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  • 25/05/2025
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver comme tous les dimanches, et ce dimanche c'est Miquel Dorion qui m'accompagne, bonjour Miquel.
00:00:08Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:00:10Quelle est l'information la plus importante aujourd'hui ?
00:00:12Quelle est l'information ? Vous allez le savoir dans quelques secondes.
00:00:14Oui, mais quand même, il y en a une.
00:00:16Il y en a une ?
00:00:17C'est la fête des mères.
00:00:17Ah !
00:00:18Bah oui, je pensais que vous alliez rebondir, vous n'avez pas répété.
00:00:21Bonne fête à toutes les mamans qui nous regardent, évidemment, nous sommes deux heures ensemble, je vous présente nos invités,
00:00:27on a beaucoup de choses à vous raconter dans cette actualité assez chargée, il faut bien le reconnaître, mais tout de suite, justement, le sommaire de cette première heure.
00:00:34À la une, on va vous parler de ce qui s'est passé sur les marches du festival de Cannes à l'occasion de la cérémonie de clôture.
00:00:41Miachem, vous savez, c'est l'ancienne otage libérée de Gaza qui a vu son bandeau « Bring them home » confisqué par la sécurité du festival.
00:00:48Incroyable !
00:00:50La jeune fille avait été conviée par la communauté juive locale pour sensibiliser justement tout le monde aux otages encore détenus par le Hamas.
00:00:57On va vous raconter tout cela, on va vous montrer les images et on sera également avec Lise Benkemoun, notre correspondante permanente en Israël.
00:01:03On va évoquer également cette une du journal du dimanche.
00:01:06Frères musulmans salafistes, ce que le fameux rapport dont on vous parle depuis le début de semaine ne vous dit pas.
00:01:12Nous confrères, on vous révèle la cartographie des principaux écosystèmes islamistes et cet édifiant Tanguy Hamon va tout nous expliquer.
00:01:21On sera à nouveau avec Alexandre Delval, géopolitologue.
00:01:26Enfin, on va vous reparler de cet octogénaire violemment agressé à Cannes.
00:01:30Personne n'a oublié les images de son agression en 2022 par trois jeunes et laissés pour mortes.
00:01:35Encore une décision de justice qui nous interpelle après la condamnation de l'un de ses agresseurs.
00:01:41La mairie de Cannes avait tout simplement décidé de retirer la place de son père sur le célèbre marché de la boca.
00:01:47Et bien devinez quoi ? Le tribunal administratif a désavoué la sanction de la mairie.
00:01:53On vous raconte. Voilà pour notre menu. Tout de suite, premier tour de l'information avec vous, mon cher Michael.
00:01:58Quelques 45 000 foyers privés d'électricité à Nice cette nuit à Saint-Laurent-du-Var et à Cagne-sur-Mer.
00:02:04Conséquence d'un incendie sur un transformateur électrique.
00:02:08Le maire de Nice, Christian Estrosi, évoque un acte malveillant au lendemain d'une coupure massive d'électricité dans l'ouest des Alpes-Maritimes causée par le sabotage de deux installations.
00:02:18Volodymyr Zelensky appelle une nouvelle fois à imposer une pression très forte sur la Russie pour faire cesser les bombardements.
00:02:25Déclaration faite sur les réseaux sociaux après une nouvelle série d'attaques en Ukraine.
00:02:29Au moins 12 personnes sont mortes ce matin.
00:02:31Dans le même temps, à Moscou, des drones ukrainiens ont contraint plusieurs aéroports à des fermetures temporaires.
00:02:37Et puis le dissident iranien Jafar Panahi récompensé à Cannes pour son film Un Simple Accident.
00:02:42Le cinéaste de 64 ans a reçu hier la palme d'or pour ce thriller moral tourné en clandestinité.
00:02:48Jafar Panahi qui a connu la prison à deux reprises en Iran, pays dont il ne pouvait pas sortir jusqu'à récemment,
00:02:54a promis de rentrer chez lui malgré les risques de représailles.
00:02:58Et vous êtes terminé.
00:03:00C'est ça.
00:03:00Je reviens dans une demi-heure.
00:03:01C'est ça, comme d'habitude, ça n'a pas changé.
00:03:03Merci mon cher Michael.
00:03:04On va parler de Cannes justement dans quelques instants.
00:03:06Mais avant tout, présentation de notre équipe.
00:03:07Alors j'ai remarqué d'un côté à gauche les filles, à droite les garçons.
00:03:10Je vous remercie.
00:03:11Vous n'avez pas voulu...
00:03:12Ah oui, non mais vous voyez, voilà, mais je parlais évidemment de nos invités mon cher Michael.
00:03:16Aucun autrisme islamiste.
00:03:17Aucun autrisme.
00:03:18Karim Havouik, bonjour, fidèle.
00:03:20Soyez les bienvenus.
00:03:21Vanessa Edberg, avocate.
00:03:22Toujours un plaisir de vous avoir à nos côtés.
00:03:24Kevin Bossuet.
00:03:25Bonjour Thierry.
00:03:25Vous allez bien Kevin ?
00:03:26Et toujours et vous ?
00:03:27Écoutez, formidablement bien quand on se trouve aux États.
00:03:29À nos côtés, Joseph Touvenel, éditorialiste politique.
00:03:32Bonjour Thierry.
00:03:33On va beaucoup parler de politique.
00:03:34Heureux de vous retrouver après un petit passage en Roumanie.
00:03:36Pas inintéressant.
00:03:37Parce que j'ai un très beau pays la Roumanie.
00:03:38Eh ben on en parlera.
00:03:39Ce n'est pas l'objet du débat du jour, mais on en parlera si vous voulez.
00:03:41On va débuter justement en parlant du festival de Cannes.
00:03:44On ne va pas vous parler du palmarès.
00:03:47Comme vous l'avez évoqué, on n'aurait pu en parler.
00:03:50Non, on va vous parler de ce qui s'est passé sur les marches.
00:03:52Miachem, je le disais, que personne n'a oublié évidemment.
00:03:56Et comment oublier Miachem ?
00:03:57C'est cette otage israélienne, libérée à Gaza,
00:04:00qui a voulu porter un message à travers une écharpe.
00:04:04Histoire que tout le monde puisse penser aux otages encore détenus par le Hamas.
00:04:09Eh bien la sécurité lui a littéralement interdit.
00:04:13Il n'y a pas d'autre mot.
00:04:14C'est inexplicable, mais c'est ainsi.
00:04:16Et on va retrouver Lise Benkemoun, notre correspondante permanente en Israël.
00:04:21Bonjour, Lise.
00:04:22Je voulais absolument vous avoir.
00:04:24Comment cette montée des marches de Miachem a été vécue ?
00:04:29Et ce qu'elle a subi ?
00:04:31Elle voulait juste témoigner.
00:04:32Juste témoigner.
00:04:34Là, ce n'est pas possible.
00:04:35Encore une fois, ce n'est pas possible.
00:04:36Non, ce n'est pas possible.
00:04:38Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:04:39Ce n'est pas possible et ça choque les Israéliens.
00:04:41Parce qu'honnêtement, on n'est pas sur un message extrêmement politique.
00:04:44On n'est pas sur quelque chose qui devrait faire polémique.
00:04:48Miachem, c'est une ancienne otage et elle a le courage de venir au Festival de Cannes
00:04:52alors qu'elle a été emprisonnée pendant plus de 50 jours dans les zones du Hamas,
00:04:57qu'elle a raconté cet enfer.
00:04:59Et donc, elle, elle pense toute la vie à ses otages.
00:05:02Elle est tout le temps en train d'essayer de trouver des moyens qu'on ne les oublie pas.
00:05:06Elle essaye de participer, de faire tout pour qu'on les fasse libérer.
00:05:10Donc là, on lui a confisqué son otage, son écharpe « Bring them home ».
00:05:15Et elle a juste réussi à mettre à la dernière minute un petit pins avec le ruban jaune sur son décolleté.
00:05:21Et elle a dit tout de même dans la salle quand elle est rentrée « Bring them home now ».
00:05:25Mais qu'est-ce qu'on attendait d'autre de la part de Miachem ?
00:05:28Vous inviter une ex-otage du Hamas sur le tapis rouge de Cannes.
00:05:34C'est courageux, c'est une invitée symbolique.
00:05:37Et en même temps, vous ne la laissez pas donner son message.
00:05:39Moi, ce qu'on n'a pas très bien compris en Israël, c'est que même si on est pro-palestinien,
00:05:44on doit pouvoir dire qu'on exige la libération des otages.
00:05:48Donc pourquoi est-ce que c'est trop politique d'avoir un bandeau pour les faire libérer ?
00:05:53Mais par contre, Julien Assange, lui, il peut venir au festival avec un T-shirt marqué « Stop Israël »
00:06:00et avec les noms des prétendus enfants qui seraient morts à Gaza
00:06:03puisqu'il prend ses sources chez le Hamas.
00:06:05On a déjà eu ça la semaine dernière, Thierry, avec l'Eurovision.
00:06:08Cette semaine maintenant, c'est Cannes.
00:06:10Un festival de Cannes qui avait déjà été émaillé de beaucoup d'incidents anti-israéliens.
00:06:14Et c'est vrai qu'on commence à le vivre très mal ici parce qu'on se sent seul,
00:06:19que les alertes continuent.
00:06:20Pas plus tard que tout à l'heure, il y avait encore un missile des Houthis qui a été intercepté.
00:06:24La guerre continue aussi.
00:06:26Et donc c'est difficile, tous ces gens du milieu du cinéma notamment,
00:06:30qui ont l'impression qu'ils sont du bon côté, qu'ils parlent pour la bonne cause.
00:06:35Mais qu'à côté de ça, on ne peut pas dire qu'il faut libérer les otages.
00:06:39C'est difficile, ça nous reste en travers de la gorge, il faut avouer, Thierry.
00:06:42J'imagine, ça aurait pu être une véritable écho internationale.
00:06:48Et on se demande pourquoi convier Mia Shem si, effectivement, elle ne peut pas…
00:06:52Voilà, quel est l'intérêt de convier Mia Shem si elle ne peut pas divulguer
00:06:55ou faire passer des messages de la sorte qui sont tellement, tellement importants
00:06:59quand on voit ce qu'elle a vécu ?
00:07:00C'est incompréhensible, c'est révoltant.
00:07:04C'est révoltant et surtout qu'on a laissé les autres passer leurs messages,
00:07:07et c'est ça aussi qui choque.
00:07:08C'est deux poids, deux mesures.
00:07:10C'est ça. Si vous dites qu'il n'y a pas de politique du tout,
00:07:13mais si on commence le festival avec déjà une tribune anti-israélienne
00:07:17signée par beaucoup de gens du cinéma,
00:07:20si ensuite on invite les réalisateurs de « Once upon a time in Gaza » qui sont applaudis,
00:07:27après on se retrouve avec un discours qui, honnêtement, est antisémite,
00:07:31c'est même devenu de bons tons finalement dans la société et du côté du cinéma,
00:07:36et on se prétend du bon côté de l'histoire.
00:07:39Et donc c'est ça qui est très mal vécu en Israël,
00:07:41surtout que Mia Shem en plus c'est une otage qui est franco-israélienne,
00:07:45et donc on avait l'impression qu'en France elle avait peut-être plus de soutien,
00:07:50que les gens se disaient tout de même nos compatriotes aussi
00:07:53sont les victimes de ces terroristes du Hamas.
00:07:55Et après quand on a des enfants juifs qui sont tués dans la rue
00:07:58comme ça a été le cas à Toulouse en 2012,
00:08:00ou quand on a un Samuel Paty qui est décapité,
00:08:03on ne peut pas s'étonner si l'atmosphère qui réside en France c'est celle-là.
00:08:08– Merci en tous les cas Lise, merci d'avoir donné le ressenti sans surprise,
00:08:13mais quelle tristesse, merci beaucoup Lise Benguiboun.
00:08:15Quelle tristesse, mais quel message on envoie aujourd'hui,
00:08:18quel message on envoie, c'est terrible quand même, Kévin Bossuet.
00:08:21– Vous savez Thierry c'est plus que de la tristesse,
00:08:24c'est une véritable honte, déjà il faut rappeler qui est Miachem,
00:08:27pas une politicienne, ce n'est pas une idéologue,
00:08:31c'est juste une ex-otage, enfin c'est juste, c'est déjà ça,
00:08:35c'est une ex-otage qui a été victime d'une organisation terroriste qu'elle ramasse,
00:08:43qui a réussi à s'en sortir et qui pendant sa captivité a été traitée,
00:08:48mais comme un animal, souvenez-vous elle avait le bras cassé,
00:08:51elle a été opérée par un vétérinaire, on l'a affamée,
00:08:55elle n'avait même pas d'antidouleur.
00:08:57Après, on voit bien ce que c'est que la gauche bobo,
00:09:00ce que c'est que la gauche croisette,
00:09:02ce sont des gens qui n'aiment les juifs que quand ils sont à terre,
00:09:05il y a dans l'imaginaire en effet l'idée du juif dans une position victimaire
00:09:11et dès que les juifs commencent à relever la tête,
00:09:14dès que les juifs commencent en effet à défendre le droit d'Israël,
00:09:18à se défendre, là ça ne devient pas possible.
00:09:21Vous avez un très bon écrivain, Albert Mémy,
00:09:23qui a dit une chose très juste en 1962,
00:09:26la vérité qu'on a tellement pris l'habitude de voir le juif ne pas se défendre
00:09:30que cette résistance à peine organisée prend une allure de scandale et de provocation.
00:09:36C'est ça la pure vérité et regardez ce qu'il y a eu récemment
00:09:39quand il y a eu cet attentat à Washington,
00:09:42vous avez quand même Monsieur Coquerel qui a raconté qu'il fallait finalement
00:09:47en finir avec ce que faisait Israël dans la bande de Gaza
00:09:52comme si finalement les juifs étaient responsables de ce qui leur arrivait.
00:09:55Donc c'est pour moi une forme d'antisémitisme,
00:09:58le fait d'aimer les juifs que quand ils sont à terre
00:10:01et quand ils se relèvent fièrement et qu'ils disent qu'il faut en effet libérer les otages
00:10:05et qu'il faut défendre Israël et qu'il faut défendre les juifs,
00:10:08là tout de suite ils sont dans le camp du mal.
00:10:11Moi je suis très estomaqué par rapport à ce qui se passe dans notre société
00:10:14et cette antisémitisme-là est là et encore une fois on voit ici l'antisionisme
00:10:19qui n'est finalement que de l'antisémitisme justifié et c'est ça qui a inondé la gauche.
00:10:24Allez, je voudrais faire rapidement un tour de table pour avoir l'avis des uns et des autres.
00:10:30Vanessa Edberg, en fait il n'y a pas un jour où on ne commande pas.
00:10:34Il n'y a pas un jour où on ne commande pas.
00:10:36Ce type d'acte, enfin c'est incroyable.
00:10:39Oui mais là ce qui est très particulier et ce qui est infiniment décevant
00:10:44c'est que ce climat tendu et clivant est venu s'inviter au festival de Cannes
00:10:51où pour moi l'art et l'espace, toutes les libertés, le dialogue
00:10:58mais surtout la réconciliation doit pouvoir justement construire des ponts entre les gens
00:11:07et non pas venir dresser des murs.
00:11:09Ici effectivement le festival de Cannes a été politisé.
00:11:12C'est absolument scandaleux.
00:11:14Cette fraternité sélective vraiment est infiniment décevante
00:11:18surtout que comme Lisbeth Kemoun l'a très bien dit
00:11:21ici cet ex-otage ne portait aucun message politique.
00:11:24Elle venait juste ici soutenir évidemment les Israéliens qui sont encore otages
00:11:33et qui sont du Hamas.
00:11:35Ce qui n'a absolument rien à voir avec le conflit israélo-palestinien
00:11:39et la politique de Benjamin Netanyahou.
00:11:41Ça nous dit beaucoup.
00:11:42Ça c'est la culture mais tous les secteurs sont touchés.
00:11:44Il y a un amalgame, une confusion intellectuelle qui est absolument décevante.
00:11:48Karima, très rapidement parce qu'on a beaucoup de sujets à évoquer
00:11:50mais j'aimerais vous entendre et les uns les autres.
00:11:52Moi je ne suis pas étonnée qu'à Cannes ce soit un événement.
00:11:56Finalement on s'est décidé de prendre position ou quoi que ce soit.
00:11:59Le problème ce qui est terrible c'est qu'on n'est pas étonnés.
00:12:01Oui c'est que c'est deux poids deux mesures.
00:12:03Moi c'est ça le problème et c'est aussi une espèce de tentative d'amalgame
00:12:09et ça c'est absolument terrible.
00:12:11Vous savez vous pouvez être pour la cause palestinienne,
00:12:16se dire bon il y a un aspect humanitaire en ce moment, il y a cet enjeu humanitaire.
00:12:21Oui, cela dit on est maintenant dans l'invisibilisation des souffrances des femmes juives.
00:12:28Je dirais même de la parole des femmes juives.
00:12:31On l'a vu par exemple quand il y a eu la manifestation pour la journée des femmes le 8 mars.
00:12:36Il y avait le collectif Nous Vivrons, des femmes justement qui voulaient juste rappeler le droit
00:12:43et ce que les femmes juives avaient vécu notamment aussi le 7 octobre,
00:12:48les violences sexuelles, les viols et on les avait interdits de marcher.
00:12:53Elles ont été prises à partie.
00:12:55Ensuite on a parlé de l'Eurovision, il y avait Yuval Raphael,
00:12:59on lui a dit en fait c'était quelqu'un, c'était une artiste qui s'était cachée.
00:13:03Elle s'était cachée, elle était au festival et donc le 7 octobre,
00:13:08c'était une survivante de cette journée, elle avait réussi à sauver sa vie.
00:13:14Et maintenant Miachem qui est une ex-otage qui a vécu le traumatisme qui est là justement
00:13:20et sa simple présence, juste la visibilité d'une survivante du 7 octobre qui était une femme otage.
00:13:30Quel est l'intérêt de la faire venir ? Je ne vois pas l'intérêt.
00:13:33Non mais justement...
00:13:34Si on a eu interdit tout.
00:13:36En fait ce qui est terrible, c'est presque qu'il y a aujourd'hui, et ça je trouve ça terrible,
00:13:40il y a cette haine qui est tournée, qui se retourne justement contre les juifs de façon générale
00:13:47qui se retrouvent finalement parce qu'on n'est pas d'accord par exemple avec la politique de M. Netanyahou.
00:13:52Il y a cette haine, il y a ces insultes maintenant.
