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Ancien gardien du PSG, Alexandre Letellier est revenu sur son passage dans le club de la capitale. Le portier, actuellement sans club, raconte comment était déjà l’état d’esprit de Gianluigi Donnarumma ou encore les entraînements de très haut niveau qu’il a fait là-bas.

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Transcription
00:00Alexandre, effectivement tu es en recherche de club là ?
00:02Oui, depuis la fin de mon contrat avec Paris, malheureusement je n'ai pas trouvé de projet pour moi.
00:10Et du coup là maintenant ça fait un peu plus de 11 mois que je m'entraîne avec un prépa pour être en forme pour le mercato d'été.
00:16Bon, et on rappelle que tu as joué aussi à Angers, tu n'as pas joué qu'au PSG, tu as fait quelques clubs à l'étranger également.
00:22On te souhaite, tu as les envies d'étrangers à nouveau ?
00:26Moi après je suis ouvert à toute proposition.
00:29Ligue 2 tu prends ?
00:30Mais tu n'as pas eu de proposition ou tu as eu des propositions qui ne t'ont pas vraiment plu et donc tu as préféré ?
00:36Il y a eu des propositions, après c'est vrai que forcément quand tu as une famille et des enfants, il y a aussi à l'étranger des endroits où tu ne peux pas aller parce qu'il n'y a pas une école internationale ou quelque chose.
00:44Donc ça rentre en jeu.
00:45On va aller à Rennes.
00:46Donc voilà, après il y a eu des contacts mais il n'y a pas eu de concret aussi.
00:51C'est vrai que là en ce moment le marché français il est...
00:53Normalement il y a un lien PSG Qatar, ça n'a pas marché avec toi ?
00:56J'aurais bien aimé.
00:56Il est indirectement.
00:57Mais Alexandre, mais certains, vu de l'extérieur, peuvent trouver ton choix.
01:03Je me souviens qu'on en avait parlé dans le RMC Poker Show, tu étais venu parce qu'il joue au poker et plutôt bien même.
01:09Mieux qu'Éric Roy ?
01:10Je ne sais pas, Éric Roy, je crois qu'il est encore...
01:13Il est encore dedans maintenant.
01:14Il est encore dedans, c'est incroyable.
01:15C'est vrai qu'on peut trouver ton choix à l'époque de venir au PSG et d'y rester aussi longtemps dans un rôle totalement obscur finalement.
01:23Tu as été au PSG où il y avait les plus grandes stars, tu étais à l'entraînement avec eux mais finalement tu n'as pas joué.
01:27Et vu de l'extérieur, on se dit comment un gardien qui avait probablement la possibilité, le niveau de jouer en Ligue 1, de jouer, en gros de jouer, d'être sur le terrain, d'être titulaire, a opté pour cette carrière-là.
01:39C'est-à-dire disparaître des radars mais en même temps d'être dans une aventure absolument incroyable au milieu de toutes ces stars dans un club qui, par ailleurs, on ne va pas mentir aux gens, paye extrêmement bien aussi.
01:50C'est un choix de carrière.
01:51Oui, mais après il y a aussi plein de choses qui rentrent en jeu.
01:53Moi, le moment où Paris vient me chercher, c'est pendant la période du Covid.
01:56À ce moment-là, je me retrouve sans contrat aussi parce que j'arrivais en fin de contrat dans mon club et puis tous les clubs étaient un peu dans l'interrogation au niveau des budgets.
02:05Ils ne savaient pas comment ça allait se passer au niveau du foot.
02:07Donc c'est vrai que je me retrouve du coup sans contrat au chômage.
02:13J'ai quand même, à cette époque-là, j'avais un petit garçon.
02:16Il y a Paris qui vient vous chercher avec du concret, avec un contrat.
02:19Enfin, je pense qu'il y a 100% des joueurs qui font le même choix que moi.
02:23Alors oui, j'ai fait l'impasse sur le côté compétition entre guillemets parce que j'allais moins jouer.
02:30Mais à côté de ça, j'allais vivre un truc extraordinaire d'être dans une des meilleures équipes du monde avec des joueurs d'une qualité,
02:37qu'on trouve rarement.
