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Éducation
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00:00On est très heureux que vous soyez présents et qu'on puisse parler de cette fameuse exposition
00:09O précieuse et on vous propose pour commencer un petit tour de table en mode flash pour bien
00:17comprendre qui est qui et donc l'idée c'est que vous puissiez vous présenter et dire qui vous
00:21êtes, quelles fonctions, avec deux questions mais en version flash c'est est-ce que vous
00:26avez déjà vécu ou pas l'expo O précieuse et sinon comment vous en avez entendu parler et
00:32qu'est ce que vous en pensez en mode juste un mot ou une phrase version flash et puis la deuxième
00:38question qu'on vous propose c'est qu'est ce qui vous motive là qu'est ce qui fait que vous êtes
00:44aujourd'hui là connecté pour en savoir plus voilà et on propose que le premier qui se lance donne
00:52la parole au deuxième etc et que vous puissiez vous passer le bâton de parole et peut-être
01:00quand même qu'on se présente nous un peu vite fait quand même avant allez ouais bah oui donc
01:05on est quatre de la fabrique à projet donc Aurélie Brossard, chef de projet à la fabrique depuis un
01:11an et demi et je suis une équipe mixte et moi je suis dans la catégorie des généralistes des
01:17politiques publiques et je viens du ministère et je laisse la parole à Altaïr. Du coup Altaïr Truffem,
01:24designer à la fabrique à projet depuis octobre dernier voilà et donc il a participé à l'élaboration
01:29des design fiction donc avec Anna, du coup à qui je laisse la parole. Donc Anna Rebelle, designer
01:36aussi à la fabrique à projet et co-conceptrice avec Altaïr de l'exposition qu'on va vous présenter
01:42et donc à la fabrique depuis un an et demi voilà et donc je laisse la parole à Fabien pour clôturer
01:49la FAP. Il met son micro sinon ça n'a pas marché donc bonjour moi je suis Fabien Hachen, je suis le
01:54nouveau responsable de la FAP, ça fait cinq mois donc c'est récent et sur le sujet des design
01:59fiction, précédemment je travaillais à l'école des ponts où on avait développé dans mon département
02:03qui s'appelait la D.school une formation autour de ces pratiques là, c'est une naissance disons.
02:08Et pour lancer le tour de table, Corinne, t'es la première à parler, tu t'es bien inaugurée voilà
02:18avec la première question, est-ce que tu as vécu l'expo ou non et si oui, comment tu l'as, qu'est-ce
02:26que tu en penses de manière très très brève et sinon comment tu l'as connu et puis la deuxième
02:29question, qu'est-ce qui fait que tu es connecté avec nous, qu'est-ce qui te motive ? Alors moi
02:34je suis Corinne Giret, je travaille à la DDT de Saône-et-Loire au service connaissances et
02:38territoires et prospectives, j'ai connu, j'ai pas vécu aux précieuses en vrai et j'ai bien
02:44regretté de ne pas être à Paris à ce moment là, mais ma compagnie ça fait un peu d'argent pour la
02:49DDT, mais par contre j'ai vu l'info par je ne sais plus quelle lettre, lettre d'information peut-être
02:58celle de je sais plus laquelle, vous aviez sans doute la lettre d'info dite la sous-direction
03:06innovation voilà. Transformation, ça doit être ça. C'est ça. Moi je suis motivée parce qu'en fait
03:13dans mon job je me suis approprié la motivation de proposer à la DDT de travailler avec de
03:25nouvelles méthodes d'innovation publique, c'est pas facile parce que les services métiers ils sont
03:33pris dans leur quotidien régalien et ils n'ont pas forcément le temps de se poser et de regarder
03:39comment faire autrement, notamment avec les partenaires extérieurs, et comme moi c'est
03:44quelque chose qui m'intéresse et que mon chef de service est aussi intéressé, j'essaie de glaner
03:50le maximum d'informations et de méthodes, d'où aussi ma formation design seeking beaucoup, et du
04:01coup comme nous avons, comme beaucoup de départements ont une problématique eau, et bien je me disais
04:08que cette expo je la verrais bien à Macon, entre autres, et la proposer, alors je ne sais pas à qui
04:18il faut voir, là je vais travailler avec le service environnement qui est en charge de la politique
04:22de l'eau, pour voir si c'est plutôt les présidents des syndicats d'eau, des collectivités. Une précision
04:30c'est qu'on a prévu à la fin une demi-heure d'échange, on va pouvoir entrer un peu dans la finesse
04:34des choses, là l'idée c'est de faire un tour de table plutôt version flash, donc je t'interromps.
04:40Tu as raison. Voilà, et alors à qui laisses-tu la parole ? La personne que je vois à l'écran après
04:48c'est Manon. Très bien, bonjour à tous, alors moi c'est Manon, je suis charge d'émission autour de tout
04:56ce qui est en lien avec la gestion quantitative de l'eau, donc la direction de l'eau et de la
05:01biodiversité, donc au ministère. J'ai eu la chance de participer à la toute première de l'exposition
05:07eau précieuse, mais également en amont, de travailler un petit peu, voilà, la fabrique m'avait posé pas
05:15mal de petites questions, comme je suis sur la thématique de l'eau, dans la gestion quantitative.
05:19Un petit mot pour l'exposition ? Bon, je ne l'ai pas, mais tant pis. Tant pis, tant pis, ça peut
05:33venir après. Et puis voilà, si je suis correcte aujourd'hui, c'est que ça travaille en fait
05:39autour des projets, notamment de territoire sur la gestion de l'eau, et j'ai travaillé également
05:44dès l'été sur cette thématique-là. Je pense que voilà, c'est intéressant de voir aussi comment
05:49les services allaient s'approprier ce qui était proposé par la fabrique, et si derrière, en fait,
05:55ça pouvait aider pour partager la ressource, peut-être comme on dit, autrement que par les
06:01projets qui sont en lien avec les institutions et le règlementaire. Ok, donc vers au-delà de
06:07l'association et du règlementaire. À qui tu passes la parole ? Alors, Bastien, il est dans le train,
06:18enfin, il nous a laissé, je me fais la porte-parole, pardon, Bastien qui a laissé un petit message dans
06:25le chat, si ça vous va. Donc, il est dans le train et qui ne va pas pouvoir ni micro ni caméra,
06:31mais il est chargé de mission résilience des territoires pour l'ONG Tetractis, et il a
06:37participé à l'exposition à Paris, et il est très intéressé par le sujet car il a un projet
06:43similaire sur les enjeux de l'eau dans les Alpes, avec l'élaboration de plusieurs outils de design fiction.
