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Congrès PS: l'interview en intégralité de Nicolas Mayer-Rossignol, premier secrétaire délégué du PS
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il y a 6 mois
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS, était l'invité du 20h BFM.
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00:00
Venons-en à l'avenir du PS qui sera le nouveau patron, ça va se jouer entre vous, entre Boris Vallaud et Olivier Faure.
00:05
Mardi aura lieu le premier tour, vous étiez en meeting d'ailleurs cet après-midi avec un grand sourire, assez enthousiaste à Paris.
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Et pourtant, on ne peut pas parler d'un franc enthousiasme populaire autour de cette campagne.
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Même vous, vous le concédez, 40 000 adhérents, c'est moins que lors du dernier congrès à Marseille en 2023.
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39 815, c'est le plus faible nombre d'adhérents depuis 1945.
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– Pourquoi vous n'avez pas réussi à éveiller l'intérêt ?
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– Non, ça c'est le nombre d'adhérents, c'est-à-dire qu'effectivement, il y a de moins en moins d'adhérents au sein du Parti Socialiste.
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– Oui, mais la bataille chez LLR, elle a permis de tripler le nombre d'adhérents.
00:40
– Oui, alors les règles ne sont pas les mêmes, non, alors ce n'est pas tout à fait comparable, si on est vraiment honnête,
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c'est-à-dire que pour nous, nous figeons le corps électoral avec un délai avant le vote pour éviter de l'entrisme au dernier moment.
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Donc on ne peut pas faire de lien, ce n'est pas parce que vous avez un congrès que vous pouvez mettre des nouveaux adhérents au dernier moment.
00:55
En revanche, là vous avez raison, c'est qu'avant ce délai-là, qui est d'à peu près six mois,
01:00
on aurait dû, on aurait pu avoir d'autres militants qui viennent grossir les rangs.
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Et de fait, moins de 40 000, c'est encore moins qu'il y a deux ans à Marseille, et c'est le plus faible nombre.
01:08
Donc c'est clair que le Parti Socialiste n'attire pas suffisamment.
01:12
Et pourquoi nous, nous sommes candidats ? Pourquoi je me suis engagé ?
01:14
Effectivement, c'est pour retrouver un grand Parti Socialiste,
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parce qu'en fait, il y a plus de socialistes à l'extérieur du Parti Socialiste qu'à l'intérieur.
01:21
– Mais je refais la comparaison, évidemment, avec ce qui s'est passé chez LLR,
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il y a quand même eu toute une dynamique autour de cette bataille entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
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Et bon, voilà, vous disiez, les règles ne sont pas les mêmes,
01:33
mais il n'empêche, ça a quand même permis de tripler le nombre d'adhérents.
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Est-ce que, et sans vouloir être désobligeante,
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est-ce qu'on ne dit pas qu'il y a peut-être un problème aussi d'incarnation du côté socialiste ?
01:42
– Je ne veux pas attaquer les personnes, mais je suis honnête en vous écoutant,
01:48
vous avez raison, le Parti Socialiste n'est pas suffisamment attractif.
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Et c'est bien un des enjeux de ce congrès.
01:53
Moi, je souhaite qu'on retrouve un grand Parti Socialiste, ça a été le cas il n'y a pas si longtemps.
01:56
Et en fait, quand vous écoutez les Français, moi je suis élu local,
01:59
donc les Français à Rouen et ailleurs, ils me parlent.
02:01
Beaucoup sont orphelins à gauche, d'une offre politique clairement à gauche et clairement républicaine.
02:08
Et souvent, ils ne sont pas au clair sur ce que le Parti Socialiste a à dire.
02:12
Donc ce que nous, nous proposons, c'est que le Parti Socialiste redevienne clair, travail.
02:16
Il faut être le parti du travail et un parti qui travaille.
02:20
Et ça, ça manque aujourd'hui.
02:21
– Ça manque aujourd'hui, mais vous dites, voilà, on va créer un grand Parti Socialiste,
02:26
un GPS, ce sont vos mots, ça veut dire quoi ?
02:29
C'est-à-dire que le Parti Socialiste s'est perdu sur Olivier Faure.
02:31
– Tout le monde sait ce qu'est un GPS, quand vous voulez savoir où aller, il vaut mieux avoir un GPS.
02:34
– Mais ça veut dire que le PS s'est perdu avec l'ère Olivier Faure.