02:39Et après, à côté de ça, c'est sûr que même si j'avais ce côté frustration parce que je jouais moins,
02:45je pense que la qualité des entraînements que j'ai vécu, ça vaut quand même des matchs de haut niveau.
02:50Et beaucoup de personnes pouvaient se dire, ouais, c'est un touriste.
02:54Mais non, en fait, moi, mon rôle, j'avais un vrai rôle.
02:56C'est-à-dire que j'étais dans tous les déplacements.
02:58Et puis à l'entraînement, il fallait que je me donne à 10 000%.
03:00Parce que si j'étais une merguez, au bout d'un moment, les joueurs, ils allaient me dire,
03:05ils allaient aller voir, je ne sais pas, le manager ou quelque chose en disant, mais il sert à quoi ?
03:08Donc moi, en fait, moi...
03:09Ça n'amuse pas les joueurs, même les plus grands attaquants que le PSG a eu,
03:12de coller des buts à un gardien qui a pas de niveau.
03:14Ils veulent un bon gardien.
03:15Et puis moi, c'était mon objectif à chaque entraînement.
03:18Déjà, c'était d'être bon.
03:20Et puis de les emmerder, en fait.
03:21Parce que même moi, si de mon côté, j'y allais en touriste,
03:25pourquoi je fais ce métier, en fait ?
03:27Bien sûr, bien sûr.
03:28Je prends des pions, tu ne prends pas de plaisir.
03:30Donc moi, en fait, mon plaisir, c'est bizarre à dire,
03:33mais je le trouverais dans les entraînements.
03:36Et de participer à la préparation de ces gars-là,
03:38qui ont ensuite joué des matchs de Ligue des Champs.
03:41Parce que c'est un tout, en fait.
03:43Qu'est-ce qui a été le plus impressionnant, finalement ?
03:45Quand tu avais les mecs en face, parce que tu as eu toutes les stars, là.
03:47Tu avais bappé Messy Neymar, qui venaient de mitrailler.
03:52Après, ressortir un truc impressionnant, c'est difficile.
03:55Parce que, comme je dis, c'est un ensemble de choses.
03:57C'est vrai que je suis arrivé dans des groupes qui étaient extraordinaires.
04:01Parce que les joueurs, j'ai côtoyé des ballons d'or, le top 5 mondial, des légendes.
04:07Parce que je pense, par exemple, à Sergio Ramos.
04:09Quand il arrive, il avait gagné aussi pas mal de Ligue des Champions.
04:11Et puis, voilà, entre la qualité des entraînements, qui était extraordinaire,
04:17et à côté de ça, le fait de savoir que tous les ans, tu joues un titre de championnat de France,
04:22que tu joues le titre en Coupe de France,
04:24que tu fais partie potentiellement des favoris à la Ligue des Champions,
04:27ça crée tout un truc.
04:28Et le fait d'être partie intégrante du groupe dans tous les déplacements, etc.,
04:33en fait, même si ce n'est pas toi qui es sur le terrain,
04:35cette pression d'être bon aux échauffements,
04:39parce que les mecs, il faut bien aller, qu'ils se préparent, etc.,
04:41t'es dans le truc et t'accompagnes tout ce groupe.
04:44Tu n'as jamais été proche d'une cascade de blessures pour que tu joues ?
04:49Non.
04:51Et pourtant, mine de rien, en 4 ans, je me suis quand même retrouvé pas mal de fois numéro 2.
04:54Parce que voilà, des suspensions, des blessures du numéro 1, etc.
04:59Mais non, deux blessures, non.
05:01Pourtant, ça arrivait à mon prédécesseur, Martin Boulka.
05:06Il avait joué parce que Keylor et Sergio étaient malades ou blessés.
05:12Ronald Lecrom avait joué, nous rappelle Jimmy, par exemple.
05:14En tout cas, pour les...
05:15L'Arnaud Tenas a déjà joué.
05:18Est-ce que la plus grosse connerie de ces dernières années,
05:20c'est de ne pas avoir gardé Keylor Navas en numéro 1 ?
05:22Ah là là là là !
05:23Ça, c'est des questions fièges.
05:25Non, après, ça, c'est des choix.