06:48Voilà. Bonjour Bastien. Anna, tu lui confies sa parole à qui, après ?
06:56Alors, Aurélie Brunel. Bonjour à tous, donc je suis Aurélie Brunel, je travaille à la direction des
07:10affaires financières dans un petit département qui s'occupe de maîtrise des risques financiers,
07:15support, mais également métier. Moi, je suis là parce que j'ai cherché à participer à la
07:26première édition de Eau précieuse. Pour des raisons de calendrier, ce n'était pas possible,
07:31et je l'ai regretté. Et je l'ai doublement regretté parce que j'ai plusieurs collègues
07:36qui y sont allés et qui ont fait des retours exceptionnels. Donc, j'ai embêté Anna pour
07:43savoir si on pouvait avoir une session supplémentaire. Moi, le sujet m'intéresse sur le
07:48fond et sur la forme, et j'aurais aimé en faire un projet d'équipe parce que je pense qu'à la
07:55fois le sujet intéresse tout le monde, et sur la forme, je crois que le média utilisé est la
08:02bonne méthode pour passer de l'information différemment et intelligemment. Et je passe
08:13la parole à David Laborey. Merci Aurélie. David Laborey, en charge de l'atelier des solutions à
08:24la DGALN, sous direction Territoires et Usagers. J'ai eu la chance de pouvoir visiter cette
08:30exposition qui m'a paru très pertinente et très forte dans les impressions qu'elle apporte. Et
08:38je suis ici aujourd'hui pour voir un petit peu comment ça peut se déployer. Mais je laisse la
08:44parole à Michèle. Michèle Phénel, moi je suis responsable de la mission mobilisation des
08:49territoires dans laquelle il y a l'atelier des solutions. J'ai malheureusement pas pu voir
08:56cette expo et je le regrette. Je pense que c'était une vraie expérience, moi c'est le mot que je
09:01mettrais. Et comme David, voir comment ça se déploie, et puis nous comme on est impliqués
09:09sur des ateliers dans les territoires, c'est vraiment une initiative qui nous intéresse,
09:15de design fiction et d'immersion. Il faut passer la parole... C'est pour... Christine ? Vous m'entendez ?
09:40Oui, Christine.
09:41Donc bonjour à toutes et tous. Donc moi non, je n'ai pas eu le bonheur de voir l'exposition,
09:51pas encore. Donc je n'ai à ce stade rien à en dire. Je travaille à INRAE, donc l'Institut
10:01national de la recherche en agriculture, alimentation et environnement, donc un opérateur
10:08de l'État en recherche publique. Je fais partie de la direction RSE, où je suis chargée de projets,
10:16et notamment je m'occupe de la veille RSE tous azimuts pour l'Institut. Et dans cette veille,
10:23j'ai un volet tout particulier que je creuse, c'est l'identification de modalités d'animation
10:31et de mobilisation qui soient innovantes, comme l'a dit tout à l'heure Corinne, je crois. Donc
10:40du coup, l'an dernier, le gros chantier, c'était l'établissement de notre stratégie INRAE bas
10:46carbone en 2024. Et en 2025, le gros projet, c'est l'établissement de notre plan eau pour INRAE,
10:55et donc l'exploit a suscité mon intérêt dans ce cadre-là, et je
11:04souhaite en savoir plus pour savoir si c'est un outil qu'on pourrait mobiliser ou pas.
11:09Super, merci Christine. Tu laisses la parole à...
11:15On ne voit pas tout le monde, il faut que je me ferme mon chat. Adèle?
11:25Bonjour, du coup, moi c'est Camille Adèle, je suis en stage actuellement à la région Bretagne,
11:36dans la direction de la transformation, donc en design de services, également en lien avec
11:43l'UtiLab, qui est un labo d'innovation. Et l'intérêt pour ce projet, c'est qu'il a été
11:50découvert un peu lors d'une veille sur le design fiction qu'on mène dans un réseau dessin public.
11:59Voilà, et donc je suis principalement ici pour découvrir le projet, du coup j'ai pas du tout
12:06assisté à l'exposition, et également restituer les outils, les formats et les choses qui pourront
12:12se dire à mon groupe de veille. Super, merci. Et donc on a Sandrine qui va pouvoir clore le
12:22tour de table. Alors, Sandrine aussi a un problème de micro. Sauf si, Sandrine, c'est plus le cas,
12:34mais sinon je me fais la porte-parole aussi de tes petits messages dans le chat.
12:39Donc Sandrine, elle est à la DREAL Grand Rest, alors U-N-S-A-A-F, je sais pas trop ce que c'est,
12:51Dialogue Social DREAL, Secrétaire Local, Classe, et Référent de Transition Écologique, Égalité
12:59Pro et QVCT, et elle n'a pas encore eu l'occasion de vivre l'exposition. Donc j'imagine que c'est
13:09pour de l'interne aussi. Voilà, mais Sandrine, si tu veux compéter, je te laisserai compéter dans
13:15le chat. OK, et bien merci à tous. Vous êtes un public très diversifié. Franchement, c'est assez
13:24chouette. Allez, donc on est parti pour une présentation croisée d'une petite demi-heure,
13:28et après on pourra échanger en vrai. Oui, du coup, est-ce que vous voyez bien mon écran ? C'est
13:41bon ? Super. Donc là, l'idée, comme le dit Aurélie, c'est qu'on vous présente l'exposition en tant
13:49que telle. Donc on le fera à deux voix avec un timing, et donc je vais commencer par représenter
13:56un peu le dispositif dans sa globalité, comment il a été pensé, à quoi il sert, etc. Et ensuite,
14:02Altaïr ira plus sur le fond, les sujets, les thématiques, etc. Donc du coup, l'exposition
14:12« O Precious » a été lancée comme étant un outil de dizaine de fictions pour permettre de se
14:20projeter de manière concrète et sentie dans un futur possible. Donc on parle bien de futur
14:24possible et non probable, c'est-à-dire qu'on est sur des suppositions et pas du tout dans une
14:34projection prospective. Et on l'a fait, ce futur possible, on a travaillé autour de la thématique
14:41de l'eau. On a voulu créer cet outil pour favoriser le dialogue entre différentes parties
14:49prenantes, pour les aider aussi à créer une vision partagée dans un projet et ensuite aller dans
15:00l'engagement et vers l'action. Donc on a voulu faire cette exposition sous forme d'outil pour
15:08à la fois sensibiliser sur des enjeux de changement climatique et de transition écologique, donc à
15:14travers cette thématique eau. On l'a aussi voulu aider à sortir justement des démarches classiques
15:20de prospective par exemple, en provoquant des émotions, en amenant du sensible grâce à la
15:29musique, des images, etc. Donc l'idée c'est vraiment de sortir de la prospective classique
15:35avec des chiffres et venir ramener un peu de l'humain au milieu. Et ensuite l'idée c'était
15:42aussi d'aider à faire bouger les postures qui peuvent être assez figées dans certains projets,
15:47notamment quand ils sont complexes ou quand il y a des enjeux contradictoires. Donc voilà,
15:54cette proposition d'outil pourrait permettre de faire bouger ces lignes-là et notamment grâce
16:00à un jeu de rôle où chaque personne incarne un usager de l'eau différent avec des enjeux
16:06et qui du coup sortent de sa propre posture. L'idée c'était vraiment de sortir sa posture
16:14et de se mettre à la place de quelqu'un d'autre. Et enfin l'objectif c'est aussi de créer du débat
16:20autour d'une thématique, donc là c'est l'eau, mais c'est pour rétablir le dialogue dans un
16:26projet et entre les parties prenantes. Voilà pour les objectifs un peu généraux de l'exposition.
