29:58Merci beaucoup,
30:00Olivier Tarticolle, pour cette intervention.
30:02Et surtout, merci François d'avoir été avec nous sur Europe 1.
30:04Merci à vous, merci pour vos émissions.
30:06Je vous embrasse. Merci beaucoup.
30:08Merci François.
30:10Franchement, c'est intéressant
30:12ce qu'a dit François Bayrou. Vous avez vu comment ça fait bondir
30:14les Français. Mais moi, j'ai vu...
30:16Si je peux intervenir, Cyril ? Parce que moi,
30:18j'étais un jour hospitalisé à l'hôpital de Deauville.
30:20Et avant moi,
30:22il y avait 25 personnes, et notamment une famille
30:24mongole. La femme
30:26souffrait du ventre, etc.
30:28Et donc, personne ne parlait le mongol. La femme ne parlait
30:30ni l'anglais, ni l'allemand,
30:32ni l'espagnol. Ils sont allés chercher un traducteur
30:34à Strasbourg. Tout ça au frais de la Sécu.
30:36Moi, j'en revenais pas.
30:38Donc, ils ont hébergé toute la famille
30:40mongole dans un hôpital,
30:42à Deauville.
30:44Et évidemment, le traducteur
30:46est venu le lendemain
30:48de Strasbourg. C'est le seul en France qui parlait
30:50à la fois le mongol, qui pouvait traduire en français
30:52exactement le...
30:54Et bien, je peux vous dire, tout ça, c'est sur
30:56la note des Français.
30:58Il faut l'expliquer.
31:00Bien sûr.
31:02Et tu fais dans ce cas-là ?
31:04Tu laisses la famille et tu dis
31:06je ne vais pas prendre le traducteur ?
31:08Je vais vous dire, en tant que chef d'entreprise
31:10de la France, on doit dire
31:12ça a coûté tant à la France,
31:14on réclame au pays d'origine,
31:16à la Mongolie,
31:18on réclame une facture des hôpitaux.
31:20Mais un chef d'entreprise, c'est normal.
31:22Imaginez-vous qu'une petite entreprise paye
31:24pour l'entreprise.
31:26Mais ça, c'est des dossiers communs.
31:28Ce sont des dossiers communs.
31:30T'as raison. En tout cas, c'était une belle anecdote.
31:32Mais ça existe en France.
31:34C'est important de le rappeler.
31:36C'était pas pour recoller les oreilles.
31:38Dites-le à nos gastriques.
31:42Et l'argent de la Sécu, par là-dedans ?
31:44Merci.
31:46T'as eu raison.
31:48Ça valait le coup, parce qu'il n'a pas fait sa chronique pour nous.
31:50Franchement, je ne sais pas.
31:52L'un dans l'autre.
31:54Vous venez quand ?
31:56La semaine prochaine.
31:58C'est une petite semaine quand même.
32:00Petite semaine pour un petit bonhomme.
32:02Vous ne serez pas là.
32:04C'est vendredi ?
32:06Je reviens vendredi.
32:08Je travaille jeudi et vendredi.
32:10Moi, je suis là demain.
32:12Au pont de la rivière Kwaï.
32:14Jeudi et vendredi.
32:16Merci à tous.
32:18Rentrez chez vous, ça va vous faire du bien.
32:20Tout de suite, punchline avec Laurence Ferrari sur CNews Europe.

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