00:13:55Maintenant on va traiter les gens de toutes sortes de noms, les juifs,
00:13:59on met maintenant sioniste, sioniste, telle une insulte aujourd'hui.
00:14:04Donc vraiment je trouve ça terrible et on parle de quelque chose de base,
00:14:08c'est simplement de rappeler qu'il y a des otages.
00:14:11Exactement.
00:14:12On accepte les juifs quand ils se taisent, voilà c'est ça le message.
00:14:14Joseph très rapidement, deux mots.
00:14:16Cette haine c'est une survivante, donc elle a survécu au massacre du 7 octobre, au viol collectif,
00:14:22et comme tous les survivants qui s'en sortent, il y a une question qui les taraude, c'est pourquoi moi ?
00:14:27Ça les taraude tellement qu'un certain nombre de survivants du 7 octobre ensuite se sont suicidés
00:14:32parce que leurs camarades, leurs compagnons, leurs amis sont morts.
00:14:37Et cette survivante, pour survivre justement après ce drame absolu,
00:14:41après cet enfermement, après cette prise d'otage, elle témoigne, elle veut témoigner.
00:14:46C'est à la fois témoigner pour faire survivre les autres, qu'on ne les oublie pas qu'ils s'en sortent,
00:14:50et pour survivre elles-mêmes.
00:14:52Mais à Cannes, ces gens qui arrivent avec le cœur en bandoulière,
00:14:55voulant nous faire pleurer sur la planète entière,
00:14:58quand il y a quelqu'un qui est là, qui mérite, on s'arrête sur son sort, alors ils détournent les yeux.
00:15:03Mais ça serait de la présence.
00:15:04Mais on sait bien que Miachem n'est pas actrice, donc en acceptant le fait,
00:15:07je trouve ça très bien de convier à Miachem qu'elle puisse gravir les mâches.
00:15:11On se doute bien qu'elle ne défend pas un film.
00:15:14C'est incompréhensible.
00:15:16Elle défend plus qu'un film.
00:15:17Elle défend une cause de justice, libérer des otages.
00:15:21On sait bien pourquoi, si elle vient, il y a un symbole.
00:15:25En revanche, Thierry, rapidement, quand vous en avez qui se pavanent avec des pastèques
00:15:29ou avec les couleurs de Gaza, ça par contre, en revanche, il n'y a aucun problème.
00:15:35Deux poids, deux mesures.
00:15:36Et c'est insupportable.
00:15:37Allez, on a beaucoup de sujets évoqués en ce dimanche.
00:15:41Tanguy Hamon est avec nous, notre spécialiste police-justice.
00:15:44Bonjour Tanguy.
00:15:45Je voudrais qu'on revienne sur cette une de nos confrères du journal du dimanche,
00:15:49qu'on va vous montrer, que Sébastien Quiquineau, qui prépare cette émission à mes côtés, va vous montrer.
00:15:54Frères musulmans, salafistes, que le rapport ne dit pas.
00:15:57Nos confrères révèlent, entre autres, les 14 principaux écosystèmes islamistes.
00:16:01C'est édifiant, vous allez tout nous dire.
00:16:03Et puis, on sera avec Alexandre Delval, qui était déjà notre invité hier, géopolitologue et auteur du livre
00:16:08« Le projet, la stratégie de conquête et d'infiltration des frères musulmans en France et dans le monde ».
00:16:14Et je voulais justement le faire agir, mais d'abord, explication avec vous, Tanguy Hamon.
00:16:18Parlez-nous de ces 14 écosystèmes, qu'on comprenne bien précisément de quoi on parle.
00:16:22Oui, ce qu'on appelle l'écosystème islamiste, en fait, c'est une agrégation de structures musulmanes
00:16:28dans un quartier, des structures religieuses, culturelles, associatives, sportives ou de l'éducation.
00:16:35Et ces structures vont venir encadrer, alors pas forcément de façon imposée,
00:16:39mais vont venir encadrer la vie des habitants de ces quartiers et surtout, évidemment, de ceux qui sont pratiquants.
00:16:45Les services de renseignement ont indiqué à nos confrères du JDD qu'il y a deux types d'organisation dans ces écosystèmes.
00:16:52La première se fait autour d'un lieu de culte, d'une mosquée.
00:16:56La seconde se fait sans mosquée, mais autour d'une association dominante ou d'un collectif.
00:17:01Ça peut être un collectif humanitaire.
00:17:03Ça peut être une association, par exemple, qui donne des cours aux enfants, des cours d'éducation.
00:17:08Il y a aussi des commerces qui sont engagés, des entreprises qui participent,
00:17:13puisque les services de renseignement ont indiqué que des chefs d'entreprise musulmans
00:17:17sont appelés à faire des dons pour permettre de structurer et de financer ces écosystèmes.
00:17:23Et il faut bien comprendre, c'est extrêmement important, que dans certains quartiers,
00:17:28ces organisations englobent totalement la vie des personnes, de leur naissance à leur mort,
00:17:34puisque vous avez, quand vous êtes jeune, éducation coranique pour les enfants, soutien scolaire.
00:17:39Vous avez ensuite des restaurants halals, des magasins de vêtements musulmans,
00:17:43des clubs de sport, je l'ai dit, des bibliothèques également.
00:17:46Et quand vous êtes plus vieux que vous mourrez, des entreprises funéraires.
00:17:50Bref, tous ces écosystèmes prennent la place de l'État dans certains quartiers
00:17:55et permettent à la stratégie frériste ou salafiste de gagner du terrain.
00:18:00– Merci pour toutes ces précisions.
00:18:01Alexandre Delval, on a échangé hier, je vous avais dit, je vous réinviterais.
00:18:05Je voulais absolument vous avoir, parce que c'est un peu le prolongement
00:18:08de l'échange que nous avons eu hier ensemble.
00:18:11On parlait évidemment du rapport, mais là c'est le prolongement.
00:18:14Quel regard portez-vous sur ces 14 écosystèmes dont vient de nous parler
00:18:19notre ami Tanguy Hamon ? Alexandre ?
00:18:22– Moi je pense que ces 14 écosystèmes c'est intéressant,
00:18:26parce qu'on parle presque de clusters avec un véritable package,
00:18:31tout un environnement, mais c'est plutôt 250 points en France
00:18:36qui sont signalés par beaucoup de services de renseignement
00:18:39depuis une trentaine d'années.
00:18:41À l'époque c'était 150, c'est devenu 250, bientôt 300.
00:18:46C'est quelque chose qui progresse constamment
00:18:48et ce que je tiens à dire ici, c'est qu'on ne peut pas comprendre
00:18:51ce qui se passe en France en mélangeant les thèmes d'anti-racisme,
00:18:57immigration, islam, islamisme, musulman-islam.
00:19:00On confond tout et on tombe dans le piège de ceux qui disent
00:19:02que c'est de l'islamophobie.
00:19:04On ne peut comprendre ce qui se passe que si on parle aussi des pays musulmans
00:19:08et surtout des pays musulmans arabes, où les frères musulmans
00:19:11ont littéralement métamorphosé les sociétés avec la même stratégie.
00:19:15Et donc ça montre bien que ce n'est pas un problème de musulmans
00:19:18contre non-musulmans, c'est un problème d'islam politique
00:19:21qui veut enrégimenter les communautés, communautariser
00:19:24ce que j'appelle le ghetto volontaire depuis 30 ans
00:19:27et beaucoup de services de renseignement en ont parlé depuis 30 ans.
00:19:31Nous le savons, nous connaissons les 250 points depuis au moins 20 ans,
00:19:35parce que ça évolue chaque dizaine d'années.
00:19:39Tout cela est archi-connu, on laisse faire,
00:19:41on laisse les associations prélever de l'argent,
00:19:44détourner la loi 1901 alors que ça ne devrait être que 1905.
00:19:48Et il faut être honnête, sur ce point, c'est le président Macron
00:19:51qui a le plus clairement désigné le problème.
00:19:55Parce qu'avant lui, même des gens de droite, comme Sarkozy,
00:19:58avaient carrément pactisé avec les frères musulmans
00:20:00pour faire le Conseil français du culte musulman avec les frères musulmans.
00:20:04J'en avais parlé avec lui, avec ses conseillers, c'était une véritable folie.
00:20:07Mais la droite et la gauche ont fait du muslim vote, un peu à la britannique.
00:20:12Tout cela, nous le payons extrêmement cher, mais il faut revenir à la base.
00:20:16Ils vont faire chez nous ce qu'ils ont fait dans les pays musulmans.
00:20:20Donc ce n'est pas un problème entre musulmans et non-musulmans.
00:20:22Ce sont des gens qui veulent prendre en otage une communauté en les paranoisant.
00:20:26La stratégie, c'est rendre paranoïaque, c'est-à-dire faire croire que le mécréant,
00:20:31qu'il soit extrême droite, qu'il soit laïcard, qu'il soit antiraciste,
00:20:34dès lors que le mécréant adhère à des valeurs laïques républicaines,
00:20:38il serait fondamentalement islamophobe.
00:20:41Et ça rejoint l'agenda du wokisme et de l'extrême-gauche, avec le fameux racisme structurel,
00:20:46en faisant croire que critiquer une religion serait du racisme, ce qui est déjà faux.
00:20:50Et bien entendu, on paranoïse.
00:20:52Et moi, je me mets à la place du musulman de base, y compris mes élèves,
00:20:56qui parfois aussi tombent dans le piège.
00:20:58Si on vous dit que le mécréant complote constamment contre l'islam,
00:21:02qu'à sa tête, il y a les juifs et les francs-maçons,
00:21:05et que le chrétien crétinisé, qui serait une sorte de naïf,
00:21:09qui obéirait au complot judéo-maçonnique,
00:21:12toute cette atmosphère diabolisante comploterait jour et nuit,
00:21:16qu'il soit laïc, qu'il soit pratiquant, catho, juif, laïc.
00:21:20Tous ces gens, en permanence, comploteraient contre les musulmans.
00:21:24Je vais vous donner un exemple.
00:21:25Une de mes étudiants, qui n'est pas frériste, mais qui fréquentait des frères musulmans tunisiens,
00:21:29un jour, elle me dit « De toute façon, je n'aurai jamais de travail en France. »
00:21:32Car en fait, les juifs tiennent les médias et les entreprises.
00:21:35Dès qu'ils voient un CV d'un prénom musulman,
00:21:38ils nous empêchent d'aller dans le tissu entrepreneurial ou de travail.
00:21:45C'est complètement fou.
00:21:46Cette paranoïrisation est une bombe à retardement.
00:21:49Et c'est le vecteur, c'est le carburant des frères musulmans.
00:21:52Ils l'ont fait dans les pays musulmans.
00:21:54Même entre musulmans, ils parlent d'islamophobie.
00:21:56Saïd Kout, le plus grand théoricien des frères musulmans,
00:21:59après Hassan el-Banna, Saïd Kout a dirigé la revue des frères musulmans.
00:22:03Il a failli être le guide suprême et il a inspiré à la fois des fréristes
00:22:06et des salafistes djihadistes.
00:22:08Eh bien, il disait déjà que les musulmans eux-mêmes persécutaient les musulmans,
00:22:13qu'il y avait une islamophobie du musulman apostat,
00:22:16le musulman qui devenait moderne, réformiste, laïque.
00:22:19Donc, vous voyez, c'est quelque chose de connu
00:22:21qu'ils ont déjà appliqué dans les pays arabes.
00:22:23Il faut le marteler car il ne faut pas tomber dans le piège de ceux qui pensent que…
00:22:27Vous avez raison.
00:22:28Le recteur de la mosquée de Lyon a dit récemment
00:22:32qu'il stigmatise les musulmans avec ce rapport.
00:22:34Ne tombons pas dans le piège.
00:22:35Les frères musulmans ont réussi à transmettre leur vision paranoïaque,
00:22:38y compris à des gens qui apparemment ne sont pas fréristes.
00:22:41Merci Alexandre Delval.
00:22:43Je sais que vous prenez un avion et merci de l'avoir pris de votre temps,
00:22:46mais je voulais absolument prolonger l'échange passionnant que nous avions eu hier.
00:22:49Il me paraissait tellement important de vous faire décrypter ces 14 écosystèmes
00:22:55et on voit bien que le maillage est important et cet antrisme dans tous les secteurs.
00:22:59Il n'y en a pas 14, il n'y en a plus.
00:23:01Il n'y en a plus que ça évidemment.
00:23:02Vous avez fait référence à 250.
00:23:04J'ai bien noté ce que vous nous aviez dit.
00:23:06Merci en tous les cas et on en parlera, si vous le voulez bien, juste après.
00:23:10Réaction et on prolonge le débat juste après.
00:23:13Cube s'il vous plaît.
00:23:14A tout de suite.
00:23:1811h30, merci de nous accueillir.
00:23:20C'est votre Midi News Weekend jusqu'à 13h ce dimanche.
00:23:23C'est Mickaël Dorian qui m'accompagne de manière exceptionnelle,
00:23:26mais c'est toujours un plaisir de vous avoir mon cher Mickaël.
00:23:28Plaisir partagé Thierry.
00:23:29Tour d'horizon de l'information ?
00:23:30C'est tout de suite.
00:23:31Avec un homme tué au couteau cette nuit à Nice,
00:23:34ça s'est passé dans le quartier des Moulins.
00:23:36Contacté aux alentours de minuit et demi,
00:23:38la police est intervenue pour tenter de le secourir,
00:23:41mais il est décédé peu de temps après.
00:23:42La victime portait des plaies à la gorge au thorax et dans le dos.
00:23:45La grogne des chauffeurs de taxi alors que la mobilisation ne retombe pas.
00:23:49Depuis près d'une semaine, François Bayrou a annoncé hier
00:23:51qu'il rencontrera les représentants syndicaux dès mardi.
00:23:54Il promet un réexamen du projet de réforme de la tarification
00:23:57du transport de patients par les taxis.
00:24:00Et puis, début ce dimanche du tournoi de Roland-Garros.
00:24:03Au programme de cette première journée,
00:24:04un hommage aux jeunes retraités Raphaël Nadal,
00:24:0714 fois vainqueur à Paris.
00:24:09Avant ça, c'est la numéro 1 mondiale Arina Zabalenka
00:24:12qui foulera la première.
00:24:13Le court Philippe Chatrier aujourd'hui à midi
00:24:15pour son premier tour contre la russe Camilia Rakimova.
00:24:18Côté français, c'est le lyonnais Giovanni Pecci Perricard
00:24:21qui affrontera le belge Zizou Bergs cet après-midi
00:24:24sur le court Suzanne Langlène.
00:24:26Sans doute de l'émotion à Roland-Garros aujourd'hui.
00:24:28Évidemment.
00:24:29Merci beaucoup.
00:24:30L'équipe qui nous accompagne, mon cher Michael Carimabric,
00:24:33Kevin Bossuet, Vanessa Einberg, Joseph Touvenel et Tanguy Hamon
00:24:36qui est toujours avec nous.
00:24:37On va revenir, si vous le voulez bien,
00:24:39sur cette une du journal du dimanche
00:24:42avec ses 14 écosystèmes, vous l'avez bien compris.
00:24:45C'est beaucoup plus que cela
00:24:47quand on a écouté Alexandre Delval, géopolitologue.
00:24:50Quelle est un peu votre réaction ?
00:24:52C'est plus de 250 en fait, finalement,
00:24:54ce que disait notre ami Alexandre Delval.
00:24:57Je suis parfaitement d'accord avec ce qu'a dit Alexandre Delval.
00:25:01Peut-être sur un point, par contre, où je diverge.
00:25:03C'est sur Emmanuel Macron.
00:25:06Quand il a dit qu'Emmanuel Macron avait été le président
00:25:09qui avait le plus fait dans la lutte contre l'islamisme.
00:25:12Je ne suis absolument pas d'accord avec ça.
00:25:14D'ailleurs, là, il a érigé un conseil de défense
00:25:18à la suite de la publication du rapport sur les frères musulmans.
00:25:22Sauf que l'on sait aujourd'hui qu'il avait conscience,
00:25:25qu'il avait connaissance de ce rapport depuis des mois.
00:25:28Et vraisemblablement depuis la fin de l'été.
00:25:31Il fallait attendre que ce rapport soit publié
00:25:34pour que monsieur Macron puisse, finalement,
00:25:37s'en indigner et fasse semblant d'agir.
00:25:40Et de manière générale, pendant la présidence Macron,
00:25:43il y a eu quand même beaucoup de blabla.
00:25:45Certes, il faut lutter contre l'islamisme,
00:25:47il faut lutter contre l'islamisme.
00:25:49Mais quelle est la conséquence directe de sa politique
00:25:52sur la lutte contre l'islamisme ?
00:25:54Même quand on veut lutter contre l'islamisme,
00:25:56on ne reçoit pas, par exemple, le président syrien Ahmed al-Shahara,
00:26:00qui est un islamiste notoire, qui a du sang sur les mains.
00:26:04Et puis, je voudrais ajouter aussi une dernière chose,
00:26:07c'est que monsieur Macron est quand même devenu, aujourd'hui,
00:26:10un adversaire d'Israël.
00:26:12Israël qui lutte activement contre Hamas,
00:26:15qui est une organisation terroriste.
00:26:17Je n'oublierai jamais sa non-participation
00:26:19à la marche contre l'antisémitisme.
00:26:21Je n'oublierai jamais qu'il a appelé
00:26:23et laissé le feu au moment où Israël défendait sa survie
00:26:27et défendait son existence.
00:26:29Et je n'oublie pas non plus qu'il appelle
00:26:31à la création d'un État palestinien
00:26:34alors que nous sommes en pleine guerre.
00:26:36Et quand il a annoncé ça, monsieur Macron a été applaudi par qui ?
00:26:39Par les gens du Hamas.
00:26:41Donc moi, je n'ai absolument pas confiance en Emmanuel Macron
00:26:43pour lutter contre l'islamisme.
00:26:45Donc à un moment, je crois qu'il faut pondérer ses ardeurs
00:26:48sur le cas Macron concernant la lutte contre l'islam radical.
00:26:52Alors, vous connaissez mon rôle.
00:26:54J'ai le rôle de modérateur, évidemment.
00:26:56Je ne prends pas partie, c'est mon rôle.
00:26:59Mais néanmoins, on a un sondage
00:27:01qui va peut-être vous faire plaisir, évidemment,
00:27:03parce qu'il va un peu dans votre sens.
00:27:05On a deux sondages qu'on va vous diffuser,
00:27:08qu'on a évoqués hier.
00:27:10Et justement, faites-vous confiance à Emmanuel Macron
00:27:12pour lutter contre l'islam radical.