16:36Donc rapidement un petit point sur ce qu'est le design fiction. Donc c'est un peu un champ du
16:43design particulier. On parle de design fiction parce qu'en fait on va concevoir des futurs et
16:50on va concevoir des objets qui parlent de ces futurs, d'où le mot design rattaché aux fictions.
16:55Et c'est une approche qui utilise du coup des récits et des objets pour explorer et questionner
17:01le futur, donc des futurs possibles, imaginés. Et donc contrairement à la prospective qui elle
17:12est vraiment sur de la prévision, sur des scénarios basés sur des données et des tendances. Et c'est
17:17pour construire ce qu'on va appeler des futurs probables qui vont probablement se réaliser. Le
17:24design fiction s'attache à s'inspirer de ces tendances mais aussi à aller chercher les signaux
17:29faibles pour tirer l'effet en fait et concevoir plutôt des scénarios possibles qui sortent
17:38totalement de la logique de prédiction. Donc ce que cherche le design fiction vraiment c'est ce
17:46côté un peu frictionnel, c'est-à-dire de réaction, d'émotion et du coup qui entraîne le débat en
17:56s'appuyant sur des artefacts. Donc ce qu'on va appeler artefacts c'est tous les objets qu'on va
18:01pouvoir mettre en place qui racontent justement ces futurs. Et donc la force du design fiction
18:07elle réside dans sa capacité à se placer à hauteur d'humain, c'est-à-dire qu'on va vraiment parler
18:13du quotidien, on va parler avec des objets qui nous parlent, qui sont finalement de notre quotidien
18:21actuel mais projetés dans un futur, peuvent donner tout un autre sens. Donc voilà on a vraiment des
18:26accroches entre présent et futur qui permet de croire à ces différents scénarios et donc se
18:36placer à hauteur d'humain dans des quotidiens et pour incarner des nouvelles habitudes, des nouveaux
18:42objets qui nous parlent et qui nous touchent. Et donc ce sont ces objets du futur qui parlent de
18:48nous et qui rendent ces futurs tangibles et du coup questionnables et qui emmènent le débat.
18:52Donc cette approche elle agit principalement sur l'imaginaire et les perceptions que l'on
19:00doit avoir, en invitant du coup les participants à envisager des futurs alternatifs de manière
19:06tangible des universités. Et donc on insiste vraiment sur ce point, c'est que design fiction
19:13ne cherche pas du tout à prévoir l'avenir mais plutôt à ouvrir des espaces de discussion et
19:19d'imaginaire sur les futurs souhaitables ou indésirables. En tout cas on essaie, c'est aussi
19:24une manière de reprendre un peu possession de ce que pourrait être le futur et voir que tout
19:30n'est pas déjà acté. Donc c'est aussi pour ça qu'on essaie de placer le design fiction dans
19:38l'action aussi. Donc quand je vous ai présenté notre exposition « Aux précieuses » j'ai parlé
19:46d'outils. En effet c'est un outil qui peut s'inscrire dans un projet global, c'est un outil
19:55qui propose une méthode etc. et qui doit être positionné à un moment du projet pour accompagner
20:04le projet. Et il aide à prendre du recul sur les enjeux de transition en s'appuyant sur des
20:11projections très concrètes. Il favorise la prise de conscience progressive, il permet de
20:16mieux appréhender les concités et de générer surtout un débat collectif pour basculer justement
20:21vers l'action. Donc cet outil méthodologique qui s'intègre dans des projets et des démarches
20:28globales comme je vous le disais, ça peut servoir ensemble justement sur dans quel type de projet
20:35vous pouvez le projeter. Nous on a certaines hypothèses mais on imaginait de l'interne
20:41mais aussi de l'externe avec peut-être des élus etc. Et pourquoi c'est un outil ? C'est parce
20:48qu'il est délivré en vos clés en main où vous allez pouvoir le mener en autonomie grâce à son
20:57livret d'animation. Effectivement il faut malgré tout avoir des compétences en facilitation parce
21:03qu'il y a plusieurs temps, vous le verrez Altaïr vous le décrira, mais il y a plusieurs temps
21:08de facilitation. Il est facile à diffuser puisque tout est au format papier et tient dans une
21:15clochette à trois donc vous avez juste à recevoir votre kit et à le positionner dans l'espace. Et
21:21il est facile à installer parce qu'on l'a pensé sur un format qui permet d'être installé dans
21:26une salle de réunion assez classique de 15 personnes, de 15-30 personnes. Je vais un petit
21:36peu accélérer. Maintenant je vais vous présenter le déroulé de l'exposition et le fond de ce
21:46qu'elle contient. Déjà elle s'organise en trois temps avec un premier temps d'accueil pendant
21:52lequel Altaïr vous l'expliquait, c'est une exposition qui se veut immersive et qui du coup
21:57se mise sur un jeu de rôle où donc chaque participant va avoir un rôle à incarner. Donc
22:03cette première étape d'accueil, l'objectif c'est de donner du temps pour s'approprier le personnage
22:08qu'il va pouvoir incarner, de pouvoir vraiment rentrer dedans. Dans un deuxième temps, c'est un
22:15temps dédié à la découverte de l'exposition pendant lesquels les participants vont pouvoir
22:20explorer ensuite différentes facettes du scénario qui a été élaboré à travers les différents
22:25chevalets que vous avez pu voir sur les diapos d'avant. On va pouvoir vraiment s'immerger dans
22:31l'histoire et déjà pour découvrir un peu ce futur possible et aussi pour commencer à accumuler,
22:38à entamer des réflexions qui pourront servir pour l'étape d'ensuite, pour l'étape d'après. Et ça
22:45déjà avec le prisme du personnage qu'ils incarnent. Pour cette découverte là, l'idée c'est d'inviter
22:53aussi à aller observer, un peu manipuler, d'engager déjà du dialogue, pourquoi pas découvrir un
22:59binôme. Parce que le dernier temps, c'est un temps de débat qui lui est un temps de mise en commun
