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Les 4 vérités - Marine Le Pen
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22/05/2025
Aujourd'hui, dans « Les 4V », Julien Arnaud revient sur les questions qui font l’actualité avec Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.
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00:00
– Voilà, après le jingle, c'est mieux, Marine Le Pen avec nous en direct dans les KNV.
00:04
Bonjour et merci d'être là.
00:07
Alors l'actualité était assez chargée ce matin, vous avez vu ce qui s'est passé du côté de Washington
00:10
avec deux membres de l'ambassade israélienne qui ont été tués.
00:14
Il y a de très nombreuses réactions internationales.
00:16
Quelle est votre réaction à vous ce matin ?
00:18
– La constatation que dans tous les pays du monde, en réalité,
00:22
la montée en puissance de l'antisémitisme est la conséquence directe
00:28
de la prise de pouvoir du fondamentalisme islamiste.
00:32
Et c'est un drame et il faut à tout prix mettre en œuvre maintenant
00:36
l'ensemble des mesures nécessaires pour pouvoir éradiquer
00:40
ce fondamentalisme islamiste de nos sociétés.
00:43
– Est-ce qu'il faut également renforcer peut-être la sécurité
00:46
autour des lieux de culte juifs en France, des synagogues, des lieux de rassemblement ?
00:51
Elle est déjà très très importante, il en faut encore davantage ou pas ?
00:55
– Écoutez, à partir du moment où il y a encore des attentats
00:57
qui se déroulent à proximité des lieux de culte
01:01
ou à proximité, là, pour le coup, de l'ambassade d'Israël
01:05
ou du musée, donc des lieux culturels,
01:08
oui, il faut faire en sorte de protéger en France
01:13
nos compatriotes de confession juive
01:16
et dans l'ensemble des pays qui sont visés, évidemment.
01:18
– Alors, il y a la montée de l'islamisme en puissance,
01:21
on va en parler évidemment davantage, mais il y a aussi un contexte,
01:25
évidemment, international, avec ce que fait Israël dans la bande de Gaza,
01:30
vous avez vu, et également en Cisjordanie,
01:32
vous avez vu que des diplomates ont été pris pour cible
01:34
du côté de Jenin en Cisjordanie par l'armée israélienne,
01:37
il y avait un Français dans la délégation de ces diplomates,
01:40
l'ambassadeur d'ailleurs d'Israël est convoqué à Paris,
01:42
vous réagissez comment à cette affaire ?
01:44
Est-ce qu'il faut condamner les pratiques de l'armée israélienne ?
01:46
– Non, mais d'abord, c'est normal que l'ambassadeur soit convoqué,
01:49
il va venir s'expliquer, savoir s'il s'agit d'une erreur de l'armée
01:54
et accessoirement, si c'en est une, qu'il y ait évidemment des sanctions
01:58
à ce comportement qui n'est pas admissible.
02:03
– Et au-delà de ça, est-ce que vous pensez que c'est un message
02:05
qui serait l'envoi à ceux qui critiquent sa politique,
02:07
dont la France, et quelle est votre position d'ailleurs ?
02:10
– Alors là, objectivement, permettez-moi de vous dire
02:12
que ceux qui adorent trouver du complotisme partout
02:14
vont quand même en trouver dans ce genre de déclaration,
02:17
il faut arrêter le complotisme, c'est une situation de guerre,
02:20
dans une situation de guerre, il peut y avoir des incidents
02:22
qui sont regrettables, je ne crois pas du tout
02:25
que l'État d'Israël ait volontairement demandé à l'armée
02:29
de tirer ses tirs de sommation à l'égard de représentants européens.
02:36
– On sait qu'une nouvelle offensive est en cours dans la bande de Gaza
02:39
depuis le week-end dernier, est-ce que vous pensez
02:42
que Benyamin Netanyahou a raison de mener cette politique
02:45
ou est-ce qu'il va trop loin ?
02:46
– Je ne sais pas, est-ce qu'il faut éradiquer le Hamas
02:50
pour libérer d'abord le peuple palestinien ?