00:27:14Ça donne un petit peu de sens à vos propos, mon cher Kévin.
00:27:17Je vis dans la société, moi, contrairement à monsieur Macron.
00:27:20Faites-vous confiance à Emmanuel Macron
00:27:22pour lutter contre l'islam radical ?
00:27:24La réponse, c'est 71% non.
00:27:27Et la réponse, 28% oui.
00:27:30Est-ce qu'on peut voir, peut-être, Sébastien,
00:27:32le vote, la répartition en fonction des couleurs politiques ?
00:27:35C'est toujours très intéressant, évidemment.
00:27:37Ah oui, on enchaîne avec l'autre question.
00:27:39La lutte contre l'islam radical,
00:27:41doit-elle être une priorité pour le gouvernement ?
00:27:43La priorité oui pour les Français, c'est 80% oui,
00:27:4719% non.
00:27:49Petit tour de table, Vanessa Edberg.
00:27:51Oui, effectivement, moi je pense qu'il est très important,
00:27:54ici, de faire la distinction entre l'islamisme
00:27:57et le terrorisme,
00:27:59qui sont deux choses absolument différentes.
00:28:01Et islam et islamiste.
00:28:02Tout à fait, exactement.
00:28:04Le projet frériste,
00:28:06c'est un projet intellectuel,
00:28:08politico-religieux,
00:28:10qui, bien souvent, ne tombe pas
00:28:12sous le coude de la loi.
00:28:14Effectivement, ils sont là pour apporter une idéologie
00:28:18et surtout, ils ne sont pas là pour
00:28:20conquérir un Etat,
00:28:22mais au contraire, pour instaurer un mouvement transnational.
00:28:25Et c'est là toute la difficulté.
00:28:27C'est la discrétion
00:28:29et le fait qu'effectivement,
00:28:30nombre de leurs actions ne constituent pas
00:28:32de l'incitation à la haine
00:28:34ou de la discrimination,
00:28:35et donc ne tombent pas sous le joug de la loi,
00:28:38qui fait que, effectivement,
00:28:41lutter contre le frérisme devient
00:28:43infiniment compliqué.
00:28:45Il faut quand même rappeler que, initialement,
00:28:47si maintenant ils se sont développés,
00:28:49initialement, c'était beaucoup des associations
00:28:51qui venaient aider les pauvres,
00:28:53qui avaient des buts caritatifs,
00:28:55qui se sont effectivement ensuite répandues
00:28:57dans l'éducation et les entreprises.
00:28:59Mais, encore une fois,
00:29:01pour répandre une idéologie religieuse,
00:29:03la grande différence entre l'islam
00:29:05et les religions judéo-chrétiennes,
00:29:08c'est que l'islam, il y a effectivement
00:29:10dans son corps, et dans le Coran,
00:29:12et dans la Sunna,
00:29:14qui est ce que je comparais
00:29:17à la perpétration des mouvements
00:29:21de Mahomet, qui laisse place
00:29:24à beaucoup d'interprétations,
00:29:26eh bien, c'est un mouvement
00:29:28qui se veut politique.
00:29:30Le texte même du Coran
00:29:32est un texte politique.
00:29:34C'est la grande différence, et c'est là, en fait,
00:29:36où il va falloir faire très attention
00:29:37et être très vigilant.
00:29:38– Joseph ?
00:29:39– Vanessa a tout à fait raison.
00:29:41On prend peu cette dimension en compte.
00:29:43Alors d'abord, il n'y a pas un islam,
00:29:45il y a des islams.
00:29:46Quand on regarde dans les différents pays,
00:29:48il y a des pratiques religieuses
00:29:50qui sont totalement différentes.
00:29:51Vous allez à Tirana, où la majorité
00:29:53des habitants sont musulmans,
00:29:55ils boivent du vin, ils mangent du porc.
00:29:57Vous voyez que l'interprétation qu'ils font
00:29:59du monde musulman est quand même un peu
00:30:01particulière par rapport à ce qu'on peut connaître.
00:30:03Ce qu'on a affronté, c'est une démarche
00:30:05idéologique pour prendre le pouvoir
00:30:08de façon transnationale,
00:30:10mais ça peut être aussi le pouvoir dans un pays
00:30:12pour aider à le prendre ailleurs.
00:30:13Avec les écosystèmes dont Tanguy a parlé tout à l'heure,
00:30:17mais ces écosystèmes, ils sont aussi aidés
00:30:20par ce qu'on appelait en période
00:30:22de la dictature communiste, les idiots utiles.
00:30:24C'était ceux qui n'étaient pas communistes,
00:30:26mais qui les renforçaient
00:30:28et les amenaient au pouvoir.
00:30:29Les idiots utiles, on en a un exemple,
00:30:31c'est LFI avec l'ami Boyard,
00:30:33qui nous fait un tweet en disant
00:30:35quand on veut combattre l'islamisme
00:30:39et les frères musulmans, c'est du complotisme.
00:30:41C'est très exactement accompagner
00:30:45les frères musulmans parce que c'est faire
00:30:47l'amalgame entre les musulmans
00:30:49et entre les frères musulmans,
00:30:50entre les musulmans et les islamistes.
00:30:52Ces gens-là sont aussi dangereux
00:30:54que les frères musulmans.
00:30:56C'est exactement ce qui a été dit tout à l'heure,
00:30:59si on veut faire la différence,
00:31:00alors il faut vraiment la faire.
00:31:02Et là, on voit Boyard et LFI qui nous disent
00:31:05si vous vous attaquez aux islamistes,
00:31:07vous vous attaquez à tous les musulmans.
00:31:09Évidemment, ils mélangent tout.
00:31:11Ils mélangent tout dans sa communication.
00:31:12On en a longuement parlé hier.
00:31:13C'est très dangereux.
00:31:14Oui, c'est plus qu'ambigu.
00:31:17Ce n'est même pas ambigu,
00:31:18c'est de l'électoralisme dangereux.
00:31:20Oui, exactement.
00:31:23Oui, et puis j'allais dire en fait,
00:31:25la difficulté aussi, c'est qu'on voit
00:31:27quand il y a certaines initiatives.
00:31:29Par exemple, quand on observe l'entrisme
00:31:32dans des écoles, quand on voit les dotations,
00:31:36les financements, la difficulté aussi
00:31:38pour aller retirer certains financements
00:31:41parce qu'il y a parfois le tribunal administratif
00:31:43qui va retoquer des décisions.
00:31:45Donc, ça devient compliqué.
00:31:47Et c'est aussi quand je regarde les Français
00:31:50qui disent non, on n'a pas nécessairement confiance
00:31:52envers Emmanuel Macron.
00:31:54En fait, c'est aussi dans la structure
00:31:56actuelle même des lois.
00:31:57Ça, c'est énorme.
00:31:58Oui, c'est énorme.
00:32:0071 %.
00:32:0171 %.
00:32:02Mais aussi...
00:32:03Vire aux confiances.
00:32:04Oui, mais ça reflète aussi cette idée
00:32:07des puissances politiques en ce moment,
00:32:09la façon de la configuration actuelle
00:32:12où on a l'impression qu'on n'est pas capable
00:32:14de changer les lois.
00:32:15Tout le monde, l'Assemblée nationale
00:32:17est très divisée, et même plus encore.
00:32:19C'est-à-dire que je crois qu'il y aurait
00:32:21des changements qui devraient être faits
00:32:23même dans la Constitution probablement.
00:32:25Et on voit à quel point on a du mal
00:32:27pour avoir par exemple un référendum,
00:32:29pour entendre la parole des Français,
00:32:31la volonté des Français.
00:32:32C'est extrêmement compliqué.
00:32:33Je reviens aussi sur la question des financements.
00:32:35Ça devient ça aussi.
00:32:36Donc, il y a beaucoup de choses.
00:32:38Je pense qu'on peut le faire.
00:32:39On ne peut pas se cacher tout simplement
00:32:41à chaque fois en disant non, on ne peut pas le faire,
00:32:43c'est trop compliqué.
00:32:44Il y a des obstacles,
00:32:45mais il faudra ce fameux courage politique.
00:32:47Et ce que fait ce fameux rapport,
00:32:50je pense qu'il peut aider.
00:32:52Vous savez, pendant des années et des années,
00:32:55c'était toujours le procès en islamophobie.
00:32:58On mettait les choses en lumière,
00:33:00et tout de suite, ça a été un instrument
00:33:02pour non seulement verrouiller le débat,
00:33:04mais verrouiller l'action publique
00:33:06et d'avoir un rapport indépendant
00:33:09qui nous montre ce qu'on savait déjà,
00:33:12mais qui le montre avec des chiffres
00:33:14et le renseignement qui le dit.
00:33:16C'est texto.
00:33:18D'ailleurs, j'invite les gens à lire dans le JDD,
00:33:21c'est assez intéressant,
00:33:22où on dit que ça s'inscrit dans la stratégie
00:33:24expansionniste de la confrérie.
00:33:27Il y a vraiment cette idée-là aussi.
00:33:29Je pense qu'il y a des choses à faire.
00:33:32On a un rapport maintenant.
00:33:34C'est peut-être le rapport qui manquait pour cette année.
00:33:36C'est bien d'expliquer aux Français également le détail.
00:33:39C'est pour ça que, tant qu'il y a avant,
00:33:41c'est important que les Français comprennent.
00:33:43Exactement, comment ça tourne sur le terrain
00:33:45dans certains quartiers.
00:33:46Et qu'on décrypte.
00:33:47Et juste un mot sur la frilosité
00:33:50de nos hommes politiques.
00:33:52Vous avez M. Attal,
00:33:53qui a mis en avant une mesure récente
00:33:55qui est l'interdiction du voile
00:33:57pour les moins de 15 ans.
00:33:58Alors moi, je ne comprends pas cette mesure,
00:34:00parce qu'il nous raconte...
00:34:01C'est pas applicable.
00:34:02C'est pas applicable.
00:34:03Il nous raconte que le voile,
00:34:04c'est un instrument qui permet
00:34:06de séparer les hommes des femmes
00:34:08et que ce ne sont pas nos valeurs.
00:34:09Mais dans ce cas-là,
00:34:10soit on interdit le voile de manière à tout âge,
00:34:13soit on n'interdit pas le voile avant 15 ans.
00:34:15Voyez bien qu'il y a une forme de frilosité
00:34:18qui est en fait de l'électoralisme.
00:34:20Moi, parce que je me souviens quand même
00:34:21que M. Attal,
00:34:22et je le redis parce que c'est important,
00:34:24a appelé à voter pour LFI,
00:34:26contre le Rassemblement National,
00:34:27lors des dernières législatives.
00:34:28C'est-à-dire qu'il a appelé à voter
00:34:30pour des gens comme Thomas Porte
00:34:32qui, après l'attentat qu'il y a eu aux Etats-Unis,
00:34:36a tweeté « Free Palestine »
00:34:37et il s'est rendu compte
00:34:38qu'il avait sans doute fait une erreur
00:34:39puisqu'il a retiré son tweet.
00:34:40Ou alors M. Coquerette...
00:34:41Il faudrait peut-être poser la question aujourd'hui.
00:34:43On a fait une petite thématique
00:34:44sur le fait que ça n'a échappé à personne,
00:34:46Bruno Retailleau à l'œuvre en poupe.
00:34:48Et en fait, on a fait une petite thématique hier
00:34:51car Emma était à mes côtés
00:34:52sur le fait que cette omniprésence de Bruno Retailleau
00:34:55qui pointe les choses
00:34:56a un peu décoincé la classe politique.
00:34:58Donc tout le monde y va de cette petite phrase, etc.
00:35:00Je disais, c'est un petit parfum de...
00:35:02De yo-yo idéologique.
00:35:04Tout le monde y va.
00:35:05Gabriel Attal, ses histoires de voile, etc.
00:35:07Appliqua, pas appliqua,
00:35:08mais tout le monde y va de cette petite phrase.
00:35:10Cela dit, ce rapport est utile.
00:35:12Son problème, c'est la quasi-absence
00:35:14de préconisation réelle.
00:35:16Oui, mais ça c'est aux politiques
00:35:17de s'aisir de ça à un moment donné.
00:35:19Oui, bien sûr, mais il est temps
00:35:20qu'ils s'en saisissent
00:35:21et on peut dire ce qu'on veut,
00:35:22mais ça fait quand même un certain nombre d'années
00:35:24que le président de la République est au pouvoir.
00:35:26J'oublie même les années
00:35:27où il était ministre des Finances.
00:35:29Qu'a-t-il fait ? Pas grand-chose.
00:35:31Et pour le moment, les préconisations,
00:35:33on en a une, c'est
00:35:35aider ses enfants à apprendre l'arabe.
00:35:37Alors, moi je suis désolé,
00:35:38mais si on veut arriver dans la communauté nationale,
00:35:40apprenons déjà à bien parler français.
00:35:42À bien parler français.
00:35:43Allez, rapidement, parce qu'on a
00:35:44beaucoup de sujets évoqués,
00:35:45je voulais qu'on revienne, je vous le disais,
00:35:46sur cette histoire de Cannes.
00:35:47Personne n'oubliait cette vidéo.
00:35:49C'était en 2022, si je m'abuse.
00:35:52C'était cet octogénaire qui avait été violenté,
00:35:55a été même littéralement laissé
00:35:57pour morte par ses jeunes.
00:36:01La justice éduquerie a annulé
00:36:03une sanction prise par la municipalité
00:36:05de Cannes.
00:36:06Incroyable, puisque
00:36:08la municipalité avait décidé tout simplement
00:36:10de retirer la place de marché
00:36:12du père de l'un des agresseurs.
00:36:14Je rappelle que la Ville avait fait
00:36:16ce choix pour deux raisons.
00:36:17Elle évoquait un risque au trouble
00:36:18à l'ordre public, mais aussi
00:36:19la volonté de sanctionner
00:36:20les parents de l'agresseur.
00:36:21Eh bien, comprennent qui pourra ?
00:36:23C'est pas possible.
00:36:24Incroyable, hein ?
00:36:25Voilà, la justice.
00:36:26La justice.
00:36:27Kylian M'seye nous raconte
00:36:28et on réagira rapidement
00:36:29parce que c'est important,
00:36:30parce que cette vidéo a choqué
00:36:31beaucoup de monde à l'époque.
00:36:34Le 29 août 2022,
00:36:36Angèle Ouin, 89 ans,
00:36:37est violemment agressée devant
00:36:38chez elle par trois jeunes.
00:36:40Après la condamnation
00:36:41d'un des agresseurs,
00:36:42son père se voit retirer
00:36:43son autorisation d'exercer
00:36:44sur le marché de Cannes.
00:36:46Une sanction désavouée
00:36:47par le tribunal administratif
00:36:48de Nice ce mercredi,
00:36:50la mairie de Cannes
00:36:51condamne cette décision.
00:36:52Face à des actes ignobles
00:36:53et inqualifiables,
00:36:54il est plus que regrettable
00:36:55de constater, une fois encore,
00:36:57que le droit est plus clément
00:36:58pour les agresseurs
00:36:59ou leurs représentants légaux
00:37:00que pour les victimes.
00:37:02Cela est d'autant plus étonnant
00:37:03que le juge des référés
00:37:04avait donné une première fois
00:37:05raison à la mairie
00:37:06en rejetant la requête
00:37:07de M. Hazary.
00:37:09Le tribunal administratif
00:37:10a qualifié la sanction d'excessive.
00:37:12Pour l'avocat de Bouchaïb Hazary,
00:37:14il faut distinguer
00:37:15les responsabilités civiles
00:37:16et administratives.
00:37:18Le maire a pris une décision.
00:37:19Cette décision, aujourd'hui,
00:37:20elle est sanctionnée,
00:37:21il faut la respecter.
00:37:22Vous me parlez maintenant
00:37:23d'une autre chose.
00:37:24Vous me parlez
00:37:25de la responsabilité des parents
00:37:26vis-à-vis de cet enfant.
00:37:27Sachez que cette responsabilité
00:37:28a été prise.
00:37:29Une procédure a été mise en place.
00:37:31Mme Angel est passée en expertise.
00:37:33Les parents sont civilement responsables.
00:37:36Mais là, on parle
00:37:37d'une responsabilité administrative.
00:37:39En quoi cela est lié ?
00:37:40La mairie de Cannes
00:37:41prend tact de cette décision
00:37:42mais se réserve le droit
00:37:43d'interjeter appel.
00:37:44Elle assure que,
00:37:45décision judiciaire ou non,
00:37:46Bouchaïb Hazary ne retrouvera pas
00:37:48sa place sur le marché de la ville.
00:37:51Une mesure,
00:37:52et puis voilà,
00:37:53c'est ce que je disais.
00:37:54Le tribunal a un argument.
00:37:55Son argument, c'est de dire
00:37:57que ça aurait été licite
00:37:59si d'abord c'était prévu
00:38:00dans le règlement du marché.
00:38:01Ce n'est pas le cas.
00:38:02Et s'il y avait un trouble
00:38:03à l'ordre public,
00:38:04on n'a pas constaté
00:38:05de trouble à l'ordre public.
00:38:06Je pense que le tribunal
00:38:07ne voit pas assez loin.
00:38:08Le trouble à l'ordre public,
00:38:09c'est que massivement
00:38:10tous les Français
00:38:11sont troublés
00:38:12par ce qui se passe.
00:38:13Surtout qu'il s'agit
00:38:14d'un enfant de 14 ans.
00:38:16Et donc,
00:38:17quelle est la responsabilité
00:38:18des parents,
00:38:19et notamment du père de famille ?
00:38:20Et on peut quand même
00:38:21en rajouter une couche
00:38:22sur cette brave famille,
00:38:24puisque ce brave homme,
00:38:26si on lui enlève
00:38:27la possibilité d'être
00:38:28sur le marché,
00:38:29ça ne lui empêche pas
00:38:30d'avoir son agence de voyage
00:38:32spécialisée pour les voyages
00:38:33à la Mecque,
00:38:34pour laquelle il avait
00:38:35planqué les revenus.
00:38:36C'est pour ça que la CAF
00:38:37lui demande 60 000 euros.
00:38:39Vous vous rendez compte ?
00:38:4060 000 euros qu'il a touchés,
00:38:42qu'il n'aurait pas dû toucher
00:38:43de la part de la CAF.
00:38:44C'est-à-dire que le trouble
00:38:45à l'ordre public,
00:38:46moi je considère qu'il y est.
00:38:47Alors s'ils attendent
00:38:48que les Français déboulent
00:38:49sur le marché
00:38:50pour virer le stand
00:38:51en disant
00:38:52« Ah ben là, il y a trouble
00:38:53à l'ordre public »,
00:38:54vous voyez le processus
00:38:55dans lequel on va ?