23:05où tous les participants sont rassemblés et l'objectif ça va être de discuter un enjeu
23:09particulier et qui se critique pour faire dégager des pistes collectives. Mais ce débat qui sera
23:16mené, chacun ou chaque participant dans ce débat incarnera le rôle qui leur a été attribué. Et
23:24donc en fonction des enjeux du débat, il peut durer plus ou moins longtemps. C'est pour ça que
23:30ça s'insère dans une fourchette d'une heure trente à deux heures. Pour ce qui est du fond de
23:37l'exposition, on a développé un scénario global. On invite les participants à découvrir la ville
23:45de Chaméné-les-Vallées, ville de taille moyenne en 2044, dans une vallée montagneuse et à proximité
23:50d'un lac. Une ville qui a déjà mis en place de nombreuses choses pour s'adapter aux enjeux de
23:58l'eau en plein réchauffement et changement climatique. C'est le scénario global, mais il
24:05leur reste aussi des défis auxquels ils doivent faire face. Pour être plus clair dans ce qui
24:16implique ce scénario, on a aussi une multitude de chevalets qui abordent des thématiques qui vont
24:21chercher dans tous les différents points de la société pour vraiment comprendre ce que ça
24:26implique. L'agriculture, par exemple, comment sont adaptées les pratiques agricultures, comment on se
24:35nourrit dans ce contexte-là, comment on vit, on s'intéresse aussi aux ressources des communs,
24:42comment on partage la ressource à l'école, à quoi ressemble l'éducation des enfants à cette époque-là,
24:47et quelle est aussi leur perception à eux. L'objectif va être d'entrer dans tous ces
24:54pans de société pour voir ce qui émerge. Ensuite, les différents rôles que vont pouvoir
25:03incarner les participants. Là aussi, il y avait une volonté d'avoir une pluralité de points de vue
25:09pour aussi rentrer dans l'aspect friction et faire émerger, faire changer les gens de
25:15posture et faire émerger du débat entre les participants. Du coup, on a des gens qui vont
25:21être aussi bien dans un rôle de protecteur de la ressource eau, par exemple les concierges de
25:28l'eau, d'autres acteurs qui ont besoin, malgré tout, même en s'adaptant, d'utiliser cette ressource,
25:34comme par exemple les agriculteurs. Comment on peut arriver ensemble à s'engager à des enjeux
25:41communs et tirer des objectifs communs. Pour ce qui est de ce nom de nos participants dans
25:53cette exposition, après Amna, c'est à vous de le présenter, mais l'envie de ne pas nous présenter
25:59juste un côté négatif, à quel point ça va être la catastrophe en 2044, ni quelque chose
26:04complètement hors sol, qui soit que du positif et que toutes les solutions sont trouvées. On
26:09voulait aller sur un terrain entre les deux qui ouvre, malgré tout, des portes de solutions tout
26:15en cherchant des scénarios qui soient crédibles. L'objectif, c'est d'ouvrir vers des imaginaires
26:28qui changent, de sortir de l'imaginaire dominant collectif. Juste une petite page pour redonner
26:40les sources sur lesquelles on s'appuyait, parce qu'il y a quand même vraiment une volonté de
26:44s'appuyer sur des sources qui soient solides et réalistes pour, encore une fois, dégager des
26:48scénarios qui soient possibles et crédibles. On s'appuie sur ces sources-là et comme l'expliquait
26:55Manon, on a eu des relectures de la DEV qui sont venues solidifier notre propos, et notamment
27:03pour les quelques chiffres qu'on a à certains endroits dans un chevalet pour avoir des petits
27:09éléments de données et pour solidifier un peu le propos. Voilà pour ça. On a une dernière partie
27:14à présenter, mais est-ce que vous avez déjà des questions sur ce qui a été présenté jusque là,
27:18sur le fond ? N'hésitez pas. On va vous présenter après comment déployer l'expo,
27:24mais peut-être avant de savoir comment est-ce qu'on va pouvoir travailler ensemble. Déjà,
27:29sur l'expo en tant que telle, est-ce que ça vous éclate ? En vrai, il faut la vivre,
27:34il faut la comprendre. Mais déjà, là, dans la grande maille, est-ce que ça vous paraît clair ?
27:40Bon, apparemment oui. Il y a des pouces. Christine, c'est un pouce ou qu'il y a une
27:55question ? Je voulais savoir, avec quel effectif maximum se fait la manip ? Ça peut
28:10être... Dans les participants de l'exposition, on l'a prévu. Il y a 10 rôles. On l'a initialement
28:18prévu pour avoir une dizaine de participants, pour que chacun puisse incarner un rôle. Après,
28:22on a quand même réfléchi. Il y a aussi des options de... Est-ce que dans certains contextes,
28:27il y a aussi certains rôles qui peuvent être incarnés par des binômes ? Sur certains rôles
28:31qui peuvent être plus compliqués à argumenter, etc. Ça peut aussi être intéressant d'avoir des
28:35binômes. Selon les modalités d'organisation, c'est possible d'étendre à une vingtaine de
28:42participants. Mais elle est initialement prévue pour 10. Je ne sais pas si tu veux rajouter quelque
28:47chose Anna. Oui, c'est ça. Ce qui est limitant, c'est la partie débat. Il faut que tout le monde
28:54puisse s'exprimer. Des binômes, comme le dit Altaïr, c'est envisageable. On ne peut pas monter
29:00à 30 personnes, sinon ce n'est plus un débat. C'est cette partie-là. Par contre, la partie
29:05exposition en tant que telle peut monter à 30 personnes sans problème. Avec une option possible
29:16aussi d'avoir une seule expo, mais plusieurs débats en parallèle, en comitant. Donc,
29:22mes conditions sont de rester à peu près à 10 par débats.
29:26Oui.
29:27Alors, il y a Sandrine qui nous a partagé quelque chose. Ça lui paraît intéressant et ça lui fait
29:42penser à un outil d'éducation à l'environnement ricochet. La malle de l'eau du réseau, idées,
29:54maquettes et jeux de rôles. Ah ben, on ne connaissait pas. On va pouvoir aller voir du
29:58coup. Merci, Sandrine. Est-ce qu'il y a d'autres questions?