02:37
Et est-ce que ce que vous proposez, parce que ça ressemble un peu à une coalition anti-Olivier Faure,
02:42
quand on voit la liste de tous vos soutiens, la maire de Voix-en-Velay, Hélène Geoffroy,
02:46
le député Philippe Brun, la présidente de la région Occitanie, Carole Lelga,
02:50
Karim Boamran également, le maire de Saint-Ouen, et j'en passe, je ne vais pas tous les faire.
02:54
– On ne va pas que ça a de la gueule ?
02:55
– C'est une dream team ça ?
02:57
– Mais moi quand je vois ça, je me dis que c'est une dream team anti-Olivier Faure.
03:00
J'ai l'impression qu'il y a une espèce de coalition pour faire un mur et pour faire tomber Olivier Faure.
03:03
Est-ce que c'est ça l'objectif ?
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– Non, pas du tout. Ce n'est pas une question de personne, on n'est pas anti-Fort, on est anti-flou.
03:08
– Et fort c'est flou.
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– Et le problème, ce n'est pas Olivier Faure, le problème n'est pas une personne.
03:14
Le problème est, affrontons le regard et le jugement des Français.
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Vous savez, quand vous êtes maire ou quand vous êtes élu local,
03:20
vous ne pouvez pas faire l'économie du jugement des Français.
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Je sors dans la rue, chez moi, à Rouen, les gens m'interpellent franchement et ils ont raison.
03:26
Bon, qu'est-ce que le Parti Socialiste pense sur la proportionnelle ?
03:30
Sur les retraites ? Sur la sécurité ? Sur l'écologie ? Sur l'immigration ?
03:34
Bon, je ne dis pas que personne ne travaille, il y a des élus qui bossent,
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il y a des militants qui bossent évidemment.
03:40
Mais est-ce que la ligne du parti, est-ce que le projet pour le pays dans l'Europe est claire ?
03:44
Non, elle ne l'est pas. C'est là où je parle de flou.
03:45
Et la bonne nouvelle, vous avez cité beaucoup de noms de gens qui sont crédibles chez eux.
03:50
Je n'ai pas cité Lionel Jospin, d'ailleurs, qui vous a apporté votre soutien.
03:53
Oui, absolument, c'est un soutien qui m'honore,
03:55
parce que Lionel Jospin a été premier secrétaire du Parti Socialiste,
03:58
et à l'époque, le Parti Socialiste était très clair.
04:01
À l'époque, c'était la gauche plurielle,
04:03
c'est-à-dire qu'il y avait eu justement une réunion.
04:06
Est-ce que là, le problème n'est pas, et c'est un de vos points de vue d'ailleurs,
04:09
de dire, en fait, ce n'est pas l'incarnation, c'est le projet, le problème.
04:12
Et vous le dites sur des mesures congrètes,
04:13
mais la social-démocratie, cette idéologie-là,
04:16
finalement, vous avez travaillé là-dessus dans un ouvrage,
04:18
est-ce que ça, ce n'est pas quelque chose qui est en train de s'effondrer complètement
04:21
et sur lequel on n'arrive plus à avoir d'idées claires ?
04:23
Est-ce que ce n'est pas ça qui manque, finalement ?
04:25
Je ne crois pas du tout.
04:27
Je vais essayer de vous répondre.
04:28
D'abord, sur les questions d'incarnation et de fonds.
04:30
Je partage ce que vous avez dit, il faut beaucoup plus de fonds que de travail.
04:33
C'est ce que je voulais dire par un parti qui bosse, qui travaille,
04:35
qui a des propositions crédibles.
04:37
Le paradoxe, si vous voulez, c'est que les personnalités socialistes,
04:40
les maires, les élus locaux, les parlementaires,
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individuellement, en général, sont reconnus et crédibles.
04:45
Mais pas sur une ligne uniforme, en fait.
04:46
Mais voilà, pas la ligne.
04:47
Donc, il faut d'abord un parti qui travaille.
04:49
L'incarnation est aussi nécessaire.
04:51
C'est Mitterrand qui disait ça.
04:53
On n'a jamais vu des idées se balader dans une pièce sur leurs petites jambes.
04:56
Donc, il faut une incarnation.
04:57
Est-ce qu'elle est suffisamment forte, affirmée aujourd'hui,
04:59
alors que celle de Jean-Luc Mélenchon l'est,
05:01
celle de Marine Le Pen ou Jordan Bardella l'est à l'évidence ?
05:04
Parce qu'il y a un projet, peut-être.
05:05
Oui, voilà, c'est ce que j'essaie de vous dire.