02:53
Parce qu'il faut quand même se souvenir d'une chose,
02:55
c'est que le Hamas est en train de prendre en otage,
03:00
en réalité, les Palestiniens.
03:02
Ils se servent des populations civiles comme boucliers humains,
03:06
ils détournent l'aide humanitaire quand elle arrive,
03:11
c'est une organisation terroriste,
03:13
donc faut-il aller au bout de la guerre menée
03:16
contre cette organisation terroriste ?
03:18
Je crois que oui.
03:19
– Dans les conditions actuelles,
03:20
malgré les très nombreuses victimes civiles,
03:22
malgré la famine qu'elle a,
03:23
on a vu les images des enfants qui meurent de faim ?
03:25
– Non mais encore une fois, non, il ne faut pas laisser mettre en œuvre
03:30
une famine qui toucherait les populations civiles.
03:34
– Donc il faut laisser passer davantage de convois humanitaires ?
03:37
– Il faut laisser passer de la nourriture,
03:40
il faut surtout aider Israël à permettre que celle-ci soit distribuée
03:45
et ne soit pas captée par le Hamas,
03:47
parce que c'est ça le problème fondamental,
03:48
c'est la raison de la difficulté aujourd'hui d'Israël,
03:52
c'est qu'ils ne veulent pas que ce soit le Hamas
03:54
qui capte en fait cette aide alimentaire
03:58
et accessoirement d'ailleurs en prive
04:01
ou s'en serve pour, comment dire,
04:06
en engager la population civile à leur côté.
04:09
– Alors l'islamisme radical maintenant en France,
04:11
c'est ce qui domine le débat politique
04:12
depuis la publication du rapport qui a été remis à Bruno Rotaillot,
04:16
vous avez vu qu'hier il y a eu un conseil de défense,
04:18
Emmanuel Macron a demandé de nouvelles mesures au gouvernement,
04:20
est-ce que vous lui en suggérez vous ce matin
04:21
des nouvelles mesures au président ?
04:22
– Alors bon, d'abord permettez-moi de vous dire
04:24
que ce rapport, on n'y a pas appris grand chose quand même,
04:26
enfin bon je suis contente d'avoir contribué
04:28
à sensibiliser la classe politique à ce problème majeur
04:31
de l'entrisme, du fondamentalisme islamisme,
04:33
enfin ça fait 15 ans qu'on dit ça
04:34
et ça fait 15 ans qu'on nous explique que ce que nous disons est faux.
04:37
Bon, la réalité c'est que c'est vrai,
04:39
on n'apprend rien dans ce rapport,
04:40
en tout cas moi je n'ai rien appris dans ce rapport
04:42
et les mesures qui ont été proposées par Bruno Rotaillot,
04:46
c'est une blague qui ne fait pas rire.
04:49
C'est-à-dire que même le président de la République,
04:51
Emmanuel Macron, a trouvé ça indigent,
04:52
c'est pour vous dire,
04:53
parce que dans ce domaine le moins qu'on puisse dire
04:55
c'est qu'il n'est pas d'une grande fermeté
04:56
depuis qu'il a été élu.
04:59
Alors moi je propose une chose simple,
05:01
depuis longtemps,
05:02
c'est une proposition de loi,
05:05
combattre les idéologies islamistes,
05:07
il y a là tous les moyens de combattre
05:09
cette idéologie totalitaire,
05:11
il faut s'y attaquer avec sérieux,
05:13
il faut arrêter avec les mesurettes administratives
05:15
du type de celles qu'a proposé Bruno Rotaillot,
05:18
parce que c'est un danger mortel.
05:20
Le fondamentalisme islamiste,
05:21
il s'insinue partout,
05:22
nous l'avons dit,
05:23
évidemment,
05:24
tout le monde le voit,
05:25
à l'école,
05:25
dans le sport,
05:26
mais il rentre aussi dans la chambre de nos enfants,
05:29
par l'intermédiaire des réseaux sociaux,
05:30
par l'intermédiaire de TikTok.
05:32
Or il n'y a qu'une loi générale
05:34
qui vise à combattre
05:35
l'ensemble des moyens
05:37
qui sont mis en œuvre par le fondamentalisme islamiste
05:40
pour pouvoir réussir à le faire reculer.