05:27C'est des choix.
05:27Voilà, Didjo, quand il est arrivé, il était en fin de contrat.
05:30La fameuse opportunité de marché de l'époque.
05:32C'est ce que je vous avais dit.
05:33On a la réponse.
05:34Avec toi, tu dis ce que tu veux.
05:36Je pense que Navas, c'était vraiment un top.
05:37Navas, il était au top.
05:38On va revenir sur ton rôle de numéro 3.
05:40Ça ne doit pas être facile, mais on ne se connaît pas,
05:43mais il faut être un grand professionnel pour rester dans un grand club
05:46comme le Paris Saint-Germain, comme numéro 3.
05:47Attention, tu disais que certains pourraient penser que tu étais un touriste.
05:50En tout cas, je pense qu'ici, on sait et on est certain que ce n'était pas le cas
05:54parce que sinon, tu ne restes pas dans ce genre de club.
05:56Et quand tu es numéro 3, tu es aussi un appui pour l'entraîneur des gardiens,
05:59tu es un appui pour les gardiens, tu es un appui, comme tu l'as dit, pour les joueurs.
06:03Et vraiment, non, mais la force mentale, sérieuse, elle est énorme.
06:06Et de ne pas jouer et de rester comme ça, toujours alerte, toujours prêt à,
06:12au cas où le numéro 1, le numéro 2, le numéro 1, il se blesse à l'échauffement,
06:16le numéro 2, il prend un rouge, il faut que tu rentres.
06:18Et franchement, bravo.
06:19Bon, ça fait beaucoup d'arguments pour zapper ton gardien numéro 1.
06:22Non, mais merci pour ce que tu dis.
06:24Parce que c'est vrai qu'il y en a beaucoup qui ne tiennent pas ce discours-là.
06:28Et c'est vrai que moi, ma plus belle récompense, c'est qu'à l'arrivée, je suis resté 4 ans,
06:30mais j'ai prolongé deux fois mon contrat, donc ça veut dire que je devais répondre aux attentes.
06:34Tu servais à quelque chose, alors que certains pensent que...
06:36Tu te souviens, Gilbert, de la fois où je pense qu'il devait être 4e gardien ?
06:42Nantes a fait jouer Jean-Louis Garcia en Coupe d'Europe.
06:45Bien sûr.
06:46Il y avait une histoire, encore pour le plus ancien,
06:48il y a eu Castaneda en fin de carrière qui joue,
06:50alors que c'est une passoire complète à la fin de sa carrière, bien sûr.
06:52Attends, mais à Nantes contre les Verkoussen en 1995,
06:55il doit y avoir David Marot blessé.
06:57Loussouarn.
06:58Loussouarn blessé.
06:59Et Casagrand, non ?
07:00Casagrand, exactement.
07:013, et ils n'ont plus de gardien,
07:03et Jean-Louis Garcia, je crois qu'il est même...
07:04Non, il est entré dans des gardiens.
07:06Il est entré dans des gardiens.
07:07Le soir, il fait non.
07:07C'est une anecdote, elle l'a marqué, parce qu'il m'avait parlé au RMC pour quelque chose.
07:10Ah bah voilà, 2.
07:11Mais non, mais ce match, il est mythique,
07:12mais tapez, allez voir le but que prend Jean-Louis Garcia.
07:15Jean-Louis Garcia en plus, j'ai l'impression, il s'était dit...
07:17C'est le coach, là, non ?
07:18Oui, je l'ai eu en coach en plus.
07:20Le pire, c'est qu'il s'est...
07:21On a l'impression que ce jour-là, il s'est dit
07:23« Je vais en plus m'habiller pour qu'on ne croit pas que je sois un gardien. »
07:26Il y a eu en jogging.
07:27T'avais eu Mamadou Sakou aussi, contre l'Orient.
07:29Non, mais ça ne t'a rien à voir, Walid.
07:30C'est un joueur qui est allé...
07:31Walid, le soir, on est un gardien.
07:34Il est...
07:34Donc, il n'y a pas de rapport avec...
07:36Il n'y a pas de rapport, en fait, d'accord.
07:38En Coupe d'Europe.