00:38:56Si on réagit normalement
00:38:57en disant
00:38:58« Laisons la justice faire
00:38:59et les choses seront apaisées »,
00:39:01et la justice nous dit
00:39:02« Ah ben non, non, non,
00:39:03il ne s'est rien passé ».
00:39:04Si, il s'est passé
00:39:05que les Français
00:39:06n'acceptent plus
00:39:07ce genre de choses.
00:39:08Ça c'est sûr,
00:39:09les Français en ont assez.
00:39:10Alors on a une avocate,
00:39:11évidemment,
00:39:12je vais me tourner vers elle,
00:39:13Vanessa Hilberg.
00:39:14Quel est votre regard
00:39:15sur cette décision ?
00:39:16Moi je vous avoue
00:39:17que j'en ai un peu assez
00:39:18sur la justice
00:39:19et à nos magistrats
00:39:20qui ne font de fait
00:39:21qu'appliquer le droit.
00:39:22Ici on a un maire
00:39:23qui, encore une fois,
00:39:24est sorti de ses fonctions,
00:39:25est sorti de ses pouvoirs
00:39:26et a pris un arrêté municipal
00:39:27dans le cadre
00:39:28de ses pouvoirs de police.
00:39:29Alors effectivement,
00:39:30à tous nos maires de France,
00:39:31je le rappelle,
00:39:32il n'est pas possible
00:39:33pour un maire de France
00:39:34de sanctionner
00:39:35un administré
00:39:36pour un acte
00:39:37commis par un tiers
00:39:38fustile mineur.
00:39:39Donc j'imagine
00:39:40que M. Lissner,
00:39:41quand il a pris
00:39:42cet arrêté,
00:39:43c'était évidemment politique.
00:39:44Et il a pris
00:39:45un arrêté
00:39:47et qu'il avait bien conscience
00:39:48qu'il serait retoqué
00:39:49par un recours
00:39:50pour excès de pouvoir
00:39:51par le tribunal administratif.
00:39:52Bon, pour vous,
00:39:53les juges ont raison.
00:39:54C'est la loi.
00:39:55Mais quelle est
00:39:56la responsabilité parentale
00:39:57et paternelle ?
00:39:58Attention,
00:39:59sur la responsabilité parentale
00:40:00et paternelle,
00:40:01alors là,
00:40:02vous prêchez une convaincue.
00:40:03Moi je suis évidemment
00:40:04pour responsabiliser
00:40:05les parents
00:40:06et les sanctionner.
00:40:07Mais dans le cadre
00:40:08de la loi.
00:40:09Et dans le cadre
00:40:10de la loi ?
00:40:11On a une avocate,
00:40:12donc quand une avocate parle,
00:40:13je l'écoute,
00:40:14je l'écoute.
00:40:15Mais après,
00:40:16vous comprenez
00:40:17ce que dit Joseph aussi ?
00:40:18Bien sûr.
00:40:19Dans ces cas-là,
00:40:20c'est des sanctions civiles,
00:40:21c'est des sanctions pénales
00:40:22le cas d'échéant.
00:40:23Si, eh bien,
00:40:24on réinstaure
00:40:25ou on instaure
00:40:26la responsabilité pénale
00:40:27des parents
00:40:28pour les enfants
00:40:29qui ont commis
00:40:30un acte délictueux
00:40:31ou criminel,
00:40:32mais au jour d'aujourd'hui,
00:40:33c'est pas le cas.
00:40:34Allez,
00:40:35Kévin rapidement
00:40:36ou Karima ?
00:40:37Karima et Kévin,
00:40:38rapidement.
00:40:39Étant donné qu'avant,
00:40:40on a eu une avocate
00:40:41sur le plateau,
00:40:42vous dites,
00:40:43oui,
00:40:44il y a des sanctions
00:40:45pour ces sanctions,
00:40:46par exemple,
00:40:47pour les parents
00:40:48s'il y a une déficience
00:40:49entre guillemets
00:40:50parentale
00:40:51ou une responsabilité.
00:40:52Mais dans les faits,
00:40:53dans la loi,
00:40:54ça veut dire quoi aujourd'hui ?
00:40:55Qu'est-ce qui existe concrètement ?
00:40:56Alors, effectivement,
00:40:57c'est ce que je viens
00:40:58d'expliquer.
00:40:59Non, mais c'est ça,
00:41:00qu'est-ce qui existe ?
00:41:01Est-ce qu'il existe
00:41:02des mécanismes ?
00:41:03Parce qu'on voit
00:41:04qu'il y a des mères
00:41:05en ce moment
00:41:06qui essaient de faire
00:41:07des choses.
00:41:08Ils essaient.
00:41:09Et on l'a vu par exemple
00:41:10sur la question,
00:41:11c'est un autre sujet,
00:41:12mais ça revient
00:41:13à une personne
00:41:14sous au-delà,
00:41:15comme par exemple
00:41:16le maire de Béziers.
00:41:17Le maire de Béziers.
00:41:18Il dit, écoutez,
00:41:19il y a quelque chose,
00:41:20j'essaie de faire quelque chose
00:41:21parce que je trouve
00:41:22qu'il y a même un enjeu
00:41:23de sécurité nationale
00:41:24dans ce cas-ci.
00:41:25Ici, il y a un enjeu
00:41:26de trouble à l'ordre public aussi.
00:41:27Donc, en l'état,
00:41:28qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:41:29On ne peut pas demander
00:41:30aux maires
00:41:31de demander à leurs administrés
00:41:32de respecter la loi
00:41:33en la violant eux-mêmes.
00:41:34À un moment donné,
00:41:35il faut un petit peu
00:41:36de cohérence.
00:41:37Donc, effectivement,
00:41:38si les Français,
00:41:39par l'intermédiaire
00:41:40de l'Assemblée nationale,
00:41:41décident, effectivement,
00:41:42de voter un texte
00:41:43pour venir responsabiliser
00:41:44les parents
00:41:45et, attention,
00:41:46sanctionner les parents.
00:41:47Donc, il y a plusieurs mesures
00:41:48qui ont été envisagées
00:41:49comme, effectivement,
00:41:50les privés d'allocations
00:41:51ou bien, effectivement,
00:41:52pourquoi ne pas réinstaurer
00:41:53des sanctions pénables
00:41:54ou pécuniaires,
00:41:55tout simplement.
00:41:56Mais aujourd'hui,
00:41:57ces mécanismes contraignants
00:41:58n'existent pas.
00:41:59Kévin, deux mots.
00:42:00Rapidement, deux mots
00:42:01parce qu'on arrive
00:42:02à la fin de la première heure.
00:42:03Alors, moi, je ne vis pas
00:42:04dans les tribunaux,
00:42:05je vis dans la société
00:42:06et je remarque, en effet,
00:42:08que les gens en ont ras-le-bol
00:42:09d'une justice
00:42:10qu'ils considèrent
00:42:11comme étant laxiste
00:42:12et la vérité,
00:42:13c'est qu'on s'en prend
00:42:14aux juges.
00:42:15Alors, parfois,
00:42:16ils font appliquer la loi
00:42:17mais, parfois,
00:42:18ils vont au-delà
00:42:19et qu'il y a une part
00:42:20d'idéologie là-dedans.
00:42:21Et moi,
00:42:22qui suis professeur,
00:42:23en effet,
00:42:24de l'Éducation nationale
00:42:25et je suis en prise
00:42:26directement
00:42:27avec le communautarisme,
00:42:28avec la lutte
00:42:29contre l'islamisme,
00:42:30avec la défense
00:42:31de la laïcité,
00:42:32quand je vois
00:42:33que l'État suspend
00:42:34le lien qu'il avait
00:42:35avec le lycée
00:42:36à Véroèse
00:42:37qui était un lycée
00:42:38au sein duquel
00:42:39il y avait véritablement
00:42:40un antrisme islamiste
00:42:41et que la justice,
00:42:42finalement,
00:42:43casse cela,
00:42:44je me dis, moi,
00:42:45en tant que professeur
00:42:46d'histoire
00:42:47qui lutte tous les jours
00:42:48pour faire passer
00:42:49les valeurs de la République
00:42:50et de la laïcité,
00:42:51qu'est-ce que je dois dire ?
00:42:52On ne luttera pas
00:42:53contre l'islamisme
00:42:54si on est faible
00:42:55et si la justice
00:42:56ne nous accompagne pas.
00:42:57On perdra, notamment,
00:42:58cette guerre
00:42:59parce qu'on a affaire
00:43:00ici à une guerre.
00:43:01Donc, à un moment,
00:43:02j'entends bien
00:43:03que les juges, etc.,
00:43:04ils ne font qu'appliquer
00:43:05la justice politisée.
00:43:06Les juges,
00:43:07ce n'est pas du fantasme,
00:43:08c'est une réalité.
00:43:09Il me semble que
00:43:10le juge n'a pas dit
00:43:11que c'était illégal,
00:43:12la décision du maire.
00:43:13Il a dit
00:43:14disproportionné.
00:43:15Alors, attention,
00:43:16sur le caractère
00:43:17de trouble
00:43:18à l'ordre public,
00:43:19effectivement,
00:43:20il a dit
00:43:21que c'était disproportionné.
00:43:22Ça ne veut pas dire
00:43:23que c'est illégal ?
00:43:24C'était sa première motivation.
00:43:25On rentre dans le droit, là.
00:43:26Oui, il a motivé
00:43:27sa décision
00:43:28par deux choses,
00:43:29effectivement,
00:43:30par l'absence
00:43:31ou, eh bien,
00:43:32effectivement,
00:43:33le caractère
00:43:34disproportionné
00:43:35de l'absence
00:43:36à l'ordre public,
00:43:37pardonnez-moi,
00:43:38et, effectivement,
00:43:39il a donné
00:43:40une deuxième motivation,
00:43:41qui était
00:43:42qu'il était passé
00:43:43outre
00:43:44ses pouvoirs
00:43:45de police,
00:43:46puisqu'effectivement,
00:43:47il ne peut pas
00:43:48sanctionner un administré
00:43:49pour un acte
00:43:50commis sur un tiers.
00:43:51Allez, on marque une pause.
00:43:52Voilà, on était dans le droit.
00:43:53Le droit.
00:43:54Moi, j'aimerais bien être
00:43:55dans le bon sens.
00:43:56OK, on marque une pause.
00:43:57On se retrouve dans quelques instants
00:43:58pour la deuxième heure.
00:43:59On vous parlera du dossier
00:44:00de la fin de vie
00:44:01des députés Vautron mardi
00:44:02sur la création d'un droit
00:44:03à l'ordre public.
00:44:04Le maire de Niatungour
00:44:05nous expliquera tout ça.
00:44:06Notre spécialiste politique
00:44:07reste avec nous
00:44:08sur CNews,
00:44:09première chaîne d'information.
00:44:10Faut-il le rappeler ?
00:44:11Merci encore,
00:44:12merci encore
00:44:13de cette grande fidélité.
00:44:14Il est midi,
00:44:15rebonjour.
00:44:16Merci de nous accueillir.
00:44:17C'est la dernière heure, déjà,
00:44:18de votre mini-news week-end,
00:44:19puisque nous sommes ensemble
00:44:20jusqu'à 13h.
00:44:21Je vous présente
00:44:22nos invités
00:44:23de ce dimanche
00:44:24dans quelques instants,
00:44:25mais tout de suite
00:44:26le sommaire
00:44:27de cette deuxième partie.
00:44:28À la une,
00:44:29on vous reparle
00:44:30du dossier sensible
00:44:31du moment,
00:44:32évidemment.
00:44:33Les députés voteront
00:44:34mardi
00:44:35sur la création d'un droit
00:44:36à l'aide à mourir.
00:44:37Notre société est divisée
00:44:38au combien sur le sujet.
00:44:39On vous dit tout
00:44:40avec Dunia Tangour,
00:44:41notre spécialiste politique.
00:44:42Dans mini-news week-end,
00:44:43on va se parler
00:44:44de la police municipale.
00:44:45Un projet de loi
00:44:46pourrait octroyer,
00:44:47je dis bien
00:44:48pourrait octroyer
00:44:49aux policiers municipaux
00:44:50de nouvelles prérogatives
00:44:51face à l'insécurité
00:44:52grandissante.
00:44:53On sera justement
00:44:54avec Thierry Colomard,
00:44:55le président
00:44:56de la Fédération nationale
00:44:57des policiers municipaux
00:44:58de France.
00:44:59Il nous dira
00:45:00quelles sont ses attentes
00:45:01et on le sait,
00:45:02elles sont nombreuses.
00:45:03Enfin,
00:45:04on reviendra
00:45:05sur cette coupure
00:45:06d'électricité
00:45:07dans les Alpes-Maritimes.
00:45:08Le courant a été rétabli
00:45:09pour les 160 000 foyers touchés.
00:45:10On sera sur place
00:45:11avec notre équipe
00:45:12d'Augustin Denadieu
00:45:13et Timothée Forgé.
00:45:14Voilà pour notre menu.
00:45:15Tout de suite,
00:45:16nouveau tour de l'information
00:45:17avec vous,
00:45:18Mickaël Dorian.
00:45:19La FNSEA
00:45:20et les jeunes agriculteurs
00:45:21à peine à manifester
00:45:22demain
00:45:23devant l'Assemblée nationale
00:45:24alors que l'examen
00:45:25de la loi
00:45:26de l'agriculture
00:45:27est en cours.
00:45:29alors que l'examen
00:45:30de la proposition de loi
00:45:31visant à lever
00:45:32les contraintes
00:45:33pour leur profession
00:45:34doit justement
00:45:35débuter ce lundi.
00:45:36Ils souhaitent exprimer
00:45:37leur refus
00:45:38de ce qu'ils considèrent
00:45:39comme une tentative
00:45:40d'obstruction du texte
00:45:41par les députés LFI
00:45:42et écologistes.
00:45:43Volodymyr Zelensky
00:45:44appelle une nouvelle fois
00:45:45à imposer une pression
00:45:46très forte
00:45:47sur la Russie
00:45:48pour faire cesser
00:45:49les bombardements.
00:45:50Déclaration faite
00:45:51sur les réseaux sociaux
00:45:52après une nouvelle série
00:45:53d'attaques en Ukraine.
00:45:54Au moins 12 personnes
00:45:55sont mortes ce matin.
00:45:56Dans le même temps,
00:45:57le coup des drones ukrainiens
00:45:58ont contraint
00:45:59plusieurs aéroports
00:46:00à des fermetures temporaires.
00:46:01Et puis,
00:46:02le Paris Saint-Germain
00:46:03a remporté
00:46:04sa 16ème Coupe de France
00:46:05à moins d'une semaine
00:46:06de sa finale
00:46:07en Ligue des Champions
00:46:08face à l'Inter Milan.
00:46:09Le club de la capitale
00:46:10a battu hier
00:46:11Reims au Stade de France
00:46:12victoire 3 buts à 0.
00:46:13Les deux premiers
00:46:14sont signés
00:46:15Bradley Barcola
00:46:16à la 16ème et 19ème
00:46:17minute de jeu
00:46:18avant qu'Ashraf Hakimi
00:46:19alourdisse le score
00:46:20à 2 minutes de la pause.
00:46:21Objectif,
00:46:22Coupe d'Europe maintenant.
00:46:23Coupe d'Europe,
00:46:24évidemment.
00:46:25Face à l'Inter.
00:46:26Elle est parie.
00:46:27Elle est parie, évidemment.
00:46:28Elle est parie.
00:46:29Merci beaucoup Michael.
00:46:30L'équipe de ce dimanche,
00:46:31Karim Aboui
00:46:32qui est avec nous,
00:46:33Kevin Bossuet
00:46:34toujours avec nous,
00:46:35Vanessa Edberg
00:46:36toujours avec nous,
00:46:37Joseph Touvenel
00:46:38toujours avec nous,
00:46:39et Dunia Tangour,
00:46:40notre spécialiste politique
00:46:41est avec nous.
00:46:42Ça tombe bien,
00:46:43on va commencer avec vous
00:46:44ma chère Dunia.
00:46:45Les débats,
00:46:46je le disais,
00:46:47autour de la fin de vie
00:46:48à l'Assemblée
00:46:49ont pris fin hier.
00:46:50Il manquait un peu de monde,
00:46:51je trouve,
00:46:52quand on regarde l'Assemblée.
00:46:53Et c'est dommage,
00:46:54les débats ont été vifs
00:46:55et un délit d'entrave
00:46:56a été adopté
00:46:57et a fait beaucoup,
00:46:58beaucoup,
00:46:59par les racontées nous.
00:47:00Oui Thierry,
00:47:01après près de deux semaines
00:47:02de discussions,
00:47:03l'examen des deux propositions de loi
00:47:05est désormais terminé.
00:47:06On rappelle que les débats
00:47:07ont eu lieu
00:47:08autour de deux sujets distincts
00:47:09qu'il faut bien le préciser.
00:47:10Alors,
00:47:11le premier,
00:47:12c'est les soins palliatifs
00:47:13d'un côté
00:47:14et le droit
00:47:15à l'aide à mourir de l'autre.
00:47:16De nombreux amendements
00:47:17ont été déposés,
00:47:18plus de 2000
00:47:19pour être précise,
00:47:20mais hier,
00:47:21lors du dernier jour de débat,
00:47:22un vote a soulevé
00:47:23de nombreuses amendements
00:47:24et a soulevé
00:47:25de nombreuses interrogations.
00:47:26Ils concernaient
00:47:27la création d'un délit d'entrave
00:47:29à l'accès à l'aide à mourir,
00:47:30autrement dit,
00:47:31le fait d'empêcher
00:47:32ou de tenter
00:47:33d'empêcher
00:47:34cette pratique
00:47:35par le biais
00:47:36de menaces
00:47:37ou d'intimidation
00:47:38ou d'empêcher
00:47:39l'entrée
00:47:40à des structures.
00:47:41Donc,
00:47:42la peine encourue
00:47:43est de deux ans
00:47:44d'emprisonnement
00:47:45ainsi que 30 000 euros
00:47:46d'amende.
00:47:47Alors,
00:47:48cet article a quand même
00:47:49été voté
00:47:50à 84 voix
00:47:51contre 49.
00:47:52Alors,
00:47:53certains parlementaires,
00:47:54notamment à droite
00:47:55de l'échiquier politique,
00:47:56eh bien,
00:47:57ont fait part
00:47:58de leur inquiétude
00:47:59sur une dérive
00:48:00concernant le consentement
00:48:01réel du patient
00:48:02avec cette peur,
00:48:03Thierry,
00:48:04de sanctionner
00:48:05des familles,
00:48:06par exemple,
00:48:07qui refuseraient
00:48:08de voir leurs proches
00:48:09faire usage
00:48:10de ce droit
00:48:11à l'aide à mourir.
