Une opération d’envergure a été lancée mardi 20 mai par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris. L’objectif est de trouver, dans plus de 500 cellules, des téléphones miniatures très précieux pour les détenus car ils leur permettent d'entretenir à distance les relations avec l’extérieur.
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00:01Une très grande opération pour des téléphones tout petits.
00:05La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a lancé aujourd'hui l'opération appelée Prison Break
00:11pour faire la chasse à des téléphones portables minuscules.
00:15Des perquisitions simultanées dans 66 lieux de détention sur l'ensemble du territoire
00:19ont visé à saisir les téléphones miniatures revendus en France.
00:23Des autorisations ont été délivrées pour les perquisitions de près de 500 cellules.
00:27Ces téléphones font la taille d'un briquet et sont indétectables aux portiques d'entrée des lieux de détention.
00:32Selon les autorités, ils auraient permis d'entretenir des opérations de réseaux liées au narcotrafic
00:37ou encore de commandité des meurtres à distance.
00:41L'intégralité des 5000 téléphones de la flotte en circulation sur le territoire national
00:45est visée par cette opération de démantèlement.
00:48Depuis ce matin, il est désormais impossible d'accéder au site internet de l'entreprise chinoise
00:52soupçonnée d'être à l'origine de la commercialisation de plusieurs de ces téléphones.
00:56Selon le parquet, trois fournisseurs sur le territoire français ont également été interpellés.