30:09Une question pratique. Ce que vous expliquez est très clair et très intéressant, mais moi,
30:21ça me paraît compliqué de mener l'expérience sans l'avoir moi-même déjà vécue.
30:28Est-ce que vous avez déjà programmé d'autres sessions pour le cas échéant? Passez le relais.
30:36Oui, ça nous fait une excellente transition pour la deuxième partie de la présentation. Merci.
30:41C'est Aurélie qui a parlé. Oui, c'est ça. Allez, du coup, on enchaîne et puis comme ça,
30:45après on fera un vrai moment de débat sur comment déployer l'expo. Allez, du coup, là c'est Fabien.
30:54Je vais mettre mon micro, excusez-moi. Alors, peut-être plusieurs choses sur justement comment
31:00on le déploie. On vous l'a dit, on est un laboratoire d'innovation publique et on teste
31:05en fait des choses. Donc, on a déjà testé cette exposition chez nous à la centrale. Mais quelque
31:12part, aujourd'hui, on ne l'a pas testé dans la forme dans laquelle elle est aujourd'hui. Donc,
31:15pour nous, il y a plusieurs hypothèses qu'on veut vérifier dans ce déploiement qui va se faire par
31:22plusieurs jalons, on va dire. On l'a déjà dit, mais nous, il nous semble, en tout cas, c'est une
31:27hypothèse qu'on est vraiment en train de vérifier, qu'aujourd'hui, malheureusement, la donnée
31:31scientifique sur le changement climatique n'est pas suffisante pour faire bouger. Sinon, en fait,
31:37on aurait déjà changé beaucoup de choses, on l'imagine. Et quelque part, faire appel au sens,
31:42et pas uniquement à la lecture, mais au toucher, à la manipulation d'objets, à l'audio, c'est pour
31:48nous quelque chose qui permet, il nous semble, de plus engager les gens et peut-être de mieux
31:52vulgariser ces enjeux-là. Avec, comme le disait Anna, un deuxième point et qui apparaît beaucoup
31:59dans le débat, c'est qu'on doit... Hop, je l'ai en même temps. C'est qu'on se met à hauteur d'homme,
32:07et vous verrez que pour ceux qui n'ont pas fait cette exposition, en fait, on va avoir du... Les
32:15gens vont incarner, en fait, des personnages, ce qui, là aussi, en fait, pour nous, à travers un
32:21jeu de rôle, permet de mieux prendre conscience, en fait, de ces changements qui sont aujourd'hui en
32:27cours. Donc, ça, c'est un peu notre deuxième hypothèse que l'on veut vérifier. Et la troisième
32:34hypothèse, en fait... Alors, la première, on pense qu'on est à peu près... Enfin, que ça fonctionne
32:37assez bien. La deuxième, aussi, on pense que ça fonctionne assez bien. La troisième, c'est aussi,
32:42pour nous, ce type de travaux, type design fiction ou cette exposition, un moyen de construire
32:47une vision commune. Donc, de vraiment embarquer les gens, parce qu'on les présente dans un futur
32:52possible, en fait. Et de ce futur-là, ils vont pouvoir échanger. Il n'est pas noir, il n'est pas
32:58blanc, il est gris. Mais, en tout cas, c'est un outil qui permet de se positionner et de,
33:03collectivement, parce qu'on le vit ensemble, en fait, de se poser collectivement. Et nous,
33:06on trouve que c'est vraiment un bon moyen de construire des visions communes, ambitieuses
33:11et incarnées, on va dire. Donc, ça, c'est un peu notre troisième hypothèse. Et enfin, la dernière,
33:16c'est qu'on imagine que ça pourrait être un outil dans des projets de prospective plus classiques,
33:23qu'on sait très bien mener, en fait, au sein de notre territoire. D'avoir, là aussi, quelque chose
33:28qui est un peu à côté, qui est... Nous, on parle... On n'utilise pas forcément le mot prospective,
33:32mais peut-être un peu prospective créative, un petit peu différent. Mais c'est un moyen, là aussi,
33:37de travailler sur des projets, réellement, de territoire, à travers, en fait, cette exposition
33:41et cette pratique de science-fiction. Ça, c'est un peu les quatre objectifs et ambitions qu'on a
33:48envie de porter avec cette exposition. Et si tu descends un peu, peut-être... Voilà. Et avec l'idée,
33:55là aussi, de faire par petits pas. Donc, on a une première date qu'on a fixée, justement,
34:00pour ceux qui n'auraient pas pu participer à cette exposition, quand on l'a réalisée durant le mois
34:06d'innovation publique, en novembre dernier. C'est une première rencontre en mai, en fait,
34:10chez nous, pour vraiment pouvoir l'expérimenter. Donc, la vivre. Et aussi, en fait, vous donner
34:17les clés pour pouvoir l'animer. Parce qu'il y a une partie animation qui est assez importante.
34:21Et on va tester un peu avec des complices. Donc, on a la DT74, qui est partante, en fait,
34:27pour tester, en fait, cette exposition avec un public... Plutôt un public de centrales. On a
34:32plutôt eu des gens, on va dire, qui étaient acculturés à ces sujets. Et là, ça sera pas
34:37tout à fait le même public. Donc, on est aussi curieux d'avoir leur retour. Et ensuite, voilà,
34:42pouvoir tester avec d'autres qui ont envie de tester pour un déploiement. Et enfin, en fait,
34:46nous, notre ambition, c'est de se dire, si ça fonctionne bien, si le modèle qu'on a développé,
34:50de jouer avec des futures, jouer avec des nouveaux récits et toute cette partie d'identification,
34:58on aimerait que demain, on puisse, par exemple, accompagner des territoires sur d'autres sujets.
35:03Je vous dis par exemple, tiens, le trait de côte en 2040, qu'est-ce que ça nous raconte si on le
35:08traite plutôt à la manière d'une approche de design fiction ? On trouverait ça intéressant.
35:12Donc, on veut quelque part un peu valider la démarche aujourd'hui, bien qu'on soit à peu
35:16près sûr que certaines choses marchent très bien, d'autres peut-être moins bien. Donc, avancer de
35:21façon itérative avant d'aller vers, un, un déploiement plus large de cette exposition-là,
35:25mais également pouvoir répéter, en fait, la démarche sur peut-être d'autres sujets.
35:29Merci, Fabien, pour la présentation du déploiement. Est-ce que vous avez encore
35:46des questions sur ce qu'on vient de présenter ? Et là, on vous propose, du coup, un petit temps
35:52d'échange assez libre sur comment faire, comment on s'y prend, etc. Corine, qui est à blog, toujours.