00:48:12Alors,
00:48:13la ministre de la Santé,
00:48:14Catherine Vautrin,
00:48:15a donc tenté
00:48:16de répondre,
00:48:17peut-être de rassurer
00:48:18l'hémicycle.
00:48:19Je vous propose
00:48:20de l'écouter.
00:48:21Je crois que c'est très important
00:48:22que chacun ait bien
00:48:23en tête
00:48:24que ce que l'on est conduit
00:48:25à dire,
00:48:26je le répète,
00:48:27dans un cercle
00:48:28amical,
00:48:29familial,
00:48:30est évidemment
00:48:31une approche
00:48:32personnelle
00:48:33qui n'est pas constitutive
00:48:34d'un délit d'entrave.
00:48:35Alors,
00:48:36voilà Thierry,
00:48:37je ne sais pas
00:48:38si ça va convaincre,
00:48:39mais il y a une autre réaction
00:48:40hier soir
00:48:41que je voulais vous soumettre
00:48:42et qui mérite
00:48:43également
00:48:44d'être soulignée,
00:48:45c'est celle du ministre
00:48:46de l'Intérieur
00:48:47et patron des Républicains,
00:48:48Bruno Retailleau,
00:48:49qui parle d'une nouvelle
00:48:50limite franchie
00:48:51qui n'est pas supportable.
00:48:52Il écrit sur X
00:48:53cela va beaucoup
00:48:54trop loin,
00:48:55Thierry.
00:48:56Et,
00:48:57Guita,
00:48:58quelle sera
00:48:59la prochaine étape
00:49:00maintenant,
00:49:01Dunia ?
00:49:02Alors,
00:49:03la prochaine étape,
00:49:04vous la connaissez,
00:49:05c'est deux votes solennels
00:49:06qui concernent à la fois
00:49:07les soins palliatifs
00:49:08et le droit à l'aide à mourir
00:49:09qui aura lieu
00:49:10mardi prochain
00:49:11à l'Assemblée Nationale.
00:49:12Je tiens à préciser
00:49:13qu'il faut faire bien
00:49:14cette distinction
00:49:15puisque c'est le Premier ministre
00:49:16lui-même,
00:49:17François Bayrou,
00:49:18qui voulait qu'on fasse
00:49:19cette différence
00:49:20entre le droit à l'aide
00:49:21à mourir
00:49:22et le droit à l'aide à mourir
00:49:23et,
00:49:24naturellement,
00:49:25vous le savez bien,
00:49:26ces propositions de loi
00:49:27suivront leur chemin.
00:49:28Ce ne sera pas seulement
00:49:29l'Assemblée Nationale
00:49:30mais elles repasseront
00:49:31en examen au Sénat
00:49:32à une date ultérieure.
00:49:33Merci beaucoup
00:49:34pour ce point très précis.
00:49:35Joseph Touvenel,
00:49:36c'est un sujet
00:49:37compliqué.
00:49:38Pas sain.
00:49:39Il y a beaucoup de choses
00:49:40à dire.
00:49:41Je ne sais pas
00:49:42si vous avez vu
00:49:43l'émission hier
00:49:44mais j'avais
00:49:45Magali Janteur
00:49:46qui représente
00:49:47les éligibles,
00:49:48vous savez.
00:49:49Il faut bien expliquer
00:49:50ce que c'est.
00:49:51Ce sont ces personnes handicapées
00:49:52qui se sont rendues compte
00:49:53que dans la loi
00:49:54on écrivait
00:49:55qu'eux,
00:49:56ils pouvaient
00:49:57passer par l'euthanasie
00:49:58parce que
00:49:59c'est l'euthanasie.
00:50:00C'est donner la mort.
00:50:01Hier,
00:50:02on a terminé
00:50:03notre 180 minutes
00:50:04info avec son témoignage.
00:50:05Elle tenait
00:50:06son mari
00:50:07par la main.
00:50:08Karima,
00:50:09vous étiez
00:50:10à mes côtés
00:50:11et c'est vrai
00:50:12que c'est
00:50:13compliqué.
00:50:14C'est un vrai débat
00:50:15de société.
00:50:16Alors,
00:50:17c'est un débat de société
00:50:18qui va avoir lieu
00:50:19si on appliquait
00:50:20la loi Leonetti.
00:50:21Ça fait des années
00:50:22et le grand reproche,
00:50:23je vais faire deux reproches
00:50:24à l'Assemblée nationale.
00:50:25Le premier,
00:50:26c'est sur un sujet
00:50:27aussi important
00:50:28qui traite de la vie
00:50:29et de la mort
00:50:30qui est un changement
00:50:31civilisationnel énorme.
00:50:32Vous avez vu les chiffres ?
00:50:3384 contre 49,
00:50:34où étaient les autres ?
00:50:35Ils avaient des choses
00:50:36plus importantes à faire ?
00:50:37Je ne crois pas.
00:50:38Deuxième chose,
00:50:39ça fait des années
00:50:40qu'il y a une loi
00:50:41qui fait l'unanimité,
00:50:42qui permet
00:50:43pour les personnes
00:50:44en fin de vie
00:50:45qu'elles puissent partir
00:50:46sans souffrir
00:50:47que l'on puisse
00:50:48éventuellement
00:50:49leur donner
00:50:50une médication
00:50:51qui va supprimer
00:50:52leur souffrance
00:50:53et peut-être
00:50:54entraîner leur mort.
00:50:55Ce n'est pas qu'on veut
00:50:56les tuer,
00:50:57c'est qu'on veut
00:50:58que ces personnes
00:50:59ne souffrent pas,
00:51:00elles le désirent
00:51:01et c'est normal
00:51:02qu'elles veulent souffrir.
00:51:03Eh bien,
00:51:04cette loi,
00:51:05on ne l'applique pas
00:51:06et pourtant,
00:51:07ces députés,
00:51:08c'est bien eux
00:51:09qui votent les budgets.
00:51:10Ça fait des années
00:51:11qu'ils auraient dû voter
00:51:12les budgets
00:51:13pour que partout
00:51:14il y ait de vrais soins palliatifs,
00:51:15c'est-à-dire des soins
00:51:16avec le corps médical
00:51:17mais aussi
00:51:18il y a des bénévoles.
00:51:19Je pense à la maison
00:51:20Jeanne Garnier
00:51:21où il y en a une autre
00:51:22qui est à quelques centaines
00:51:23de mètres d'ici
00:51:24où les personnes
00:51:25peuvent terminer leur vie
00:51:26dans les meilleures conditions,
00:51:27c'est-à-dire des conditions
00:51:28humaines d'accompagnement.
00:51:29Et quand on écoute
00:51:30les personnes handicapées
00:51:31comme hier
00:51:32celle qui était
00:51:33proche de l'Assemblée nationale,
00:51:34ils nous disent
00:51:351.
00:51:36Comment se fait-il
00:51:37que nous
00:51:38qui sommes
00:51:39les premiers concernés,
00:51:40on ne nous ait jamais demandé
00:51:41notre avis ?
00:51:42Et 2.
00:51:43Ils ont des mots très forts.
00:51:44Cette loi,
00:51:45on ne fait que citer,
00:51:46cette loi
00:51:47c'est une pression sociale
00:51:48pour nous éliminer.
00:51:49Ou une Marie-Caroline
00:51:51qui nous dit
00:51:52en réponse à ma souffrance,
00:51:53on me propose de mourir.
00:51:55Et en fait,
00:51:56voilà où on est
00:51:57notre société.
00:51:58Au lieu de faire l'effort
00:51:59d'accompagner
00:52:00les plus fragiles,
00:52:01de supprimer la souffrance,
00:52:02aujourd'hui
00:52:03on a les moyens.
00:52:04On ne les avait pas
00:52:05il y a 30 ans
00:52:06ou 40 ans.
00:52:07Aujourd'hui
00:52:08on a les moyens
00:52:09d'apaiser les souffrances.
00:52:10On a les moyens
00:52:11de conduire
00:52:12vers la fin de vie apaisée.
00:52:13Au lieu de ça,
00:52:14on va sur
00:52:15l'euthanasie
00:52:16ou le suicide assisté.
00:52:17Alors là,
00:52:18il va falloir m'expliquer
00:52:19pourquoi dans la loi
00:52:20on nous dit
00:52:21quand quelqu'un
00:52:22veut se suicider,
00:52:23vous avez le devoir chacun
00:52:24de lui porter secours
00:52:25et de le retenir
00:52:26quand il est au bord du toit
00:52:27pour jeter dans le vide
00:52:28et en même temps
00:52:29on nous dit
00:52:30ah bah oui,
00:52:31mais il y a des cas
00:52:32où on peut les pousser.
00:52:33Et derrière,
00:52:34je vois d'autres choses
00:52:35qui arrivent.
00:52:36Je vois le business.
00:52:37Quand je vois des mutuels
00:52:38qui nous disent
00:52:39oui c'est très bien,
00:52:40ah oui,
00:52:41pour les mutuels,
00:52:42la fin de vie
00:52:43et bien ceux
00:52:44qui vont pouvoir
00:52:45avoir l'euthanasie,
00:52:46ça va être les plus pauvres
00:52:47et les autres.
00:52:48De toute façon,
00:52:49les soins,
00:52:50ils peuvent toujours
00:52:51les avoir.
00:52:52Vous savez ce qui me choque
00:52:53et c'est ce que disait Dounia,
00:52:54le sujet,
00:52:55il est ultra sensible.
00:52:56Hier,
00:52:57on a terminé cette émission
00:52:58évidemment,
00:52:59c'est toujours
00:53:00des témoignages très forts
00:53:01mais quand on voit
00:53:02les bandes l'assembler,
00:53:03ils avaient piscine
00:53:04les députés ?
00:53:05Enfin,
00:53:06c'est un sujet
00:53:07ultra important
00:53:08pour ces gens-là.
00:53:09C'est des foutages de gueule,
00:53:10non ?
00:53:11Pardonnez-moi l'expression,
00:53:12mais…
00:53:13C'est un manque de courage
00:53:14parce qu'ils savent
00:53:15que c'est prendre
00:53:16des léquisions pourrageuses.
00:53:17Ça veut dire quoi ?
00:53:18Quel signe on envoie ?
00:53:19Ces parlementaires,
00:53:20alors,
00:53:21mardi,
00:53:22ils vont être là.
00:53:23Il va y avoir la télé,
00:53:24ils vont être là.
00:53:25Évidemment,
00:53:26mais là,
00:53:27hier…
00:53:28Mais ils ont conscience
00:53:29qu'on va les suivre
00:53:30toute leur vie
00:53:31parce que ces personnes-là,
00:53:32c'est très douloureux.
00:53:33Quand vous avez
00:53:34quelqu'un qui est en fauteuil,
00:53:35qui est un jeune
00:53:36et qui nous dit
00:53:37j'ai besoin de…
00:53:38je ne peux plus rien faire moi-même,
00:53:39je ne peux pas me laver,
00:53:40je ne peux pas aller aux toilettes,
00:53:41qu'on me l'enlève,
00:53:42mais j'aime la vie
00:53:43et je veux vivre.
00:53:44Et ce que vous me donnez
00:53:45comme espoir,
00:53:46c'est la mort,
00:53:47ce n'est pas l'accompagnement,
00:53:48ce n'est pas l'amour.
00:53:49C'est d'ailleurs…
00:53:50Il n'y a pas le choix
00:53:51entre souffrir et mourir.
00:53:52Il y a le choix
00:53:53d'un chemin d'humanité,
00:53:54d'accompagnement
00:53:55et de soutien.
00:53:56C'est ce que nous demandons.
00:53:57C'est ce que disent
00:53:58ces personnes lourdement handicapées.
00:53:59Dounia ?
00:54:00Pour rebondir
00:54:01avec ce qui vient d'être dit,
00:54:02c'est que j'avais parlé
00:54:03de plusieurs jours de débat.
00:54:04Il y a eu des soirs
00:54:05où c'était bien plus plein.
00:54:06Là, c'est un samedi.
00:54:07C'est vrai que les députés
00:54:08sont parfois en circonscription.
00:54:09Vous avez piscine, je pense.
00:54:10Dehors, piscine.
00:54:11Écoutez, en tout cas,
00:54:12ce que je voulais rappeler,
00:54:13c'est vrai que ce que vous dites,
00:54:14c'est qu'il y a eu…
00:54:15Les débats ont été vifs
00:54:16sur ce délit d'entrave
00:54:17parce qu'il y a certains
00:54:18qui l'interprètent,
00:54:19surtout pour les familles,
00:54:20en fait,
00:54:21qui ont ce droit à vivre.
00:54:22Vous en parliez,
00:54:23ce droit à vivre.
00:54:24Et c'est vrai
00:54:25qu'il y a certains parlementaires
00:54:26qui l'ont dit hier à l'Assemblée
00:54:28qu'ils ne voulaient pas
00:54:29être associés à ça
00:54:30parce qu'en fait,
00:54:31il y a des familles
00:54:32qui vont être finalement
00:54:33culpabilisées
00:54:34d'inciter, finalement,
00:54:35leurs proches
00:54:36à vouloir choisir
00:54:37la vie à tout prix
00:54:38malgré ces souffrances
00:54:39et ne pas choisir le droit.
00:54:40Donc, c'était un débat
00:54:41très vif hier,
00:54:42même s'il y avait
00:54:43très peu d'hommes.
00:54:44Et puis,
00:54:45il y a les soignants
00:54:46qui n'ont pas envie
00:54:47de donner la mort.
00:54:48Moi, je discute
00:54:49avec un jeune
00:54:50qui accompagne
00:54:51ces personnes,
00:54:52qui accompagne
00:54:53parce qu'il n'a pas
00:54:54les moyens
00:54:55de donner la mort
00:54:56et qui accompagne
00:54:57parce qu'il considère
00:54:58que c'est une tâche
00:54:59merveilleuse
00:55:00d'accompagner
00:55:01les gens,
00:55:02y compris vers la fin de vie
00:55:03et qui dit
00:55:04si la loi passe,
00:55:05alors je n'exercerai
00:55:06plus en France
00:55:07et on manque
00:55:08de personnel médical.
00:55:09Je vous donne
00:55:10la parole tout de suite
00:55:11mais puisqu'on parle
00:55:12des éligibles,
00:55:13je voudrais qu'on écoute
00:55:14ces témoignages
00:55:15recueillis par notre équipe
00:55:16qui était sur place
00:55:17qui faisait des témoignages
00:55:18importants
00:55:19et ça nourrit nos débats
00:55:20évidemment et ça
00:55:21resitue les choses aussi.
00:55:22Plutôt la mort
00:55:23que le soin,
00:55:24suis-je digne
00:55:26Ces phrases choques,
00:55:27ce sont celles
00:55:28de ces personnes handicapées
00:55:29qui se sentent
00:55:30en première ligne
00:55:31de l'application du texte
00:55:32sur l'aide à mourir.
00:55:33Pour être éligible,
00:55:34il faut être majeur
00:55:35et français
00:55:36ou résider en France
00:55:37mais il faut surtout
00:55:38être atteint
00:55:39d'une affection grave
00:55:40et incurable
00:55:41qui engage
00:55:42le pronostic vital
00:55:43en phase avancée
00:55:44ou terminale.
00:55:45Le malade doit également
00:55:46être victime
00:55:47d'une souffrance physique
00:55:48ou psychologique
00:55:49et réfractaire
00:55:50au traitement
00:55:51et doit être apte
00:55:52à manifester sa volonté
00:55:53de façon libre et claire.
00:55:54Des conditions
00:55:55qui ne passent pas
00:55:56pour ces personnes
00:55:57rassemblées
00:55:58contre le projet de loi.
00:55:59Cette loi me fait
00:56:00penser que je suis
00:56:01de trop,
00:56:02que je suis un poids,
00:56:03que je coûte trop cher
00:56:04à la société
00:56:05et finalement
00:56:06il y a une pression
00:56:07insigneuse
00:56:08qui se glisse derrière
00:56:09et comment voulez-vous
00:56:10rester libre
00:56:11lorsque l'on se sent
00:56:12de trop ?
00:56:13Les conditions
00:56:14de l'aide à la fin de vie
00:56:15offusquent aussi
00:56:16les proches
00:56:17des personnes éligibles
00:56:18comme Christine
00:56:19dont le mari
00:56:20est atteint
00:56:21de la maladie de Charcot.
00:56:22A partir du moment
00:56:23où on est toujours en charge
00:56:24et qu'il y a une loi
00:56:25comme ça
00:56:26le risque
00:56:27c'est que des personnes
00:56:28lourdement fragilisées
00:56:29dépendantes
00:56:30se disent
00:56:31je vais partir
00:56:32pour soulager mes proches.
00:56:33Ces derniers jours
00:56:34l'inquiétude
00:56:35est montée d'un cran
00:56:36pour ces personnes
00:56:37directement concernées
00:56:38qui appellent le gouvernement
00:56:39à prioriser l'aide à la vie
00:56:40plutôt que celle à mourir.
00:56:41Vous comprenez
00:56:42pourquoi je voulais
00:56:43qu'on rediffuse
00:56:44ces témoignages
00:56:45Kevin très rapidement.