05:42
Et ça, c'est contenu dans cette proposition de loi
05:46
que nous avons mise sur la table depuis déjà des années.
05:48
Parmi les mesures que propose l'URN,
05:49
il y a l'interdiction des frères musulmans,
05:51
mais là-dessus, Bruno Rotaillot dit,
05:52
les frères musulmans,
05:52
ce n'est pas une organisation en tant que telle,
05:54
on ne peut pas les dissoudre,
05:55
il faut faire organisation par organisation,
05:57
et c'est pour ça qu'il va multiplier
05:59
les mesures administratives,
06:00
c'est ce qu'il explique en tout cas.
06:01
Arrêtons,
06:02
ils n'ont pas déposé de statut
06:03
pour faire une association,
06:04
alors du coup,
06:05
on ne peut pas les interdire.
06:06
Si, on peut lutter contre les idéologies islamistes
06:09
partout où elles se cachent,
06:11
dans toutes les associations culturelles,
06:13
dans tous les lieux.
06:13
C'est ce qu'ils proposent,
06:14
c'est ce qu'ils proposent,
06:15
avec un référent
06:17
et avec un parquet administratif spécialisé
06:20
pour prononcer des solutions.
06:21
Voilà ce qu'il dit vous dans la taille.
06:22
Excusez-moi,
06:23
rien que la manière dont vous le dites là,
06:25
les Français ne peuvent pas croire à ça.
06:27
Un parquet administratif
06:29
qui va multiplier les entraves,
06:32
non mais qu'est-ce que c'est que ça ?
06:34
Enfin, sérieusement,
06:35
il faut nommer les choses.
06:37
C'est une idéologie totalitaire.
06:39
Il faut aller chercher,
06:41
dénoncer,
06:42
débusquer,
06:43
couper les financements,
06:45
interdire les publications.
06:46
Interdire le voile avant 15 ans ou pas ?
06:48
Dans l'espace public,
06:49
comme le propose Gabriel Attal ?
06:50
C'est drôle,
06:51
parce que Gabriel Attal,
06:51
moi quand j'ai proposé
06:52
l'interdiction du voile
06:53
dans l'espace public,
06:54
il m'a agonie d'injure.
06:56
Il m'a traité d'incompétente
06:58
et j'en passe et des meilleures.
07:00
Et aujourd'hui,
07:01
il veut le faire.
07:02
Tous ces gens font partie du problème.
07:07
Ils nous font perdre un temps fou.
07:09
Et ils disent la même chose que nous
07:10
pour nous empêcher de le faire.
07:12
Et Bruno Retailleau,
07:13
sérieusement,
07:13
en fait partie.
07:14
Alors Bruno Retailleau,
07:15
pourtant,
07:16
il semble intéresser l'électorat
07:18
puisqu'on voit que la dynamique
07:19
est bonne pour lui
07:20
depuis son élection assez large
07:21
à la tête du Parti des Républicains.
07:23
Il est à 16% selon IFOP fiducial,
07:25
loin derrière vous
07:26
parce que vous êtes à 31%,
07:27
mais il gagne quand même 5 points.
07:28
Est-ce qu'il peut monter
07:29
beaucoup plus haut d'après vous,
07:30
qui avez beaucoup d'expérience
07:31
sur la matière ?
07:31
Ou est-ce que c'est juste
07:32
un petit coup de boost
07:33
comme ça provisoire ?
07:33
Disons que Valérie Pécresse,
07:35
lorsqu'elle est devenue candidate,
07:38
elle était donnée à 20%.
07:39
Elle a terminé à 4,5%.
07:40
Quand à la question,
07:42
au second tour,
07:44
est-ce que vous voteriez
07:45
pour Édouard Philippe
07:46
ou pour Marine Le Pen ?
07:47
Il a répondu pour Édouard Philippe.
07:48
Fin du jeu.
07:50
Game over.
07:51
Voilà.
07:51
Donc il n'y aura jamais
07:52
qu'encore une fois,
07:53
ces gens font partie du problème.