35:58Moi, j'ai une question. Sur une des diapos précédentes, vous parliez de l'affaire en
36:08territoire sur un SCOT ou une COP régionale. Mon seul souci, c'est que, par exemple,
36:17on a une COP départementale qui va avoir lieu à Mâcon. Ils attendent 150 personnes. Donc,
36:27en fait, je me dis que ça va être compliqué de faire ce design fiction à ce moment-là. Donc,
36:38du coup, je suis repartie sur, je rétropédale un peu parce que je ne voudrais pas proposer ça et
36:44qu'après, tout le monde, le préfet y compris, s'engouffre dans la brèche et dise « Ok, on fait
36:50ça », et que ça ne soit pas faisable à l'échelle du nombre de personnes. Donc, j'essaye de voir,
36:56en même temps que vous parliez, à quelle échelle on pouvait faire ça. Je parle de l'extérieur,
37:03parce qu'à l'intérieur, on peut faire des groupes différents, à la DDT ou dans les services de
37:06l'État. Mais en tout cas, à l'échelle d'une collectivité, j'essaie de voir à peu près à
37:11quelle échelle on peut faire pour que ça soit réalisable. Alors, il y a la DDT d'Eau de Savoie
37:16qui, elle, va l'inclure dans sa COP. C'est Anna qui est en lien direct. Peut-être que tu peux
37:20en dire un petit mot parce qu'eux, ils l'insèrent, mais pas pour les 150, c'est sûr. En fait,
37:28ils font une journée d'animation. Donc, c'est à la fois en lien avec l'année des glaciers. Donc,
37:36c'est un événement sur les glaciers et ils incluent dans cette journée dédiée aux glaciers
37:41leur COP départemental. Et en fait, ils programment. Donc, il y a beaucoup d'invités sur cette journée
37:52là où il va y avoir des tables rondes. En fait, c'est le déroulé de la journée qui permet
37:57d'inclure l'exposition comme étant un atelier parmi d'autres. Donc, en fait, il y a toute une
38:04partie de table ronde. Et ensuite, il y a des ateliers thématiques issus de ces tables rondes
38:08où, par exemple, je crois qu'il y en a un sur la gestion des risques. Et donc, du coup, ce sera
38:14peut-être que certains élus qui iront à cet endroit là, etc. Et en fait, en parallèle de ces
38:19ateliers thématiques, ils proposent notre exposition qui sera du coup ouverte à les citoyens qui n'iront
38:28peut-être pas sur les ateliers thématiques. Peut-être des élus ou des entreprises ou des
38:37associations. Enfin bref, toutes les personnes qui n'iront pas dans les ateliers thématiques pourront
38:42aller là. Et donc là, nous, ce qu'on a visé, c'est une trentaine de participants à peu près.
38:48Et donc, effectivement, c'est fait en parallèle et donc pas tout le monde peut y accéder. Après,
38:55à voir si on fait des roulements avec des créneaux toute la journée. Et peut-être qu'il y a
38:59quatre sessions, c'est peut-être un peu l'usine, quatre sessions de 30 personnes sur la journée.
39:06Peut-être que c'est jouable de faire passer tout le monde. Bon, voilà, il faut en discuter en
39:10fonction du résultat que vous attendez, ce que vous voulez de cette exposition. Voilà, oui. Enfin,
39:23voilà, il faut peut-être voir. Il faut calibrer, quoi, en fait, c'est ça. Des roulements et faire
39:30des débats. Une expo commune, mais plusieurs sous-salles, plusieurs débats en parallèle,
39:36etc. Donc, ça se fait. C'est sûr que c'est quand même une expo assez fine et immersive où on entre
39:42dans un jeu de rôle. Donc, on ne peut pas faire de l'industriel massif en peu de temps. C'est
39:48calibré, on est dans l'échange, le débat. Donc, il y a besoin d'être un petit peu dans la finesse.
39:54Après, une fois qu'on a le kit, on va dire en département ou en local, on peut très bien le
40:02faire plusieurs fois. C'est-à-dire qu'on peut très bien se dire on va faire un, je ne sais pas,
40:07en septembre, en octobre, en novembre, avec des partenaires différents. Ou est-ce qu'on
40:13doit vous renvoyer le kit après, une fois qu'on l'a utilisé ? Non, mais c'est ce qu'on a prévu
40:19déjà avec la DDT d'Haute-Savoie qui, comme toi Corine, a la même question. Ils veulent le faire
40:24plusieurs fois, le garder. Donc là, on est parti pour les distribuer. Après, peut-être qu'il peut y avoir des systèmes de
40:30prêt d'une DDT à l'autre. Oui, ok. On vous a perdu Aurélie Altaïr, mais oui, effectivement,
40:44ce qu'Aurélie a dû dire, je pense, pour le moment, on envoie les kits et vous pouvez
40:54effectivement les rejouer un certain nombre de fois. Ça devient un peu vos outils. Et ensuite,
41:02peut-être les prêter et les diffuser ailleurs. On avait perdu le son. Vous nous entendez là ?
41:16Je crois qu'il y a le son ailleurs. C'est bon, ouais, voilà. Alors, est-ce qu'il y a d'autres personnes qui
41:31ont des questions ? Oui, il y a Christine qui a posé une question dans le chat.
41:38Non, pas de question. Est-ce que ce qu'on vous a présenté, ça vous paraît intéressant de dire,
41:54on prévoit une sorte de prise en main qui cumule l'expo à vivre et après une séance d'une heure
42:02et demie pour expliquer comment la réutiliser, la déployer, etc. Est-ce que ça, ça vous
42:08paraît être un format jouable ? Christine dit oui. N'hésitez pas, on est entre nous.
42:16En fait, la prise en main, ce serait le 19 mai, c'est ça ? Voilà, c'est ça. Donc, on a prévu une
42:28prise en main le 19 mai à l'espace 34 à Paris à 3 heures. Et en fait, on a eu en toute sincérité
42:34le sévérage de Macron ce matin, qui serait prêt, a priori, mais c'est à confirmer,
42:41à pouvoir aussi faire la même chose de son côté à Macron. Mais donc, on est en train d'affiner ça,
42:49donc il pourrait y avoir aussi une session à Macron à confirmer. Oui, parce que moi,
42:55personnellement, le 19 mai, je ne serai pas disponible, donc je ne vais pas pouvoir participer.
43:01Mais du coup, après, si le sévérage de Macron est dispo un peu plus tard, je peux voir avec eux.