05:07
Nous avons besoin, regardez, on est à dix mois des municipales.
05:10
Vous connaissez le projet du Parti Socialiste pour les municipales ?
05:13
Bon, il n'existe pas encore.
05:14
Ce n'est pas normal.
05:15
Donc, il faut retrouver ça.
05:16
Mais pour faire ça, c'est, comment vous dire,
05:19
il faut mobiliser les forces dans les territoires.
05:22
Moi, je viens de faire le Tour de France.
05:23
Je vais aller partout, y compris dans des territoires
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avec des militants socialistes qui se battent contre l'extrême droite.
05:27
Je pense aux Pyrénées-Orientales, par exemple, ou au Pas-de-Calais.
05:30
Bon, c'est le socle pour une union de la gauche gagnante.
05:33
Mais alors, que pensez-vous ?
05:34
Juste pour terminer, ne mettons pas la charrue avant les bœufs.
05:38
Ce qui est important, c'est que les convergences de fond déterminent les alliances.
05:43
Et ces dernières années, on a plutôt fait l'inverse.
05:44
Mais que pensez-vous de l'idée qui est proposée par François Ruffin,
05:48
qui appelle à une grande primaire de la gauche pour 2027,
05:51
de Philippe Poutou à François Hollande,
05:53
et il dit, en gros, laissons les électeurs tranchés.
05:56
Et l'incarnation, la figure qui sera choisie, déterminera la ligne de la gauche.
06:01
Je pense que c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire.
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D'abord, ça n'a pas de sens de penser qu'on ferait concrètement, si on suit cette hypothèse...
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Ça n'a pas de sens de laisser les électeurs tranchés ?
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Si, bien sûr, et à la fin, les électeurs tranchent.
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C'est la démocratie, de toute façon, et tant mieux.
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Et nous sommes fiers, nous, au Parti Socialiste, de voter en interne.
06:17
Je signale d'ailleurs que ce n'est pas le cas de tous les partis à gauche.
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Mais imaginez concrètement ce que vous venez de dire.
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C'est François Riffin qui dit ?
06:25
Oui, oui, oui.
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Ça veut dire qu'on vous demande, par exemple, à Philippe Poutou de signer un papier
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qui dirait, puisqu'il s'engagerait dans cette primaire,
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à la fin, si c'est François Hollande qui gagne, tu t'engages à soutenir François Hollande.
06:35
Et réciproquement.
06:36
Enfin, franchement, ça n'a aucun sens.
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On sait très bien que c'est la carpe et le lapin,
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que ce ne sont pas les mêmes lignes sur des sujets aussi fondamentaux.
06:43
On vient de parler de l'Ukraine.
06:44
De toute façon, Jean-Luc Mélenchon ne veut pas entendre parler.
06:46
En plus, c'est la deuxième réponse que j'allais vous faire.
06:48
Vous avez des figures.
06:49
On les aime, on ne les aime pas.
06:51
Mais enfin, Jean-Luc Mélenchon incarne quelque chose.
06:53
Raphaël Glucksmann incarne quelque chose.
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Qui ont déjà dit non.
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On est sur le principe.
06:57
Cette idée de dire, ce serait intéressant de laisser le choix aux électeurs,
07:00
de regrouper toute cette gauche,
07:02
et de laisser le choix aux électeurs pour définir justement la personnalité et le projet.
07:06
Mais est-ce qu'on peut arrêter de commencer par de la tambouille ?
07:08
Est-ce qu'on peut commencer par des idées, par du fond,
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et de voir celles et ceux qui se retrouvent ?
07:13
Il y a des gens qui sont résolument pro-européens à gauche.
07:17
J'en fais partie.
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Et il y en a d'autres.
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Et puis il y en a qui sont eurosceptiques, voire carrément anti-européens.
07:23
Vous les connaissez.
07:24
Bon, je suggère qu'on rassemble d'abord celles et ceux qui sont résolument pro-européens.
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Moi, je fais partie de cette gauche qui est clairement à gauche.
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On n'a aucune leçon de gauche à recevoir de personne.
07:34
Moi, je la mets en œuvre tous les jours.
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C'est quoi la gauche qui n'est pas clairement à gauche ? Qui vous ciblez ?
07:38
Non, mais parce que parfois j'entends des procès comme quoi la gauche serait sociale-libérale.
07:41
Pas du tout.
07:42
Venez à Rouen et venez voir ce qu'on fait sur la culture,
07:44
ce qu'on fait sur le social, sur les mobilités.