07:55
Ils n'ont rien fait.
07:57
Il a soutenu...
07:58
Enfin, vous avez vu l'image
07:59
tout de même de son élection.
08:00
Moi, je veux que tout le monde
08:01
la voie, cette image
08:02
de son élection.
08:04
Voilà son équipe.
08:06
Gérard Larcher
08:07
et M. Barnier.
08:09
Oui, mais avec un discours...
08:09
M. Barnier,
08:10
dont il a soutenu
08:11
les 20 milliards
08:12
d'augmentation d'impôts,
08:15
la désindexation des retraites
08:16
avec 6 milliards de plus
08:18
à payer donc
08:19
pour les retraités.
08:23
Il s'est opposé à...
08:25
Enfin, plutôt,
08:26
il a soutenu
08:27
l'augmentation
08:27
de 4 milliards
08:29
du prix de l'électricité.
08:31
Il est pour...
08:32
Il a défendu la retraite
08:33
de Mme Born
08:34
sur la retraite.
08:35
Je veux dire, c'est ça.
08:36
Cette équipe-là,
08:38
sérieusement,
08:39
les Français pensent
08:39
qu'elle est susceptible
08:40
de sortir le pays
08:42
des difficultés
08:43
dans lesquelles
08:43
il est plongé
08:44
et dans lesquelles
08:45
ils ont contribué
08:46
d'ailleurs à le plonger.
08:48
Évidemment que non.
08:49
Je voudrais vous entendre,
08:49
Marine Le Pen,
08:50
sur un point
08:51
qui est assez éloigné.
08:52
C'est le milliardaire
08:53
Pierre-Edouard Sterrin
08:54
qui a été convoqué
08:54
cette semaine
08:55
par une commission
08:56
d'enquête
08:57
à l'Assemblée nationale
08:58
qui n'est pas venue.
08:59
Est-ce que vous pensez
09:00
qu'il a eu tort
09:01
de ne pas venir,
09:02
vous qui êtes députée
09:02
et présidente
09:03
du groupe national ?
09:04
Et on rappelle
09:04
que Pierre-Edouard Sterrin,
09:05
c'est ce milliardaire
09:06
dont on pense
09:06
qu'il a une certaine influence
09:07
sur notamment
09:08
le Rassemblement national.
09:10
Non, ben alors...
09:11
En tout cas,
09:12
dans les idées.
09:13
Ah non, mais je vais vous rassurer
09:14
tout de suite.
09:14
D'abord, nous n'avons pas besoin
09:16
d'être conseillés
09:18
parce que ça fait quand même
09:19
40 ans
09:19
que nous travaillons
09:20
sur les sujets
09:21
qui touchent
09:22
la sécurité,
09:23
le bien-être des Français,
09:25
la défense
09:26
de leur identité
09:27
et nous ne subissons
09:28
aucune influence.
09:29
Que les choses soient très bien.
09:30
Et sur sa venue ou pas,
09:30
vous la...
09:31
Il a eu tort
09:31
de ne pas y aller.
09:33
Moyennant quoi,
09:34
il y a une dérive
09:35
à l'Assemblée nationale
09:36
où on utilise
09:36
les commissions d'enquête
09:37
aujourd'hui,
09:38
non pas pour déterminer
09:39
ce qui pourrait être amélioré
09:41
dans la vie des Français
09:42
comme nous le faisons nous
09:43
avec la commission d'enquête
09:44
sur les freins
09:44
à la réindustrialisation
09:45
mais en réalité
09:46
pour essayer de nuire
09:47
à ses adversaires politiques
09:48
comme l'a fait
09:49
comme le fait M. Wauquiez
09:50
aujourd'hui en déposant
09:51
sa commission d'enquête
09:52
et comme le fait régulièrement
09:53
l'extrême-gauche.
09:54
Mais en note que vous nous avez dit
09:55
qu'il avait eu tort
09:55
de ne pas y rendre.
09:56
Merci infiniment.
09:57
Marine Le Pen est venue
09:57
dans les 4V ce matin.
09:58
Merci.
09:59
Merci.
10:00
Merci.
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