43:12Alors, dans le chat, on a Sandrine et Aurélie qui ont dit oui à ta question.
43:28Ok, top pour le 19 mai. Alors, il y a d'autres personnes qui étaient intéressées aussi pour
43:33déployer l'expo. Donc, on les associera à la session du 19 mai. Et en termes d'usage de l'expo,
43:42c'est vrai que ce n'est pas facile d'imaginer ce que vous pourriez en faire sans l'avoir vécu vous-même,
43:50mais de ce que vous comprenez. Qu'est-ce que vous imaginez pouvoir l'utiliser ? Comment,
43:56pourquoi, avec qui ? Peut-être que c'est encore un peu trop tôt pour l'imaginer,
44:01mais est-ce que vous voyez des atterrissages possibles ? Quels atterrissages possibles
44:06vous imaginez plutôt ? Alors, pour moi, très concrètement, comme je le disais,
44:14l'idée oprécieuse, ce serait plutôt une espèce de projet d'équipe et de réflexion commune et
44:24de temps d'animation d'équipe. Ça, c'est vraiment sur l'animation d'équipe, à proprement parler,
44:30avec le matériau fourni. En revanche, sur la méthodologie, nous, on cherche des médias pour
44:42faire passer les sensibilisations sur la lutte contre les attentats à la probabilité, le risque,
44:48la gestion du risque, mais très généralement, pas sur un risque en particulier, tel que nous,
44:54on l'anime. Et je pense que ça s'adapte complètement. Ok. Donc, un usage transformateur
45:08interne ? Alors, en interne, mais on a aussi des actions de sensibilisation à destination de
45:17l'ensemble des directions métiers et supports du ministère, mais également à destination des
45:27services des concentrés ou des organismes publics nationaux. Donc, on peut, selon la façon dont on
45:33réussira à s'approprier le modèle, la technique, on peut envisager des sujets
45:41oubie et orbie. Ok. Ok, very good. Alors, il y a David, non, c'est Michel qui dit ok pour le 19 mai.
45:56Voilà. Super. Le 19, ce serait à quelle heure ? C'est l'après-midi. Trois heures. Il faut qu'on
46:06se cale. On vous dira, ouais, c'est l'après-midi. J'ai plusieurs idées d'utilisation, mais je ne suis
46:20pas directrice ni directeur de la DDT. Tout ça, c'est que dans ma tête pour l'instant. Mais je
46:26verrais bien déjà, à rigueur, un test pour s'approprier l'outil au sein de la DDT avec
46:31les agents. Ok. Ça permettrait peut-être lors d'une AG ou quelque chose comme ça de faire aussi…
46:39Parce qu'en fait, ce qu'on souhaite aussi dans les assemblées générales, c'est que les agents des
46:45autres services se parlent entre eux. Donc là, typiquement, ça pourrait être intéressant. Et
46:54puis après, voir avec les services métiers, notamment soit le service environnement, soit le
47:00service appui au territoire, l'urbanisme et appui au territoire, voir s'ils veulent proposer à des
47:06collectivités de déployer ça sur leur territoire. Ok. Et puis voir avec le CVRH, parce que du coup,
47:15le CVRH aura peut-être d'autres idées, vu qu'on est basé sur la même ville. Le CVRH a plein d'idées
47:22apparemment. Mais c'est tout frais, c'est ce matin, il faut que ça mûrisse. J'en avais déjà parlé à
47:28Agnéla que tu allais la contacter. Ok, super. Christine, tu veux compléter ? J'avais une
47:36question, parce que tout d'un coup, je percute qu'effectivement, en vous écoutant échanger sur
47:47la question, la question territoriale est prégnante. Et du coup, je me demandais si pour
47:53un organisme comme nous, INRAE, qui avons 19 centres implantés en région, c'est un exercice
48:02qui serait malgré tout faisable en termes, on peut imaginer soit une animation nationale pour
48:11notre réseau RSE, auquel cas c'est tous les centres INRAE qui seraient concernés, ou alors
48:21des animations locales, une par cent. On peut intégrer la dimension territoriale. Est-ce que
48:30cette dimension est tellement centrale qu'on ne peut pas s'en exonérer, sauf à faire un exercice
48:37complètement hors sol ? Je ne sais pas si je suis bien, j'ai du mal moi-même à… Je n'ai pas compris
48:45la question, j'avoue, je suis désolée. C'est l'heure de la digestion, pardon. Bon, je reprends.
48:53Qu'est-ce qui se passe sur un territoire fictif, on est d'accord ? Oui, c'est ça.
49:00Ok. Du coup, ce n'est pas gênant de faire l'exercice au niveau des dimensions nationales,
49:16qui reposent sur tous les territoires, pour simplifier on va dire toutes les régions de
49:22France. Oui, vous voulez dire, est-ce que c'est gênant si on le fait dans d'autres territoires
49:30qui ne sont pas forcément ceux présentés dans l'exposition, c'est ça ? Pas tout à fait,
49:38pas exactement. Alors, comment pourrais-je formuler ça ? Peut-être qu'Aurélie a compris un peu mieux.