07:39En plus, c'était l'année où Nantes va être champion de France.
07:42Il joue en Coupe UFA à l'Everkusen.
07:44Ils prennent 5 buts, ils prennent une valise.
07:46Et Jean-Louis Garcia, je crois, il est responsable de 4 buts sur 5.
07:48Mais c'est, on dirait, un gag.
07:51Et voilà, ça t'aurait pu t'arriver, mais je pense que t'aurais fait mieux que lui.
07:53Mais je crois, je n'ai pas envie de dire de bêtises,
07:56mais Michael Andro, sa carrière se lance comme ça aussi.
07:58Il est...
07:58Et quand il a 17 ans, il joue...
07:59Oui, il remplace un titulaire.
08:00Et il a 17 ans, il arrête un péno à son premier match, à Bastia.
08:03Après, en contemporain, il y a Carrius avec Liverpool en Ligue des Champions.
08:08Aussi.
08:08Mais il n'est pas si loin dans la hiérarchie.
08:10Il est deux, il semble.
08:13Carrius, c'est encore un cas différent.
08:14Tu te retrouves à aller chercher à 4e.
08:16Non, je crois qu'il a arrêté.
08:17Turquie.
08:18Il n'a pas arrêté sa carrière ?
08:19Ah non, Carrius, il était à Newcastle.
08:22Oui, à Newcastle, mais il a joué aussi en Turquie.
08:24Il a joué en Turquie après Liverpool.
08:27Il était prêté par Liverpool.
08:28Est-ce que t'es impressionné par Donnarumain ?
08:30Ce qu'il a montré cette année ?
08:32Moi, je suis content pour lui.
08:33Après, on est proche.
08:35Je suis content pour lui parce qu'à l'arrivée, il fait taire beaucoup de critiques.
08:38Mais est-ce que tu trouves que les critiques, parce que c'est bien, tu sais, les joueurs de foot,
08:40souvent, ils disent « il fait taire les critiques » ou « il fait ceci, il fait cela ».
08:44Il n'y a pas que les journalistes qui critiquent.
08:46Les gens au café, les supporters et même les joueurs se posent des questions et disent
08:52« il est peut-être moins bien, il est peut-être ceci ».
08:53Et en plus, dans le cadre de Donnarumain, le coach l'a sorti.
08:56Même le club, ils ont gelé la prolongation.
08:58Hein ?
08:59Ils ont gelé la prolongation au club.
09:00Ah, donc il y a eu des doutes.
09:02Donc, il fait taire les critiques.
09:03C'est vrai, très bien, on a tous vu que son évolution cette année était…
09:06Mais qu'est-ce qui s'est passé, d'après toi, pour qu'à un moment, Donnarumain, quand
09:11même, c'est un gars costaud, qu'on l'a vu avec l'Euro 2021, il est meilleur joueur
09:17du tournoi en Italie, c'est une vedette.
09:19Franchement, il nous faisait peur.
09:20Moi, j'ai l'impression qu'il y arrivait mentalement, il avait pété un truc.
09:23Après, le déclic, je ne pourrais pas dire lequel c'est, mais je pense que c'est à force
09:29de travail aussi.
09:30Parce que mine de rien, avec toutes les critiques qu'il pouvait y avoir, même si quand
09:35t'es joueur, tu veux tout faire pour pas qu'elle te vienne aux oreilles, tu le sais.
09:38Des proches, etc.
09:40Et lui, franchement, dans le vestiaire, à aucun moment, il a changé de ligne de conduite.
09:44Il bossait, il faisait son travail, etc.
09:46Et quand il voit que lui met Saphonov devant lui pour un match de coup de l'Europe et tout.
09:50Ouais, après, voilà, je pense que c'était aussi pour lui mettre un peu de pression à
09:53un moment donné.
09:54La théorie Singo, tu crois ?
09:56Qui la reboote ?
09:57C'est lui qui dit « je suis plus humain depuis Singo, je suis un joueur plus méchant ».
10:01C'est ce qu'il a dit.
10:02Après, je ne sais pas.
10:03Après, en fait, moi, je trouvais ça dur parce que c'est vrai que quand il arrive à
10:06Paris, donc déjà, il arrive quand même, il est jeune.