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Mais Hélène Geoffroy, elle est maire de Vaud-en-Velin.
07:48
Est-ce qu'on peut imaginer deux secondes ce que ça veut dire
07:50
que d'être maire d'une commune à ce point populaire ?
07:52
Karim Ouamran, il est maire de Saint-Ouen.
07:55
Ce n'est pas des politiques de gauche.
07:57
Mais là, vous ne parlez que des socialistes.
07:58
Oui, c'est pour dire...
07:59
Et jusqu'où vous l'ouvrez, cet éventail de gauche ?
08:02
Est-ce que vous allez jusqu'à François Ruffin ?
08:03
Je vous réponds.
08:04
C'est parce que ce procès-là, parfois, est entendu sur le fait
08:07
qu'il y aurait des gens qui seraient plus purement à gauche.
08:10
Moi, je prétends que la vraie gauche, c'est celle qui agit.
08:12
Ce n'est pas des hologrammes dans des meetings.
08:14
C'est l'action concrète pour améliorer la vie des gens.
08:17
Et je dis aussi clairement républicaine.
08:19
Parce qu'il y a une partie de la gauche qui a fait un choix,
08:21
et elle l'assume d'ailleurs, de fracturer la société,
08:25
de conflictualiser systématiquement.
08:27
Ce n'est pas notre choix.
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Et notre conviction, c'est que la gauche,
08:30
qui est aujourd'hui très faible,
08:31
est à moins de 30% si on additionne tout.
08:33
Jean-Luc Mélenchon est très fort, lui, pour le coup.
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Pardon, mais il savait trois fois qu'il est candidat.
08:36
À dernière présidentielle, il était à 22%.
08:38
Oui, d'accord, il a gagné.
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Je ne peux pas rappeler le score du Parti Socialiste.
08:40
Ah, mais on était encore plus faible.
08:41
Il a gagné ?
08:42
Non, il n'a pas gagné.
08:43
Non, il a perdu.
08:43
Mais vous en étiez encore plus.
08:44
Moi, je n'ai jamais candidaté.
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Il a candidaté combien de fois ?
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Trois fois.
08:47
Et il a perdu trois fois.
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Et tout le monde le sait aujourd'hui,
08:49
il est l'une des personnalités politiques
08:51
les plus repoussoires de l'espace politique.
08:53
Mais il représente des millions d'électeurs ?
08:54
Est-ce que vous pouvez faire sans ces millions d'électeurs ?
08:56
Non, je fais bien...
08:56
Et vous avez...
08:57
C'est très juste ce point-là.
08:58
Et merci de poser cette question.
09:00
Parce que je fais bien la distinction
09:01
entre les électeurs
09:02
et la direction de la France insoumise.
09:04
De la même façon qu'il y a des gens
09:05
qui ont pu être, comment dire,
09:08
sensibles et attirés par la position
09:10
de Jean-Luc Mélenchon,
09:11
il y a aussi des électeurs de gauche
09:12
qui, à un temps, ont voté Emmanuel Macron
09:13
et qui en sont revenus.
09:15
Toutes ces personnes sont aujourd'hui
09:16
un peu orphelines politiquement
09:18
de cette offre politique
09:19
clairement à gauche
09:20
et clairement républicaine.
09:21
C'est celle-là qu'il faut construire.
09:23
Une fois qu'on a ce socle,
09:24
bien sûr qu'il faut un contrat de législature.
09:26
C'est ce que je fais tous les jours.
09:28
Moi, je gère une majorité
09:29
avec 71 maires
09:30
et des écologistes
09:31
et des communistes
09:32
et des places publiques.
09:33
Et ça, c'est un contrat avec toute la gauche.
09:36
Mais est-ce que vous la construisez
09:36
jusqu'à François Ruffin
09:37
qui était ma question initiale ?
09:39
Pourquoi pas ?
09:40
Mais bien sûr, pourquoi pas ?
09:41
À condition qu'on commence
09:43
par cette gauche claire, universaliste,
09:46
laïque, profondément à gauche,
09:48
profondément républicaine.
09:49
Une fois qu'on a ce GPS,
09:51
une fois qu'on a cette fédération,
09:52
je vais vous donner des noms.
09:53
Raphaël Glucksmann,
09:54
vous l'avez cité.
09:55
Je vais en citer d'autres.
09:56
Benoît Hamon,
09:57
Karim Adéli,
09:59
M. Jadot, par exemple.
10:02
Mais pas de Sandrine Rousseau.
10:03
Mais pas de Marine Tondelier.
