L’avis de Mathieu Bock-Côté, essayiste et chroniqueur.
Face à lui, Arthur Ravier, podcasteur et éditorialiste politique. Il anime le podcast « La politique en mieux ».
Face à lui, Arthur Ravier, podcasteur et éditorialiste politique. Il anime le podcast « La politique en mieux ».
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00:00Quelle opinion aujourd'hui un Français moyen voudrait pouvoir exprimer
00:02et qu'il se sentirait impossible d'exprimer ?
00:04Je vous donne un exemple.
00:05Marion Aréchal, à la tête d'identité-liberté,
00:07un homme devenu une femme par transition de genre et tout le tralala
00:10a reçu un prix, je ne me rappelle pas exactement c'est lequel,
00:12et elle dit « ce n'est pas une femme, selon moi c'est un homme ».
00:16Autrement dit, elle refuse cette idée qu'on peut changer de sexe.
00:18Eh bien, elle est devant les tribunaux pour cela aujourd'hui.
00:20C'est des associations souvent qui vont se faire un petit peu gardiennes d'une pensée
00:23et qui vont poursuivre.
00:24Ce n'est pas exactement une censure d'État.
00:26Oui, évidemment. Bien sûr que oui.
00:27On a créé des conditions que les associations puissent poursuivre
00:30à partir de la catégorie « discours haineux » ou « appel à la discrimination »,
00:33qu'ils puissent poursuivre et l'État vient légitimer
00:35ces poursuites perpétuelles contre les uns les autres
00:38sur des éléments qui s'éloignent de l'orthodoxie idéologique.
00:40Il y a aussi beaucoup de relax.
00:41Oui, mais vous vous rendez compte qu'il a dû traverser...
00:45C'est un bon exemple.
00:46Vous vous rendez compte qu'il est possible de se faire poursuivre...
00:47À la fin, il y a une relax.
00:48Il est possible de se faire poursuivre dans le cas de Bensoussan
00:50parce qu'il s'interrogeait sur les liens entre l'antisémitisme
00:53et la culture de mémoire d'Afrique du Nord, si je ne me trompe pas.
00:56En parlant d'atavisme.
00:57Oui, d'accord, mais le fait est qu'on peut se faire poursuivre
01:00pour des propos qui troublent certains.
01:01Le crayon.