00:56:46Oui,
00:56:47je suis absolument d'accord
00:56:48avec ce qu'a dit Joseph
00:56:49c'est une rupture
00:56:50anthropologique
00:56:51et psychologique
00:56:52et sociale
00:56:53qui est extrêmement brutale
00:56:54et pour moi
00:56:55ce n'est pas un progrès
00:56:56c'est une capitulation
00:56:57une capitulation
00:56:58par rapport
00:56:59à l'accès
00:57:00aux soins palliatifs
00:57:01une capitulation
00:57:02par rapport
00:57:03à toutes nos valeurs
00:57:04parce que ça veut dire
00:57:05qu'il y a des vies
00:57:06qui méritent d'être vécues
00:57:07et d'autres
00:57:08finalement
00:57:09qui méritent
00:57:10d'être
00:57:11abrégées
00:57:12et
00:57:13je suis désolé
00:57:14cette loi
00:57:15n'est guidée
00:57:16que par une chose
00:57:17par l'idéologie
00:57:18et vous l'avez très bien dit
00:57:19au niveau
00:57:21de ce délit d'entrave
00:57:22avec ce paradoxe
00:57:23d'un côté
00:57:24on doit empêcher
00:57:25les gens de se suicider
00:57:26et de l'autre
00:57:27si on les empêche
00:57:28de se suicider
00:57:29dans le cadre de l'euthanasie
00:57:30finalement c'est quelque chose
00:57:31qui sera
00:57:32puni
00:57:33par la loi
00:57:34et juste un symbole quand même
00:57:35sans doute cette année
00:57:36on va panthéoniser
00:57:37Robert Badinter
00:57:38c'est-à-dire
00:57:39qui a interdit
00:57:40le fait de tuer
00:57:41au nom de la justice
00:57:42et peut-être
00:57:43qu'on va voter
00:57:44cette loi
00:57:45c'est-à-dire
00:57:46qu'on va autoriser
00:57:47à tuer
00:57:48au nom de la liberté individuelle
00:57:49ce qu'on appelle
00:57:50finalement
00:57:51l'émancipation
00:57:52et on remet en cause
00:57:53évidemment
00:57:54le serment d'Hippocrate
00:57:55le serment d'Hippocrate
00:57:56ce n'est évidemment pas
00:57:57de tuer
00:57:58alors certes
00:57:59il existe une clause de conscience
00:58:00mais qui ne touche que les médecins
00:58:01et qui ne touche pas
00:58:02par exemple
00:58:03les pharmaciens
00:58:04qui seront obligés
00:58:05en effet
00:58:06de donner
00:58:07le produit
00:58:08pour pouvoir se tuer
00:58:09et juste une dernière chose quand même
00:58:10parce qu'on parle de garde-fous
00:58:11mais regardez
00:58:12ce qui s'est passé
00:58:13dans d'autres pays
00:58:14au Canada
00:58:155% des morts au Canada
00:58:16c'est lié
00:58:17à l'euthanasie
00:58:19sur l'euthanasie
00:58:20des malades psychiatriques
00:58:21regardez ce qui s'est passé
00:58:22notamment en Belgique
00:58:23au départ
00:58:24l'euthanasie n'a été autorisée
00:58:25que pour les majeurs
00:58:26maintenant c'est autorisé
00:58:27pour les mineurs
00:58:28regardez ce qui se passe
00:58:29aux Pays-Bas
00:58:30maintenant
00:58:31il y a
00:58:32l'euthanasie
00:58:33en couple
00:58:34alors il faut que les deux
00:58:35membres du couple soient malades
00:58:36mais on se rend compte
00:58:37qu'il n'y a pas de vérification
00:58:38en fait
00:58:39donc c'est une rupture
00:58:40très brutale
00:58:41c'est une rupture très grave
00:58:42et je pense que les Français
00:58:43devraient pouvoir s'exprimer
00:58:44notamment sur ce genre de questions
00:58:45parce qu'on a affaire aussi
00:58:46à des hommes politiques
00:58:47qui font de l'électoralisme
00:58:48sur un sujet sensible
00:58:49parce que pour être dans
00:58:50le camp progressiste
00:58:51il faut absolument
00:58:52être dans le camp de l'euthanasie
00:58:53moi j'aimerais bien qu'on soit
00:58:54dans le camp du pragmatisme
00:58:55développer les soins palliatifs
00:58:56et surtout donner la parole
00:58:57aux premiers concernés
00:58:58on les a attendus
00:58:59et ce qu'on prépare
00:59:00c'est une société
00:59:01qui pour moi ne va pas
00:59:02dans le bon sens
00:59:03Kévin, ça sort d'où
00:59:04ce chiffre 5% là-haut ?
00:59:05Ah bah c'est
00:59:06dans le Figaro
00:59:07et ça a été repris
00:59:08par plusieurs études
00:59:09vous pouvez le vérifier
00:59:10j'ai vérifié au moins 10 fois
00:59:11bon, ok
00:59:12ayez confiance
00:59:13mais quand on donne
00:59:14des chiffres
00:59:16il faut vérifier
00:59:17et donner des sources
00:59:18Karima
00:59:19en fait j'allais dire
00:59:20c'est même pire que ça
00:59:21parce que j'ai vérifié
00:59:22tout à l'heure justement
00:59:23et je regardais notamment
00:59:24pour le Québec
00:59:25c'est 7,3%
00:59:26en 2023-2024
00:59:27l'aide médicale à mourir
00:59:28vous savez
00:59:29ça fait quand même
00:59:30plusieurs années
00:59:31effectivement
00:59:32que ça existe
00:59:33au Canada
00:59:34et au Québec
00:59:35donc
00:59:36cette aide médicale
00:59:37à mourir
00:59:38ça vient aussi
00:59:39je pense qu'il faut entendre
00:59:40il y a des personnes
00:59:41malades
00:59:42en fin de vie
00:59:44c'est venu aussi
00:59:45de cette demande
00:59:46de personnes malades
00:59:47qui voulaient avoir
00:59:48ce choix
00:59:49moi j'y vais avec
00:59:50vraiment sensibilité
00:59:51parce que
00:59:52je trouve
00:59:53quand on est bien portant
00:59:54tout ça
00:59:55c'est peut-être
00:59:56un peu plus facile
00:59:57d'avoir ce type
00:59:58de débat
00:59:59je respecte
01:00:00ce choix
01:00:01cela dit
01:00:02le problème
01:00:03c'est que le choix
01:00:04devient
01:00:05temps à s'étendre
01:00:06et ça c'est un problème
01:00:07ça c'est un problème
01:00:08parce que c'est vrai
01:00:09qui finalement
01:00:10est-ce que
01:00:11on peut
01:00:12dire
01:00:13qui finalement
01:00:14devient des cibles
01:00:15pour ça
01:00:16ça va être
01:00:17les personnes plus pauvres
01:00:18les personnes plus marginalisées
01:00:19les personnes qui n'ont pas
01:00:20de soutien
01:00:21et donc
01:00:22on n'est plus juste
01:00:23dans un
01:00:24vous savez
01:00:25pour quelques exceptions
01:00:26qui sont dans une situation
01:00:27ils réclament
01:00:28ce droit
01:00:29donc non
01:00:30on est vraiment dans
01:00:31quelque chose
01:00:32qui nous dépasse
01:00:33qui va beaucoup plus loin
01:00:34que ça
01:00:35et on est aujourd'hui
01:00:36dans cette
01:00:37c'est même plus une réflexion
01:00:38c'est comme si
01:00:39il y a cette idée
01:00:40qu'il y a des vies
01:00:41qu'on a vécues
01:00:42qui ne valent pas la peine
01:00:43d'être même respectées
01:00:44et ça je trouve ça
01:00:45terrible
01:00:46j'ai trouvé hier
01:00:47que les personnes handicapées
01:00:48justement
01:00:49qui avaient cet appel
01:00:50à la vie
01:00:51ils nous disaient
01:00:52quelque chose
01:00:53de fondamental
01:00:54ne pas basculer
01:00:55dans une forme
01:00:56d'eugénisme
01:00:57et aussi
01:00:58cet appel
01:00:59à développer des soins
01:01:00quand vous réclamez
01:01:01par exemple
01:01:02des soins palliatifs
01:01:03et qu'il n'y a pas de place
01:01:04c'est une violence
01:01:05inouïe
01:01:06en fin de vie
01:01:07on devrait pouvoir
01:01:08être accompagné
01:01:09d'avoir des soins
01:01:10c'est une question
01:01:11de civilisation
01:01:12et le problème
01:01:13c'est qu'en France
01:01:14vous le savez très bien
01:01:15on l'a évoqué hier déjà
01:01:16on a un problème
01:01:17de manque de soins palliatifs
01:01:18mais c'est tellement
01:01:19une violence
01:01:20c'est tellement une violence
01:01:21Thierry
01:01:22il y a des histoires
01:01:23on a tous été touchés
01:01:24par des histoires personnelles
01:01:25et tout
01:01:26et cette violence
01:01:27de ne pas avoir accès
01:01:28à ces soins-là
01:01:29c'est la dernière chose
01:01:30c'est une ultime demande
01:01:31que les gens
01:01:32font de leur vivant
01:01:33et ça c'est absolument
01:01:34inacceptable
01:01:35et justement
01:01:36je voudrais surtout
01:01:37attirer votre attention
01:01:38ce soir
01:01:39ne ratez pas
01:01:40notre enquête
01:01:41sur la fin de vie
01:01:42documentaire
01:01:43enfin grand format
01:01:44plus exactement
01:01:45Mourir n'est pas tué
01:01:46diffusé sur notre antenne
01:01:47à partir de 21h50
01:01:48et ce documentaire
01:01:49sera suivi d'un débat
01:01:50dans 100% politique
01:01:51qui sera présenté
01:01:52et animé
01:01:53par notre ami
01:01:54Élodie Huchard
01:01:55donc ne manquez pas
01:01:56ce grand format
01:01:57à 21h50
01:01:58je salue
01:01:59Thierry Colomard
01:02:00qui nous attend
01:02:01depuis quelques instants
01:02:02pardonnez-moi
01:02:03cher Thierry Colomard
01:02:04je sais que votre
01:02:05entreprise
01:02:06est en train
01:02:07je sais que votre
01:02:08train est précieux
01:02:09mais je voulais absolument
01:02:10vous avoir
01:02:11mais vous avez vu
01:02:12l'actualité est très riche
01:02:13et je voulais parler
01:02:14des policiers municipaux
01:02:15je rappelle que vous êtes
01:02:16le président
01:02:17de la Fédération nationale
01:02:18des policiers municipaux
01:02:19et on en parle beaucoup
01:02:21ce n'est pas la première fois
01:02:22que je vous interroge
01:02:23mais là
01:02:24il y a un projet de loi
01:02:25qui pourrait octroyer
01:02:26à vous et à vos collègues
01:02:28de nouvelles prérogatives
01:02:29notamment face
01:02:30à l'insécurité
01:02:31dont on ne cesse
01:02:32de parler
01:02:33hélas
01:02:34quelles sont vos attentes
01:02:35mon cher Thierry
01:02:37et bonjour d'abord
01:02:38d'abord bonjour
01:02:39et bonjour à
01:02:40toutes les mamans de France
01:02:41je vous en souhaite
01:02:42oui c'est important aussi
01:02:43il ne faut pas les oublier
01:02:44il ne faut pas les oublier
01:02:45voilà
01:02:47oui
01:02:48et l'important c'est qu'on ne vous oublie pas vous
01:02:49aussi
01:02:50oui oui
01:02:51c'est important
01:02:52oui tout à fait
01:02:53et d'ailleurs
01:02:54effectivement
01:02:55il y a beaucoup d'attentes
01:02:56de la part des policiers municipaux
01:02:57mais
01:02:58la première des attentes
01:02:59la première des attentes
01:03:00c'est le social
01:03:01et nos retraites
01:03:02qui n'ont pas été revalorisées
01:03:03depuis une trentaine d'années
01:03:04voilà
01:03:05ça c'est la première des attentes
01:03:06ensuite
01:03:07en ce qui concerne
01:03:08ce projet de loi
01:03:09effectivement
01:03:10on lisait ce matin
01:03:11sur
01:03:12sur le Figaro
01:03:13qui expliquait
01:03:14ce qui a été dit
01:03:15d'ailleurs
01:03:16lors du Beauvau
01:03:17auquel la Fédération
01:03:18a participé
01:03:19c'est que
01:03:20l'État
01:03:21voudrait mettre en place
01:03:22effectivement
01:03:23une caisse à outils
01:03:24destinée aux maires
01:03:25une caisse à outils
01:03:26pourquoi
01:03:27parce que
01:03:28en fait
01:03:29c'est la libre administration
01:03:30des communes
01:03:31des collectivités territoriales
01:03:32qui prime
01:03:33et pour cela
01:03:34on ne va rien imposer aux maires
01:03:35donc
01:03:36on va donner
01:03:37des prérogatives supplémentaires
01:03:38encore
01:03:39j'allais dire
01:03:40parce qu'il y a des prérogatives
01:03:41on a un véritable millefeuille
01:03:42de prérogatives
01:03:43qui se met en place
01:03:44depuis 1999
01:03:45on parle de l'officier
01:03:47de police judiciaire
01:03:48par exemple
01:03:49alors
01:03:50contrairement à ce que j'ai dit
01:03:51dans le Figaro
01:03:52la police municipale
01:03:53ne demande pas
01:03:54à faire des enquêtes
01:03:55ça c'est hors de question
01:03:56la police nationale
01:03:57et la gendarmerie
01:03:58ils sont là pour ça
01:03:59et il est absolument
01:04:00hors de question
01:04:01que la police municipale
01:04:02remplace
01:04:04les forces de l'Etat
01:04:05ça c'est clair
01:04:06ça c'est net
01:04:07personne ne le souhaite
01:04:08la police municipale
01:04:09et la police de proximité
01:04:10la police du quotidien
01:04:12la police du maire
01:04:14c'est pas une milice
01:04:16la police municipale
01:04:17est une police républicaine
01:04:18avec ses prérogatives
01:04:20des prérogatives
01:04:21qui pourraient augmenter
01:04:22effectivement
01:04:23puisque
01:04:24notre cadre légal
01:04:25depuis 1999
01:04:26donc
01:04:27j'allais dire
01:04:28dès 1999
01:04:29ça fait quand même
01:04:30plusieurs années
01:04:31qui n'a pas été remis à jour
01:04:32par contre
01:04:33la délinquance
01:04:34a vraiment augmenté
01:04:35énormément augmentée
01:04:36et n'épargne plus
01:04:37aucune commune
01:04:38y compris les petites communes
01:04:39de 2 ou 3
01:04:40ou 4 agents
01:04:41qui pour l'instant
01:04:42même s'ils ne se sentent pas
01:04:43encore
01:04:44en insécurité
01:04:45et bien
01:04:46cette délinquance
01:04:47progressante
01:04:48ça va arriver très vite
01:04:49je pense
01:04:50Thierry
01:04:51l'autre dossier aussi
01:04:52c'est l'armement
01:04:53de la police municipale
01:04:54et ça
01:04:55ça dépend des maires
01:04:56on le sait bien
01:04:57on le voit bien
01:04:58oui tout à fait
01:04:59c'est pas l'objet du Beauvau
01:05:00ça ne devrait plus
01:05:01faire débat
01:05:02ça fait très longtemps
01:05:03que nous en parlons
01:05:04j'en ai parlé avec vous
01:05:05à plusieurs reprises
01:05:06sur cette chaîne
01:05:07moi je lisais l'autre fois
01:05:08les commentaires
01:05:09suite à votre sondage
01:05:11qui est paru
01:05:12il y a quelques jours
01:05:13il y a des commentaires
01:05:15effectivement la majorité
01:05:16des gens
01:05:17sont pour que la police
01:05:18municipale soit armée
01:05:19parce qu'ils ont bien compris
01:05:20l'enjeu
01:05:21puisque
01:05:22l'armement
01:05:23ce n'est pas juste
01:05:24pour
01:05:25l'avoir sur la ceinture
01:05:26et jouer les cobayes
01:05:27c'est pas le but
01:05:28le but c'est
01:05:29comme une assurance
01:05:30c'est un véhicule
01:05:31en espérant
01:05:32jamais en avoir besoin
01:05:33mais le jour où on en a besoin
01:05:34on serait bien content
01:05:35de l'avoir
01:05:36on n'espère pas s'en servir
01:05:37c'est vraiment pas le but
01:05:38mais effectivement
01:05:39il y a encore des maires
01:05:40aujourd'hui
01:05:41qui ne veulent pas
01:05:42armer leur police municipale
01:05:43qui déclarent
01:05:44qu'effectivement
01:05:45il y a des petits conflits
01:05:46parfois
01:05:47il y a des tirs au fusil de chasse
01:05:48mais bon ça ne représente pas
01:05:49quand même
01:05:50un danger permanent
01:05:51pour la population
01:05:52moi je trouve que c'est grave
01:05:53comme propos
01:05:54on ne sait jamais
01:05:55ce qui peut arriver
01:05:56personne ne peut être épargné
01:05:57donc un policier municipal
01:05:58armé
01:06:00et pas l'exception
01:06:01aujourd'hui
01:06:02c'est un peu ça
01:06:03Thierry
01:06:04une dernière question
01:06:05très très rapidement
01:06:06et on l'a souvent évoqué ensemble
01:06:08vous avez vraiment le sentiment
01:06:09d'être
01:06:10la dernière roue du carrosse
01:06:12pardonnez-moi pour l'expression
01:06:13mais on l'a souvent
01:06:14employé
01:06:15concernant les
01:06:16policiers municipaux
01:06:17je ne crois pas trahir
01:06:18l'état d'esprit
01:06:19des policiers municipaux
01:06:20là vous fondez de gros espoirs
01:06:21très rapidement
01:06:22en quelques mots
01:06:23oui
01:06:24nous avons besoin
01:06:25nous aussi
01:06:26d'outils pour travailler
01:06:27donc effectivement
01:06:28avoir un accès
01:06:29aux fichiers
01:06:30facilité
01:06:31ça serait une bonne chose
01:06:32monsieur Buffet
01:06:33veut interdire
01:06:34l'accès
01:06:35aux fichiers
01:06:36des personnes recherchées
01:06:37on ne demande pas
01:06:38à nous
01:06:39à avoir
01:06:40accès à des fichiers sensibles
01:06:41ça ce n'est pas
01:06:43notre problème
01:06:44par contre
01:06:45un accès au FPR
01:06:46no hit
01:06:47hit
01:06:48voilà
01:06:49recherché par recherché
01:06:50il nous suffirait
01:06:51on n'a pas besoin de savoir
01:06:52pourquoi il est recherché
01:06:53on contacte un officier
01:06:54judiciaire de la police nationale
01:06:55ou l'agent armé
01:06:56qui nous dira
01:06:57pourquoi il est recherché
01:06:58pour telle raison ou pas
01:06:59d'ailleurs
01:07:00il n'est pas censé nous le dire
01:07:01mais en tout cas
01:07:02il nous dira
01:07:03vous me le ramenez
01:07:04vous le me notez
01:07:05vous me le ramenez
01:07:06ou on le laisse libre
01:07:07suivant pourquoi il est recherché
01:07:08parce que parfois
01:07:09effectivement
01:07:10il y a des gens
01:07:11qui sont recherchés
01:07:12mais pas forcément
01:07:13à interpeller
01:07:14donc avoir un accès
01:07:15aux fichiers des personnes recherchées
01:07:16juste
01:07:17oui non
01:07:18ça nous suffirait
01:07:19avoir un accès facilité
01:07:20aux fichiers des permis de conduire
01:07:21nous l'avons déjà
01:07:22il n'est pas forcément à jour
01:07:23puisque c'est les sociétés privées
01:07:24qui se chargent
01:07:25de ça
01:07:26et donc
01:07:27il n'est pas forcément
01:07:28à jour
01:07:29y compris pour les fichiers
01:07:30des véhicules automobiles
01:07:31ça serait quand même bien
01:07:32que ce soit direct
01:07:33un petit peu
01:07:34comme la police nationale
01:07:35ou l'agent armé
01:07:36par contre
01:07:37on nous parle aussi
01:07:38du contrôle d'identité
01:07:39alors le contrôle d'identité
01:07:40personne ne sait ce que c'est
01:07:41en fait le contrôle d'identité
01:07:42ce n'est pas parce qu'on demande
01:07:43une carte d'identité
01:07:44qu'on fait un contrôle d'identité
01:07:45sinon les caissières
01:07:46les supermarchés
01:07:47ou dans les hôtels
01:07:48lorsque on nous reçoit
01:07:49et qu'on vérifie notre identité
01:07:50pour savoir si c'est bien nous
01:07:51on serait aussi en contrôle d'identité
01:07:52un véritable contrôle d'identité
01:07:53à des fichiers
01:07:54pour pouvoir vérifier
01:07:55que la personne
01:07:56effectivement n'est pas recherchée
01:07:57quelles sont ses antécédents judiciaires
01:07:59est-ce que c'est bien elle
01:08:00etc.