10:04
Mais Sandrine Rousseau,
10:05
il faudra qu'elle détermine.
10:05
Marine Tondelier,
10:06
quand j'entends ce qu'elle a dit
10:07
à propos de Jérôme Gued,
10:08
je me demande ce qu'elle souhaite.
10:11
Et j'ai compris qu'elle voulait une primaire
10:12
incluant M. Mélenchon,
10:13
qui lui-même,
10:14
non seulement l'a brutalisé,
10:16
elle,
10:16
il suffit de lire la meute,
10:18
mais en plus,
10:18
n'en veut pas de la primaire.
10:19
Est-ce qu'on peut juste
10:20
arrêter la tambouille
10:21
et commencer par le fond ?
10:22
On parle de l'élection présidentielle.
10:24
C'est vrai que là,
10:25
vous nous parlez d'incarnation locale,
10:26
vous nous parlez des personnes
10:27
qui construisent la gauche, certes.
10:28
Mais est-ce qu'il n'y a pas des thèmes
10:29
pour lesquels la gauche
10:30
est un peu tardive,
10:32
voire même peut-être considérée
10:34
comme un peu naïf ?
10:35
Finalement, l'EPS,
10:35
on ne l'entend pas tellement
10:36
sur les questions internationales,
10:42
Est-ce que, finalement,
10:43
tous ces thèmes-là
10:44
qui vont un peu emporter
10:45
la présidentielle de 2027,
10:46
il n'est pas temps
10:46
de les prendre à bras-le-corps
10:48
et de, finalement,
10:49
les incarner aussi ?
10:50
Parce que c'est ça,
10:51
la force de Jean-Guy Mélenchon,
10:52
c'est de proposer quelque chose,
10:53
même si, au fond,
10:54
on ne sait même pas
10:54
s'il veut être élu,
10:55
mais au moins, il parle.
10:56
Je suis obligé, par honnêteté,
10:58
de partager ce que vous dites
11:00
dans le sens où,
11:01
même si je le regrette,
11:03
une partie des Français
11:04
que je côtoie me le disent.
11:06
Ils trouvent que nous ne sommes pas
11:08
suffisamment clairs
11:09
sur des sujets,
11:09
et présents,
11:10
sur des sujets qui sont au cœur
11:12
de leurs préoccupations
11:13
et de leurs inquiétudes,
11:13
tels que ceux que vous venez de citer.
11:15
On peut aussi ouvrir
11:16
les cahiers des doléances
11:16
des Gilets jaunes, par exemple,
11:18
et on retrouve certains des sujets
11:19
que vous venez d'évoquer.
11:20
Donc, c'est la priorité.
11:21
Vous avez absolument raison.
11:22
Mais là où je suis optimiste
11:24
et positif,
11:24
c'est que nous avons cette matière,
11:26
parce que nous avons
11:27
des parlementaires,
11:28
des élus locaux,
11:29
des militants
11:29
qui ont travaillé.
11:31
Et le rôle d'une direction
11:32
d'un parti,
11:33
c'est de rassembler tout cela
11:34
et d'en faire
11:35
une offre politique nationale.
11:37
Voilà l'enjeu.
11:38
Et c'est pour ça que ce congrès
11:39
est si important.
11:41
En ce qui concerne LFI,
11:42
et je le dis
11:42
de façon tout à fait neutre,
11:44
moi, je n'ai aucun problème
11:45
à reconnaître
11:45
qu'ils ont beaucoup plus bossé
11:46
que nous ces dernières années.
11:47
Et c'est un problème pour nous.
11:49
On ne peut pas juste dire
11:50
que LFI,
11:50
c'est comme ci,
11:51
c'est comme ça,
11:52
en s'exonérant,
11:54
si vous voulez,
11:54
de nos propres faiblesses.
11:55
LFI,
11:56
ils ont un leader,
11:57
une équipe,
11:58
parce que ce n'est pas juste
11:58
Jean-Luc Mélenchon,
12:00
et une ligne.
12:01
Oui.
12:01
Ben voilà.
12:03
En un mot,
12:03
vous avez des ambitions présidentielles ?
12:05
Non, non,
12:05
je ne suis pas demandeur,
12:06
ma priorité,
12:06
excusez-moi,
12:07
mais ma priorité,
12:07
c'est les municipales.
12:09
On a un sujet pour nous quand même.
12:10
Il faut d'abord gagner les municipales
12:12
si on veut espérer quelque chose
12:13
aux présidentielles.
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