49:44En fait, on n'est pas acteur de collectivité territoriale, on n'est pas des élus non plus,
49:56etc. On est un opérateur de l'État, en recherche publique. Ce qui m'intéresse,
50:03moi, dans votre exposition et l'exercice eau précieuse, c'est la dimension sensibilisée
50:11et mobilisée autour de cette question. Mais est-ce que ça peut fonctionner avec, finalement,
50:20des acteurs qui n'ont pas la main sur les leviers, en fait ? Qui vont avoir la main sur les leviers
50:28en interne, c'est-à-dire nous, comment est-ce qu'on utilise l'eau au niveau, par exemple,
50:32de nos dispositifs expérimentaux ou bien dans nos laboratoires, etc. Mais pas la dimension
50:40territoire en tant que telle. Ah oui, vous voulez dire que vous, Inré, vous n'êtes pas l'un des
50:47dix usagers de l'expo, des dix personnels d'expo, ni forcément en lien avec ces dix-là ? C'est ça
50:54que vous voulez dire ? Ok. Alors, effectivement, là, ça ne va pas forcément... C'est peut-être à
51:00réfléchir ensemble. Nous, ce qu'on a observé parmi la centaine de personnes qui ont vécu l'expo,
51:04c'est que vraiment, ça les transporte, ça les bouleverse, et donc ça fait un aller-retour
51:08entre la personne, soit le citoyen, ses fonctions. Donc, ça, elle a des mots forts qui ont été
51:16prononcés, donc ça transporte vraiment. Après, est-ce que, comment vous, peut-être la question
51:20qui se pose, c'est comment vous pouvez utiliser cet état un peu transporté ? Ça y est, en fait,
51:27ça va vraiment arriver, ce changement climatique, et du coup, qu'est-ce que ça suppose pour nous,
51:30Inré ? Ça veut dire peut-être, voilà, de faire ça en deux temps, quoi. On va pouvoir rebondir sur
51:41le travail qui a été fait, où on a mobilisé sur le plan sensible, émotionnel, ça a fait bouger
51:47quelque chose et susciter peut-être une envie d'agir dans ce... C'est ça. Et du coup, ça veut
51:55dire que là, il y a presque un autre projet un peu à construire après l'expo et le débat. Il y a,
52:01en fait, encore un autre temps à construire, et pourquoi pas le construire ensemble pour essayer
52:06des choses. David ou Michel ? Alors, Michel nous a quittés parce qu'elle commence une réunion et
52:13je vais la rejoindre dans quelques instants, simplement pour dire que Michel pourrait être
52:18présent le 19 mai, après-midi, nous, on sera en atelier sur la région Normandie, et comme je
52:25connais l'expo, peu importe, c'est pas très grand. On se disait que pour un des ateliers possibles,
52:33on pourrait avoir prochainement, enfin en tout cas l'année prochaine, sur la question de
52:37l'irrigation. Donc, on fait des ateliers d'intelligence collective avec plusieurs acteurs
52:43locaux sur un problème d'application ou de mise en œuvre de nos politiques publiques. Il y avait
52:49un atelier qui n'est pas du tout sûr d'émerger, mais possible quand même, sur la question de
52:56l'irrigation agricole dans le département de la Loire. On se posait la question, on vous
53:02écoutant, s'il fallait qu'on... si on pouvait commencer avec un séminaire de lancement où
53:09l'exposition pourrait avoir lieu, mais on se disait que ça pouvait un peu faire peur, alors qu'on est
53:15déjà dans un processus un peu atypique de cofabrication, où les gens bougent leurs lignes,
53:22changent de casquette, etc., et avec des agriculteurs qui sont confrontés à des
53:28problèmes de quotidien déjà très prégnants, et donc de se projeter dans un design fiction sur
53:35un scénario catastrophe, pouvait braquer ou en tout cas provoquer de l'anxiété ou bloquer. Donc,
53:44on se demandait si ce type de démarche ne pourrait pas rentrer dans une sorte de séminaire de fin
53:52d'atelier, par contre, de restitution, où on aurait une journée autour de l'eau, avec les
53:57résultats de l'atelier, avec cette exposition de design fiction. Donc, voilà où on en était de
54:03nos réflexions. OK, donc pas forcément adapté à ton projet, parce qu'il y a quand même déjà
54:09beaucoup d'irritants, et... C'est déjà typique, c'est déjà... Voilà, et à continuer à réfléchir.
54:20Je vous laisse, je suis désolé. Oui, merci beaucoup. Merci, David. Bon, on arrive bientôt à la fin de l'heure
54:31de webinaire. Est-ce qu'il y a encore une question, une intervention, ou une réflexion, une question en
54:39l'air ? Ah ben tiens, je n'avais pas pensé à ça. Non ? Eh ben, on va pouvoir s'arrêter là. On vous
54:53remercie. On va vous envoyer les infos concernant la prise en main du 19 mai, et peut-être bientôt
54:59celle du sidérage de balcon. On vous en dira un peu plus. Et puis si, voilà, vous avez, après le
55:07webinaire, des questions spécifiques, voilà, une réaction, n'hésitez pas à revenir vers nous. On a
55:14besoin de prendre un peu la température de comment est-ce que vous imaginez que l'Expo puisse
55:18atterrir. Donc voilà, on est preneurs de réfléchir avec vous. J'ai encore une question. Alors du coup,
55:25le sidérage de balcon, ce serait pour remplacer la prise... Enfin, pour faire une deuxième prise en
55:32main quand on ne peut pas participer à ce 19 mai ? Oui, c'est ça. C'est une prise en main complémentaire.
55:40D'accord. Je pense que j'opterais pour cette solution-là parce que je ne suis pas dispo le
55:4719 mai, première chose. Et la deuxième chose, du coup, vous envisagez le kit, le déploiement du
55:53kit, du coup, dans les départements ou dans les régions qui sont intéressées ? Ce serait à peu
55:57près à quelle période plutôt ? À l'automne ou plutôt ? Simplement parce que si on me demande
56:08quand est-ce qu'on peut faire ça, que je puisse dire non, pas tout de suite ou plutôt... Nous,
56:16le kit d'accompagnement, il est prévu pour le 19 mai. Donc à partir de là... Après, il y a juste le
56:24petit temps de production de chaque kit où ça, on ne peut pas encore tout à fait évaluer. On va dire
56:29si d'un coup, on a 30 demandes en même temps, ça prendra un peu de temps de réaliser concrètement.
56:33Mais bon, après, sinon, il n'y a pas... Ce n'est pas non plus de temps de manutention que ça,
56:37donc il n'y a pas de raison que ça prenne du temps. D'accord. Donc on peut très bien se dire,
56:43si on veut commencer à faire des choses, à tester, on peut se dire qu'en septembre,
56:48c'est faisable. Oui, carrément. Sachant qu'on fait réalité, évidemment. Mais en septembre,
56:54on peut prévoir de tester en interne ou... Parce qu'avant, pour moi, avant de faire ça avec une
57:01collectivité, j'aurais plutôt tendance à le tester en interne pour voir... Voilà. Exactement.
57:05C'est la méthode, quoi. C'est ça. Ça peut être testé en juin, mettons, en interne. Enfin,
57:12après, il faut voir aussi avec le Sénat de Macron, là, il faut qu'on se cale avec eux,
57:15mais en tout cas, nous, on sera prêts, à partir du 19 mai, on est prêts à aller sur Macron.
57:22Et envoyer des kits. Mais en non volumité, enfin, voilà, il faut qu'on voit aussi, nous,
57:27en fonction des sollicitations. OK. Et Macron, vous avez déjà fixé la date en juin, non ? Pas
57:33encore ? Non, non, non. Pas encore. OK. Vous allez venir à Macron, alors ? Mon Dieu ! Vous
57:40allez quitter Paris ? Quitter Paris, mais c'est dingue ! Avec plaisir, on sort de l'Arche de la
57:47Défense, mais avec grand, grand plaisir. OK. Est-ce qu'on peut s'arrêter là ? Eh ben,
57:55voilà. En plus, il y a déjà la moitié des gens qui sont venus à son déjeuner.

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