01:08:01On va suivre tout ça
01:08:02avec attention
01:08:03Thierry Colomard
01:08:04merci en tous les cas
01:08:05d'avoir accepté notre invitation
01:08:06quelque chose me dit
01:08:07qu'on se reparlera
01:08:08assez prochainement
01:08:09je ne sais pas
01:08:10mais je pense
01:08:11je rappelle que vous êtes
01:08:12président de la Fédération nationale
01:08:13des policiers municipaux
01:08:14et merci d'avoir patienté
01:08:15mais il y a tellement de sujets
01:08:16abordés aujourd'hui
01:08:17on marque une pause
01:08:18avant la dernière ligne droite
01:08:19de notre mini-news
01:08:20week-end
01:08:21à tout de suite
01:08:2412h30
01:08:25bon appétit évidemment
01:08:26si vous êtes à table
01:08:27c'est important
01:08:28le dimanche
01:08:29de le dire
01:08:30puisque souvent
01:08:31vous êtes réunis en famille
01:08:32c'est important la famille
01:08:33et a fortiori
01:08:34en ce jour
01:08:35de fête des mamans
01:08:36j'ai une nouvelle
01:08:37bonne fête
01:08:38à toutes les mamans
01:08:39vous avez raison
01:08:40vous avez raison d'insister dessus
01:08:41et oui
01:08:42c'est important de le dire
01:08:43je représente notre équipe
01:08:44pour cette dernière ligne droite
01:08:45dans quelques instants
01:08:46mais Mickaël
01:08:47on ne va pas commencer
01:08:48par la fête des mères
01:08:49mais le reste d'actualité
01:08:50absolument
01:08:51un homme a été tué
01:08:52plus tôt
01:08:53cette nuit à Nice
01:08:54dans le quartier des Moulins
01:08:55contacté aux alentours
01:08:56de minuit et demi
01:08:57la police est intervenue
01:08:58pour tenter de le secourir
01:08:59mais il est décédé
01:09:00peu de temps après
01:09:01la victime portait
01:09:02des plaies à la gorge
01:09:03thorax
01:09:04et dans le dos
01:09:05la grogne des chauffeurs
01:09:06de taxi
01:09:07les syndicats
01:09:08n'excluent pas
01:09:09de nouvelles actions
01:09:10d'ici mardi
01:09:11date du début
01:09:12du réexamen
01:09:13du projet de réforme
01:09:14de la tarification
01:09:15des transports
01:09:16de patients
01:09:17annoncé par le Premier ministre
01:09:18la Fédération Nationale du Taxi
01:09:19précise que pour l'instant
01:09:20il n'y a pas
01:09:22mais que cela peut
01:09:23encore changer
01:09:24et puis justement
01:09:25Roland Garros
01:09:26début du tournoi
01:09:27ce dimanche
01:09:28au programme
01:09:29de cette première journée
01:09:30un hommage
01:09:31aux jeunes retraités
01:09:32Raphaël Nadal
01:09:3314 fois vainqueur à Paris
01:09:34avant ça
01:09:35c'est la numéro 1 mondiale
01:09:36Arina Zabalenka
01:09:37qui foulera la première
01:09:38le cours Philippe
01:09:39qui a commencé d'ailleurs
01:09:40le match a commencé
01:09:41sur le cours Philippe Chatrier
01:09:42pour son premier tour
01:09:43contre la Russe
01:09:44Kamilia Rakimova
01:09:45côté français
01:09:46le lyonnais
01:09:47Giovanni Pecipéricar
01:09:48affrontera tout à l'heure
01:09:49le belge
01:09:50Zizou Bergs
01:09:51sur le cours
01:09:52Suzanne Langlène
01:09:53Merci beaucoup
01:09:54Nous on n'y sera pas
01:09:55parce qu'on traite ici
01:09:56Absolument
01:09:57Merci beaucoup Michael
01:09:58A tout à l'heure
01:09:59A tout à l'heure
01:10:00Karim Aboui
01:10:01qui est avec nous
01:10:02Kevin Bossuet
01:10:03qui est avec nous
01:10:04Vanessa Edberg
01:10:05qui est avec nous
01:10:06et Joseph Tounel
01:10:07qui est avec nous
01:10:08On va parler de pylônes
01:10:09si vous le voulez bien
01:10:10puisque la ville de Cannes
01:10:11et pas que la ville de Cannes
01:10:12a été plongée dans le chaos
01:10:13sans électricité hier
01:10:14durant plusieurs heures
01:10:15la faute va tout simplement
01:10:16en deux actes malveillants
01:10:17un pylône de haute tension
01:10:18je vous le disais
01:10:20On va retrouver notre équipe
01:10:21sur place
01:10:22Augustin Denadieu
01:10:23vous êtes avec
01:10:24Timothée Forgé
01:10:25vous êtes précisément
01:10:26à Cannes-sur-Mer
01:10:27où il fait un soleil magnifique
01:10:29c'est le moins que l'on puisse dire
01:10:31et quand on parle de pylônes
01:10:33c'est pas des petits pylônes
01:10:35ça veut dire que ces sabotages
01:10:36sont l'oeuvre de personnes
01:10:38plutôt bien préparées
01:10:39et surtout
01:10:40bien équipées
01:10:41mon cher Augustin
01:10:42racontez nous
01:10:46Effectivement Thierry
01:10:47bonjour
01:10:48c'est le moins de le dire
01:10:49des personnes équipées
01:10:50bien préparées
01:10:51regardez
01:10:52on a à côté de nous
01:10:53un pylône
01:10:54de 21 mètres
01:10:55c'est grosso modo
01:10:56celui qui a été
01:10:57coupé
01:10:58scié
01:10:59il y a deux jours
01:11:00pourquoi ?
01:11:01puisqu'en fait
01:11:02au dessus de notre tête
01:11:03vous avez cette ligne
01:11:04de 225 000 volts
01:11:05et à quelques centaines
01:11:06de mètres d'ici
01:11:07sur cette ligne là
01:11:08il y a ce poteau
01:11:09ce pylône
01:11:10qui a été scié
01:11:11ce qu'on voulait vous montrer
01:11:12avec Timothée Forgé
01:11:13derrière la caméra
01:11:14regardez
01:11:15c'est l'épaisseur
01:11:16de la matière
01:11:17c'est un pylône
01:11:18qui a été scié
01:11:19extrêmement solide
01:11:20extrêmement dur
01:11:21autant vous dire
01:11:22qu'ici
01:11:23ce n'est pas
01:11:24l'outil de grand-père
01:11:25qui va permettre
01:11:26de couper ce pylône
01:11:27il faut savoir
01:11:28que sur l'autre pylône
01:11:29qui a été scié
01:11:30les trois pieds
01:11:31ont été sciés
01:11:32ce qui fait
01:11:33qu'aujourd'hui
01:11:34la structure
01:11:35est complètement
01:11:36en déséquilibre
01:11:37il faut savoir
01:11:38que ces pylônes
01:11:39peuvent mesurer
01:11:40jusqu'à 30 mètres de haut
01:11:41alors il y a évidemment
01:11:42énormément de risques
01:11:43à couper les pylônes
01:11:44comme ça a été le cas
01:11:45il y a deux jours
01:11:46évidemment
01:11:47que la structure tombe
01:11:48sur les personnes
01:11:49qui ont fait ces actes-là
01:11:50il y a également
01:11:51le risque du câble
01:11:52regardez ce câble
01:11:53au-dessus de notre tête
01:11:54il y a 225 000 volts
01:11:55qui circulent
01:11:56à l'intérieur de ce câble
01:11:57de ce câble électrique
01:11:58et il faut que ce câble
01:11:59soit au minimum
01:12:00entre 7 à 8 mètres
01:12:01du sol
01:12:02pourquoi ?
01:12:03pour éviter
01:12:04les arcs
01:12:05avec les personnes
01:12:06ou les objets
01:12:07qui pourraient se trouver
01:12:08à la place
01:12:09où nous nous trouvons
01:12:10évidemment
01:12:11les disqueuses
01:12:12que les personnes
01:12:13ont utilisées
01:12:14pour scier ce pylône
01:12:15ce sont des disqueuses
01:12:16portatives
01:12:17qui fonctionnent
01:12:18sur batterie
01:12:19pourquoi ?
01:12:20puisque le pylône
01:12:21qui a été scié
01:12:22il se situe
01:12:23en haut d'une montagne
01:12:24sans prise électrique
01:12:25bien sûr
01:12:26et donc ces personnes
01:12:27vous l'avez dit
01:12:28étaient bien préparées
01:12:29puisqu'une disqueuse
01:12:30à vue d'oeil comme ça
01:12:31une batterie
01:12:32permettrait de couper
01:12:33ce pied de pylône
01:12:34il y en a trois
01:12:35qui ont été coupés
01:12:36donc évidemment
01:12:37ces personnes
01:12:38se sont préparées
01:12:39elles avaient le matériel
01:12:40adéquat
01:12:41et elles savaient
01:12:42manier les outils
01:12:43évidemment
01:12:44les équipes de RTE
01:12:45sont en train
01:12:46de mener l'enquête
01:12:47les autorités
01:12:48également
01:12:49deux enquêtes
01:12:50ont été ouvertes
01:12:51pour tenter
01:12:52de retrouver
01:12:53les auteurs
01:12:54de ces dégâts
01:12:55de ces sabotages
01:12:56qui ont
01:12:57je vous le rappelle
01:12:58entraîné des coupures
01:12:59de courants massives
01:13:00à Cannes
01:13:01avec des pannes d'ascenseur
01:13:02avec des feux tricolores
01:13:03qui ne fonctionnaient plus
01:13:04les terminaux de paiement
01:13:05les distributeurs automatiques
01:13:06de billets
01:13:07bref
01:13:08rien ne fonctionnait
01:13:09sans parler des risques
01:13:10que ces personnes ont encourus
01:13:11sans parler des risques
01:13:12pour la nature également
01:13:13donc cela dégage
01:13:14énormément de chaleur
01:13:15ici il fait très beau
01:13:16il fait très sec
01:13:17la garrigue
01:13:18qui se trouve à quelques mètres
01:13:19aurait pu prendre feu
01:13:20évidemment les autorités
01:13:21vont tout mettre en oeuvre
01:13:22pour tenter
01:13:23de retrouver
01:13:24ces malfrats
01:13:25Merci beaucoup
01:13:26Augustin Donadieu
01:13:27et salué
01:13:28Timothée Forget
01:13:29qui vous accompagne
01:13:30évidemment
01:13:31merci beaucoup
01:13:32réaction d'Eric Ciotti
01:13:33parce que c'est quand même impressionnant
01:13:34on n'attaque pas
01:13:35ce genre de pylône
01:13:36avec une lima-ongle
01:13:37c'est le moins qu'on puisse dire
01:13:38Eric Ciotti
01:13:39ce qui se passe actuellement
01:13:40dans les Alpes-Maritimes
01:13:41est d'une extrême gravité
01:13:42une gigantesque panne
01:13:43d'électricité
01:13:44touche le département
01:13:45un pylône saboté
01:13:46à Villeneuve-Loubet
01:13:47et un transformateur
01:13:48visé par un incendie
01:13:49les premiers éléments
01:13:50laissent craindre
01:13:51une action délibérée
01:13:52voire terroriste
01:13:53il faut toute la transparence
01:13:54et des réponses rapides
01:13:55dit Eric Ciotti
01:13:56évidemment
01:13:57c'est quand même
01:13:58un chantier d'envergure
01:13:59mon cher Joseph Tounel
01:14:00je crois que Ciotti a raison
01:14:01quand il parle de terrorisme
01:14:02ce n'est pas
01:14:03une sortie de boîte
01:14:04avec des gens
01:14:05avinés
01:14:06qui font des bêtises
01:14:07ça se prépare
01:14:08ça se pense
01:14:09ça s'organise
01:14:10et ça se réalise
01:14:11on l'a vu
01:14:12scier les pieds d'un pylône
01:14:13c'est tout sauf simple
01:14:14avec les risques
01:14:15d'incendie
01:14:16les coupures
01:14:17alors évidemment
01:14:18il y a tout le drame économique
01:14:19mais est-ce que ces personnes
01:14:20ont conscience
01:14:21qu'il y a des gens
01:14:22qui vivent chez eux
01:14:23par exemple
01:14:24avec des respirateurs
01:14:25artificiels
01:14:26et que c'est mettre
01:14:27leur vie en danger
01:14:28alors on ne sait pas
01:14:29qui c'est
01:14:30on ne sait pas
01:14:31ce qu'ils volent
01:14:32etc
01:14:33mais en tout cas
01:14:34en termes de risques
01:14:35c'est considérable
01:14:36on a des milliers
01:14:37de personnes
01:14:38qui vivent
01:14:39chez eux
01:14:40on a des milliers
01:14:41de personnes
01:14:42qui ont été privées
01:14:43de courant
01:14:44avec toutes les conséquences
01:14:45que ça a
01:14:46pour la vie quotidienne
01:14:47mais aussi
01:14:48pour les malades
01:14:49il y a de plus en plus
01:14:50de malades à domicile
01:14:51ces gens-là
01:14:52sont totalement inconscients
01:14:53ils sont
01:14:54en puissance
01:14:55des meurtriers
01:14:56et ils n'en ont peut-être
01:14:57pas conscience
01:14:58peut-être à mettre
01:14:59un peu les choses
01:15:00dans la tête
01:15:01et puis on voit
01:15:02que ça correspond
01:15:03à la montée
01:15:04de la violence
01:15:05dans notre société
01:15:06tout est bon
01:15:07on emploie tous les moyens
01:15:08violents
01:15:09on s'attaque
01:15:10à des biens collectifs
01:15:11c'est quand même
01:15:12très inquiétant
01:15:13sur la façon
01:15:14dont nous fonctionnons
01:15:15collectivement
01:15:16allez
01:15:17j'aimerais vous renvoyer
01:15:18vers la lecture
01:15:19du journal du dimanche
01:15:20beaucoup de choses
01:15:21à lire encore une fois
01:15:22ce dimanche
01:15:23chez nos confrères
01:15:24du JDD
01:15:25je voudrais
01:15:26qu'on vienne sur
01:15:27cette interview
01:15:28accordée par Annie Gennevard
01:15:29ministre de l'agriculture
01:15:30elle nous parle bien sûr
01:15:31de la situation
01:15:32des agriculteurs
01:15:33et c'est très intéressant
01:15:34ce qu'elle dit
01:15:35elle énonce la dérive
01:15:36d'une opposition
01:15:37qui coupe le lien
01:15:38entre les agriculteurs
01:15:39et les élus
01:15:40on le voit
01:15:41les agriculteurs
01:15:42ont besoin d'être soutenus
01:15:43évidemment
01:15:44quand on écoute
01:15:45et quand on lit
01:15:46avec attention
01:15:47Annie Gennevard
01:15:48on se met à la place
01:15:49des agriculteurs
01:15:50dont les colères grondent
01:15:51à nouveau
01:15:52on voit tout ça
01:15:53avec Anaïs Bauchet
01:15:54Produire plus
01:15:55pour manger mieux
01:15:56c'est le cap donné
01:15:57par Annie Gennevard
01:15:58ce matin
01:15:59dans une interview
01:16:00du JDD
01:16:01concernant la proposition
01:16:02de loi Duplan
01:16:03une loi qui vise
01:16:04à lever les contraintes
01:16:05de l'exercice
01:16:06du métier d'agriculteur
01:16:07la ministre explique
01:16:08vouloir en débattre en séance
01:16:09elle se dit empêchée
01:16:10par les milliers d'amendements
01:16:11déposés par deux groupes politiques
01:16:12sur ces 3500 amendements
01:16:1470% proviennent de deux groupes
01:16:16LFI et Europe Ecologie Les Verts
01:16:18leur objectif est assumé
01:16:19obstruer le débat
01:16:20pour empêcher
01:16:21l'adoption du texte
01:16:22une conséquence inéluctable
01:16:23vu l'ampleur des amendements
01:16:24et l'étroitesse
01:16:25du délai d'examen
01:16:26une obstruction
01:16:27que la ministre dénonce
01:16:28avec les progrès de l'IA
01:16:29elle s'inquiète
01:16:30de ces multiples amendements
01:16:31déposés
01:16:32qui pourraient facilement
01:16:33passer de plusieurs milliers
01:16:34à plusieurs millions
01:16:35si nous n'y prenons pas garde
01:16:36il sera alors impossible
01:16:37d'adopter une seule loi en France
01:16:38par l'action
01:16:39d'un seul député
01:16:40en toute impunité
01:16:41il me semble capital
01:16:42d'aborder cette question
01:16:43j'en appelle
01:16:44à une révision institutionnelle
01:16:46la ministre aborde également
01:16:47plusieurs points de tension
01:16:48avec les agriculteurs
01:16:49comme la baisse de subvention
01:16:50de l'agence bio
01:16:51ou la réintroduction
01:16:52d'un insecticide nocif
01:16:53pour les pollinisateurs
01:16:54comme les abeilles
01:16:55il est inacceptable
01:16:56que la France reste
01:16:57le seul pays européen
01:16:58dans cette impasse
01:16:59c'est la raison
01:17:00pour laquelle le texte
01:17:01ouvre la voie
01:17:02à l'utilisation
01:17:03de cette substance
01:17:04à titre dérogatoire
01:17:05sous de strictes conditions
01:17:06enfin concernant
01:17:07l'avenir politique
01:17:08du parti LR
01:17:09Annie Gennevard
01:17:10est très confiante
01:17:11chargée des investitures
01:17:12elle a annoncé
01:17:13une vague bleue
01:17:14pour les élections municipales
01:17:15de 2026
01:17:16et on se met
01:17:17à la place
01:17:18des agriculteurs
01:17:19qui sont à l'attente
01:17:20et vous le savez
01:17:21la colère ronde
01:17:22évidemment
01:17:23et quand on lit
01:17:24ce que dit
01:17:25la ministre de l'agriculture
01:17:26on a de quoi
01:17:27sur les agriculteurs
01:17:28se faire révolter
01:17:29Vanessa ?