10:09On connaît toute la pression médiatique qu'il y a à Paris.
10:11Non, mais il y en a plus à Milan.
10:12Le mec qui vient de Milan quand même, il vient...
10:14Oui, mais en fait, le truc, c'est que quand il a quitté Milan, même quand il retournait
10:17en sélection, on dit souvent quand ça se passe un peu moins bien dans ton club, tu pars
10:20en sélection, c'est un vol de l'air frais.
10:22Mais en sélection, les médias italiens ne le lâchaient pas non plus.
10:25Ouais, c'est vrai.
10:25Donc en fait, le mec, peu importe où il allait, en fait, qu'il soit bon ou mauvais,
10:30tout le monde lui sautait dessus.
10:31Et après, le match Arsenal, c'est normal, c'est notre métier, c'est normal de le critiquer.
10:35Ce soir-là, c'était le match Arsenal.
10:37Le 2-0, le 2-0.
10:38Les sorties qui font, on est en panique quand même.
10:41Le centre-tir qui est...
10:42Les deux buts qui prennent en poule.
10:44Parce que je suis en train de dire...
10:45Non, non, non, pas le match-là.
10:46On n'est pas gardien, on sait que c'est un métier difficile, mais Gilbert souvent sourit là-dessus.
10:50Mais le mec qui fait deux mètres, et t'as l'impression qu'il ne sort pas sur coup de pied arrêté.
10:53Alors j'essaie que c'est une...
10:54Après, par exemple, là, je n'ai pas en souvenir les deux...
10:56Ah si, oui, les deux buts.
10:58Mais il y en a un, par exemple, où je ne suis pas d'accord.
11:00Le centre.
11:01Celui qui est hyper bas...
11:02Oui, le centre-tir, là.
11:03Il est impossible à arrêter.
11:04Il y a tellement de monde devant lui.
11:06C'est...
11:06En fait, c'est...
11:07C'est le coup-franc.
11:08C'est le coup-franc qui est tiré.
11:11Il y a tout le monde qui passe devant lui.
11:12Il y en a même un qui, je crois, la touche un petit peu.
11:13Et en fait, cette situation-là, quand tu es gardien, déjà, tu ne peux pas sortir.
11:17Et en fait, après, c'est que du réflexe.
11:18Et par exemple, il est un mètre à droite.
11:21Il va la sortir du pied.
11:22On va dire, il fait un arrêt...
11:23Mais sur les sorties.
11:25Sorties aériennes, oui.
11:26Là, par exemple, on peut voir qu'il a eu une très grosse progression là-dessus.
11:28Oui.
11:29Donc c'était bien qu'il...
11:31On ne va pas dire qu'il peut-être...
11:32C'était un point faible, clairement.
11:34Mais c'était un axe d'amélioration, certain.
11:36Après, le dire comme ça, c'est quand même différent.
11:39C'est différent.
11:39Dire qu'il a un axe de progression au niveau des sorties aériennes.
11:43Mais tout de suite, lui sauter dessus.
11:44« Ah ouais, c'est un gardien qui ne sort pas. Il est nul. »
11:47Parce qu'à Paris, tu t'attends à avoir quelqu'un de mature et qui est bon dans tout, en fait.
11:51C'est ça, l'histoire.
11:53Il y a eu un moment, c'était à l'automne,
11:55quand il y avait beaucoup de critiques autour de tout le monde au PSG.
11:58Le nombre de gens qui disaient « Bon, on fait signer Lucas Chevalier à Noël.
12:02Il faut immédiatement changer.
12:04On ne gagnera pas.
12:05La Ligue des Champions, ça se gagne avec un grand gardien. »
12:08Et effectivement, c'est dans le match à Liverpool qu'on s'est dit
12:11« Ah ben maintenant, le grand gardien, il est là. »
12:13Je pense que tout ça, ça a été une force pour lui.
12:16Et ça montre une force de caractère aussi.
12:17Common, c'est une force de caractère au PSG.
12:20Merci.
12:21Merci.
12:22Merci.
12:23Merci.
12:24Merci.
12:26Merci.
12:28Merci.
12:33Merci.
12:33Merci.

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