01:17:30ben effectivement
01:17:31moi je suis assez triste
01:17:32de voir que finalement
01:17:33on en parle une fois par an
01:17:34au moment du salon
01:17:35de l'agriculture
01:17:36et puis finalement
01:17:37nous on en parle davantage
01:17:38moi j'aime les agriculteurs
01:17:39et on en parle beaucoup
01:17:40effectivement
01:17:41enfin je ne parlais pas
01:17:42pour vous Thierry évidemment
01:17:43parce qu'on en parle
01:17:44souvent chez vous
01:17:45mais là je suis bien contente
01:17:46qu'encore une fois
01:17:47leurs problèmes soient
01:17:48mis en lumière
01:17:49puisque effectivement
01:17:50je voudrais quand même rappeler
01:17:51que la France
01:17:52c'est le pays
01:17:53où les subventions
01:17:54sont les plus chères
01:17:55quand on veut manger bio
01:17:56c'est à dire que
01:17:57concrètement
01:17:58quand je vais faire mon marché
01:17:59et que je veux acheter bio
01:18:00si j'achète bio
01:18:01et français
01:18:02c'est de meilleure qualité
01:18:03parce que les règles
01:18:04sont plus contraignantes
01:18:05donc il faut absolument
01:18:06qu'on prenne soin
01:18:07de cette priorité
01:18:08de ces gens
01:18:09qui nous nourrissent
01:18:10et qui nous nourrissent bien
01:18:11et de bonne qualité
01:18:12donc je pense effectivement
01:18:13que j'espère
01:18:14qu'enfin
01:18:15ils seront entendus
01:18:16et que ça ne sera pas
01:18:17les oubliés
01:18:18des mois prochains
01:18:19Karima
01:18:20oui et puis
01:18:21on voit que c'est pas simple
01:18:22non et c'est
01:18:23l'obstruction
01:18:24perpétuelle
01:18:25toujours
01:18:26comme ça
01:18:27on n'avance pas du tout
01:18:28toujours le même débat
01:18:29je me dis
01:18:30je pense à ces agriculteurs
01:18:31qui ne le pensent pas
01:18:32je pense à ces agriculteurs
01:18:33et c'est vraiment
01:18:34une insulte en fait
01:18:35c'est vraiment
01:18:36on rajoute à la souffrance
01:18:37c'est l'insulte
01:18:38parce que oui
01:18:39c'est une façon
01:18:40on veut mettre
01:18:41bon sur le dos
01:18:42on veut faire
01:18:43certaines modifications
01:18:44l'écologie
01:18:45mais personne n'est contre
01:18:46l'écologie
01:18:47on veut donner
01:18:48un peu d'air
01:18:49aux agriculteurs
01:18:50on veut leur permettre
01:18:51de faire leur travail
01:18:52on veut leur permettre
01:18:53qu'ils puissent
01:18:54gagner leur vie
01:18:55on veut alléger
01:18:56justement
01:18:57les questions
01:18:58aussi administratives
01:18:59on sait à quel point
01:19:00ça devient que
01:19:01ils sont ensevelis
01:19:02par ces normes
01:19:03il y a eu un ménage
01:19:04qui a été fait déjà
01:19:05il y a quelques mois
01:19:06de ça
01:19:07on pensait qu'on avait avancé
01:19:08et on se retrouve
01:19:09encore dans cette situation
01:19:10moi ce que j'observe
01:19:11c'est l'énorme souffrance
01:19:12dans la population
01:19:13de plus en plus de gens
01:19:14vous savez
01:19:15on parle beaucoup
01:19:16des agriculteurs
01:19:17on a parlé maintenant
01:19:18des chauffeurs de taxi
01:19:19également
01:19:20il va y avoir
01:19:21j'ai l'impression
01:19:22que plus on attend
01:19:23justement pour régler
01:19:24la situation
01:19:25plus ça va se multiplier
01:19:26parce que
01:19:27l'intelligence artificielle
01:19:28par exemple
01:19:29des métiers
01:19:30qui vont être touchés
01:19:31par cette technologie
01:19:32qui avance
01:19:33on va se retrouver
01:19:34dans des situations
01:19:35comme ça
01:19:36donc déjà
01:19:37prenons soin
01:19:38des personnes
01:19:39qui finalement
01:19:40qui sont à la source
01:19:41justement
01:19:42de cette nourriture
01:19:43du fait que
01:19:44les français
01:19:45peuvent préserver
01:19:46encore leur patrimoine
01:19:47leur territoire
01:19:48on en a souvent parlé ici
01:19:49je pense que c'est important
01:19:50et cette obstruction
01:19:51pour moi
01:19:52est absolument
01:19:53inacceptable
01:19:54on est encore une fois
01:19:55dans cette idée
01:19:56d'écologie punitive
01:19:57alors que
01:19:58les agriculteurs
01:19:59sont les premiers
01:20:00à dire
01:20:01écoutez nous
01:20:02on a cette préoccupation
01:20:03juste aidez nous
01:20:04il y a des choses
01:20:05qu'on peut faire
01:20:06ensemble
01:20:07Kévin Bossuet
01:20:08lui boit du petit lait
01:20:09si je puis me permettre
01:20:10l'expression pardonnez-moi
01:20:11mais évidemment
01:20:12quand il voit un écologiste
01:20:13insoumis
01:20:14il bloque tout débat
01:20:15à l'assemblée
01:20:16c'est pas une surprise
01:20:17pour vous
01:20:18c'est ça que vous allez me dire
01:20:19je connais plus ou moins
01:20:20votre réponse
01:20:21mon cher Kévin
01:20:22je vous pose la question néanmoins
01:20:23en fait vous avez
01:20:24deux types d'hommes politiques
01:20:25vous avez des hommes politiques
01:20:26qui sont au service de la France
01:20:27prenons par exemple
01:20:28un homme politique
01:20:29qui ne pense pas toujours
01:20:30la même chose
01:20:31que certains de ses amis
01:20:32au gouvernement
01:20:33mais
01:20:34qui a décidé de s'engager
01:20:35pour la France
01:20:36d'être dans une démarche
01:20:37constructive
01:20:38et vous avez de l'autre
01:20:39des gens qui sont au service
01:20:40d'une petite idéologie
01:20:41et qui sont au service
01:20:42finalement d'une forme
01:20:43d'agitation
01:20:44quand vous regardez
01:20:45ce qu'ont fait
01:20:46beaucoup de députés
01:20:47écolo
01:20:48et beaucoup
01:20:49de députés
01:20:50insoumis
01:20:51depuis le début
01:20:52vous voyez
01:20:53qu'ils n'ont strictement
01:20:54rien fait
01:20:55à part de jeter
01:20:56de l'huile sur le feu
01:20:57pour être dans
01:20:58l'aspect constructif
01:20:59et dernière chose
01:21:00que j'aimerais dire aussi
01:21:01c'est que
01:21:02dans ce pays
01:21:03la droite
01:21:04a laissé
01:21:05trop le champ libre
01:21:06à la gauche
01:21:07sur certaines thématiques
01:21:08sur la thématique
01:21:09culturelle
01:21:10sur la thématique
01:21:11éducative
01:21:12mais même sur
01:21:13la thématique écolo
01:21:14et quand vous laissez
01:21:15finalement
01:21:16le monopole
01:21:17de l'écologie
01:21:18à des gens
01:21:19qui l'utilisent
01:21:20pour sombrer dans
01:21:21la petite politique
01:21:22politicienne
01:21:23ça donne
01:21:24ce genre d'extravagance
01:21:25parce que la vérité
01:21:26c'est qu'il y a
01:21:27une différence entre
01:21:28culture et écologie
01:21:29et la vérité
01:21:30c'est que nos agriculteurs
01:21:31sont les premiers
01:21:32des écolos
01:21:33qui prennent soin
01:21:34des terres qu'ils cultivent
01:21:35qui prennent soin
01:21:36des terres
01:21:37qu'ils élèvent
01:21:38qui ont de plus en plus
01:21:39de diplômes d'ailleurs
01:21:40pour concilier les deux
01:21:41et donc je crois
01:21:42qu'un petit peu
01:21:43la droite doit
01:21:44se réarmer
01:21:45idéologiquement
01:21:46et ne pas hésiter
01:21:47à aller sur certains terrains
01:21:48parce que laisser
01:21:49l'écologie
01:21:50et l'agriculture
01:21:51notamment
01:21:52à ce genre
01:21:53de personnes
01:21:54je pense que c'est
01:21:55le même défi
01:21:56que dire
01:21:57ce qui m'amuse
01:21:58entre guillemets
01:21:59parce que la situation
01:22:00des agriculteurs
01:22:01elle est quand même
01:22:02dramatique
01:22:03rappelons
01:22:04elle est dramatique
01:22:05je trouve qu'ils ont été
01:22:06relativement patients
01:22:07sincèrement
01:22:08pourquoi ?
01:22:09parce que ce ne sont
01:22:10pas des fous furieux
01:22:11et parce qu'ils ne
01:22:12peuvent pas toujours
01:22:13être dans la rue
01:22:14à manifester
01:22:15parce qu'il faut
01:22:16qu'ils s'occupent
01:22:17de leurs terres
01:22:18et de leurs bêtes
01:22:19et donc ça
01:22:20c'est une priorité
01:22:21pour eux
01:22:22et c'est bien normal
01:22:23et quand on regarde
01:22:24défendait tout ce qui était intensif, c'était une industrie intensive,
01:22:28on devait avoir des usines partout et y compris dans l'agriculture,
01:22:31c'était l'élevage industriel.
01:22:33Ceux qui s'y opposaient, on disait que c'était des vieux réactionnaires
01:22:37qui disaient qu'il fallait mieux laisser des champs avec des arbres autour
01:22:41pour la nature, qu'il fallait mieux laisser une vie animale plus plaisible
01:22:46et pour les réculteurs et pour les animaux, puis les choses se sont renversées.
01:22:50Et Mme Genova, aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle a face à elle ?
01:22:53Là, elle est fille, elle est verte, très bien,
01:22:55mais qui les a portées majoritaires au bureau de l'Assemblée nationale ?
01:22:58C'est-à-dire que cette place politique devrait réfléchir et connaître un peu l'histoire
01:23:02tout en s'intéressant à la réalité, là où elle a raison,
01:23:05c'est qu'il y a eu une urgence pour les agriculteurs,
01:23:07il y a eu une urgence pour apaiser, supprimer un certain nombre de normes,
01:23:11il y en a qui sont utiles, il y en a même qui sont indispensables.
01:23:13Il y en a d'autres, la paprasserie,
01:23:15j'ai discuté avec une agricultrice il y a quelque temps,
01:23:18mais la paprasserie, elle avait un deuxième travail.
01:23:21Elle a été obligée d'arrêter son deuxième travail
01:23:24pour faire toute la paprasserie liée à leur activité,
01:23:27parce que son mari, lui, il ne pouvait plus tout faire.
01:23:30Donc il faut débarrasser les agriculteurs d'une grande partie de la paprasserie,
01:23:34d'une grande partie des normes stupides,
01:23:35comme celles qui concernent les cours d'eau,
01:23:37si vous voyez un peu, on leur donne comme obligation,
01:23:40quand il y a un petit cours d'eau, on est dans un délire complet,
01:23:45et ceux qui ont fait ces textes sont très très loin de la réalité,
01:23:47mais demandons à nos politiques de réfléchir
01:23:49avant de soutenir tel et tel.
01:23:51Quand vous soutenez les filles, quand vous soutenez les verts,
01:23:53quand vous les portez au bureau de l'Assemblée nationale,
01:23:55quand vous dites, il faut voter pour eux face à Tartampion ou Tartampionne,
01:23:59eh bien on a les conséquences.
01:24:01Et on va finir avec l'OFB aussi,
01:24:02qui me pense de milices écolos qui enquiquinent au quotidien nos agriculteurs.
01:24:05Allez, prenons un peu de hauteur si vous le voulez bien,
01:24:08parce que voilà, c'est toujours bien,
01:24:09vous savez, j'aime bien terminer avec un sujet un peu plus léger quand c'est possible.
01:24:14On va penser à toutes les mamans évidemment,
01:24:16celles qui nous regardent, celles qui partagent peut-être,
01:24:18qui ont reçu des bouquets de fleurs, des cadeaux,
01:24:21je ne sais pas, des martinelles, on prépare des petites choses.
01:24:26Et on est allé vous rencontrer pour savoir quel message
01:24:30vous avez envie d'adresser à votre maman.
01:24:33On va terminer sur cette petite note si vous voulez bien, c'est toujours sympathique.
01:24:37Donc ma mère est loin, mais je lui souhaite une très belle fête de mère
01:24:41et je souhaite que sa santé continue à s'améliorer.
01:24:44Que je l'aime et que je la remercie pour tout ce qu'elle a fait pour moi jusque-là.
01:24:49Que je l'aime bien et qu'elle est très gentille.
01:24:56Et aussi que j'adore lui faire des câlins et des bisous.
01:25:00J'ai déjà appelé ma maman, qui est en Angola, que j'embrasse très très fort.
01:25:03Et je vais lui dire à quel point j'ai beaucoup de chance de la voir comme mère,
01:25:06que je l'aime de tout mon cœur et elle me manque tellement.
01:25:09Voilà, on pense à toutes les mamans, évidemment.
01:25:12Et autre question ?
01:25:14Qu'est-ce que vous allez offrir à votre maman ?
01:25:16Ah ben, on vous a posé des questions.
01:25:20J'adore ma mère et c'est très important de célébrer les mères.
01:25:28Oui, c'est un jour important.
01:25:30En général, je n'oublie jamais.
01:25:31Normalement, je ne suis pas censée le dire, mais oui, j'en ai prévu un.
01:25:34Il y a un cadeau.
01:25:35Oui, il y a un cadeau.
01:25:36Oui, c'est important.
01:25:37C'est l'occasion de se retrouver autour de la table et de partager un bon moment.
01:25:40Mon fils a prévu quelque chose.
01:25:42Et moi, une réservation aussi dans un restaurant à côté de la maison.
01:25:48Mais elle ne le sait pas, bien sûr.
01:25:49J'ai financé mon bouquet de fleurs avec mon argent.
01:25:52J'ai financé un bouquet de fleurs avec mon argent, c'est mignon.
01:25:55Tout le monde n'a pas sa maman autour de cette table.
01:25:58Vous voyez ça ?
01:25:59Quelle heure vous avez appelée votre maman ?
01:26:01Alors, pour être sincère, je ne l'ai pas encore appelée.
01:26:04C'est pas bien.
01:26:06Parce qu'elle fait la grâce matinée le dimanche.
01:26:07Ah d'accord, mais là, il est quand même 12h48.
01:26:10Mais effectivement, bonne fête maman et bonne fête à toutes les mamans.
01:26:14Et surtout, je pense aujourd'hui à ces mamans isolées.
01:26:16On n'est pas toujours isolées par choix.
01:26:18On est isolées parfois pour fuir des maris violents, pour fuir des maris alcooliques.
01:26:24Et vraiment, je voudrais rendre hommage à ces mamans qui élèvent seules leurs enfants,
01:26:27qui grandissent seules leurs enfants, qui travaillent seules, qui pleurent seules.
01:26:31Et c'est déjà un combat de tous les jours d'être maman.
01:26:34Et c'est encore plus un combat permanent d'être mère isolée.
01:26:37Donc voilà, bonne fête à toutes ces mamans courageuses qui élèvent seules leurs enfants.
01:26:41Kévin, vous avez appelé ?
01:26:43J'ai envoyé un petit message.
01:26:44À quelle heure ?
01:26:45Alors attendez, je vais vous dire, je l'ai envoyé à 9h52.
01:26:50Ça va.
01:26:52Je venais ici, je me suis dit...
01:26:53Petit cadeau, petite fleur.
01:26:56Oui, en tout cas, bonne fête à toutes ces mamans.
01:26:58Bonne fête évidemment à ma maman également.
01:27:01Voilà.
01:27:02Exactement.
01:27:03Écoutez, voilà, je voulais terminer là-dessus.
01:27:05Merci les amis de m'avoir accompagné durant ces deux heures.
01:27:08Ainsi se termine notre Minnews Week-end.
01:27:11Karima, on se retrouve avec une émission un petit peu plus courte,
01:27:14mais de 14 à 15 heures pour notre 180 minutes info,
01:27:16qui va s'appeler 180 minutes info, mais vous faites la division, on n'aura qu'une heure.
01:27:20Voilà.
01:27:21Donc je voulais se faire le compte, merci à l'équipe.
01:27:2260 minutes info.
01:27:2360 minutes info, évidemment, vous avez bien compris.
01:27:25Je voulais savoir si le professeur d'histoire suivait.
01:27:27Et il suit.
01:27:28J'ai le 3 en maths, mais j'arrive quand même à faire ce qu'il faut.
01:27:31Au bas.
01:27:31Voilà, David Brunet nous a encadré pour préparer cette émission,
01:27:35avec Sébastien Caquineau, si fidèle,
01:27:37Nathalie Lepelletier, si fidèle,
01:27:38Axel Thomas également,
01:27:40Mickaël Dorian pour l'information,
01:27:41Magdalena Dervish pour la promotion.
01:27:44Merci aux équipes, bien sûr, en régie tout de suite, c'est en quête d'esprit.
01:27:47Avec Aymeric Pourbaix, on se retrouve dans une heure pour 180 minutes info.
01:27:50Week-end qui sera donc 60 minutes info.
01:27:52Week-end, parfait.
01:27:53Ça me fait plaisir qu'on vous suivez.
01:27:55Et n'oubliez pas le cadeau pour votre maman, parce que vous ne l'avez pas acheté.
01:27:57Ah mais si, bien sûr.
01:27:57Vous ne l'avez pas acheté.
01:27:58Vous êtes trop dans l'intimité Thierry.
01:28:00Vous ne l'avez pas acheté.
01:28:01Je connais votre regard.
01:28:02Vous êtes un journaliste d'investigation.
01:28:05Oui, pas mal, il y a tout à l'heure.

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